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Réduction du nombre de perfusions de rituximab au début du traitement d'entretien des vascularites associées aux ANCA. Résultats d'une analyse post-hoc de l'essai contrôlé randomisé MAINRITSAN2.

Authors :
Charles, P.
Dechartres, A.
Terrier, B.
Cohen, P.
Faguer, S.
Huart, A.
Hamidou, M.
Agard, C.
Bonnotte, B.
Samson, M.
Karras, A.
Jourde-Chiche, N.
Lifermann, F.
Gobert, P.
Hanrotel-Saliou, C.
Godmer, P.
Martin-Silva, N.
Pugnet, G.
Matignon, M.
Guillevin, L.
Source :
Revue de Médecine Interne. Dec2019 Supplement 2, Vol. 40, pA61-A61. 1p.
Publication Year :
2019

Abstract

Le rituximab a démontré sa supériorité sur l'azathioprine dans le traitement de maintenance des vascularites associées aux ANCA (VAA) [1]. L'essai MAINRITSAN2 [2] a été conçu pour comparer un schéma de perfusion de rituximab « à la demande » au schéma de 5 perfusions de rituximab à dates fixes. Dans le bras « à la demande », les patients ont reçu une perfusion de 500 mg de rituximab lors de la randomisation, avec réinjection uniquement après la réapparition des lymphocytes CD19 ou des ANCA, ou une augmentation marquée du titre des ANCA, et ce tous les 3 mois jusqu'au 18e mois. Dans le bras « systématique », les patients ont reçu 500 mg de rituximab lors de la randomisation, puis à j14 et aux mois 6, 12 et 18. Les taux de rechute ne différaient pas significativement entre les 2 groupes à 28 mois. L'objectif de cette étude post-hoc était d'évaluer l'effet de l'abandon de la perfusion de 500 mg de rituximab à j14 sur les taux de rechutes précoces. Une analyse post-hoc des données de l'essai MAINRITSAN 2 a été réalisée. Les critères d'évaluation principaux étaient le taux de survie sans rechute aux mois 3, 6, 9 et 12 dans chaque bras de l'essai MAINRITSAN2. Les rechutes ont été définies comme une réapparition ou une aggravation des symptômes du VAA, c'est-à-dire un BVAS > 0. Nous avons effectué des analyses exploratoires en sous-groupes en fonction du traitement d'induction (cyclophosphamide ou rituximab) et du type de maladie (première poussée de VAA ou rechute). L'évolution des lymphocytes CD19 et des ANCA ont été analysées. Parmi les 161 patients inclus dans l'étude, le nombre de patients vivants sans rechute était 80/81 (99 %) à 3 mois, 78/81 (96 %) à 6 mois, 76/81 (94 %) à 9 mois et 76/81 (94 %) à 12 mois pour les patients recevant des perfusions de rituximab à j0 et j14 et 78/80 (98 %) à 3 mois, 75/80 (95 %) à 6 mois, 73/80 (91 %) à 9 mois, 72/80 (90 %) à 12 mois pour les patients recevant une seule perfusion à j0. Il n'y avait pas de différence entre les groupes. Que les patients aient reçu du cyclophosphamide ou du rituximab comme traitement d'induction ou le statut rechuteur ou non des patients n'ont pas modifié ces résultats. La déplétion lymphocytaire B était similaire dans les 2 bras. La suppression de la dose de 500 mg au jour 14 du traitement d'entretien de rémission n'a pas modifié le taux de survie sans récidive précoce, ce qui peut suggérer que cette perfusion puisse être supprimée. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Details

Language :
English
ISSN :
02488663
Volume :
40
Database :
Academic Search Index
Journal :
Revue de Médecine Interne
Publication Type :
Academic Journal
Accession number :
139769432
Full Text :
https://doi.org/10.1016/j.revmed.2019.10.059