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Recommandations françaises de stratégies thérapeutiques pour la prévention et le traitement de l'ostéoporose induite par la castration dans le cancer de la prostate.
- Source :
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Revue du Rhumatisme . Mar2019, Vol. 86 Issue 2, p125-133. 9p. - Publication Year :
- 2019
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Abstract
- Résumé La castration chirurgicale ou chimique, en particulier avec les analogues de la LH-RH utilisés lors du cancer de la prostate est responsable d'une perte osseuse importante et rapide. Cette perte osseuse est due à la diminution de la testostéronémie, et peut-être à l'origine d'une augmentation du risque de fractures. L'objectif de ces recommandations est de proposer, à la suite d'une revue de la littérature, une attitude consensuelle pratique pour la prévention et le traitement de l'ostéoporose chez ces patients, entre les différentes sociétés savantes qui ont participé à ce travail : Société française de rhumatologie (SFR), Groupe de recherche et d'information sur les ostéoporoses (GRIO), Groupe européen d'etudes des metastases osseuses (GEMO), Association francophone pour les soins de support (AFSOS), Association française d'urologie (AFU), Société française de radiotherapie oncologique (SFRO), en tenant compte des modalités de prescription et de remboursement des traitements en France. Il est recommandé que tous ces patients aient une évaluation du risque de fracture et une prévention des facteurs de risque de perte osseuse. Il est recommandé que les patients aux antécédents de fracture ostéoporotique sévère et/ou ayant un T-score < −2,5 soient traités. En cas de T-score entre −1,5 et −2,5 la décision thérapeutique repose sur l'existence d'au moins 2 autres facteurs de risque (l'âge ≥ 75 ans, l'antécédent personnel de fracture non sévère après l'âge de 50 ans, l'indice de masse corporelle < 19 kg/m2, l'existence d'au moins 3 comorbidités associées (maladies cardiovasculaires, dépression, maladie de parkinson, démence...), une corticothérapie actuelle et les chutes à répétition). Quand la décision est difficile, le score FRAX peut être calculé et une consultation avec un spécialiste des pathologies osseuses conseillée. En l'absence d'indication d'un traitement anti-ostéoporotique, il est recommandé d'appliquer les mesures générales, et de faire un nouveau contrôle densitométrique entre 12 et 24 mois après la première évaluation. Ces recommandations n'abordent pas l'action anti-tumorale des bisphosphonates ou du denosumab. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Subjects :
- *DENOSUMAB
Subjects
Details
- Language :
- English
- ISSN :
- 11698330
- Volume :
- 86
- Issue :
- 2
- Database :
- Academic Search Index
- Journal :
- Revue du Rhumatisme
- Publication Type :
- Academic Journal
- Accession number :
- 135034538
- Full Text :
- https://doi.org/10.1016/j.rhum.2018.07.005