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Bilan iconographique (échographie/IRM) dans l’évaluation anténatale des malformations lymphatiques kystiques cervicales.

Authors :
Leroy, A.
Garabedian, C.
Fourquet, T.
Clouqueur, E.
Coulon, C.
Source :
Gynecologie Obstetrique & Fertilite. May2016, Vol. 44 Issue 5, p269-273. 5p.
Publication Year :
2016

Abstract

Résumé Objectif Évaluer le bilan d’imagerie (échographie ± IRM) dans le diagnostic des malformations lymphatiques kystiques de localisations cervicales. Méthodes Étude rétrospective, descriptive des patientes ayant bénéficié d’un dépistage échographique de masses cervicales antérieures, confirmées en échographie de référence, au Centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal du Centre hospitalier régional universitaire de Lille de 1997 à 2014. Résultats Dix-sept lymphangiomes ont été recensés. Douze (71 %) lymphangiomes étaient diagnostiqués lors de l’échographie de référence et 88 % lors de l’IRM. On retrouvait une extension de la masse pour 10 (62 %) lymphangiomes en échographie et pour 11 (85 %) en IRM. Dans la plupart des cas, on objectivait respectivement en échographie et en IRM : une extension de la face (4, 23 %/6, 46 %), de la base de la langue (3, 18 %/2, 15 %) et du plancher buccal (3, 18 %/3, 15 %). Une atteinte pharyngée (5,38 %) et mandibulaire (4,31 %) était dépistée en IRM et non retrouvée en échographie. Deux (12 %) fœtus étaient porteurs de malformation urogénitale, 1 (6 %) de malformation cardiaque et 1 (6 %) de malformation faciale associée en échographie. Les lymphangiomes restaient stables dans 12 (71 %) des cas et disparaissaient dans 2 (12 %) des cas avant la naissance. Conclusion L’IRM et l’échographie paraissent indissociables pour permettre une évaluation et une prise en charge optimale des masses cervicales. Le bilan des lésions associées semble pouvoir nous aider dans l’orientation diagnostique. Enfin, les lymphangiomes semblent avoir une stabilité au cours de la grossesse et un bon pronostic en cas de masse cervicale lymphatique non compliquée et sans extension péjorative. Objectives Assess imaging (ultrasound ± MRI) in the diagnosis of cervical cystic lymphangioma. Methods Retrospective, descriptive study of the patients who underwent reference ultrasound screening for fetal anterior cervival masses in multidisciplinary prenatal diagnosis center of the Lille Regional University Hospital from 1997 to 2014. Results Seventeen lymphangiomas were identified. Seventy-three percent of lymphangiomas ( n = 12) were diagnosed in the baseline ultrasound and 85% ( n = 11) in MRI. An extra-cervical extension was identified in 10 (62%) with ultrasound and 11 (85%) with MRI. Main sites of mass extension objectived by ultrasound and MRI were respectively the face (4,23%/6,46%), the base of tongue (3, 18%/2, 15%) and buccal floor (3, 18%/3, 15%). Pharyngeal disease (5,38%) and mandible (4,31%) were detected by MRI and not found on ultrasound. Associated malformations detected with ultrasound were 2 (12%) urogenital malformation, 1 (6%) heart defect and 1 (6%) facial anomalies. Lymphangiomas remained stable in volume in 12 (71%) cases and disappeared before birth in 2 (12%) cases. Conclusion MRI and ultrasound seem inseparable to assess and optimally manage fetal cervical masses. Detection of associated lesions seems to help in the final lymphangioma diagnosis. Most of the time, lymphangiomas seem to be stable lesion during pregnancy and a good prognosis in cases of uncomplicated cervical lymphatic mass and without pejorative extension. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Details

Language :
French
ISSN :
12979589
Volume :
44
Issue :
5
Database :
Academic Search Index
Journal :
Gynecologie Obstetrique & Fertilite
Publication Type :
Academic Journal
Accession number :
115287828
Full Text :
https://doi.org/10.1016/j.gyobfe.2016.03.011