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O estudo da diferente estrutura de organização de governo no Brasil e na França para o gerenciamento do território, principalmente no que tange a vulnerabilidade a desastres de ordem natural de áreas habitadas, pode colaborar com o avanço na resolução de problemas relativos ao risco da ocupação dessas áreas. É notório que a persistência do problema é consequência de políticas de desenvolvimento urbano falhas ou omissas em considerar os riscos de ocupação de áreas não propícias nos planos de uso do solo. Em ambos os países a busca para estruturar uma complexa organização do território se apoia em um universo de instrumentos legais que nem sempre é suficiente para lograr o "direito à cidade" a seus habitantes. No caso das regiões urbanizadas sujeitas a riscos ambientais observamos um esforço para criar instrumentos específicos que consigam uma gestão democrática do meio ambiente urbano e deem proteção à população ali residente. Neste estudo, buscamos no conceito de "resiliência" um apoio teórico para discutir a relação entre políticas públicas e seus efeitos nos territórios vulneráveis ao risco de inundação. L'étude des différentes structures d'organisation du gouvernement au Brésil et en France pour la gestion du territoire, en particulier en ce qui concerne la vulnérabilité aux catastrophes naturelles des zones habitées peuvent collaborer avec les progrès dans la résolution de problèmes liés au risque de l'occupation de ces domaines. Il est clair que la persistance du problème est le résultat de l'échec ou omission des politiques de développement urbain de tenir compte des risques d'occupation des zones non favorables dans les plans d'amagenement des villes. Dans les deux pays, la recherche d´une structure de organisation territoriale complexe repose sur un univers d'instruments juridiques qui n´est pas forcement suffisant pour atteindre le «droit à la ville» à ses habitants. Dans le cas des zones urbaines soumises à des risques environnementaux on observe un effort pour créer des instruments spécifiques pour reussir à une gestion démocratique de l'environnement urbaine et de donner une protection à la population dans cette vulnerabilité. Dans cette étude, nous avons essayé le concept de «résilience» comme un support théorique pour discuter la relation entre les politiques publiques et leurs effets dans les zones vulnérables à risque d'inondation. The study of the different structure of government organization in Brazil and in France for the management of the territory - especially regarding the vulnerability of inhabited areas to natural events - can contribute to the debate related to the risk of occupation of vulnerable areas. It is notorious that the persistence of the problem is a consequence of failed or neglected urban development policies in considering the risks of occupying non-propitious areas in the land use plans. In both countries the search to structure a complex organization of the territory relies on a universe of legal instruments, which are not always enough to achieve the "right to the city" to its inhabitants. In the case of urban areas subject to natural events risk, an effort is being made to create specific instruments to achieve a democratic management of the cities' environment and to protect the population at risk. In this study, we seek in the concept of "resilience" a theoretical support to discuss the relationship between public policies and their effects on territories vulnerable to flood risk.

Afin de mieux comprendre le risque de transmission de la trypanosome animale africaine (TAA) et humaine (THA) en zone périurbaine de Kinshasa, une étude sérologique a été réalisée dans des élevages porcins entre 2003 et 2005. Un test ELISA indirect a été utilisé pour détecter la présence d’anticorps dirigés contre les trypanosomes sur un échantillon de 1240 porcs provenant de 404 fermes. 155 fermes (soit 38 %) se sont révélées séropositives avec une grande variation suivant la commune. Dans 6 % des fermes, des cas de TAA ont pu être démontrés par l’examen parasitologique. Des piégeages (n = 367) aux alentours des fermes ont permis de capturer 1935 mouches tsé-tsé (Glossina fuscipes quanzensis). Sur 562 mouches disséquées, 23 contenaient des trypanosomes soit un taux d’infestation de 4,1 %. Le risque de transmission de la trypanosomose animale, escompté à partir des captures du vecteur, est confirmé dans la plupart des communes par les résultats sérologiques. Des zones à forte probabilité de transmission de TAA ont été identifiées dans plusieurs quartiers situés dans trois communes périurbaines de Kinshasa : Mont-Ngafula, Ngaliema et N’Sele. Une intensification de la lutte anti-vectorielle s’impose dans les endroits à risque.

The territory of risk. Risk is deeply connected to the territory : it shapes its future and is also historically marked with its imprint. Indeed, risk limits the affectation or the use of the space for the future : it is a question of limiting the exposed populations and thus of mastering the urbanization in risk areas, either by making the high-risks areas unbuildable or by refusing building permits for safety reasons. But when the urbanization extended and moved closer to the source of danger, it is necessary to go back. There is a need to control the risk in the urbanized areas, by neutralizing the most exposed spaces or by transferring or eliminating the source of the risk, that which is a very exceptional practice., Le risque est intimement lié au territoire parce qu’il en façonne le devenir comme il est en retour et historiquement imprimé de son empreinte. En effet, le risque contraint l’affectation ou l’utilisation de l’espace dans une perspective future : il s’agit de limiter les populations exposées et donc de maîtriser l’urbanisation dans les zones à risque, soit en rendant les zones dangereuses inconstructibles, soit en refusant les autorisations d’urbanisme pour des motifs de sécurité publique. Mais il advient aussi qu’il faille revenir en arrière lorsque l’urbanisation s’est étendue et rapprochée de la source de danger. Il s’agit alors de maîtriser le risque dans les zones urbanisées, soit en neutralisant les espaces les plus exposés soit, ce qui reste en pratique très exceptionnel, en transférant ou en supprimant la source du risque., Moliner-Dubost Marianne. Le territoire du risque. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°3, 2016. pp. 468-475.

Malgré les effort de la Communauté Internationale, la sécurité alimentaire demeure un des problèmes les plus graves affectant les Pays africains moins développés.La démarche entreprise dans la prévention et la gestion des crises alimentaires au Sahel se base aujourd'hui sur la notion de familles de systèmes et sur l'intégration et la mise en cohérence des outils utilisés pour des actions ciblées et situées dans le temps. Cette étude montre qu'à partir des outils disponibles, qu'ils soient des modèles de détermination de zones à risque ou de prévision des rendements ou des modèles socio-économiques pour l'analyse de la vulnérabilité, les interactions entre eux s'expriment en termea de renforcement, validation et complémentarité. L'étude souligne les axes de développement que les Pays sahéliens doivent souscrire, tout en considérant que la sécurité alimentaire est étroitement liée à l'évolution des sustèmes de production dans leur dépendance fonctionnelle de la disponibilité de ressource neturelles

Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.