Search

De 1984 à 1999, la mission archéologique française de Kition, dirigée par Marguerite Yon, a conduit des fouilles extensives au nord du sanctuaire de Bamboula. Ces fouilles ont révélé les restes d’un hangar à trières d’époque classique, parmi les mieux conservés en Méditerranée, qui ouvrait au nord sur un bassin portuaire fermé. Cet ouvrage propose une étude détaillée et transversale de cette découverte exceptionnelle : le bâtiment est replacé dans son paléoenvironnement (à l’échelle locale et régionale), ses différentes phases d’utilisation sont datées, son architecture est soigneusement décrite et restituée pour les parties manquantes (élévation). On interprète enfin l’importance de ce port militaire dans l’histoire de Kition, de Chypre et de la Méditerranée orientale, à l’époque du royaume classique (IVe siècle av. J.-C.) et au début de l’époque hellénistique. Le volume est complété par une étude du mobilier céramique d’époque impériale découvert dans le comblement du bassin. Les archives de la fouille sont consultables en accès libre sur le portail chypre.mom.fr. From 1984 to 1999, the French archaeological mission of Kition, under the supervision of Marguerite Yon, conducted extensive excavations to the north of the Bamboula sanctuary. These excavations revealed the remains of shipsheds of the Classical period, among the best preserved in the Mediterranean, which opened to the north on a closed harbour basin. This book offers a detailed and cross-cutting study of this outstanding discovery: the building is contextualized in its paleoenvironment (both at the local and regional levels), the chronology of its different phases is established, its architecture is carefully described and restored for the missing parts (superstructure). Finally, we assess the importance of this military harbour for the history of Kition, Cyprus and the Eastern Mediterranean, at the time of the Classical kingdom (4th century BC) and at the beginning of the Hellenistic period. The volume is completed by a study of the ceramics from the Roman period discovered in the filling of the basin. The archives of the excavation are available on the open access web-portal chypre.mom.fr.

Quarante‑cinq échantillons représentatifs de productions de céramique commune attribuées au Levant et à la Méditerranée orientale ont été sélectionnés, après observation à la loupe binoculaire des pâtes d’un nombre important de fragments, pour la préparation de lames minces et leur analyse au microscope polarisant. L’étude archéométrique, étroitement liée à l’analyse archéologique, a eu pour but de vérifier ou améliorer les classifications typologiques et de contribuer à identifier les centre...

Comme on l’a vu dans le chapitre 3, l’extension de l’exploration vers le nord, qui visait à déterminer la longueur des loges, a procédé par sondages profonds mais d’emprise réduite, afin de permettre un pompage efficace et de ralentir l’ennoiement des carrés de fouille. Ces sondages, qui ont révélé, entre 1995 et 1998, l’existence d’une sixième puis d’une septième rangée de piliers, ont également mis en évidence un épais dépôt recouvrant le niveau des rampes des neosoikoi, à leur extrémité no...

Ce volume est consacré aux fouilles menées par la mission française dans la zone portuaire de l’ancienne Kition à Larnaca, sur le site de Bamboula (fig. 1) où ont été découverts des aménagements portuaires (neoria) d’époque classique ; ils comportent un hangar construit (neosoikoi), destiné aux trières de la flotte royale, et donnant dans le bassin du port « fermé » (kleistos limen signalé par Strabon, XIV, 6, 3). Ce chantier est le plus récent parmi ceux qui ont été entrepris depuis 1976 sou...

La fouille La découverte inattendue des cales à bateaux au nord de la colline de Bamboula a commencé lors de la campagne de 1984, lorsqu’il a été décidé d’étendre les recherches dans ce secteur de la colline que nous n’avions pas encore exploré. Dans les derniers jours de la fouille, l’extension vers le nord du chantier dirigé par A. Caubet a dégagé la face sud d’un gros mur à contreforts (432) conservé sur plus de 3 m de haut, qui traversait tout le chantier d’ouest en est (en I‑J 8), longé ...

Même s’il a été sérieusement dégradé et privé de son élévation, le bâtiment publié dans cet ouvrage se présente dans un état de conservation exceptionnel, surtout si l’on pense à la rareté des restes d’architecture construits à la période classique conservés dans la partie orientale de Chypre. Il entre dans une série d’aménagements portuaires qui commence à être bien connue et étudiée autour de la Méditerranée, présentant des neoria abrités dans un « port fermé ». Mais il faut souligner qu’il...

International audience; De 1984 à 1989, la mission archéologique française de Kition, dirigée par Marguerite Yon, a conduit des fouilles extensives au nord du sanctuaire de Bamboula. Ces fouilles ont révélé les restes d'un hangar à trières d'époque classique, parmi les mieux conservés en Méditerranée, qui ouvrait au nord sur un bassin portuaire fermé. Cet ouvrage propose une étude détaillée et transversale de cette découverte exceptionnelle : le bâtiment est replacé dans son paléoenvironnement (à l'échelle locale et régionale), ses différentes phases d'utilisation sont datées, son architecture est soigneusement décrite et restituée pour les parties manquantes (élévation). On interprète enfin l'importance de ce port militaire dans l'histoire de Kition, de Chypre et de la Méditerranée orientale, à l'époque du royaume classique et au début de l'époque hellénistique. le volume est complété par une étude du mobilier céramique d'époque impériale découvert dans le comblement du bassin.

Méthodologie Les tessons du comblement du bassin portuaire représentent un nombre total de 2 653 fragments identifiables et 1 198 individus en Nombre minimum d’individus strict (NMI) calculé à partir du nombre de bords déterminé après remontage et sans pondération (tabl. 1). Les amphores constituent près de la moitié du mobilier (48 %, NMI 577), suivies par la céramique commune (23 %, NMI 272), la culinaire (18 %, NMI 218) et la céramique fine (11 %, NMI 131). À cet ensemble s’ajoutent 29 lam...

Le site de Bamboula – en dialecte chypriote : « la colline » – à Larnaca se trouve sur une parcelle libre de constructions, encore partiellement boisée. Appartenant au département des Eaux et Forêts, il est protégé comme terrain archéologique. De forme à peu près triangulaire, il est occupé au sud par le musée archéologique du district ; et il était occupé jusqu’en 2021, au nord‑est, par les terrains du Tennis Club local. Le site est aujourd’hui pris dans un maillage urbain serré, dont la top...

Le chapitre 3 décrivait les vestiges du bâtiment tels que la fouille les a révélés, ainsi que les trois phases de son existence qu’on a pu dater grâce au matériel associé, et le chapitre 4 s’est efforcé de restituer l’environnement portuaire. Il s’agit maintenant de s’intéresser au bâtiment lui‑même dans chacun de ses trois états, de le décrire, d’étudier son mode de construction, ses aménagements, son fonctionnement. Certains points, qui relèvent de l’observation, ont déjà été évoqués dans l...

Introduction Dans ce chapitre sont croisés les résultats de trois types d’investigations menées sur la côte sud‑est de Chypre au cours des deux dernières décennies, autour du site archéologique de Kition‑Bamboula et à l’intérieur du site lui‑même (fig. 1). La stratigraphie des coupes littorales entre Famagouste et Mazotos (au sud‑ouest du cap Kiti) révèle trois événements majeurs et distincts, trois hauts niveaux marins (relatifs) qui, du IVe millénaire à la fin du Moyen Âge, s’échelonnent en...

La question du bassin portuaire de Kition-Bamboula à l’époque classique est riche de plus de quarante années de recherches au cours desquelles deux hypothèses majeures, résumées par les fig. 1 et 2, se sont succédé concernant sa position enclavée. La première est proposée dans les années 1970 par K. Nicolaou et J.A. Gifford (fig. 1A‑B) qui voient, dans la déconnexion actuelle du site d’avec la mer, les vestiges d’un port fermé artificiel, communiquant avec le large par l’intermédiaire d’un ch...

While conducting surveys of marine phytoplankton from coastal waters of the Anegada Bay (Province of Buenos Aires, Argentina) we found several eupodiscoid diatoms belonging to the genus Odontella sensu lato. Raw and cleaned samples collected at Los Pocitos, Riá del Jabalí and San Blas between 2008 and 2010, were analyzed with light and scanning electron microscopy. Based on a morphological analysis, species with loculate areolae and ocellus-bearing elevations are included in the genera Trieres (T. mobiliensis and T. sinensis) and Zygoceros (Zygoceros atlanticus comb. nov.), while species with poroid or pseudoloculate areolae and ocellus-bearing elevations are provisionally included in Odontella (O. longicruris, O. obtusa and O. rostrata). Zygoceros is revisited based on analysis of type material of species previously included in Odontella (O. atlantica, O. rhomboides and O. rhombus), their description is emended, and correct names of the transferred species are established (Zygoceros atlanticus comb. nov. and Z. ehrenbergii nom. nov.). Trieres differs from Zygoceros by having a ridge between its valve surface and mantle, longer slender polar elevations, longer external rimoportula tubes, and a planktonic style life. Following transfer of taxa with loculate areolae to Trieres and Zygoceros, Odontella only includes species with poroid and pseudoloculate areolae. Further research is necessary to establish the circumscription of Odontella, thus our conclusions are provisional. Fil: Lavigne, Andrea Susana. Universidad Nacional de La Plata. Facultad de Ciencias Naturales y Museo. División Ficología; Argentina. Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas; Argentina Fil: Sunesen, Inés. Universidad Nacional de La Plata. Facultad de Ciencias Naturales y Museo. División Ficología; Argentina. Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas; Argentina Fil: Sar, Eugenia Alicia. Universidad Nacional de La Plata. Facultad de Ciencias Naturales y Museo. División Ficología; Argentina. Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas; Argentina