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Résumé Les Plantes offrent un éventail de services pour l’Homme et sont indispensables pour sa survie. Malheureusement, le taux d’extinction de ces dernières aujourd’hui est alarmant avec une plante sur cinq dans le monde menacée d’extinction. La stratégie mondiale pour la conservation des plantes préconise la mise sur pied des herbiers et jardins botaniques comme une option pragmatique de conservation ex situ. Le Cameroun a mis sur pied un Herbier National qui sert de lieu où sont stockées les collections d’échantillons de plantes qui aujourd’hui compte près de 70 000 spécimens. Malgré l’importance scientifique et historique de l’Herbier National du Cameroun, il souffre depuis plusieurs années de nombreux problèmes parmi lesquels les conditions de stockage de cette collection. Afin de mieux cerner ce problème, cette étude s’est penchée sur les questions suivantes : (i) quelle est l’état de la collection de l’Herbier National du Cameroun ? Comment les conditions de stockage affectent-elles la qualité des spécimens présents depuis plusieurs années ? Ce travail avait pour objectif de déterminer l’impact des conditions de stockage utilisées au sein de l’Herbier National du Cameroun sur la qualité des échantillons et d’y proposer des solutions plus efficaces. La méthodologie utilisée a consisté à faire premièrement, un entretien semi-structuré auprès des responsables de l’Herbier National du Cameroun, puis mesurer à l’aide d’un hygromètre numérique les paramètres environnementaux qui règnent dans les salles de collections et les casiers de stockage et enfin observer à l’aide d’une loupe les planches d’herbier. Les résultats obtenus montrent que les conditions de stockage des échantillons à l’Herbier National du Cameroun sont déplorables. Sur 2 422 échantillons observés, 1 504 étaient attaqués par des ravageurs, soit une prévalence de 61,97%. La température et le taux d’humidité étaient bien plus élevés que ce qui est prévu dans les normes. Pour améliorer la conservation et la bonne gestion des échantillons, il est primordial de doter l’Herbier National du matériel adéquat pour assurer la bonne conservation des échantillons et de recruter un personnel bien formé pour la gestion de ce matériel. Abstract Plants provide a range of services to humans and are essential for their survival but unfortunately, the rate of plant extinction today is alarming with one in five plants worldwide threatened with extinction. The global strategy for plant conservation advocates the establishment of herbaria and botanical gardens as a pragmatic option. In this light, Cameroon set up a National Herbarium which serves as a place where the collection of plants from various parts of its territory is stored. This collection is rich of 70 000 specimens to date. Despite the scientific and historical importance of this herbarium, it suffers from many problems. To help overcome these problems, this study strived to answer the following questions: (i) what is the state of the plant collection of the National Herbarium of Cameroon? How do curation techniques affect the quality of specimens stored? The objective of this work was to determine the impact of the storage conditions within the National Herbarium of Cameroon on its plant collection and to propose more effective solutions. Methods used consisted of undertaking a semi-structured questionnaire with management of the National Herbarium, then measuring with the help of a hygrometer environmental parameters within the herbarium, and finally, carryout close observations of botanical specimens with a hand lens. Results obtained show that conditions that prevail within the herbarium are deplorable. Out of 2 422 specimens observed, 1 504 were attacked by pests with a prevalence of 61.97%. Temperature and humidity were much higher than recommended for herbaria. To improve the conservation and good management of samples, it is essential to provide the National Herbarium with equipment that would ensure the good conservation of specimens and to recruit qualified staff for the management of this material. &nbsp

International audience; Thirty-three species of aphids are now established in New Caledonia. All species appear to have been introduced accidentally by human activity in the last century. Here, 17 aphid species are recorded for the first time: Aphis eugeniae, Aphis glycines, Aphis odinae, Aulacorthum solani, Brachycaudus helichrysi, Cerataphis orchidearum, Greenidea psidii, Hyperomyzus carduellinus, Hysteroneura setariae, Lipaphis pseudobrassicae, Micromyzus katoi, Myzus ornatus, Pentalonia caladii, Rhopalosiphum nymphaeae, Rhopalosiphum rufiabdominale, Schizaphis rotundiventris, and Tetraneura fusiformis. Thirteen more species are also more or less regularly intercepted at the borders through biosecurity surveys, without further establishment. This demonstrates that aphids represent a major biosecurity threat, including a threat as potential plant virus vectors. The reinforcement of biosecurity is a priority for such biodiversity hotspots, from the perspectives of both agriculture and the native environment. Prioritisation and promotion of local development of vegetable and fruit production, rather than their risky importation from abroad, is desirable. Such an approach also should be promoted and extended to other Pacific islands, which all share the lack of native aphid fauna and their associated plant disease vector risks.; Trente trois (33) espèces de pucerons sont aujourd’hui recensées de Nouvelle-Calédonie. Toutes ces espèces sont exotiques et ont été introduites accidentellement par les activités humaines. Dix-sept (17) espèces y sont ainsi recensées pour la première fois : Aphis eugeniae, Aphis glycines, Aphis odinae, Aulacorthum solani, Brachycaudus helichrysi, Cerataphis orchidearum, Greenidea psidii, Hyperomyzus carduellinus, Hysteroneura setariae, Lipaphis pseudobrassicae, Micromyzus katoi, Myzus ornatus, Pentalonia caladii, Rhopalosiphum nymphaeae, Rhopalosiphum rufiabdominale, Schizaphis rotundiventris et Tetraneura fusiformis. Par ailleurs, au moins 13 autres espèces sont régulièrement interceptées par la biosécurité sans établissement actuel de populations. Les pucerons apparaissent donc comme une menace croissante pour la biosécurité de l’archipel. Aussi, le renforcement des mesures de biosécurité aux frontières apparaît prioritaire en association à une promotion du développement local de productions maraîchères et fruitières. Ainsi, la limitation de ces importations à risque, devrait contribuer à une meilleure protection des productions agricoles et de la biodiversité. Une telle approche devrait également être promue dans les pays insulaires du Pacifique, qui se caractérisent par la même disharmonie de peuplements, l’absence de communautés natives de pucerons et du risque associé de vectorisation de maladies phytopathogènes.

Insects detect, via their odorant receptors (OR), a variety of volatile compounds found in the environment and use them to carry out vital activities such as identifying food sources and sexual partners. The identification of attractive or repellent semiochemicals that interfere with crop pest behaviors is a major issue for their biocontrol. Yet, their application for the control of pest Lepidoptera mainly targets adults, whereas the caterpillars represent the feeding stage.In this context, my work consisted in searching semiochemicals active on the behavior of caterpillars in a model crop pest, the moth Spodoptera littoralis, using a reverse chemical ecology targeting the larval ORs. First, a transcriptomic study allowed us to identify the repertoire of chemosensory genes expressed in the larva. Then, the function of some ORs was determined via their heterologous expression in Drosophila, in order to identify which olfactory cues are detected by larvae. Last, we combined in silico ligand-targeted modeling, functional analyzes of ORs expressed in Drosophila and behavioral assays to identify new ligands for the targeted ORs that are active on the larval behavior.This work validates the use of ORs as targets to accelerate the discovery of new semiochemicals active on behaviors, which, in the long term could be used for the bioncontrol of herbivorous caterpillars. The data obtained also provide fundamental knowledge in the field of neurobiology and the ethology of larvae., Les insectes détectent, grâce à leurs récepteurs olfactifs (OR), une diversité de composées volatils présents dans l’environnement, qu’ils utilisent pour des activités vitales comme l’identification des sources de nourritures et des partenaires sexuels. Identifier des sémiochimiques qui ont un effet attractif ou répulsif est un enjeu pour manipuler le comportement des insectes nuisibles à des fins de biocontrôle. Appliquées aux Lépidoptères, de telles stratégies visent essentiellement les adultes, alors que le stade ravageur est principalement la chenille.Ainsi mon travail de thèse a consisté à rechercher des sémiochimiques actifs sur le comportement des chenilles chez un ravageur modèle, la noctuelle Spodoptera littoralis, en mettant en œuvre une approche d’écologie chimique inverse à partir des OR. Tout d’abord, une étude transcriptomique a permis d’identifier le répertoire des gènes chimiosensoriels exprimés chez la chenille. Nous avons ensuite étudié la fonction de certains récepteurs en utilisant un système d’expression hétérologue in vivo chez la drosophile, afin d’identifier quels sont les volatils détectés par l’insecte. Enfin, nous avons combiné des approches de modélisation in silico ligand-ciblée, des analyses fonctionnelles in vivo chez la drosophile et des tests comportementaux, afin d’identifier de nouveaux ligands des OR ciblés actifs sur le comportement.Ce travail a permis de valider l’utilisation des OR pour accélérer de découverte de nouveaux sémiochimiques actifs sur les comportements qui, à terme, pourraient servir au bioncontrôle des chenilles herbivores. Les données obtenues apportent également des connaissances fondamentales dans le domaine de la neurobiologie et de l’éthologie des larves.

En Afrique de l’Est, le criquet pèlerin détruit un hectare de céréales en dix minutes. La science vole au secours des habitants affamés en pistant ces insectes.

In recent decades, the phenomenon of dieback of the Barbary thuja in the three Maghreb countries : Morocco, Algeria and Tunisia has been growing in Tetraclinis woodland. In response to this situation, we considered that it would be useful to carry out a short review of the status of this species in Morocco and the other Maghreb countries, although few studies on the subject are available, which limits our knowledge of the extent of the phenomenon and its evolution. However, the use of existing information (published and grey literature) and the results of our own research have made it possible to highlight some information. Climatic hazards (especially periods of severe drought or cold), the attacks by insect pests and anthropogenic aggressions are the main factors predisposing to dieback. The exceptional freeze in 2005, drought and fires have been described as triggering factors for the decline of Tetraclinis. Among the insects, Phloeosinus aubei (Coleoptera, Scolytidae) and Ovalisia festiva (Coleoptera, Buprestidae) have been identified as serious pests in many forests in Morocco and Algeria. However, these results are still insufficient to accurately describe the general health status of the Barbary thuja. Research should be continued and intensified, based on extensive sampling in each bioclimatic area., Le phénomène de dépérissement du thuya de Berbérie dans les trois pays du Maghreb (Maroc, Algérie et Tunisie) prend de l’ampleur depuis ces dernières décennies. Face à cette situation, nous faisons un bilan de santé de cette essence au Maroc et dans les autres pays du Maghreb. Peu d’études spécifiques ont été conduites sur le sujet, ce qui limite la connaissance de l’ampleur du phénomène et de son évolution. L’exploitation des documents existants et les résultats de nos propres recherches permettent cependant de tirer quelques informations de portée générale. Les aléas climatiques (en particulier les épisodes de grande sécheresse ou le froid), les attaques par des insectes ravageurs et les agressions d’origine anthropique sont les principaux facteurs de prédisposition au dépérissement. La gelée exceptionnelle de 2005, la sécheresse et les incendies ont été décrits comme étant des facteurs déclencheurs du dépérissement du thuya. Parmi les insectes, Phloeosinus aubei (Coleoptera, Scolytidae) et Ovalisia festiva (Coleoptera, Buprestidae) ont été identifiés comme étant les principaux ravageurs dans de nombreuses forêts au Maroc et en Algérie. Les résultats disponibles restent toutefois insuffisants pour décrire avec précision l’état général de santé du thuya de Berbérie. Les recherches sur ce sujet important devraient être intensifiées, basées sur un échantillonnage exhaustif par zone bioclimatique., Ghaioule Driss, Lumaret Jean-Pierre. État des connaissances sur le dépérissement des peuplements de Thuya de Berbérie, Tetraclinis articulata (Vahl) Mast. / Current knowledge on the dieback of the Barbary thuja, Tetraclinis articulata (Vahl) Mast.. In: Ecologia mediterranea, tome 46 n°1, 2020. pp. 83-96.

International audience

L’huile d’olive est emblématique de l’alimentation méditerranéenne depuis la Haute Antiquité. Sa qualité est maintenant bien codifiée et son activité bénéfique dans diverses affections pathologiques a pu être démontrée. Ce rôle spécifique repose sur sa composition particulière en acides gras mais plus encore en composés phénoliques dont certains lui sont propres. Varié et équilibré, le régime crétois (ou méditerranéen), riche en huile d’olive, protège de nombreuses maladies et réduit les risques cardiovasculaires. L’huile d’olive est également encore très utilisée dans les produits cosmétiques.

Ce numéro est constitué d’articles issus de la seconde édition des Rencontres Francophones sur les Légumineuses (RFL2) qui s’est tenu à Toulouse (France) les 17 et 18 octobre 2018.; National audience; Pulse crop development in France and in Europe is hampered by irregular yields mostly due to pest and disease damages. This review aims at identifying the main issues, along with research and development pathways, towards a better control of these pests and diseases in the short and medium terms. A better quantification of present and future sanitary risks, species introduction management in time and space, intercropping, development of genomic resources and breeding methods, and exploration of biocontrol solutions have been identified as the main levers to consider. These levers, already available or emerging, usually present a partial efficacy depending on environmental conditions, and only their reasoned combination will guarantee an efficient and sustainable protection; Le développement des cultures de légumineuses à graines en France et en Europe est limité par l’irrégularité des rendements, due en grande partie aux dommages causés par les maladies et les ravageurs. Cette synthèse a pour but d’identifier les principaux enjeux ainsi que les pistes de recherche et développement à explorer pour améliorer à court et moyen termes le contrôle de ces bioagresseurs. Une meilleure appréciation des risques phytosanitaires actuels et à venir, la gestion des espèces dans le temps et dans l’espace, les associations végétales, le développement des ressources génomiques et des nouvelles méthodes de sélection et l’exploration des solutions de biocontrôle ont été identifiés comme les principaux nouveaux leviers d’action. Ces leviers disponibles ou émergents présentent généralement une efficacité partielle, dépendante des conditions environnementales, et seule leur combinaison raisonnée pourra assurer une protection efficace et durable.

Termites are known to cause significant economic losses in yam fields. Therefore, assessing diversity and abundance of termites in yam fields is critical for their control. In this study, we compared the specific richness, abundance, and diversity of functional groups of termite pests in upland and lowland yam fields, across 15 villages using the standardized belt transect method. The specific termite diversity encountered in yam fields was compared with that of the Agoua classified forest. In general, eight genera classified into four subfamilies (Nasutitermitinae, Macrotermitinae, Amitermitinae and Coptotermitinae) grouped into two families (Termitidae and Rhinotermitidae) were identified. The highest number of the species (13) were identified in upland fields while the lowest number (10) were identified in the lowlands. Termite fauna collected from yam fields and from the Agoua forest were distinct, as showed by the similarity index. Amitermes evuncifer (Silvestri) was the most widely distributed and the most dominant termite species in upland yam fields while in lowland yam fields it was Macrotermes subhyalinus (Rambur). Three functional groups were observed with humus feeders only found in upland yam fields. Principal component analysis classified the 24 sampled transects into four groups with different termites feeding groups. The dominance of non-fungus-growers was observed in the groups mostly composed of transects in uplands yam fields. Three nesting habitats were represented (epigeal mound, wood, and subterranean). The results of this present research could help to develop efficient strategies against the identified key yam termite pests., Les termites sont connues pour causer des pertes économiques importantes dans les champs d’igname. Par conséquent, l’évaluation de la diversité et de l’abondance des termites dans les champs d’igname est essentielle pour leur gestion. Dans cette étude, nous avons comparé la richesse spécifique, l\'abondance et la diversité de groupes fonctionnels des termites ravageurs dans les champs d’igname de plateaux (15) et bas-fonds (9), à travers 15 villages en utilisant la méthode normalisée de transect en ceinture. La diversité spécifique de termites rencontrée dans les champs d’igname a été comparée à celle de la forêt classée du Bénin d’Agoua. Huit genres classés en quatre sous-familles (Nasutitermitinae, Macrotermitinae, Amitermitinae et Coptotermitinae) regroupés en deux familles (Termitidae et Rhinotermitidae) ont été identifiés. Le plus grand nombre d\'espèces (13) a été identifié dans les champs de plateaux, tandis que le plus petit nombre (10) a été identifié dans les bas-fonds. La faune de termites collectée dans les champs d\'ignames et dans la forêt d\'Agoua a été distincte sur base des indices de similarité. Amitermes evuncifer (Silvestri) a été l\'espèce de termite la plus largement répandue et la plus dominante dans les champs d\'ignames de plateaux, tandis que dans les bas-fonds, il s\'est agi de Macrotermes subhyalinus (Rambur). Trois groupes fonctionnels ont été observés avec des consommateurs d’humus que l’on ne trouve que dans les champs d’igname de plateaux. Suite à l\'analyse en composantes principales, les 24 transects échantillonnés ont été classés en quatre groupes ayant des termites avec différents comportements alimentaires. La prédominance des non-cultivateurs de champignons a été observée dans les groupes principalement composés de transects des champs d\'igname de plateau. Trois habitats de nidification étaient représentés (monticule épigé, bois et sous-sol). Les résultats de la présente recherche pourraient aider à développer des stratégies efficaces contre les principaux termites ravageurs de l\'igname identifiés.

Au Burkina Faso, la production de tomate est effectuée dans des conditions de forte pression des d’insectes ravageurs. Malheureusement, aucune étude ne s’est intéressée à la diversité de ces insectes ni à l’évaluation de leur abondance. Dans cette étude, l’objectif était d’établir une liste des familles d’insectes ravageurs et d’auxiliaires capturés à l’aide de pièges à eau de couleur jaune dans les cultures de tomate au Burkina Faso. Durant les années 2015, 2016 et 2017, un inventaire de l’entomofaune a été réalisé grâce aux captures dans les parcelles de 12 producteurs de tomate. Au total, 1447 insectes ont été collectés, classés dans 42 familles différentes. Pour les insectes ravageurs, les principales familles représentées et classées par ordre alphabétique incluent les Acrididae, les Agromyzidae, les Aleyrodidae, les Aphididae, les Arctiidae, les Gelechiidae, les Noctuidae et les Tephritidae. Des ennemis naturels (insectes) ont été aussi retrouvés en faible abondance dans les pièges. Ils appartiennent aux familles des Coccinellidae, Ichneumonidae, Pompilidae, Reduviidae et Sphecidae. On note une évolution presque similaire des auxiliaires et des ravageurs dans l’ensemble des sites : les pics de population des ravageurs sont observés entre le 14ème et le 28ème jour après repiquage (JAR) et celui des auxiliaires entre le 28ème et le 35ème JAR., In Burkina Faso, tomato production is carried out in the heavy pressure conditions of insect pests. Unfortunately, no study did not care at the diversity of these insects or the assessment of their abundance. In this study, the objective was to establish a list of families of insect pests and auxiliaries captured using a yellow water traps in tomato crops in Burkina Faso. During the years 2015, 2016 and 2017, an inventory of the entomofauna was carried out thanks to the catches in the plots of 12 tomato producers. In total, 1447 insects were collected, classified into 42 different families. For the insect pests, the main families represented and listed in alphabetical order include Acrididae, Agromyzidae, Aleyrodidae, Aphididae, Arctiidae, Gelechiidae, Noctuidae and Tephritidae. Natural enemies (insects) have also been found in low abundance in traps. They belong to the families of Coccinellidae, Ichneumonidae, Pompilidae, Reduviidae and Sphecidae. We notice an almost similar evolution of the auxiliaries and pests in all sites: the pest population peaks are observed between 14th and 28th day after transplanting (DAT) and that of auxiliaries between 28th and 35th DAT.

National audience; Dans cet article, nous présentons les résultats de différents dispositifs qui visent à substituer dans une rotation une ou deux cultures de salade par une autre espèce cultivée. Les expérimentations ont permis de tester pour 6 espèces sur différentes créneaux de culture, la façon de les cultiver, la sensibilité aux maladies et ravageurs et d’évaluer les rendements réalisables et l’intérêt de cette diversification.

Les céréales constituent la base de l'alimentation .Notre investigation porte Rhizopertha dominica un ravageur primaire qui s'attaque à des grains de blé dur (triticum durum) sains et entiers. L'objectif principal de notre étude est l’estimation des pertes pondérales et du pouvoir germinatif de ces grains attaqués par cet insecte selon différentes conditions d’infestation. En conditions contrôlées une infestation primaire de trois lots de 1000 grains de blé a été induite par un nombre de couples variables de (6, 12, 24 couples) Rhizopertha dominica F. pendant de 40 jours (une génération), nous avons obtenu les résultats suivants : -Pour les pertes en poids; à chaque fois que le nombre du ravageur augmente les pertes en poids augmente : 7,96% pour 06 couples à 20,18% pour 24 couples, ce qui exprime un pourcentage de perte en poids de 1,7% à 6,96% respectivement aux couples allant de 06 à 24 couples). - Pour le pouvoir germinatif des grains, il diminue à chaque fois que le taux d'infestation augmente (de 15,31% pour les 06 couples à 4,65% pour les 24 couples). On a constaté que Rhizopertha dominica se reproduit sans diapause, donc le nombre de l’insecte augmente au fur et à mesure que la durée de stockage augmente, ce qui se traduit par une attaque de plus en plus considérable et une perte du pouvoir germinatif des grains attaqués. Mots clés :Blé dur, stockage, ravageurs, germination, capucin des grains,(Rhizopertha dominica). Abstract: Cereals are the basis of food .Our investigation take Rhizopertha dominica a primary pest that attacks hard wheat grains (Triticum durum) healthy and whole. The main objective of our study is the estimation of weight loss and germination of these grains damaged by this insect infestation according to different requirements. Under controlled conditions a primary infection of three batches of 1000 wheat grains was induced by a variables number pairs (6, 12, 24 pairs) of Rhyzopertha dominica. For 40 days (one generation), we obtained the following results : -For Weight losses; whenever the number of the pest increases the losses in weight increases: 7.96% for 06 couples to 20.18% for 24 pairs, which expresses a percentage of weight loss of 1.7% to 6.96% respectively couples ranging from 06 to 24 pairs). - For the germination of grains, it decreases whenever the rate of infection increases (15.31% for 06 couples to 4.65% for 24couples). It was found that Rhizopertha dominica be reproduced without diapause, so the number of the insect increases gradually as the storage time increases, which results in an attack increasingly significant and the loss of germination attacked grains. Keywords: Durum wheat, storage pests, germination, grain borer (Rhizopertha dominica) الملخص تعتبر الحبوب من أهم المصادر الغذائية، و ضمانا لحياة العديد من الناس.تطورت أساليب التخزين ، لكن على الرغم من هذه التقنيات ،إلا ان الحبوب المخزنة معرضة لعدة عوامل تتسبب في فسادها ، من ذلك الحشرات الضارة محور هذه المذكرة. من بين هذه الحشرات، تطرقنا الى كعينة لدراسة مدى خطورتها على الحبوب المخزنة، باعتبارها من المخربات الأولية، و ذلك ( Rhizopertha dominica ) حفارة الحبوب لقدرتها على مهاجمة حبات القمح السليمة بالكامل. الهدف هذه الدراسة هو إيجاد طريقة سليمة لتقدير فقدان الوزن، و قدرة النمو عند هذه البذور .Triticum durum . المهاجمة من طرف هذه الحشرة. الحبوب المستخدمة في التجارب هي حبات القمح الصلب 24 زوج)، داخل ،12 ، تتألف هذه الدراسة و في شروط مضبوطة من تحقيق غزو أولي مدة 40 يوما (جيل) لعدد مختلف من الأزواج( 06 ثلاث حصص، تحتوي كل واحدة على 1000 حبة من القمح الصلب. نقوم بغربلة هذه الحبوب و عزل جميع الحشرات، ثم عزل جميع الحبوب المهاجمة و الغير مهاجمة، و وزنها ، فتحصلنا على النتائج التالية : - بالنسبة لفقدان الوزن ؛ كلما زادت عدد الحشرات يزيد بالموازاة فقدان الوزن (مع نسبة الهجوم التي تتفاوت بين 7،96 ٪ عند 06 الأزواج إلى ٪ 20،18 ل 24 زوج ، ما يعبر عنها كنسبة لفقدان الوزن -بالنسبة لإنبات الحبوب، فإنه يقلل كلما معدل الزيادة في الإصابة ( 15.31 ٪ ل 06 الأزواج إلى 4.65 ٪ ل 24 زوجا ) . على مستوى أماكن التخزين حفارة الحبوب يتكاثر من دون توقف و منه نستنتج انه عدد الحشرات يتزايد بالموازاة مع مدة التخزين بالتالي نسبة التخريب تزيد، ومنه الحبوب المصابة تفقد قدرتها على النمو الكلمات المفتاحية: الحبوب، القمح الصلب،التخزين،الحشرات الضارة،الانتاش، حفارة

En dépit de la multiplication des études carpologiques, la découverte de stocks de denrées végétales infestées par des insectes reste plutôt anecdotique. Ce constat nous amène à nous interroger sur les pratiques mises en œuvre pour protéger les récoltes des ravageurs. Différents moyens ont été recommandés, notamment par les auteurs antiques, et mis en œuvre, tant par le passé que dans les sociétés traditionnelles, pour lutter contre les insectes dans divers domaines de la vie quotidienne. L’usage de plantes insectifuges est fréquemment mentionné. L’étude de quatre assemblages carpologiques menée par nous dans la moitié nord de la France met en évidence quelques particularités : des semences de matricaire inodore, de camomille puante et de sureau yèble en connexion anatomique montrant l’existence de tête florale d’Astéracées et de fruit de sureau au sein des récoltes. Leur arrivée dans les stocks semble postérieure au traitement des récoltes et pourrait être volontaire. L’hypothèse d’un ajout à des fins insectifuges nous engage à ouvrir le débat sur la possibilité de recueillir des preuves carpologiques d’un tel usage.

INRA/Portail actus/Entreprises, Monde agricole (18/04/2016); National audience

National audience

Bio-ecological data on two sympatric sibling species in arable crops : Oulema melanopus (L.) and O. duftschmidi (Redtenbacher) (Coleoptera, Chrysomelidae). A trapping campaign, using Malaise and cornet traps, was carried out in arable crops in the Beauce area (District of Erceville, Department of Loiret) and in the Gâtinais area (District of Boigneville and Maisse, Department of Essonne). It permits to identify two sympatric sibling species of Leaf beetles : Oulema melanopus and O. duftschmidi. Both species represent a potential pest in cereal fields. 4,309 individuals were collected and studied. The results show that there are more females than males (sex ratio of 0.63) catched with interception traps. Among males, 67.7 % belong to O. duftschmidi and 32.3 % belong to O. melanopus. Furthermore, regular captures indicate that the two species have a completely similar flight activity between the end of April and mid-October., Une campagne de piégeage d’interception (tentes Malaise et pièges cornets) en milieux agricoles de Beauce et du Gâtinais a permis de mettre en évidence la présence sympatrique de deux espèces jumelles de chrysomèles : Oulema melanopus et O. duftschmidi, considérées comme des criocères potentiellement nuisibles aux cultures céréalières. L’analyse de 4 309 spécimens de ce complexe montre qu’il y a plus de femelles que de mâles (sex-ratio de 0,63) piégées par interception. Parmi les mâles, 67,7 % sont des O. duftschmidi et 32,3 % sont des O. melanopus. De plus, les relevés hebdomadaires indiquent que les deux espèces ont une activité de vol strictement identique entre fin avril et mi-octobre., Chapelin-Viscardi Jean-David,Maillet-mézeray Julie. Données bio-écologiques sur deux espèces jumelles sympatriques en milieux agricoles : Oulema melanopus (L.) et Oulema duftschmidi (Redtenbacher) (Coleoptera, Chrysomelidae). In: Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 84ᵉ année, n°1-2,2015. pp. 19-30.

Dès les années 2000, l’Unité de Recherche en Génétique et amélioration des fruits et légumes (GAFL, INRA) avait constaté la perte d’efficacité des applications de produits phytosanitaires sur la protection des cultures dans ses espaces confinés et extérieurs ; ce constat suggérait clairement l’adaptation des populations de bioagresseurs aux méthodes de lutte chimique. L’Unité décide alors collégialement d’appliquer sur son site la protection biologique intégrée, qui connait ses premiers succès sur les cultures de fruits et légumes dans les centres expérimentaux des alentours et à l’étranger. La mise en oeuvre de cette solution alternative nécessitait une analyse globale et en profondeur de l’écosystème du site et des contraintes expérimentales liées aux programmes de recherche développés par l’Unité. Les mesures prises ont donc ciblé d’abord l’environnement écosystémique du site, les infrastructures expérimentales, les pratiques culturales et le comportement du personnel y travaillant, et enfin bien sûr la conduite de la culture elle-même. Elles se sont appuyées sur l’association de multiples mesures prophylactiques et de moyens de lutte biologique. En 15 ans, les pratiques expérimentales de l’Unité GAFL se sont profondément transformées pour arriver à une situation d’équilibre stable sur le long terme entre l’arrivée régulière de bio-agresseurs et la diminution de leur nombre en dessous d’un seuil de nocivité grâce à la l’installation d’auxiliaires indigènes ou d’élevage. La réussite de cette méthode de lutte exige une surveillance quotidienne du site au sens large (abords, infrastructures, plante à plante) ainsi qu’une réactivité accrue dès l’apparition d’un foyer infectieux. L’équilibre entre ravageurs et auxiliaires est fragile ; son maintien repose sur l’implication de l’ensemble du personnel, celui dédié au suivi des installations expérimentales et celui des équipes de recherche intervenant sur les plantes ; il demande, en outre, des actions de formation et de communication continues au sein de l’Unité. Les efforts consentis par le collectif du GAFL sur les 15 dernières années ont permis ainsi de réduire les applications de produits phytosanitaires de près de 80% et contribuent aujourd’hui à la fois à offrir un lieu de travail sain à son personnel, ainsi qu’à maintenir une certaine harmonie avec l’environnement.

National audience; Dès les années 2000, l’Unité de Recherche en Génétique et amélioration des fruits et légumes (GAFL, INRA) avait constaté la perte d’efficacité des applications de produits phytosanitaires sur la protection des cultures dans ses espaces confinés et extérieurs ; ce constat suggérait clairement l’adaptation des populations de bioagresseurs aux méthodes de lutte chimique. L’Unité décide alors collégialement d’appliquer sur son site la protection biologique intégrée, qui connait ses premiers succès sur les cultures de fruits et légumes dans les centres expérimentaux des alentours et à l’étranger. La mise en oeuvre de cette solution alternative nécessitait une analyse globale et en profondeur de l’écosystème du site et des contraintes expérimentales liées aux programmes de recherche développés par l’Unité. Les mesures prises ont donc ciblé d’abord l’environnement écosystémique du site, les infrastructures expérimentales, les pratiques culturales et le comportement du personnel y travaillant, et enfin bien sûr la conduite de la culture elle-même. Elles se sont appuyées sur l’association de multiples mesures prophylactiques et de moyens de lutte biologique. En 15 ans, les pratiques expérimentales de l’Unité GAFL se sont profondément transformées pour arriver à une situation d’équilibre stable sur le long terme entre l’arrivée régulière de bio-agresseurs et la diminution de leur nombre en dessous d’un seuil de nocivité grâce à la l’installation d’auxiliaires indigènes ou d’élevage. La réussite de cette méthode de lutte exige une surveillance quotidienne du site au sens large (abords, infrastructures, plante à plante) ainsi qu’une réactivité accrue dès l’apparition d’un foyer infectieux. L’équilibre entre ravageurs et auxiliaires est fragile ; son maintien repose sur l’implication de l’ensemble du personnel, celui dédié au suivi des installations expérimentales et celui des équipes de recherche intervenant sur les plantes ; il demande, en outre, des actions de formation et de communication continues au sein de l’Unité. Les efforts consentis par le collectif du GAFL sur les 15 dernières années ont permis ainsi de réduire les applications de produits phytosanitaires de près de 80% et contribuent aujourd’hui à la fois à offrir un lieu de travail sain à son personnel, ainsi qu’à maintenir une certaine harmonie avec l’environnement.

absent

The arthropods inhabiting cones (berries) and seeds of incense-juniper, Juniperus thurifera L., were surveyed in six sites of the High Atlas mountains and in seven sites of the Middle Atlas mountains. A total of 17 species, including six major phytophagous pests, were identified. The attack periods of the pest species were synchronised with the different phases of cone development. The annual fluctuations in cone crop resulted in a large variation in the percentage of cone damage. However, more than 50 % of the berries were usually damaged. Cone damage increased from the base to the top of the tree crown but the position of the cone within the crown did not influence pest attack. Overall and specific pest damage differed between sites in the High and Middle Atlas mountains. At Tizrag (High Atlas), an average number of 1.1 seeds per cone was observed before insect attack, but the number of full, sound seeds was only evaluated to 0.13 per cone after insect attack. In this stand, we estimated that a tree disseminated 3382 full seeds on the average whilst 24454 were likely to be released before pest attack ; i.e. a decrease of 86.2 %., La colonisation des galbules et des graines de genévrier thurifère (Juniperus thurifera L.) par les arthropodes a été étudiée dans six peuplements du Haut-Atlas et dans sept peuplements du Moyen-Atlas. Dix-sept espèces, incluant six espèces phytophages principales, ont été identifiées. Une étroite coïncidence phénologique entre le développement des galbules et l’attaque des insectes a été observée. Les fluctuations annuelles de la production de galbules se traduisent également par des variations annuelles de taux d’attaque. Cependant, le pourcentage global de galbules attaqués est généralement supérieur à 50 %. Le taux d’attaque augmente du bas vers le haut de l’arbre, mais l’orientation du galbule sur l’arbre ne semble pas avoir d’influence sur l’attaque. Des différences de dégâts dus aux ravageurs ont été observées entre les différentes stations du Moyen et Haut-Atlas. A Tizrag (Haut-Atlas), on a estimé que le nombre de graines par galbule est égal en moyenne à 1,1 avant attaque des ravageurs mais, après attaque, le nombre moyen de graines pleines tombant au sol par galbule n’est plus que de 0,13. Sur ce site, le nombre moyen de graines pleines disséminées par arbre a été évalué à 3382 à partir d’un nombre potentiel de 24454 avant dégâts, soit une diminution de 86,2 % du nombre de graines susceptibles de donner naissance à des plantules., El Alaoui El Fels Mounia, Roques Alain, Boumezzough Ali. Les arthropodes liés aux galbules et aux graines du genévrier thurifère, Juniperus thurifera L., dans les Atlas marocains. In: Ecologia mediterranea, tome 25 n°1, 1999. pp. 95-110.

Currently, two cupressaceae ecosystems threatened forest in Morocco ; the thuriferous juniper and the cypress of the high Atlas, are very unsettled with almost absent undergrowth, an eroded soil, and regeneration greatly reduced. Added to the impact of pest mites and insects specialized in the exploitation of cones and seed. The present study aimed to 1) establish an inventory of the insect fauna associated with cones and seeds of two conifers 2) to measure its impact on the potential regeneration 3) clarify the relationship between phenology and pest host plant. For this, we selected several sites within the natural range of the thuriferous juniper and the cypress of the high Atlas. For the thuriferous juniper the selected sites included others species of Juniperus in order to clarify whether pest species could go from one to another, and what were the possible differences between the populations of pests present in each species. For the Cupressus atlantica, it has also sought to collect cones of Cupressus sempervirens to monitor wildlife trade possible between these species. On each site, crops of cones were conducted in late May. The percentage of cones attacked by insects and mites has been estimated, and then the seeds were extracted to be radiographed to estimate the potential for viable seeds. In addition, for the Cypress, a more detailed study was conducted on the seeds of such bugs Orsillus to compare their response to the two species of cypress. Within these pests we noted the presence of a single specific species of seed of Juniperus thurifera (Megastigmus thuriferana). This is a spermatophagous (according to the classification established by Turgeon et al. 1994). While Trisetacus quadrisetus, second spermatophagous species was identified in the other two Juniperus : J. oxycedrus and J. phoenicea. For the four species conospermatophagous only Argyresthia reticulata is specific of thuriferous juniper in Morocco. Regarding the impact of these pests, we should note the importance of attack seeds by insects and mites, including Trisetacus quadrisetus, Pammene oxycedrana, Argyresthia reticulata. These results confirm those of other previous work on the role of mites and insects in reducing the stock of seeds can germinate (El Alaoui El Fels 1999 ; El Alaoui El Fels & Roques 2006). For Atlas cypress, one can note the presence of the native species Megastigmus atlanticus (spermatophagous species, according to the classification of Turgeon et al. 1994), with the other species subservient evergreen cypress especially in the edge Mediterranean (Guido et al. 1995 ; Bouaziz & Chakali 1997 ; El Alaoui El Fels 1999 ; Roques et al. 1999). For damage, seeds Atlas cypress are the most attacked by pests. However, laboratory experiments conducted on the choice of Orsillus depressus over two cypress cones show no significant difference., Actuellement, les écosystèmes des deux cupressacées forestières menacés au Maroc, le Genévrier thurifère et le cyprès de l’Atlas, sont très perturbés : sous-bois presque absent, sol érodé, et régénération très réduite. S’y ajoute l’impact des ravageurs (acariens et insectes), spécialisés dans l’exploitation des galbules ou des cônes et des graines, sur la production de graines susceptibles de germer. Cet impact des ravageurs diminue de manière notable le nombre de graines susceptibles de donner naissance à des plantules. La présente étude a pour but de : 1) établir l’inventaire de la faune entomologique liée aux galbules/cônes et aux graines de ces deux conifères, 2) mesurer son impact sur les potentialités de régénération, 3) préciser les relations phénologiques entre ces ravageurs et leur plante hôte. Pour cela, on a choisi plusieurs sites dans l’aire naturelle marocaine des deux cupressacées. Pour le Thurifère, les sites choisis incluaient plusieurs espèces de Juniperus afin de pouvoir préciser si des espèces de ravageurs pouvaient passer de l’une à l’autre, et quelles étaient les différences éventuelles entre les populations de ravageurs présentes sur chaque essence. Pour le cyprès de l’Atlas, on s’est également efforcé de collecter des cônes de l’espèce voisine introduite, le cyprès toujours vert, afin de surveiller les échanges de faune possibles entre ces essences. Sur chacun des sites, des récoltes des cônes/ galbules ont été effectuées fin mai. Le pourcentage de cônes/ galbules attaqués par les insectes et acariens a été estimé, puis les graines ont été extraites pour être radiographiées afin d’estimer le potentiel de graines viables. Une étude plus précise a été menée sur les punaises du genre Orsillus, afin de comparer leur réponse vis-à-vis des deux espèces de cyprès., El Alaoui El Fels Mounia, Yart Annie, Roques Alain, Arjouni Y., El Mercht Saïd, Auger-Rozenberg Marie-Anne, Romane Abderrahmane. Acariens et insectes ravageurs de deux cupressacées menacées au Maroc : le Genévrier thurifère et le cyprès de l’Atlas. In: Ecologia mediterranea, tome 39 n°1, 2013. Actes du IVe Colloque international sur le Genévrier thurifère. 5-8 octobre 2011 Mont-Dauphin et Saint-Crépin (Hautes-Alpes, France) pp. 123-128.

The sanitary status of seed cones of incense juniper, Juniperus thurifera, has been surveyed from 2001 to 2011 in a relict population of the French Pyrenees (Rié Mountain, Haute-Garonne, France) which has been severely affected by a wildfire during the summer 2003. Damage to seed and cones was compared on the same trees before and following the 2003 fire. Before the fire, natural regeneration was severely hindered by the joint damage of a seed mite, Trisetacus quadrisetus, and a seed chalcid, Megastigmus thuriferana which limited to 25-55 the number of sounds seeds falling on the ground per tree. The fire destroyed a large part of the stand but simultaneously killed most of insect seed predators. No flowering was observed the following year (2004), thus contributing to eliminate the remaining predators. In spite of large annual fluctuations, more than 200 sound seeds were dispersed on the average per tree in 2006 and 2009, i. e. 4-10 times more than before the fire. Seed chalcids and mites only began to recolonize the stand during summer 2008, probably originating from nearby stands of J. thurifera (chalcids) or J. communis (mites). Although the pest populations regularly increased every year, cone damage remains concentrated on less than ten trees. Unexpected events such as wildfires may thus play a regulating role upon seed predation by arthropods and opened a regeneration window of five years at least, as it can be observed from the sudden appearance of numerous seedlings during this period., Résumé L’évolution du potentiel de régénération naturelle de la population pyrénéenne relique de Juniperus thurifera de la montagne de Rié (Haute-Garonne, France) a été surveillée de 2001 à 2011, avant et après l’incendie qui a détruit une large partie de ce peuplement en 2003. La production de galbules, leur état sanitaire de la floraison à la maturité, et le nombre de graines viables résultantes ont été mesurés chaque année sur les dix mêmes branches de dix arbres différents. Avant l’incendie, l’impact conjugué du chalcidien des graines, Megastigmus thuriferana, et des acariens des galbules, Trisetacus quadrisetus, réduisait de manière drastique le potentiel de régénération naturelle du Genévrier thurifère, avec seulement 25 à 55 graines pleines tombant au sol en moyenne par arbre. L’incendie de 2003, survenu pendant une période où les ravageurs ne pouvaient s’échapper des galbules, a conduit à l’élimination complète de leurs populations sur le site. Après une année de reprise sans floraison, l’absence des ravageurs s’est traduite par une augmentation significative du potentiel de régénération du thurifère par rapport à la situation prévalant avant l’incendie. Malgré des variations interannuelles de fructification, plus de 200 graines pleines sont tombées en moyenne au sol par arbre fructifère en 2006 et en 2009, soit de quatre à dix fois plus qu’en 2002-2003. La recolonisation du site par les chalcidiens et acariens n’a commencé qu’à l’été 2008, probablement à partir de populations voisines de J. thurifera (chalcidiens) ou J. communis (acariens). Malgré une augmentation progressive des populations de ravageurs, les dégâts restent concentrés jusqu’à maintenant sur moins de dix arbres. L’incendie paraît avoir ainsi joué un rôle régulateur sur la prédation des graines par les ravageurs, avec l’apparition d’une fenêtre de régénération de l’ordre de cinq années comme l’attestent les nombreuses jeunes plantules apparues sur le site après l’incendie., Roques Alain, Cambecèdes Jocelyne, Fallour-Rubio Delphine, Raimbault Jean-Paul, Lorme Philippe, Auger-Rozenberg Marie-Anne. Elimination of cone and seed pests by wildfire opened a five-year regeneration window in a non-regenerating incense-juniper (Juniperus thurifera L.) stand. In: Ecologia mediterranea, tome 39 n°1, 2013. Actes du IVe Colloque international sur le Genévrier thurifère. 5-8 octobre 2011 Mont-Dauphin et Saint-Crépin (Hautes-Alpes, France) pp. 89-98.

National audience; La résistance est le résultat inéluctable de la sélection exercée par les PPP sur les populations de bio-agresseurs. À terme, on ne peut pas empêcher une résistance d’évoluer. Mais on peut retarder substantiellement cette évolution. Le point-clef à retenir pour ce faire est que plus une pression de sélection est répétée dans le temps et homogène, plus elle conduit rapidement et efficacement à une adaptation. Autrement dit, plus les techniques de contrôle déployées contre un bio-agresseur sont peu diverses, plus le risque de sélectionner rapidement une résistance est élevé. En agriculture, un exemple type d’application d’une pression de sélection homogène et répétée est de contrôler un bio-agresseur présent sur de grandes surfaces en utilisant exclusivement des PPP ayant un même mode d’action, voire un seul PPP. Cette stratégie peut fonctionner à court terme, mais à moyen et long terme, elle est extrêmement risquée du point de vue de la sélection des résistances. En conséquence, pour limiter le risque de sélection de résistances, il faut une stratégie de contrôle des bio-agresseurs qui soit diversifiée et efficace. Ceci implique de limiter le plus possible la prolifération des bio-agresseurs, en utilisant une diversité de moyens (chimiques et non chimiques) dont la combinaison soit la plus efficace possible : jouer sur les rotations culturales (quand c’est possible), faire de la prophylaxie (destruction des sources d’inoculum ou des formes hivernantes...), et mettre en oeuvre toute pratique de contrôle non chimique efficace et acceptable dans un système de production donné. L’emploi des PPP ne devrait idéalement se faire qu’après la mise en oeuvre de ces moyens, pour « finir le travail », car l’idée est de réduire le risque de sélection de résistances en réduisant l’infestation sur laquelle on applique un PPP. Et bien entendu, il faut aussi diversifier à la fois dans l’espace et dans le temps la partie chimique du contrôle des bio-agresseurs : alterner les modes d’action, et/ou utiliser des mélanges contenant des substances ayant des modes d’action différents, tout en se plaçant dans des conditions d’application qui permettront une efficacité maximale de l’application. Le choix de la dose appliquée peut également fortement influencer l’efficacité des PPP, et donc la sélection exercée. Au vu de la facilité d’emploi des PPP (« un pt’it coup de pulvé, et c’est plié »), ces recommandations peuvent sembler contraignantes. Si l’on raisonne à court terme, il semble en effet logique de privilégier la simplicité dans le contrôle des bio-agresseurs. Mais justement, le contrôle des bio-agresseurs ne peut se raisonner que dans la durée. Une fois la résistance établie, mettre en place des mesures de gestion est en général bien plus contraignant, voire plus coûteux, qu’utiliser une stratégie de prévention des résistances, surtout dans le contexte actuel de réduction de l’utilisation des intrants chimiques et de manque de nouveaux modes d’action. En matière de résistances, les calculs à courte vue sont souvent risqués.

The Coccid, Ceroplastes flosculoides Matile-Ferrero sp. n. and the lac insect, Austrotachardiella sexcordata Matile-Ferrero sp. n. are described and illustrated. Both are pests of a cultivated Myrtaceae, Myrciaria dubia, in Peruvian Amazonia. Austrotachardiella trilobata (Mendes) comb. n. is transferred from Tachardiella Cockerell., Ceroplastes flosculoides Matile-Ferrero n. sp. (Coccidae) et Austrotachardiella sexcordata Matile-Ferrero n. sp. (Kerriidae), sont décrits et illustrés. Les deux espèces sont des ravageurs d'une Myrtacée cultivée, Myrciaria dubia, en Amazonie péruvienne. Austrotachardiella trilobata (Mendes) n. comb. est transférée de Tachardiella Cockerell., Matile-Ferrero Danièle, Couturier Guy. Les cochenilles des Myrtaceae en Amazonie péruvienne. I. Description de deux nouveaux ravageurs de Myrciara dubia (Homoptera, Coccidae et Kerriidae). In: Bulletin de la Société entomologique de France, volume 98 (5), décembre 1993. pp. 441-448.

Summary. — A key for the recognition of the parasites or hyperparasites of pests present on the oil palm in tropical America is given. Conura acragae, C. desmieri, C. elaeisis, C. hispinephaga, C. magdalenensis, C. martinezi, C. napo, C. phobetronae, new species for science, are described., Résumé. — Une clé pour l'identification des Chalcididae (Hymenoptera) parasites ou hyperparasites des ravageurs du palmier à huile en Amérique tropicale est fournie. Conura acragae, C. desmieri, C. elaeisis, C. hispinephaga, C. magdalenensis, C. martinezi, C. napo, C. phobetronae, espèces nouvelles pour la science, sont décrites., Delvare Gérard. Les Chalcididae d'importance économique dans les palmeraies d'Amérique tropicale (Hymenoptera). In: Bulletin de la Société entomologique de France, volume 97 (4), octobre 1992. pp. 349-372.

Les associations d’espèces sont définies comme la culture simultanée d’au moins deux espèces sur la même parcelle pendant une période significative de leur croissance. Ce système permettrait d’améliorer l’utilisation des ressources du milieu (eau, azote, lumière…) et ainsi d’augmenter le rendement et la qualité des grains par rapport aux cultures monospécifiques. L’objectif de notre travail était d’analyser le fonctionnement et d’évaluer la performance des associations blé dur – pois d’hiver et blé dur – féverole d’hiver pour aider à la conception d’itinéraires techniques adaptés à différents objectifs de production. Pour cela nous avons testé, au cours de trois années d’expérimentations, différentes combinaisons de variétés de blé dur, disponibilités en azote, structures de couverts et densités de plantes. Nos résultats ont confirmé l’intérêt de ces systèmes pour améliorer le rendement et la teneur en protéines du blé dur comparativement aux cultures monospécifiques mais également pour la réduction des ravageurs, maladies et de l’enherbement dans certaines conditions. Ces systèmes sont ainsi particulièrement bien adaptés aux situations à faible disponibilité en azote en raison de la complémentarité entre céréale et légumineuse pour l’utilisation de l’azote (minéral du sol et fixation symbiotique) mais aussi pour la captation de l’énergie lumineuse. In fine, ce travail a permis de proposer des prototypes d’itinéraires techniques d’associations adaptés à différents objectifs de production, grâce notamment à l’analyse dynamique des compétitions et complémentarités entre espèces au sein du couvert et en particulier de l’élaboration du rendement du blé dur en association.

The French conference 'Grenelle de l'Environnement' stated a reduction of pesticide use of 2 times fold in the agriculture for the next 10 years. Following this conference, the recent action schedule, named ECOPHYTO 2018, listed 8 major axes from which 3 encourage to develop alternative methods and improve and reinforce management tools and the monitoring strategies of pest and diseases. The current biological and biotechnical tools and approaches used in viticulture are presented in this paper. Currently, mating disruption with sexual pheromones and sprays of Bacillus thuringiensis can be used in France. Biological control may reveal in the future an interesting method. First assays were done using the egg parasitoid Trichogramma sp., but larval parasitoids can be even more efficient at controlling pest or vector populations. The new techniques which could be developed soon by applied research (e.g. push-pull, sonic disruption in leafhoppers, oviposition deterring pheromones and new traps for monitoring pests) are also discussed., La récente conférence 'Grenelle de l'Environnement' a fixé comme objectif une réduction drastique des intrants phytosanitaires pour les 10 prochaines années. A la suite de cette consultation nationale, le plan ECOPHYTO 2018, publié cet automne par le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, fait état de 8 axes prioritaires dont 3 encouragent explicitement la diffusion, l'amélioration et la mise au point de méthodes alternatives de contrôle des populations d'organismes nuisibles, ainsi que le renforcement des outils et réseaux de surveillance des bio-agresseurs. Nous tentons de faire un bilan des procédés alternatifs disponibles, ainsi que des perspectives qui pourraient se développer en viticulture. Nous analysons dans cet exposé les succès, ainsi que les échecs et leurs causes ; mais aussi les perspectives d'avenir. Nous considérons comme ravageurs les plus nuisibles au vignoble: les vers des grappes, les cicadelles, les cochenilles et les acariens.

The French conference 'Grenelle de l'Environnement' stated a reduction of pesticide use of 2 times fold in the agriculture for the next 10 years. Following this conference, the recent action schedule, named ECOPHYTO 2018, listed 8 major axes from which 3 encourage to develop alternative methods and improve and reinforce management tools and the monitoring strategies of pest and diseases. The current biological and biotechnical tools and approaches used in viticulture are presented in this paper. Currently, mating disruption with sexual pheromones and sprays of Bacillus thuringiensis can be used in France. Biological control may reveal in the future an interesting method. First assays were done using the egg parasitoid Trichogramma sp., but larval parasitoids can be even more efficient at controlling pest or vector populations. The new techniques which could be developed soon by applied research (e.g. push-pull, sonic disruption in leafhoppers, oviposition deterring pheromones and new traps for monitoring pests) are also discussed., La récente conférence 'Grenelle de l'Environnement' a fixé comme objectif une réduction drastique des intrants phytosanitaires pour les 10 prochaines années. A la suite de cette consultation nationale, le plan ECOPHYTO 2018, publié cet automne par le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, fait état de 8 axes prioritaires dont 3 encouragent explicitement la diffusion, l'amélioration et la mise au point de méthodes alternatives de contrôle des populations d'organismes nuisibles, ainsi que le renforcement des outils et réseaux de surveillance des bio-agresseurs. Nous tentons de faire un bilan des procédés alternatifs disponibles, ainsi que des perspectives qui pourraient se développer en viticulture. Nous analysons dans cet exposé les succès, ainsi que les échecs et leurs causes ; mais aussi les perspectives d'avenir. Nous considérons comme ravageurs les plus nuisibles au vignoble: les vers des grappes, les cicadelles, les cochenilles et les acariens.

Au Benin, la filiere coton participe activement a l’economie nationale.Quatre nouvelles varietes issues du Centre de Recherches Agricoles Coton et Fibres ont ete testees au Nord Benin dans l'optique d'identifier la variete la mieux adaptee. Ces varietes ont ete comparees a la variete H 279-1en vulgarisation. L’objectif est d’evaluer les comportements des varietes vis-a-vis des bioagresseurs et des maladies dans la zone. Le dispositif experimental est un split plot a six repetitions, compose d’un facteur principal represente par trois doses d’engrais chimique a savoir D1 (temoin) = 150 kg de NPKSB + 50 kg d’Uree a l’hectare, D2=200 kg de NPKSB + 50 kg d’Uree a l’hectare et D3= 250 kg de NPKSB + 50 kg d’Uree a l’hectare. Le facteur secondaire est compose de cinq varietes : H 279-1, I875-3, E956-2, H769-5 et H782-3. Il a ete revele que la pression parasitaire a ete la meme au niveau de toutes les varietes et ne depend pas des doses d’engrais appliquees. Les varietes E956-2 et H782-3 sont moins sensibles a la bacteriose que les varietes H 279-1, I875-3 et H 769-5 avec des valeurs respectivement de 0,37;0,29; 0,67; 0,68 et 0,59 plants attaques sur 10 observes. Mots cles : Comportement, varietes, engrais chimique, pression parasitaire, ravageurs, bacteriose.

L'idée même de communiquer en langues africaines avec le paysan africain paraît incongrue, sauf quand il s'agit de lui donner des consignes à exécuter. C'est justement là que gît le problème. En effet, en s'abstenant d'écouter le paysan, car c'est bien ce qui se passe souvent, en réalité, on se prive de toute la connaissance qu'il a pu acquérir dans son domaine d'activité. Lorsque, au contraire, on l'écoute parler dans sa langue, on est obliga¬toirement amené à recentrer les propos qu'on lui tient, et l'on doit aussi faire l'effort de mettre au point un langage technique mutuellement compréhensible.Nous ne prétendrons pas cependant qu'il suffise de com¬muniquer avec un paysan dans sa langue pour que la difficulté du transfert de l'inno¬vation technique soit résolue, mais nous affirmons que, tant que l'on ne lui parlera pas dans sa langue, après l'avoir écouté, le paysan ne pourra pas s'approprier l'innovation proposée.

The Agromyzidae of the Island of Saint-Christopher (Saint-Kitts) in the Antilles (Diptera). All species of Agromyzidae Diptera now known on Saint-Christopher (Saint-Kitts) are listed. Among the 38 species mentioned, 37 are new for this Island and 5 are probably new to science but they are not described here. Four species of agronomic importance Liriomyza brassicae , L. sativae, L. trifolii and Nemorimyza maculosa are indicated. For each species, general data are given on biogeography and host plants., Toutes les espèces de Diptères Agromyzidae actuellement connues de Saint-Christopher (Saint-Kitts) sont répertoriées. Sur les 38 espèces recensées, 37 sont nouvelles pour cette île, et parmi celles-ci, 5 le sont probablement aussi pour la science mais ne sont pas décrites ici. Quatre espèces d'importance agronomique sont signalées, il s'agit de Liriomyza brassicae, L. sativae, L. trifolii et de Nemorimyza maculosa. Des informations générales sont données sur la distribution géographique et les plantes-hôtes de chacune des espèces., Étienne Jean, Martinez Michel. Les Agromyzidae de l'île de Saint-Christopher (Saint-Kitts) aux Antilles (Diptera). In: Bulletin de la Société entomologique de France, volume 108 (1), mars 2003. pp. 89-95.

Insects were inventoried on two palm species, Astrocaryum chonta and Astrocaryum carnosum, respectively located in the lower Ucayali River valley near Jenaro Herrera, and in the upper Huallaga River valley near Uchiza. This fauna, which is highly diversified, includes many pests of cultivated palms, many other phytophagous species, the host plants of which were unknown, and many predators. Astrocaryum chonta and Astrocaryum carnosum are considered sources of pests for industrial palm plantations in Peruvian Amazonia., Notes sur la faune entomologique de deux espèces d'Astrocaryum (palmae, cocoeae, bactridinae) de l'Amazonie péruvienne, et mise en évidence de ravageurs potentiels des palmiers cultivés Résumé La faune entomologique des palmiers Astrocaryum chonta et Astrocaryum carnosum a été étudiée dans deux sites différents de l'Amazonie péruvienne : région de Jenaro Herrera sur le bas Ucayali pour la première espèce, et région d'Uchiza sur le haut Huallaga pour la seconde. Cette faune est extrêmement diversifiée. Elle comprend de nombreuses espèces d'insectes connues comme ravageurs des palmiers cultivés, ainsi que d'autres espèces de phytophages dont les plantes hôtes n'étaient pas encore connues. De nombreuses autres espèces d'insectes, prédateurs ou de niveau trophique mal défini, font aussi partie de la biocénose des palmiers étudiés. Astrocaryum chonta et Astrocaryum carnosum sont considérés comme foyers d'infestation en ravageurs pour les plantations industrielles de palmiers en Amazonie péruvienne., Notas sobre la fauna de insectos de dos especies de Astrocaryum (palmae, cocoeae, bactridinae) en la Amazonía peruana, con énfasis en las plagas potenciales de las palmeras cultivadas Resumen La fauna de insectos de las palmas Astrocaryum chonta y Astrocaryum carnosum se ha estudiado en dos lugares diferentes de la Amazonía peruana: en la región de Jenaro Herrera, Bajo Ucayali para la primera especie, y en la región de Uchiza, Alto Huallaga para la segunda. Esta fauna es extremadamente diversificada. Incluye numerosas especies de insectos conocidos como depredadores de las palmas cultivadas, así como otras especies de fitófagos cuyas plantas hospedantes aún no eran conocidas. Numerosas especies de otros insectos, depredadores o de un nivel trófico mal definido, forman parte también de la biocenosis de las palmas estudiadas. Astrocaryum chonta y Astrocaryum carnosum son considerados como focos de infestación de depredadores para las plantaciones industriales de palmas en la Amazonía peruana., Couturier Guy, Kahn Francis. Notes on the insect fauna on two species of Astrocaryum (Palmae, Cocoeae, Bactridinae) in Peruvian Amazonia, with emphasis on potential pests of cultivated palms. In: Bulletin de l'Institut Français d'Études Andines, tome 21, N°2, 1992. Les palmiers des forêts tropicales. pp. 715-725.