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En mai 1959, le gouvernement révolutionnaire promulgua la loi de réforme agraire. En raison de la présence massive des investissements étasuniens dans l’économie cubaine, cette mesure affecta les intérêts des multinationales qui possédaient les meilleures terres de l’île. À la perspective de perdre près de 800 millions de dollars de biens dans le pays, Washington exprima ses réserves à l’égard de la réforme et exigea des conditions d’indemnisations auxquelles Cuba ne pouvait pas répondre en raison de sa situation économique. Au-delà de la perte matérielle, l’administration Eisenhower était surtout préoccupée par l’impact d’une telle mesure en Amérique latine et à travers le monde, où les gouvernements confrontés à des réalités similaires pouvaient être tentés de suivre la même voie. In May 1959, the revolutionary government promulgated the Agrarian Reform Law. Due to the massive presence of US investments in the Cuban economy, this measure affected the interests of the multinationals, which owned the best land on the island. At the prospect of losing nearly $800 million in assets in the country, Washington expressed reservations about the reform and demanded compensation terms that Cuba could not respond to because of its economic situation. Beyond material loss, the Eisenhower administration was especially concerned about the impact of such a measure in Latin America and around the world, where governments facing similar realities might be tempted to follow the same path.

Introduction Plaines d’inondation, pâturages de montagne ou en zones arides, irrigation de montagne, de régions sèches ou d’oasis, pêcheries côtières ou d’eau douce… : partout, les sociétés rurales ont inventé et pratiqué des modes de gouvernance des terres et des ressources naturelles renouvelables (ci-après, « ressources ») fondés sur un accès non exclusif, et donc partagé par un ensemble plus ou moins large d’acteurs. No...

Introduction Les rapports au sein de la famille et du réseau de parenté relativement au contenu des droits fonciers, de leur distribution, de leur transférabilité et de leur sécurisation constituent une dimension centrale des questions foncières. Ils ont des incidences majeures sur les usages productifs de la terre, ou encore sur les tensions et conflits autour du foncier qui peuvent se manifester à différentes échelles (cf. chap. 6 et 8). Ces rapports renvoient à des logiques tant productive...

Introduction Les réformes agraires, entendues comme une redistribution large des droits sur la terre, ont constitué un enjeu historique des politiques foncières, et leurs incidences sur les rapports de pouvoir en ont fait un outil privilégié de reconfiguration ou de consolidation des régimes politiques (cf. chap. 4). Tuma (1965, cité par Byres, 2004) évoque les réformes grecques et romaines des vie et ii...

Dans les pays du Sud, l’accès à la terre et à ses ressources ainsi que son contrôle et ses usages représentent des questions cruciales. Au cœur des défis de la construction de l’État, du développement agricole, de la sécurité alimentaire et de la durabilité environnementale, le foncier est aussi un marqueur identitaire et une source récurrente de conflits. Depuis vingt ans, de nombreuses recherches ont renouvelé les savoirs sur ces questions. Dans une approche processuelle et pluridisciplinaire, cet ouvrage propose un état des lieux sur les dynamiques foncières rurales au Sud. S’appuyant sur une très riche bibliographie internationale, il traite des principaux thèmes liés aux questions foncières : depuis les pratiques et dynamiques locales (évolution des droits sur la terre, marchés fonciers, conflits…) jusqu’aux politiques publiques (réformes agraires, programmes de formalisation des droits sur la terre), en passant par les enjeux de méthode de recherche et d’expertise foncières. Chaque chapitre propose une mise en dialogue critique entre les questionnements, les catégories d’analyse et les résultats de la recherche. Somme sans équivalent sur le sujet, cet ouvrage constitue un outil de référence pour tous ceux qui, étudiants, chercheurs ou praticiens du développement, souhaitent approfondir leur compréhension des dynamiques foncières dans les mondes ruraux contemporains.

Introduction À partir des années 2000, les terres rurales et agricoles suscitent un intérêt nouveau de la part des investisseurs. Avec un pic entre 2005 et 2011, des centaines d’opérateurs économiques à travers le monde annoncent vouloir obtenir chacun des milliers d’hectares, notamment dans les pays du Sud. Ces dynamiques d’acquisition foncière rappellent des phénomènes anciens de colonisation agraire visant à s’approprier...

Introduction Les nombreux processus de réforme foncière en cours dans les pays du Sud, mais aussi les mobilisations d’organisations de la société civile contre les grandes acquisitions foncières, pour la reconnaissance des droits fonciers des populations rurales ou la restitution de terres aux peuples autochtones suscitent de multiples diagnostics, études et évaluations. Dès lors qu’ils mobilisent des savoirs en réponse à u...

« Étant donné que l’on peut demander n’importe quoi à n’importe qui et que n’importe qui a presque toujours assez de bonne volonté pour répondre au moins n’importe quoi à n’importe quelle question, même la plus irréelle, le questionneur qui, faute d’une théorie du questionnaire, ne se pose pas la question de la signification spécifique de ses questions risque de trouver trop aisément une garantie du réalisme de ses questions dans ...

Introduction : comprendre les trajectoires des conflits fonciers Depuis un quart de siècle, le traitement et la résolution des conflits fonciers constituent des objets prioritaires et l’une des justifications de toute une série de programmes et de projets, depuis les politiques de reconnaissance et de formalisation des droits coutumiers jusqu’aux dispositifs d’accompagnement des processus de sortie de conflits civils violen...

Introduction Ce chapitre traite des marchés fonciers et de leurs liens avec le développement rural, notamment en matière d’équité et d’efficience. Les marchés fonciers sont définis ici comme des ensembles de transactions foncières marchandes. Une transaction foncière correspond à un transfert de droits sur la terre – « droits » entendus dans une acception de sciences sociales, c’est-à-dire comme les actions socialement auto...

Introduction Dans de nombreux pays du Sud, les droits sur la terre en milieu rural relèvent en grande partie de situations d’« informalité » (les droits n’étant pas enregistrés par les services de l’État), avec des pratiques foncières qui peuvent être illégales (en infraction avec le droit positif) ou « extra-légales » (non considérées par le cadre légal, mais non prohibées). Dans d’autres cas, ces droits peuvent avoir été ...

Introduction Les politiques foncières ont pour finalité d’organiser les droits de propriété sur les terres (et les ressources naturelles) et les processus d’acquisition et de transfert de ces droits. Elles désignent les autorités ayant juridiction sur ces droits et orientent leur répartition entre différents groupes sociaux. De tout temps, et en particulier depuis les physiocrates du siècle des Lumières, les politiques foncières ont été au cœur des débats sur l’économie et le politique, avec ...

Introduction Le foncier peut être défini comme l’ensemble des rapports sociaux entre les hommes à propos de l’accès à la terre et aux ressources naturelles qu’elle porte, et du contrôle de cet usage (voir introduction de l’ouvrage). La façon dont une société organise ses rapports fonciers ruraux varie selon les époques et les lieux. Elle dépend, d’une part, des écosystèmes qu’elle occupe et de ses modes d’exploitation et/ou...

Le manuscrit palimpseste BnF latin 12161, communément appelé « Code d’Euric », contient, dans les articles 276 et 277, le plus ancien témoignage de l’inscription dans la loi du partage des terres entre Goths et Romains, intervenu entre ca. 416 et ca. 418. Ces lois servirent de modèle pour les partages de même nature intervenus ultérieurement. Elles portaient certainement sur des superficies de terre considérables, nécessitant de véritables réformes agraires ; cet aspect a bien été perçu par Karl Marx, et plus encore Friedrich Engels qui avait en projet un ouvrage sur les anciens Germains. Dans le cadre du marxisme-léninisme tel que défini dans les années 1930, les historiens soviétiques revinrent sur le sujet et notamment, comme de juste, sur l’aspect économique et social du partage. Ces recherches, jointes à celles d’une partie des chercheurs occidentaux, attestent bien d’un partage réel, pérenne et à grande échelle, de la terre, ce qui constituait le but ultime des Goths au regard de leur développement économique et social. L’archéologie, grâce à son développement spectaculaire, est désormais en mesure de retrouver les traces de cet événement majeur mais souvent minoré, au cœur du maillage des domaines gallo-romains. The palimpsest manuscript BnF Latin 12161, commonly known as the “Code of Euric”, contains, in articles 276 and 277, the earliest evidence of the inscription in law of the division of land between the Goths and Romans, which took place between ca. 416 and ca. 418. These laws served as a model for subsequent divisions of the same kind. This aspect was well perceived by Karl Marx, and even more so by Friedrich Engels, who was planning a publication on the ancient Germanic peoples. Within the framework of Marxism‒Leninism, as defined in the 1930s, Soviet historians returned to this subject and, in particular, to the economic and social aspect of partition. This research, together with that of some Western researchers, attests to a real, permanent and large-scale sharing of the land, which was the ultimate goal of the Goths in terms of their economic and social development. Thanks to its spectacular development, archaeology is now able to find traces of this major, but often underestimated event, at the heart of the Gallo-Roman domain. El manuscrito palimpsesto BnF latin 12161, comúnmente llamado « Código de Eurico », contiene en sus artículos 276 y 277 el más antiguo testimonio de la inscripción en la ley de la partición de tierras entre Godos y Romanos, la cual tuvo lugar entre ca. 416 y ca. 418. Estas leyes sirvieron de modelo para las particiones de la misma índole que fueron realizadas posteriormente. Se trataba ciertamente de superficies de tierra importantes y que requerían de reformas agrarias verdaderas, un aspecto que fue bien identificado por Karl Marx, pero sobre todo por Friedrich Engels, quien tenía proyectada una obra sobre los antiguos Germanos. En el marco del marxismo-leninismo, tal y como se definió en los años 1930, los historiadores soviéticos volvieron a tratar el tema y, como es lógico, se enfocaron principalmente en el aspecto económico y social de la repartición. Estas investigaciones, junto a las de una parte de los investigadores occidentales, permitieron acreditar una repartición de la tierra real, perenne y a gran escala, lo cual constituía el fin último de los Godos, considerando su desarrollo económico y social. Gracias a sus impresionantes progresos, la arqueología se encuentra ya en condiciones de hallar las huellas de este acontecimiento mayor, aunque a menudo subestimado, en el corazón mismo de la red de propiedades galorromanas.

La présente recherche visait à rassembler des subventions théoriques et méthodologiques pour comprendre l’organisation politique du Mouvement des Travailleurs Ruraux Sans Terre (MST), pas seulement à travers ses formes classiques de lutte – occupations et marches – mais aussi à travers la “mystique”, avec des dramatisations et performances constitutives de ce scénario. Les pratiques performatives présentées lors du 6e Congrès National (2014) ont été étudiées en collectant des données disponibles dans différents référentiels sur Internet et en utilisant l’ethnographie numérique. De manière générale, les espaces de résistance créés par les mouvements sociaux dans leur lutte pour l’émancipation au 21e siècle ont été analysés., A investigação apresentada buscou reunir subsídios teóricos e metodológicos para compreender a organização política do Movimento dos Trabalhadores Rurais Sem Terra (MST), não somente por intermédio de suas clássicas formas de luta –ocupações e marchas –, mas através da mística, com dramatizações e performances constituintes desse cenário. As práticas performativas apresentadas durante o VI Congresso Nacional (2014) foram estudadas pelo levantamento de dados disponibilizados em diferentes repositórios na internet e pelo uso da etnografia digital. Em linhas gerais, foram analisados os espaços de resistência criados pelos movimentos sociais em sua luta por emancipação no século XXI.

Au Japon, la production de fleurs, quoique très émiettée sur de minuscules exploitations, assure l’autosuffisance du pays en roses coupées. Pourquoi un tel émiettement productif perdure-t-il et assure-t-il l’autosuffisance floricole du pays ? Dans les études nippones, la tentation est d’insister sur la contribution de la singularité culturelle et de sa capacité à domestiquer voire à assimiler ou à traduire les modèles extérieurs, comme fondement de la construction japonaise, et ce depuis son antiquité. Une autre facilité est de s’en remettre à l’archipélité, au nationalisme et aux politiques protectionnistes, qui approchent le vrai mais sans épuiser la vérité. En effet, ce serait oublier les facteurs politiques liés à l’histoire de la démocratie japonaise pour rendre compte des rapports de force entre secteurs économiques et groupes sociaux. Mais cette exception semble menacée par les décisions du gouvernement Abé et de ses successeurs de libéraliser le secteur agricole et d’ouvrir les frontières aux importations. In Japan, the production of cut flowers more specially cut roses, although very scattered on tiny farms, ensures the country’s self-sufficiency. Why does such a fragmented production persist and ensure the country’s self-sufficiency? In Japanese studies, the temptation is very much on insisting on cultural singularity and its capacity to domesticate external models as the foundation of the Japanese construction, and this since its antiquity. Other easy explanations would be to rely on archipelicity, nationalism or protectionism, which approach the truth but do not exhaust the truth. Indeed, this would be to forget political factors linked to the history of Japanese democracy which draw power relations between economic sectors and social groups. But this exception seems to be threatened by the decisions of the Abé government and its successors to liberalize the agricultural sector and open the borders to imports.

Les « années 68 » constituent un contexte de transformation mondiale. De Paris à Santiago, l’autorité tutélaire est remise en cause. L’élection au Chili du chrétien-démocrate Eduardo Frei, en 1964, avec son slogan « patria joven », est caractéristique de ce contexte qui se veut à l’origine de réformes sociales d’ampleur. La jonction entre un milieu juvénile et paysan au moment de la réforme agraire amorce un processus de distanciation vis-à-vis de structures sociales ayant une forte capacité de contrôle, comme les partis politiques et les institutions étatiques. La mobilisation des Mapuche à cette époque s’inscrit dans cette distanciation qui a pour corollaire une autonomisation de leur mouvement politique. L’objectif de cet article est d’exposer, par l’intermédiaire de plusieurs entretiens et des recherches d’archives, les processus à l’œuvre dans la construction de l’autonomie des Mapuche, à la fois comme mouvement et comme revendication, en faisant remonter l’origine de cette dernière aux « années 68 ». Los años ’68 fueron una época de transformación global. De París a Santiago, la autoridad de tutela está en tela de juicio. La elección en Chile del democratacristiano Eduardo Frei, en 1964, con su lema “patria joven”, es característica de este contexto, que pretende estar en el origen de reformas sociales de gran alcance. La unión entre un medio joven y campesino en el momento de la reforma agraria inició un proceso de distanciamiento de las estructuras sociales con una fuerte capacidad de control, como los partidos políticos y las instituciones estatales. La movilización de los mapuches en ese momento forma parte de este proceso de distanciamiento, cuyo corolario era la potenciación de su movimiento político. El objetivo de este artículo es presentar, a través de varias entrevistas e investigaciones de archivo, los procesos que se están llevando a cabo en la construcción de la autonomía mapuche, a la vez como movimiento y reivindicación, remontando sus orígenes a los años ’68. The 1968 period was a time of global transformation. From Paris to Santiago, the guardianship authority was called into question. The election of the Christian Democrat Eduardo Frei in Chile in 1964 with the slogan “patria joven”, is characteristic of this context, which was hoped to be the starting-point for far-reaching social reforms. The junction between a youth and peasant milieu at the time of the agrarian reform initiated a process of self-distancing from social structures with a strong capacity for control, such as political parties and state institutions. The mobilization of the Mapuche at that time was part of this process of distancing, the corollary of which was the autonomization of their political movement. The aim of this article is to present, through several interviews and archival research, the processes at work in the construction of Mapuche autonomy, both as a movement and a standpoint, by tracing its origins back to the 1968 period.

Introduction L’analyse du développement agricole (au sens générique d’amélioration de la production et de sa répartition) comme celle des politiques qui se donnent pour objectif de l’accompagner ou de l’impulser ne peuvent ignorer le jeu complexe entre matrices institutionnelles régissant le foncier agricole, les usages productifs de la terre et les structures de production. Trois grands champs de variables sont ainsi défin...

La notion d’« environnement » couvre un champ de réflexion et d’action extrêmement large, puisqu’elle englobe les impacts des activités humaines sur les milieux biophysiques à tous les échelons, du micro-local à la planète, et en retour les effets de ces changements sur les différentes sphères de l’existence. L’environnement ne désigne pas un objet matériel circonscrit, mais signale l’interface entre « nature » et « société ». C’est ...

En Algérie, l'année 1962 est à la fois la fin d'une guerre et la difficile transition vers la paix. Mettant fin à une longue colonisation française marquée par une combinaison rare de violence et d'acculturation, elle voit l'émergence d'un État algérien d'abord soucieux d'assurer sa propre stabilité et la survie de sa population. Si, dans les pays du Sud, cette date est devenue le symbole de l'ensemble des indépendances des peuples colonisés, en France, 1962 est connue surtout par les expériences des pieds-noirs et des harkis. En Algérie, l'historiographie de l'année 1962 se réduit pour l'essentiel à la crise politique du FLN et aux luttes fratricides qui l'ont accompagnée. Mais on connaît encore très mal l'expérience des habitants du pays qui y restent alors. D'où l'importance de ce livre, qui entend restituer la façon dont la période a été vécue par cette majorité. L'année 1962 est scandée par trois moments : cessez-le-feu d'Évian du 19 mars, Indépendance de juillet, proclamation de la République algérienne le 25 septembre. L'histoire politique qu'ils dessinent cache des expériences vécues, que restitue finement Malika Rahal au fil d'une enquête mobilisant témoignages, autobiographies, photographies et films, chansons et poèmes. Émerge ainsi une histoire populaire largement absente des approches classiques : en faisant place au désespoir des Français d'Algérie dont le monde s'effondre-désarroi qui nourrit la violence de l'OAS-, elle relate le retour de 300 000 réfugiés algériens de Tunisie et du Maroc, la libération des camps de concentration où était détenu un quart de la population colonisée, ou la libération des prisons, ainsi que les spectaculaires festivités populaires. L'ouvrage décrit des expériences collectives fondatrices pour le pays qui naît à l'Indépendance : la démobilisation et la reconversion de l'Armée de libération nationale, la recherche des morts et disparus par leurs proches, l'occupation des logements et terres laissés par ceux qui ont fui le pays. Une fresque sans équivalent, de bout en bout passionnante.

A educação do campo na região Sudeste do Pará avançou significativamente. Nesse processo o curso técnico em Agropecuária Integrado ao Ensino Médio, por meio de alternância pedagógica, tem se configurado como um grande desafio. Este estudo versou sobre os avanços da formação dos jovens camponeses a partir da implantação do Instituto Federal do Pará – Campus Rural de Marabá (IFPA-CRMB). Objetivou compreender o processo de formação desses jovens e suas implicações na construção e no “desenvolvimento” do território camponês no Sudeste do estado do Pará. A pesquisa de cunho qualitativa fundamentou-se no materialismo histórico, evidenciando tensões e contradições, considerando o tempo histórico. Desenvolvida através de entrevistas, com utilização de questionário e roteiros semiestruturados. Os participantes da pesquisa foram os egressos do curso técnico em Agropecuária Integrado ao Ensino Médio (turmas 2009; 2014; 2015), docentes, gestores e dirigentes dos movimentos sociais do campo. Baseou-se ainda na análise de documentos como o Projeto Político Pedagógico do Curso do Campus Rural de Marabá e o Projeto Político Pedagógico do curso técnico, bem como registros fotográficos. Foram revisitadas algumas categorias que permeiam a gênese da educação do campo e ao processo de construção da formação na perspectiva da transformação social, tais como: campesinato, movimentos sociais, juventude camponesa. A pesquisa revelou alguns avanços e desafios: a) a formação inicial do IFPA-CRMB, a partir da proposta da Escola Família Agrícola, sofreu diversas mudanças, principalmente devido à burocracia institucional que provocou o afastamento dos movimentos sociais do campo das atividades práticas e de sua inserção na coordenação político-pedagógica do curso, além dos limites e desafios da dinâmica de funcionamento do Conselho Diretor; b) alguns entraves dificultaram e estão dificultando o avanço da proposta pedagógica como a falta de nivelamento das concepções sobre os princípios da agroecologia, trabalho e pesquisa, além da alternância pedagógica, sobretudo no que tange ao Tempo Comunidade; c) a indissociabilidade entre ensino-pesquisa-extensão têm se mostrado desafio para o avanço do “desenvolvimento” das ações junto aos assentamentos de reforma agrária e comunidades rurais; d) de modo geral, muitas experiências positivas foram e continuam sendo realizadas pelo IFPA-CRMB, quer pelas Unidades de Ensino, Pesquisa e Extensão (UNIEPEs), quer pelas comunidades; e) a formação conseguiu atingir a expectativa dos egressos; f) a integração das áreas do conhecimento foi fundamental para o resultado dos produtos de cada ciclo, bem como a vinculação dos sujeitos com a terra e o trabalho para a realização de pesquisas e experimentos; g) o percurso formativo instigou o diálogo com as famílias nos territórios e acompanhamento por meio de sindicatos, associações e/ou cooperativas; h) Por fim, os entrevistados afirmaram que ainda carece de maior aproximação da instituição junto aos territórios das populações do campo, fomentando o ensino, a pesquisa e a extensão nos acampamentos e assentamentos de reforma agrária. Diante de todas as mudanças da proposta original baseada na Escola Família Agrícola, as falas dos entrevistados vão ao encontro da importância do Campus para a região Sudeste do Pará, e o percurso formativo, sem desconsiderar limites e desafios, contribuiu para a vinculação dos egressos à terra e para o “desenvolvimento” dos territórios camponeses. Rural education in the Southeast region of Pará has advanced significantly. In this process, the Agriculture integrated with High School vocational course, through pedagogical alternation, has been a great challenge. This study examined the advances in the training of young rural workers after the implementation of the Federal Institute of Pará – Rural Campus in Marabá (IFPA-CRMB). The study aimed to understand the process of education for these young people and its implications for the construction and “development” of rural territory in the Southeast of the state of Pará. The qualitative research was based on historical materialism, evidencing tensions and contradictions, considering the historical time. It was developed through interviews, using a survey and semi-structured scripts. The research participants were graduates of the technical Agriculture Integrated with High School vocational course (classes of 2009, 2014 and 2015), teachers, managers and leaders of social movements in the countryside. It was also based on the analysis of documents such as the Political-Pedagogical Project of the Rural Campus of Marabá and the Political-Pedagogical Project of the vocational course, as well as photographic records. Some categories that permeate the genesis of rural education and the process of construction of education from the perspective of social transformation were revisited, such as: peasantry, social movements, rural youth. The research revealed some advances and challenges: a) the initial formation of the IFPA-CRMB, based on the Rural Family School proposal, underwent several changes, mainly due to the institutional bureaucracy that caused the removal of social movements from practical activities and its insertion in the political-pedagogical coordination of the course, in addition to the limits and challenges of the dynamics of the Board of Directors; b) some obstacles hindered and are hindering the advancement of the pedagogical proposal, such as the lack of leveling with respect to concepts such as the principles of agroecology, work and research, in addition to pedagogical alternation, especially with regard to Community Time; c) not separating teaching-research-extension has been a challenge for the “development” of actions within land reform settlements and rural communities; d) in general, many positive experiences have been and continue to be carried out by IFPA-CRMB, either by the Teaching, Research and Extension Unit (UNIEPEs), or by the communities; e) the training managed to meet the expectations of the graduates; f) the integration of the areas of knowledge was paramount for achieving the results of each cycle, and the connection of the subjects with the land and the work was necessary to carry out research and experiments; g) the training course encouraged conversations with families in the territories and monitoring through unions, associations and/or cooperatives; h) Finally, the participants stated that the initiative still needs to bring the institution closer to rural territories and their populations, promoting teaching, research and extension in land reform encampments and settlements. Considering all the changes to the original proposal based on the Rural Family School, the participants’ statements are in line with the importance of the Campus for the Southeast region of Pará, and the training, without disregarding limits and challenges, contributed to the connection of graduates with the land and to the “development” of rural territories. L'enseignement en milieu rural dans la région sud-est de l’État du Pará a considérablement progressé. Au cours de ce processus, le cursus technique en Agriculture et Élevage intégré au Lycée, au moyen de l'alternance pédagogique, est devenu un enjeu majeur. Cette étude porte sur les avancées de la formation des jeunes paysans depuis l’implantation de l'Institut Fédéral de l’État du Pará – Campus Rural de Marabá (IFPA-CRMB). Le but est de comprendre le processus de formation de ces jeunes et ses effets sur la construction et le "développement" du territoire paysan dans le sud-est de l’État du Pará. L’étude de nature qualitative s’est basée sur le matérialisme historique et a mis en évidence des tensions et des contradictions, compte tenu du temps historique. Elle a été menée à travers des entretiens utilisant des questionnaires et des scripts semi-structurés. Les participants à la recherche étaient les diplômés du cursus technique en Agriculture et Élevage intégré au Lycée, des enseignants, des responsables et des leaders de mouvements sociaux ruraux. Cette étude s'est également basée sur l'analyse de documents tels que le Projet Politique Pédagogique du Cours du Campus Rural de Marabá, le Projet Politique Pédagogique du cursus technique et des documents photographiques. Les Certaines catégories, qui imprègnent la genèse de l'éducation rurale et le processus de construction de la formation dans une perspective de transformation sociale, ont été revisitées, comme par exemple : la paysannerie, les mouvements sociaux, la jeunesse paysanne. La recherche a révélé quelques avancées et défis : a) la formation initiale de l'IFPA-CRMB, à partir de la proposition de l'Ecole Famille Agricole, a subi plusieurs changements, principalement en raison de la bureaucratie institutionnelle qui a provoqué le retrait des mouvements sociaux ruraux des activités pratiques et de son insertion dans la coordination politico-pédagogique du cours, au-delà des limites et des enjeux de la dynamique de fonctionnement du Conseil d'Administration ; b) certains obstacles ont freiné et freinent encore les avancées de la proposition pédagogique, tels que le manque de nivellement des conceptions sur les principes de l'agroécologie, du travail et de la recherche, ainsi que de l'alternance pédagogique, notamment en ce qui concerne le Temps Communauté ; c) l’indissociabilité enseignement-recherche-extension s'est avérée être un défi pour l'avancement du "développement" des actions auprès des installations de la réforme agraire et des communautés rurales ; d) de manière générale, de nombreuses expériences positives ont été et continuent d’être menées par l'IFPA-CRMB, soit par les Unités d'Enseignement, de Recherche et d’Extension (UNIEPEs), soit par les communautés ; e) la formation a réussi à répondre aux attentes des diplômés ; f) l'intégration des domaines de connaissance a été fondamentale pour le résultat des produits de chaque cycle, de même que la connexion des sujets avec la terre et le travail pour la réalisation des recherches et des expérimentations ; g) le parcours de formation a privilégié le dialogue avec les familles des territoires et le suivi via des syndicats, associations et/ou coopératives ; h) Enfin, les personnes interrogées ont déclaré que l’institution manquait encore de plus de rapprochement avec les territoires des populations rurales afin de favoriser l'enseignement, la recherche et l’extension dans les camps et les installations de la réforme agraire. Compte tenu de tous les changements dans la proposition originale basée sur l'Ecole Famille Agricole, les récits des personnes interrogées sont conformes à l'importance du campus pour la région sud-est de l’État du Pará. De plus, le parcours de formation, sans négliger ses limites et ses défis, a contribué à la connexion des diplômés à la terre et au "développement" des territoires paysans.

This thesis aims to analyze the Agrarian Reform policy in Brazil. The starting point is to identify the origin of the formation of the capitalist state and its relationship with the defense of private property and the maintenance of the class structure. Philosophers like Thomas Hobbes and John Locke, in the 17th century, already defended the idea that the State exists to protect property. The research also seeks to analyze the origin of the latifundium and the agrarian oligarchy in Brazil; to study the performance of the State as a moderating agent of social conflicts through public policies, with emphasis on the Agrarian Reform policy; to raise discussions on the agrarian issue and the need for reform in the land structure, based on the concepts of geographical space and territory; punctuate the advances, setbacks and limits of the Agrarian Reform policy, especially in the period when the Partido dos Trabalhadores (PT), which historically had defended this banner and supported the struggle of landless rural workers, occupied the federal executive and, contradictorily, helped to strengthen landowners; trace the trajectory of the peasant struggle for access to land, which demonstrates that the peasantry is a class that fights for survival in an adverse environment and, despite being seen as a remnant of archaic economic regimes and, therefore, condemned to disappearance, reaffirms its importance for the reproduction of capitalist society; and to discuss the peasant experience in the construction of territories of hope, which are spaces occupied by peasants in which characteristics of transition are observed between the traditional model, the territories of exploitation, and the utopian territory, in which the elements of subordination would be completely abolished. From extensive bibliographic research, it was found that, in Brazil, the barriers of the latifundium to the expansion of capitalism have been circumvented in such a way that Agrarian Reform is postponed indefinitely. The discussion or adoption of any public policy that intends to change the country's land structure has been banned by an agrobourgeois alliance. Economic policy decisions and political-institutional resistance, in addition to limiting the State's reformist capacity, strengthen political and economic groups opposed to the workers' struggle, as observed in PT governments, closed by a coup articulated by the Agro-bourgeois alliance. Since then, there has been an accelerated process of dismantling the institutional structure responsible for the policies of Agrarian Reform, defense of the Environment and Labor, and an increase in historical violence against the people of the countryside. On another front, a field research sought to investigate how families living in settlement projects in the municipality of Sapé (PB), created in the 1990s, organize themselves, what they produce, how they produce, how they trade, in short, how they reproduce. The investigation revealed that, with relative autonomy, the settlers develop subsistence activities, but also new relationships with capital, especially sugar and alcohol, which monopolizes a significant part of the territory and is responsible for the main source of income for families. Despite the contradictions observed, the creation of the settlements provided an improvement in living conditions, somehow ensuring peasant reproduction, with the permanence of families in these territories, as well as the supply of raw materials and labor power for the sugar mills and alcohol in the region. The conclusion is that a policy that changes the agrarian space can only occur in a broader context of social change, that is, under the hegemony of capital, there is no space in Brazil for the adoption of an effective Agrarian Reform policy, which deconcentrates the ownership of the land and allows the peasantry to organize production autonomously. The continuity of the peasant struggle, based on family, community, belief, cultural identity is the way to build this space. Cet thèse vise à analyser la politique de réforme agraire au Brésil. Le point de départ est d'identifier l'origine de la formation de l'État capitaliste et sa relation avec la défense de la propriété privée et le maintien de la structure de classe. Des philosophes comme Thomas Hobbes et John Locke, au XVIIe siècle, défendaient déjà l'idée que l'État existe pour protéger la propriété. La recherche cherche également à analyser l'origine du latifundium et de l'oligarchie agraire au Brésil; d'étudier la performance de l'Etat en tant qu'agent modérateur des conflits sociaux à travers les politiques publiques, en mettant l'accent sur la politique de réforme agraire; susciter des discussions sur la question agraire et la nécessité de réformer la structure foncière, sur la base des concepts d'espace géographique et de territoire; souligner les avancées, les revers et les limites de la politique de réforme agraire, en particulier à l'époque où le Parti des travailleurs (PT), qui avait historiquement défendu cette bannière et soutenu la lutte des travailleurs ruraux sans terre, occupait l'exécutif fédéral et, de manière contradictoire, aidé à renforcer les propriétaires fonciers; retracer la trajectoire de la lutte paysanne pour l'accès à la terre, qui démontre que la paysannerie est une classe qui lutte pour sa survie dans un environnement défavorable et, bien qu'elle soit considérée comme un vestige de régimes économiques archaïques et donc condamnée à la disparition, réaffirme sa importance pour la reproduction de la société capitaliste; et de discuter de l'expérience paysanne dans la construction de territoires d'espérance, qui sont des espaces occupés par des paysans dans lesquels des caractéristiques de transition sont observées entre le modèle traditionnel, les territoires d'exploitation et le territoire utopique, dans lequel les éléments de subordination seraient complètement aboli. À partir d'une recherche bibliographique approfondie, il a été constaté qu'au Brésil, les barrières du latifundium à l'expansion du capitalisme ont été contournées de telle sorte que la réforme agraire est reportée indéfiniment. La discussion ou l'adoption de toute politique publique visant à changer la structure foncière du pays a été interdite par une alliance agro-bourgeoise. Les décisions de politique économique et la résistance politico-institutionnelle, en plus de limiter la capacité réformiste de l'État, renforcent les groupes politiques et économiques opposés à la lutte ouvrière, comme observé dans les gouvernements PT, fermés par un coup d'État articulé par l'alliance agrobourgeoise. Depuis lors, il y a eu un processus accéléré de démantèlement de la structure institutionnelle responsable des politiques de réforme agraire, de défense de l'environnement et du travail, et une augmentation de la violence historique contre les populations des campagnes. Sur un autre front, une recherche de terrain a cherché à étudier comment les familles vivant dans des projets d'installation dans la commune de Sapé (PB), créés dans les années 1990, s'organisent, ce qu'elles produisent, comment elles produisent, comment elles commercent, bref, comment elles reproduire. L'enquête a révélé qu'avec une relative autonomie, les colons développent des activités de subsistance, mais aussi de nouvelles relations avec le capital, notamment le sucre et l'alcool, qui monopolise une partie importante du territoire et est responsable de la principale source de revenus des familles. Malgré les contradictions observées, la création des colonies a permis une amélioration des conditions de vie, assurant en quelque sorte la reproduction paysanne, avec la permanence des familles dans ces territoires, ainsi que l'approvisionnement en matières premières et en force de travail pour les sucreries et l'alcool dans le Région. La conclusion est qu'une politique qui change l'espace agraire ne peut se produire que dans un contexte plus large de changement social, c'est-à-dire que sous l'hégémonie du capital, il n'y a pas de place au Brésil pour l'adoption d'une politique efficace de réforme agraire, qui déconcentre les propriété de la terre et permet à la paysannerie d'organiser la production de manière autonome. La continuité de la lutte paysanne, basée sur la famille, la communauté, la croyance, l'identité culturelle est le moyen de construire cet espace. Nenhuma A presente tese tem como objetivo analisar a política de Reforma Agrária no Brasil. O ponto de partida é identificar a origem da formação do Estado capitalista e sua relação com a defesa da propriedade privada e da manutenção da estrutura de classes. Filósofos como Thomas Hobbes e John Locke, no século XVII, já defendiam a ideia de que o Estado existe para proteger a propriedade. A pesquisa também procura analisar a origem do latifúndio e da oligarquia agrária no Brasil; estudar a atuação do Estado como agente moderador dos conflitos sociais através das políticas públicas, destacando-se a política de Reforma Agrária; levantar as discussões sobre a questão agrária e a necessidade de reforma na estrutura fundiária, tendo como fundamento os conceitos de espaço geográfico e território; pontuar os avanços, retrocessos e limites da política de Reforma Agrária, especialmente no período em que o Partido dos Trabalhadores (PT), que historicamente havia defendido essa bandeira e apoiado a luta dos trabalhadores rurais sem-terra, ocupou o executivo federal e, contraditoriamente, ajudou a fortalecer os latifundiários; traçar a trajetória da luta camponesa pelo acesso à terra, que demonstra que o campesinato é uma classe que luta pela sobrevivência em um ambiente adverso e, a despeito de ser visto como resquício de regimes econômicos arcaicos e, por isso, condenado ao desaparecimento, reafirma sua importância para a reprodução da sociedade capitalista; e discutir a experiência camponesa na construção de territórios de esperança, que são espaços ocupados pelos camponeses em que se observam características de transição entre o modelo tradicional, os territórios de exploração, e o território utópico, em que os elementos de subordinação seriam completamente abolidos. A partir de ampla pesquisa bibliográfica, constatou-se que, no Brasil, os entraves do latifúndio à expansão do capitalismo têm sido contornados de tal forma que a Reforma Agrária é postergada indefinidamente. A discussão ou a adoção de qualquer política pública que pretenda mexer na estrutura fundiária do país tem sido interditada por uma aliança agroburguesa. Decisões de política econômica e resistências político-institucionais, além de limitar a capacidade reformista do Estado, fortalecem os grupos políticos e econômicos contrários à luta dos trabalhadores, como observado nos governos do PT, encerrados por um golpe articulado pela aliança agro-burguesa. Desde então, assiste-se a um acelerado processo de desmonte da estrutura institucional responsável pelas políticas de Reforma Agrária, de defesa do Meio Ambiente e do Trabalho, e a um crescimento da violência histórica contra os povos do campo. Noutra frente, uma pesquisa de campo procurou investigar como as famílias que vivem em projetos de assentamento no município de Sapé (PB), criados nos anos 1990, se organizam, o que produzem, como produzem, como comercializam, enfim, como se reproduzem. A investigação revelou que, com relativa autonomia, os assentados desenvolvem atividades de subsistência, mas também novas relações com o capital, especialmente o sucroalcooleiro, que monopoliza parte significativa do território e é responsável pela principal fonte de renda das famílias. Apesar das contradições observadas, a criação dos assentamentos proporcionou melhoria nas condições de vida, assegurando de alguma forma a reprodução camponesa, com a permanência das famílias nesses territórios, e também o fornecimento de matéria-prima e força de trabalho para as usinas de açúcar e álcool da região. A conclusão é de que uma política que mude o espaço agrário só pode ocorrer num contexto mais amplo de mudança social, isto é, sob a hegemonia do capital não há espaço no Brasil para a adoção de uma política efetiva de Reforma Agrária, que desconcentre a propriedade da terra e permita ao campesinato organizar a produção autonomamente. A continuidade da luta camponesa, alicerçada na família, na comunidade, na crença, na identidade cultural é o caminho para a construção desse espaço.

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