Bioethics questions about what is good and fine for man in terms of life science knowledge. By extension, Neuroethics refers to what is good or bad for man in terms of neuroscience knowledge and more particularly about the applications and technologies remaning from it.From the late of 19th century up to now, neuroscience research has striven both to understand the main functions of the central nervous system (CNS) and to correct their disorders. Among the latter, the field of mental diseases was aimed by numerous neurologists, psychiatrists and neurosurgeons. They investigated approaches capable of changing altered minds ( convulsive therapy, psychosurgery, pharmacology and recently deep brain stimulation…). The ethical risk, chiefly for psychosurgery, is to induce « a so-called correction » more disastrous than the initial pathological state. Another wave of progress in the 1980s, took advantage of new techniques of electrophysiology and cerebral imagery to decipher the neural base of our mind. Eventhough the technologies which pretend to read and control the thoughts of people are not yet available, the temptation exists to peer minds and thereby to invade someone privacy and to violate personal freedom.The development of innovative techniques allows to repair, to replace and to restore failures occuring in the CNS [ severe handicaps such as : hemiplegia, paraplegia, amyotrophic lateral sclerosis (ALS)..]. Indeed, biotechnology and nanotechnology provide remarkable possibilities to re-establish dynamics near to normal in disabled neural networks (stem cells, carbon fibers, nanorobots, brain-computer interfaces…).However the question arises as to whether these converging technologies (NBIC) may be used to indefinitely augment the physical and cognitive capacities of human beings. Is it ethical to create a bionic man whose brain is connected to « a cloud » to draw profit of artificial intelligence and big data mining ? Does such a situation not proceed from « an individual deselection » and thus generate « a new post-human man ? Does this transhumanist belief not defy and affect the fundamental principles of inviolability and inalienability of the human body that constitutes the primacy of the person., La Bioéthique repose sur un questionnement concernant « ce qui est bon et beau, ou non, pour l'homme en matière de connaissances du vivant ». La Neuroéthique s'interroge sur « ce qui est bon ou mauvais pour l'homme s'agissant, en particulier, des connaissances du système nerveux central (SNC) et des applications et technologies qui en découlent ». Depuis la fin du XIXième siècle la recherche en neurosciences s'est efforcée à la fois de comprendre l'anatomie et la physiologie du SNC et d'en corriger les dysfonctionnements. Parmi ces derniers, le champ des maladies mentales a focalisé l'intérêt de neurologues, psychiatres et neurochirurgiens. Ils ont recherché des approches susceptibles de changer l'esprit malade pour le corriger (convulsothérapie, psychochirurgie, pharmacologie et récemment stimulation cérébrale profonde). Le risque éthique, surtout pour la psychochirurgie, est d'instaurer « une correction » plus néfaste que l'état pathologique initial. Une autre vague de progrès dans les années 1980, a mis à profit les nouvelles techniques d'imagerie cérébrale et d'éléctrophysiologie pour décrypter le fonctionnement neuronal et partant psychique. Même si les connaissances actuelles ne le permettent pas encore, la tentation existe de surprendre l'intimité de la vie privée et de porter atteinte aux libertés individuelles.Le développement de techniques innovantes donne la possibilité de réparer, remplacer et rétablir des éléments défaillants du SNC (handicaps tels hémiplégie, paraplégie, maladie de Charcot..). Qu’il s’agisse des biotechnologies ou des nanotechnologies, des perspectives s’ouvrent pour recréer des dynamiques proches de la normale au sein d’ensembles neuronaux et de réseaux altérés [cellules souches, fibres de carbone, nanorobots interfaces cerveau-machines (ICM)]. Cependant, le questionnement éthique surgit dès lors que l’on se propose de faire appel aux technologies convergentes (NBIC) pour augmenter les capacités psychiques et physiques de l’homme. La création d’un être bionique ou hybride dont le cerveau est connecté par interface à des « clouds » pour bénéficier, via de l’intelligence artificielle (IA), d’un accroissement de ses capacités cognitives, ne procède-t-elle d’une désélection individuelle ? N’engendrons-nous pas de la sorte un homme nouveau post-humain ? Cette recherche transhumaniste ne défie-t-elle pas les principes d’intangibilité et d’inaliénabilité intimement liés à la sacralisation de la personne humaine ?