Chaumoitre , Katia, Coze , S., Jouve , Jean-Luc, Siles , P., Guillaume , J-M., Panuel , Michel, Petit , Philippe, Anthropologie bio-culturelle, Droit, Ethique et Santé (ADES), Aix Marseille Université (AMU)-EFS ALPES MEDITERRANEE-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Service d'imagerie médicale, CHU Marseille, Department of spine surgery, New York University School of Medicine, NYU System (NYU)-NYU System (NYU), Archéologie, Terre, Histoire, Sociétés [Dijon] (ARTeHiS), Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Université de Bourgogne (UB)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Geoffroy, Gisèle, Anthropologie bio-culturelle, Droit, Ethique et Santé ( ADES ), Aix Marseille Université ( AMU ) -EFS ALPES MEDITERRANEE-Centre National de la Recherche Scientifique ( CNRS ), Department of spine surgery, Hospital for Joint Diseases, New-York University, Archéologie, Terre, Histoire, Sociétés [Dijon] ( ARTeHiS ), and Ministère de la Culture et de la Communication ( MCC ) -Université de Bourgogne ( UB ) -Centre National de la Recherche Scientifique ( CNRS )
Les lésions traumatiques du squelette en pratique pédiatrique sont fréquentes, faites de macrotraumatismes et de microtraumatismes répétés. Le diagnostic et le bilan de cette pathologie sont, dans l'immense majorité des cas, réalisés grâce aux clichés standards, surtout pour le squelette appendiculaire. Les fractures de l'enfant sont plus souvent diaphysométaphysaires incomplètes qu'épiphysométaphysaires. Elles touchent principalement le membre supérieur par ordre de fréquence. Il existe de nombreuses images pièges, variantes de la normale ; la consultation d'ouvrages de référence est fondamentale. Les clichés standards en incidences orthogonales sont la règle et permettent de diagnostiquer et de faire le bilan précis de la majorité de ces fractures. Les clichés comparatifs ne doivent pas être systématiques mais réservés à quelques rares situations. L'échographie a peu de place dans cette indication chez l'enfant. Le scanner et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) sont à réserver à la compréhension de fractures complexes ou de leurs complications évolutives potentielles (épiphysiodèse). En revanche, l'IRM présente un intérêt évident dans certaines indications communes à l'enfant et à l'adulte, comme les lésions méniscoligamentaires, les fractures occultes, les fractures de fatigue, voire les fractures apophysaires. D'autres indications sont propres à la pathologie pédiatrique, en particulier les lésions intéressant la physe ou cartilage de croissance. Le développement de la pratique du sport chez l'enfant et l'adolescent est à l'origine d'une pathologie traumatique particulière.L'imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) est la méthode d'imagerie appropriée pour l'étude de la maturation cérébrale, en particulier de la myélinisation. L'IRM apporte aussi une approche fonctionnelle du développement cérébral par l'utilisation de séquences de diffusion et de la spectrométrie du proton. Dans cet article, les techniques IRM sont détaillées pour les périodes à la fois pré- et postnatales. L'effet de la maturation sur le signal de résonance magnétique nucléaire doit être également pris en compte afin de comprendre la maturation normale et par conséquent son influence sur les différentes pathologies rencontrées avant et après la naissance. L'IRM étant aveugle en termes de signal sur les séquences conventionnelles après 2ans, une attention particulière est donc donnée aux images de diffusion et à la spectrométrie de protons.