In the Introduction to the First Day of the Decameron Giovanni Boccaccio depicts the Black Death pandemic and also portrays the devastating effects of death on emotional states of Florentines. Although the plague doesn’t enter the artistically ordered world of the Decameron’s storytellers, death and fear are still present in the novellas. Therefore, a question may arise, how is it possible that the novellas which were written to bring comfort often show dramatic events? To approach this issue the article aims to examine various relations between love and fear. It turns out that in the reconstruction of the world devastated by the plague, it may be helpful, among other things, to return to the ancient chivalrous values and the concept of courtly love, which only noble individuals can truly experience. What is important, nobility of spirit according to Boccaccio is not determined by either gender or social origin. Dans l’Introduction à la première journée du Décaméron, Giovanni Boccaccio décrit la pandémie de peste noire et dépeint également les effets dévastateurs de la mort sur les états émotionnels des Florentins. Bien que la peste ne pénètre pas dans le monde artistiquement ordonné des conteurs du Décaméron, la mort et la peur sont toujours présentes dans les nouvelles. Par conséquent, une question peut se poser : comment est-il possible que les nouvelles, qui ont été écrites pour apporter du réconfort, présentent souvent des événements dramatiques ? Pour aborder cette question, l’article vise à examiner les différentes relations entre l’amour et la peur. Il s’avère que, dans la reconstruction du monde dévasté par la peste, il peut être utile, entre autres, de revenir aux anciennes valeurs chevaleresques et au concept d’amour courtois, que seuls les individus nobles peuvent véritablement expérimenter. En outre, c’est que la noblesse d’esprit selon Boccace n’est déterminée ni par le sexe ni par l’origine sociale.