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The question, are there transnational social movements, find some answers from authors on social scientists, who propose a large range of responses. One of this raises the phenomenon of "globalization" that make this study particularly complex. The emergence of the movements against the neo-liberal "globalization", is one of the most important and most innovative political and social facts of the end of the XXth and of the beginning of the XXIth century on a international scale. The movements "anti-globalization" were capable of advancing the collective debate and of coordinating international actions of protest, with a great repercussion in the international public opinion. In this work we shall analyze the developement collective media dynamics, by taking as example the case of the association ATTAC-54. We try to illustrate the way the activists "anti-globalization" have create a space of discussion which transcends the national borders, having for consequence the emergence of an international civil society, A la question existent-ils des mouvements sociaux transnationaux, des auteurs en sciences sociales proposent tout en éventail de réponses, dont la problématique qui pose le phénomène de la "mondialisation" rend cette étude particulièrement complexe. L'émergence des mouvements contre la "mondialisation" néo-libérale, est l'un des faits politiques et sociaux le plus important et novateur de la fin du XXe et du début du XXIe siècle à l'échelle internationale. Les mouvements "altermondialistes" ont été capables de faire avancer le débat collectif et de coordonner des actions internationales de protestation, avec une grande répercussion dans l'opinion publique internationale. Dans ce travail nous analysons le développement des dynamiques médiatiques collectives, en prenant comme exemple le cas de l'association ATTAC-54. Nous cherchons à illustrer la façon dont les militants "altermondialistes" ont créé un espace de discussion qui dépasse les frontières nationales, ayant comme conséquence l'émergence d'une société civile internationale

D'après un séminaire de recherche du CERVL.; L'analyse des mobilisations politiques a acquis dans le domaine de la science politique une légitimité aujourd'hui incontestable. Qu'il s'agisse de mouvements institutionnalisés (partis politiques, syndicats) ou plus instituants (mouvements protestataires et altermondialistes), tous ont désormais droit de cité dans les colloques et publications scientifiques. Le CERVL n'est pas resté à l'écart de ce mouvement et a su porter un regard novateur sur ces mobilisations, sa particularité résidant dans une prise en considération accrue des ressources du lieu dans l'émergence et dans le développement d'une cause ou de mobilisations qualifiées alors de socioterritoriales ...

Dpuis 1999 et les manifestations de Seattle, la contestation de la mondialisation néolibérale semble en plein essor. Les manifestations, contre-sommets, forums sociaux mondiaux et européens, se multiplient, et une organisation " alter " comme Attac revendique aujourd'hui plusieurs dizaines de milliers d'adhérents en France. Comment comprendre l'émergence de cette nouvelle cause ? Qu'est-ce qui fait la spécificité de ce mouvement social ? Est-il durable ? Pour répondre à ces questions, il faut commencer par tordre le cou à un certain nombre d'idées reçues qui, le plus souvent, ne s'appuient sur aucune observation empirique.

1) Colloque international organisé par le GERMM avec le soutien du CNRS, du CEVIPOF, du CREDEP, du CRPS, du CURAPP et de la Fondation de France. * Responsables scientifiques : Eric Agrikoliansky, Olivier Fillieule, Nonna Mayer.2) A l'occasion de ce colloque de l'Association française de science politique(3-5 décembre 2003) et après la tenue du Forum social européen de St Denis (12-15 novembre 2003), la Bibliothèque de Sciences-Po a proposé une sélection de documents (Bibliographie élaborée par Sylvie Postel-Vinay et Jean-Claude Mouret, Novembre 2003) : https://www.sciencespo.fr/bibliotheque/fr/rechercher/dossiers-documentaires/altermondialistes; International audience; Le terrain des politiques culturelles conduit tout chercheur à devoir un jour s'intéresser aux groupes sociaux ayant investi les domaines à fort pouvoir symbolique que sont la culture et le cinéma. L'année 2003 a montré que ces groupes peuvent avoir des visages très divers à l'image du mouvement des intermittents. Parmi ces derniers, les mouvements altermondialistes liés à la défense de la culture ont investi, depuis les accords sur le GATT (1992) et de l'AMI (1998), le cinéma comme terrain emblématique de l'action collective en faveur de l'exception culturelle. A la croisée de la sociologie des mouvements sociaux et de l'analyse des politiques publiques, cette communication revient sur les contours sémantiques de l'acception " exception culturelle " en détaillant les principaux modes d'action des mouvements altermondialistes, les registres de justification, et en posant le question des impensés de l'action collective. L'héritage symbolique de la notion d'indépendance artistique, avec les limites qu'elle peut parfois revêtir en France face à une institution cinématographique ayant fait de l'interventionnisme le pilier de son action (indépendance par rapport à qui et à quoi ?, comme le souligne Laurent Creton) soulève un certain nombre de questions auxquelles notre contribution au colloque de l'AFSP (Association Française de Science Politique) s'efforce de répondre. Quelle est la "philosophie de l'action" des mouvements antimondialisation en matière de défense du cinéma? De quel type de cinéma est-il, au juste, question dans les discours des acteurs ? Quels sont les stratégies déployées afin d'inciter l'Etat à infléchir une ou des politiques sectorielles pour la sauvegarde de la culture cinématographique ? Quels sont, enfin, les principaux bénéficiaires de l'action collective ? Cette intervention se clôt en analysant les trajectoires sociales des principales figures de la défense de l'exception culturelle française appartiennent à la catégorie des producteurs de films. On observe assez symptomatiquement, pour cette catégorie d'acteurs, qu'une valorisation économique de l'engagement peut faire jour dès lors que le discours antimondialiste sur le cinéma prend la forme d'une pratique routinière dans une stratégie de capitalisation symbolique d'un pouvoir économique acquis hors du terrain militant.