Sibille, I., Ojeda, Hernan, Prieto, J., Maldonado, S., Lacapere, Jean-Noel, CARBONNEAU, Alain, Facultad de Agronomía, Facultad de Agronomia- Universidad de la República [Montevideo] (UCUR), Unité expérimentale de Pech-Rouge (PECH ROUGE), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), Instituto Nacional de Tecnología Agropecuaria (INTA), Universitat Politècnica de València (UPV), Sciences Pour l'Oenologie (SPO), Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro), and Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Université Montpellier 1 (UM1)-Université de Montpellier (UM)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)
International audience; In the southern of France every year the vineyards support the conditions of summer rains deficit, high evapo- transpiration and water stress that affect significantly their vegetative growth, yields and the quality of grapes and wines. To characterize the vineyard water status, some techniques are available, but the reference method is definitely the leaf water potential, measured with the pressure chamber, in its three forms: predawn leaf water potential (YPD), midday leaf water potential (YL) and midday stem water potential (YS). In order to compare these three methods, an experiment was realized in vineyards of Syrah, Mourvèdre, Grenache N. and Marselan in different natural situations of water status (INRA Experimental Station of Pech-Rouge, Gruissan, France). In these 4 varieties, in vertical shoot positioned (VSP) trellis system, a series of measurements of water potentials were realized in 2005 always in daytime sunny conditions. The results showed a high correlation between three water potentials. At high levels of water deficit, the YPD proves to be more discriminatory whereas to low water deficit conditions the two other potentials (YL and YS) show a better response to characterize small differences of water status. At intermediate levels of water deficit, the three methods have a good performance. In strong drought situations, the different varieties showed some typical tendencies of its distinctive stomatal behaviour: to YPD values equals or inferior to -0,8 MPa, Syrah plants showed values of YL lightly lower than other varieties. According to these results, the advantages and disadvantages of every type of water potential are analyzed. This knowledge is essential in views to the management of a “qualitative irrigation” by the grape growers of the region; Dans les vignobles du sud de la France, le déficit pluviométrique estival et la haute évapo-transpiration amènent chaque année à des situations de déficit hydrique affectant significativement la croissance de la vigne, les rendements et la qualité du raisin et des vins. Pour caractériser l’état hydrique des vignobles quelques techniques sont disponibles, mais la méthode de éférence reste toujours la détermination du potentiel hydrique foliaire à l’aide de la chambre à pression au travers ses trois modalités : le potentiel hydrique foliaire de base (DPD), le potentiel foliaire à midi (DL) et le potentiel « de tige » à midi (DS). Dans le but de comparer ces trois techniques de détermination de l’état hydrique de la vigne dans les conditions en terroir sec de la one méditerranéenne, un essai a été mise en place à l’Unité Expérimentale de Pech Rouge sur les cépages Syrah, Grenache N., Mourvèdre et Marselan soumis à différentes situations naturelles de contraintes hydriques. Sur une série de mesures réalisées pendant l’année 2005, sur ces 4 cépages conduits en Espalier et toujours sous des conditions de journées ensoleillées, les résultats montrent globalement une haute corrélation non linéaire entre les trois potentiels. A des niveaux de contraintes hydriques fortes à sévères (-0,8 MPa ³ DPD) le DPD s’avère plus discriminant tandis qu’à es conditions de contraintes hydriques nulles à légères (DPD ³ -0,2) ce sont les deux autres potentiels (DL et DS) qui sont les plus performants pour caractériser les petites différences d’état ydrique de la vigne. A des niveaux d’états hydriques intermédiaires (-0,2 MPa ³ DPD ³ -0,7) les trois potentiels ont un très bon ajustement. Dans des situations de forte sécheresse, les différents cépages ont montré quelques tendances typiques de leurs comportements stomatiques distinctifs : à DPD égales ou inférieures à -0,8 MPa, la Syrah, de type anisohydrique, montre des valeurs de DL légèrement inférieures à celles des autres cépages. Sur la base de ces résultats, les avantages et les inconvénients de l’utilisation de chaque potentiel sont analysés. Cette connaissance devient essentielle en vue de la maîtrise d’une “irrigation qualitative” par les vignerons de la région.