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International audience; Comment Juan Antonio Llorente –suspendu a divinis par l’archevêque de Paris– pour avoir publié son Histoire critique de l’Inquisition d’Espagne fit face aux obligations que lui créa la naissance de la fille “sacrilège” qu’il eut avec Mme Houllier? Que signifie son dernier testament? Comment fonda-t-il à Paris une véritable entreprise littéraire et avec quel résultats? Comment expliquer la véritable fureur associative qui s’empara de lui à la fin de sa vie? Quelles précisions peut-on apporter sur son expulsion de France et sa mort à Madrid en 1823 ? Quelles furent ses relations avec son ami Liaño? Comment furent (ou ne furent pas) exécutées ses dernières volontés? Comment Léonard Gallois utilisa-t-il le texte de l’Histoire critique de l’Inquisition d’Espagne ? Que nous révèlent les nombreux portraits qui furent faits de lui et parmi lesquels se distingue celui réalisé par Goya ? Telles sont les questions auxquelles permettent de répondre de nouveaux éléments sur ce que furent les dernières années de la vie de l’ancien Conseiller d’Etat et factotum du roi intrus pendant la Guerre d’Indépendance qui finit par adhérer à la Constitution de Cadix pendant le Trienio Liberal et dont l’existence, selon ses propres mots, se révèle « transcendantale » à nombre de ses contemporains.

Church was among the subjects discussed at the time of the Cortes sessions which bisected Spain during the Trienio liberal. The reforms proposed by the liberals regarding the religious discipline opposed, a priori, the latter, who supported the idea of Christian liberalism, to the royalists, who were resistant to change. This is « a priori » because the study of the Diablo predicador, a periodical published in Valencia in 1820-1821, proves that its author, Anastasio Navas Martín, staunch royalist (as he specified when introducing himself to his readers), did not hesitate to agree with the liberal theory regarding the religious discipline because it was sovereign. Indeed, thanks to the analysis of the columns and books advertised in connection with religious politics in the newspaper, this article proves that Anastasio Navas Martín was an liberal absolutist, contradictory terms, the first of which doesn’t go hand in hand with ultra-montanism and the defense of Inquisition which the royalists supported., Entre los temas debatidos en las sesiones de las Cortes durante el Trienio liberal y que dividieron España figuraba el de la Iglesia. Las reformas propuestas por los liberales en relación con la disciplina eclesiástica, opusieron, a priori, estos últimos, favorables al liberalismo cristiano, a los realistas, refractarios a todo cambio. A priori porque el estudio del Diablo predicador, periódico publicado en Valencia en 1820-1821, demuestra que su redactor, Anastasio Navas Martín, servil convencido (como lo explicó presentándose a sus lectores), no vaciló en adherir a las tesis liberales por lo que se refiere a la disciplina eclesiástica a causa de su regalismo. En efecto, mediante el análisis de las crónicas y libros anunciados en relación con la política religiosa en el periódico, este artículo prueba que Anastasio Navas era un liberal absolutista, términos antinómicos, cuyo primero no suele correr parejo con el ultramontanismo y la defensa de la Inquisición de los que daban muestras los serviles., Parmi les thèmes discutés lors des sessions des Cortès et qui divisèrent l’Espagne durant le Trienio liberal figurait celui relatif à l’Église. Les réformes proposées par les libéraux en matière de discipline ecclésiastique, opposèrent, a priori, ces derniers, favorables au libéralisme chrétien, aux royalistes, réfractaires à tout changement. A priori car l’étude du Diablo predicador, périodique édité à Valence en 1820-1821, démontre que son rédacteur, Anastasio Navas Mart\'in, servile convaincu (comme il le spécifia en se présentant à ses lecteurs), n’hésita pas à adhérer aux thèses libérales en matière de discipline ecclésiastique en raison de leur régalisme. En effet, grâce à l’analyse des chroniques et livres annoncés en relation avec la politique religieuse dans le journal, cet article prouve qu’Anastasio Navas était un libéral absolutiste, termes antinomiques, dont le premier ne va pas de pair avec l’ultramontanisme et la défense de l’Inquisition dont faisaient preuve les serviles.