Zundel, Etienne, SEEGERS, HENRI, Prost, Sandrine, Infectiologie Animale et Santé Publique (UR IASP), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), Département Santé Animale (DEPT SA), ONIRIS-INRA - Umr 1300 Bioagression, Epidémiologie et Analyse de Risque, and Ecole Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de l'alimentation Nantes-Atlantique (ONIRIS)
International audience; The health disorders that may affect cattle in France can be divided into 3 groups of "diseases": D1- enzootic diseases of multifactorial or parasitic origin, D2- not regulated infectious diseases, D3- regulated diseases. Control measures (prevention, diagnosis, treatment), when they exist, are not always satisfactory. Anyway, they require the allocation of resources in research and development according to priorities to be established. Our aim was to collect the bovine industry stakeholders' opinion concerning expectations and needs to improve management of cattle health. We conducted in parallel 2 qualitative surveys, based on semi-structured interviews, one with farmers (n=143), and one with the other stakeholders in animal health (n=34). Needs for D1 (production diseases) dominated the concerns of the stakeholders (71 % of the farmers on average, up to 86 % for infertility; 49% of the other actors, up to 65 % for mastitis). Priorities differed logically according to the production systems: mastitis, neonatal diarrhoeas, and internal parasitism for dairymen, beef-cattle breeders, and breeder-fatteners, respectively. However, expectations were high in all the productions for some disorders (lameness). D2, and especially D3 worried the farmers less than the other actors. Blue tongue, in the forefront of the news at the time of the surveys, was quoted by all farmers and 71 % of the other actors. The farmers aimed primarily at means of better prevention, the other actors aimed more often at easier diagnosis. The need to improve farmers training was put forward by the other actors. Finally, criticisms were directed towards research organisations, particularly concerning the lack of interaction with the stakeholders in the field, or even at the lack of coordination between research organisations themselves. The results of this work will be submitted to an experts' committee, who will transform them into high-priority issues, to be proposed to the research organisations and funders.; Les troubles de la santé susceptibles d’affecter le cheptel bovin en France peuvent être rangés en 3 groupes : M1- maladies enzootiques d'origine multifactorielle ou parasitaire (dites aussi maladies de production), M2- maladies infectieuses non réglementées, M3- maladies réglementées. Les mesures de maîtrise actuelles (prévention, diagnostic, traitement) ne donnent pas toujours satisfaction. Pour recueillir les attentes et besoins d’acteurs des filières bovines, 2 enquêtes qualitatives ont été réalisées par entretiens semi-directifs, auprès d’éleveurs (n=143), et d’autres acteurs en santé animale (n=34). Les besoins concernant M1 dominaient dans les préoccupations (71% des éleveurs, jusqu'à 86% pour l'infertilité ; 49% des autres acteurs, jusqu'à 65% pour les mammites). Les priorités différaient logiquement selon les systèmes de production : mammites, diarrhées néonatales, parasitisme interne, respectivement, pour les laitiers, les naisseurs, et les naisseurs-engraisseurs. Toutefois, les attentes sont fortes dans toutes les productions pour certains troubles (boiteries). Les M2, et surtout les M3, préoccupent moins les éleveurs que les autres acteurs à l’exception de la fièvre catarrhale ovine, d'actualité au moment des enquêtes. Les éleveurs visent en priorité les moyens de prévention, les autres acteurs sont souvent plus orientés vers le diagnostic. Le besoin d’améliorer la formation des éleveurs est mis en avant par les autres acteurs. Enfin, des critiques visent les organismes de recherche, dont l'absence d’échanges avec les acteurs de terrain, ou même le défaut de coordination entre organismes. Nos résultats de ce travail seront soumis à un comité d'experts pour les transformer en problématiques prioritaires, à proposer aux opérateurs de recherche et financeurs.