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International audience; 1. The decline in insect abundance and diversity observed in many ecosystems is of major concern because of the long-term consequences for ecosystem function and stability.2. Species in ecological communities are connected through interactions forming complex networks. Therefore, initial extinctions can cause further species losses through co-extinctions and extinction cascades, where single extinctions can lead to waves of secondary extinctions. Such knock-on effects can multiply the initial impact of disturbances, thereby largely adding to the erosion of biodiversity. However, our knowledge of their importance for the current insect decline is hampered because secondary extinctions are challenging to both detect and predict.3. In this review, we bring together theory and knowledge about secondary extinctions in the light of the main drivers of insect decline. We evaluate potential and evidence for cascading extinction for the different drivers and identify major pathways. By providing selected examples we discuss how habitat loss, pollution, species invasions, climate change and overexploitation can cause cascading extinctions. We argue that habitat loss and pollution in particular have the largest potential for such extinctions by changing community structure, the physical environment, and community robustness.4. Overall, cascading extinction are part of an ecosystems' response to anthropogenic drivers but are so far not explicitly measured in their contribution when evaluating biodiversity loss. This knowledge is necessary to predict biodiversity loss and find strategies to buffer against the devastating long-term impact of habitat loss, pollution, species invasions, and climate change.

Desde a Independência, povo e território brasileiros se constituíram em dinâmicas temporais, sociais, culturais e políticas. Essa história não concerne exclusivamente os grupos humanos, mas estende-se também às relações de homens e mulheres com animais nativos ou aclimatados. As trajetórias desses últimos compreendem conflitos, liberdade e submissão. Sua história se mescla, de forma intensa e complexa, às lutas por liberdade da sociedade brasileira. Depuis l'Indépendance, le peuple brésilien et son territoire se sont construits dans une dynamique temporelle, sociale, culturelle et politique. Cette histoire ne concerne pas que des populations humaines, elle s’étend aussi aux relations des hommes et des femmes avec des animaux indigènes ou acclimatés. Les trajectoires de ces derniers sont faites de conflits, de liberté et de soumission. Leur histoire se mêle, de manière intense et complexe, aux luttes pour la liberté de la société brésilienne. Since Independence, the Brazilian people and territory have been constituted in temporal, social, cultural and political dynamics. In addition to different human groups, this history includes relationships between men and women with different native or acclimatized animals. The trajectory of these non-human species has integrated scenarios of conflict, freedom and submission. The history of animals is mixed, in an intense and complex way, with the struggles for freedom by Brazilian society.

De la taxinomie à l’ordre de production L’approche de l’histoire naturelle privilégiée par Delamétherie, Bertrand et Patrin, ou même par des auteurs comme Sue, Virey et Sonnini de Manoncourt, n’était pas seulement celle de naturalistes qui travaillaient en dehors ou en marge des institutions scientifiques officielles et qui s’adressaient donc à un grand public de médecins, pharmaciens, ingénieurs et amateurs, tous consommateurs infatigables de traités cosmologiques et de philosophie de la nat...

Ce livre présente le résultat des recherches que j’ai entreprises ces quinze dernières années afin de reconstituer le débat qui a eu lieu sur les espèces vivantes et l’évolution de la vie entre la fin du xviiie siècle et le début de l’ère darwinienne. J’avais l’intention depuis longtemps de publier mes recherches sur l’œuvre de Lamarck et le problème complexe de la diffusion de ses idées en France à l’époque. Après la lecture des travaux importants de Richard Burkhardt (1977) et de Giulio Bar...

La fin de l’ère Buffon Le 16 avril 1788 mourait à Paris Georges Louis Leclerc, comte de Buffon. Membre de l’Académie des sciences depuis 1733, Intendant du Jardin du roi depuis 1739, Buffon avait exercé pendant un demi-siècle une influence considérable sur d’importants secteurs de la recherche naturaliste européenne, de la zoologie à la minéralogie, de la botanique à la géologie. Il avait publié en 1749 les trois premiers volumes de l’Histoire naturelle, générale et particulière, œuvre qui co...

Physique et chimie : les lois de la nature Il est difficile de savoir comment Lamarck réagit aux critiques directes et indirectes qui lui furent adressées entre 1802 et 1809, année où parut son œuvre aujourd’hui la plus célèbre, La Philosophie zoologique. Le texte des cours qu’il donnait au Muséum présentait des variations constantes, bien que superficielles, sur les thèmes traités dans les Recherches. Ce qui apparaît comme nouveau, c’est d’une part le développement de ses réflexions sur la f...

Thèmes de la botanique lamarckienne Dans l’histoire de la pensée scientifique moderne, peu de personnages ont été, autant que Lamarck, l’objet d’interpétations si différentes et si opposées. Certains historiens ont vu en Lamarck le dernier représentant de la tradition scientifique du xviiie siècle, un homme dont la pensée ne réussit évidemment pas à intéresser la plupart de ses contemporains, désormais convaincus de la nécessité de restructurer radicalement les différentes disciplines de l’hi...

Dans la vie de Lamarck, les années 1798-1802 ont marqué une grande ferveur éditoriale. Dans un grand enthousiasme théorique, il produisit toute une série de mémoires, ouvrages, projets. Dans le manuscrit « Biologie », rédigé probablement entre 1800 et 1801, et certainement avant la parution de la première synthèse transformiste de juillet 1802, Lamarck esquissa pour la première fois le plan de son ouvrage systématique sur les êtres vivants, proposant une audacieuse comparaison entre son proje...

Contrairement à une idée largement répandue, Lamarck ne fut ni un prophète isolé, ni un précurseur de Darwin auquel on aurait omis de rendre justice. Pas davantage un homme dépassé par son époque que les travaux novateurs des Lavoisier, Cuvier, Haüy puis Darwin auraient relégué au second plan. Telle est la thèse soutenue par Pietro Corsi qui montre que le célèbre naturaliste participa pleinement aux grands débats de son temps sur l’extinction des espèces, sur la réforme de l’histoire naturelle, les limites épistémologiques des théories de la Terre ou la méthode naturelle en taxinomie... Un point de vue qui révèle par ailleurs la place des travaux de Lamarck en physique, en chimie, en météorologie et même en «hydrogéologie» dans la construction de l’ambitieux édifice théorique du transformisme. C’est en effet une tout autre personnalité que nous fait découvrir Pietro Corsi : un Lamarck en butte aux attaques de ses illustres adversaires tels Laplace et Cuvier, mais sachant aussi se montrer un protagoniste original, entouré de fervents alliés, d’admirateurs et de disciples... Nombreux sont en effet les auditeurs ayant suivi fidèlement ses cours au Muséum, qu’ils soient étudiants en médecine, visiteurs étrangers, militaires, hommes politiques, littérateurs... dont la liste est reproduite et exploitée pour la première fois dans ce volume. Au-delà de la passionnante restitution des grands débats de l’époque, l’ouvrage permet de suivre le rayonnement de la pensée transformiste dans l’Europe du XIXe siècle et de comprendre la permanence des thèmes lamarckiens dans la culture scientifique européenne.

Le déclin de la carrière de Geoffroy Saint-Hilaire ne doit pas faire oublier un fait fondamental pour comprendre l’issue du débat sur la succession des formes de vie en France et en Europe. Entre 1825 et 1831, il y eut une multiplication d’adhésions, partielles mais décisives, à l’hypothèse d’une explication transformiste de l’histoire de la vie, de ses mutations graduelles au cours des ères géologiques, et des changements entre une région et l’autre dans la distribution géographique des anim...

Le silence des géologues Entre 1800 et 1802, Lamarck connut certainement les années les plus productives de sa carrière. Non seulement il publiait ses mémoires de physique, de chimie, de météorologie dans le Journal de physique, et donnait ses cours au Muséum, mais il finit la rédaction du Système des animaux sans vertèbres, publia l’Hydrogéologie, les Annuaires météorologiques, les Recherches, et ses premiers mémoires sur les fossiles du Bassin parisien, publiés dans les Annales du Muséum d’...

Les succès de la taxinomie zoologique de Lamarck Les réactions à la publication des Recherches sur l’organisation des corps vivans furent rares, mais significatives. La Philosophie zoologique connut un sort encore plus décevant pour son auteur qui vit son livre passer pratiquement inaperçu du grand public et de la communauté scientifique de l’époque. Ceux qui, comme Cuvier, Sonnini de Manoncourt, Virey ou Denys de Montfort, avaient jugé opportun de critiquer ou d’approuver une partie des doct...

The impact of economic activities and increasing population on the environment raise profound interrogations towards the future of human societies and environmental resources. In this, the "Limits to Growth" (Meadows, Meadows, Behrens and Randers, 1974) warn human societies about the possibility of social collapse if current trends of exploitation of natural resources and environmental degradation remain unchanged. The wealth of nature being essential to the wealth of nations, this thesis in economics through four theoretical and empirical contributions addresses the possibility of a peaceful cohabitation between human and nature and discusses conservation policies of nature. Our theoretical and empirical results show on the one hand that human habitat is being expanded to the detriment of other biological species (animal and plant). On the other hand, we show that current efforts to conserve biological species are strongly oriented towards forests whose richness in biodiversity is doubtful. Finally, we show that an increasingly growing consumption of primary energies, therefore with strong ecological impacts, is still to be expected from developing countries. In terms of environmental policies, our work advocates for a reduction of the ecological footprint of human societies. This includes policies promoting forest regeneration and not the reduction of covered areas, expansion of protected areas, especially in developing countries and incentives for individuals to orient preferences towards the demand for goods with low ecological impacts.; L'impact de l'activité économique et de l'augmentation de la population sur l'environnement soulève de profondes questions sur l'avenir des sociétés humaines et des ressources environnementales. En ceci, les "Limites de la Croissance" ("Limits to Growth", Meadows, Meadows, Behrens et Randers, 1974) mettent en garde les sociétés humaines contre la possibilité d'un effondrement social si les tendances actuelles d'exploitation de ressources naturelles et de dégradation de l'environnement suivent leur court. La richesse de la nature étant primordiale à la richesse des nations, cette thèse en sciences économiques au travers de quatre contributions théoriques et empiriques traite de la possibilité d'une cohabitation pacifique des sociétés humaines avec la nature et discute des politiques de conservation de la nature. Nos résultats théoriques et empiriques montrent d'une part que l'expansion de l'habitat humain se fait au détriment des autres espèces biologiques (animales et végétales). D'autre part, nous montrons que les efforts actuels de conservation des espèces biologiques sont fortement orientés vers des forets dont la richesse en biodiversité s'avère douteuse. Finalement, nous montrons qu'une utilisation de plus en plus croissante des énergies primaires, donc à forts impacts écologiques, est encore à attendre des pays en développement. En termes de politiques environnementales, nos travaux appellent davantage à la réduction de l'empreinte écologique des sociétés humaines. Ceci inclut : Une exploitation favorisant la régénération des forêts et non la réduction des aires déjà couvertes ; L'élargissement des aires protégées surtout dans les pays en développement ; Une incitation des individus à orienter les préférences vers la demande de biens à faibles empreintes écologiques.

The impact of economic activities and increasing population on the environment raise profound interrogations towards the future of human societies and environmental resources. In this, the "Limits to Growth" (Meadows, Meadows, Behrens and Randers, 1974) warn human societies about the possibility of social collapse if current trends of exploitation of natural resources and environmental degradation remain unchanged. The wealth of nature being essential to the wealth of nations, this thesis in economics through four theoretical and empirical contributions addresses the possibility of a peaceful cohabitation between human and nature and discusses conservation policies of nature. Our theoretical and empirical results show on the one hand that human habitat is being expanded to the detriment of other biological species (animal and plant). On the other hand, we show that current efforts to conserve biological species are strongly oriented towards forests whose richness in biodiversity is doubtful. Finally, we show that an increasingly growing consumption of primary energies, therefore with strong ecological impacts, is still to be expected from developing countries. In terms of environmental policies, our work advocates for a reduction of the ecological footprint of human societies. This includes policies promoting forest regeneration and not the reduction of covered areas, expansion of protected areas, especially in developing countries and incentives for individuals to orient preferences towards the demand for goods with low ecological impacts.; L'impact de l'activité économique et de l'augmentation de la population sur l'environnement soulève de profondes questions sur l'avenir des sociétés humaines et des ressources environnementales. En ceci, les "Limites de la Croissance" ("Limits to Growth", Meadows, Meadows, Behrens et Randers, 1974) mettent en garde les sociétés humaines contre la possibilité d'un effondrement social si les tendances actuelles d'exploitation de ressources naturelles et de dégradation de l'environnement suivent leur court. La richesse de la nature étant primordiale à la richesse des nations, cette thèse en sciences économiques au travers de quatre contributions théoriques et empiriques traite de la possibilité d'une cohabitation pacifique des sociétés humaines avec la nature et discute des politiques de conservation de la nature. Nos résultats théoriques et empiriques montrent d'une part que l'expansion de l'habitat humain se fait au détriment des autres espèces biologiques (animales et végétales). D'autre part, nous montrons que les efforts actuels de conservation des espèces biologiques sont fortement orientés vers des forets dont la richesse en biodiversité s'avère douteuse. Finalement, nous montrons qu'une utilisation de plus en plus croissante des énergies primaires, donc à forts impacts écologiques, est encore à attendre des pays en développement. En termes de politiques environnementales, nos travaux appellent davantage à la réduction de l'empreinte écologique des sociétés humaines. Ceci inclut : Une exploitation favorisant la régénération des forêts et non la réduction des aires déjà couvertes ; L'élargissement des aires protégées surtout dans les pays en développement ; Une incitation des individus à orienter les préférences vers la demande de biens à faibles empreintes écologiques.

Responsable : Amaury Lambert Recherche Dirigée par Amaury Lambert (prof. UPMC), l’équipe SMILE regroupe des mathématiciens, des biologistes et des bio-informaticiens (voir http://www.lpma-paris.fr/smile/). Un des principaux objectifs du groupe SMILE est de comprendre et d’inférer les processus macro-évolutifs, en utilisant trois approches complémentaires : 1) une approche espèce-centrée utilisée directement pour l’inférence des processus de diversification à partir des phylogénies d’espè...

The Grauer's gorilla is one of two subspecies of the Eastern gorilla. The whole population of Grauer's gorilla lives in the forests of eastern Democratic Republic of the Congo (DRC) in Central Africa. In 1996 a civil war started in the DRC, which killed 5 million people. We wanted to find out what effect the civil war had on the population of Grauer's gorillas. We carried out field surveys and used data from local communities and park rangers and found that the global population had decreased by 77% since 1994. There are now only 3,800 individuals left. This makes this ape Critically Endangered on the IUCN Red List of Threatened Species and now makes both gorilla species (Eastern and Western) and all four subspecies Critically Endangered. This is the highest category of threat before extinction.

Corresponding author; fax: þ33 1 69084712. E-mail address: jean-marc.elalouf@cea.fr; International audience; The Chauvet-Pont d'Arc and Deux-Ouvertures caves, located along the Ardèche River (France), contain abundant remains of the extinct cave bear (Ursus spelaeus). Because they also display a variety of Palaeolithic anthropogenic evidences, such as the earliest charcoal drawings recorded to date (Chauvet-Pont d'Arc), and delicate engravings (Deux-Ouvertures), they offer the opportunity of studying the interaction between animals and human beings during a key period for Pleistocene species extinctions. We characterized cave bear specimens from these two sites by radiocarbon dating, stable isotopes, and mitochondrial DNA analysis. In Chauvet-Pont d'Arc, we obtained radiocarbon ages that ranged between 29,000 and 37,300 years before present (BP). The Deux-Ouvertures cave bear specimens clustered to the bottom of this time frame, returning radiocarbon ages of 27,440–30,220 years BP. Cave bear nitrogen isotope values were all compatible with a vegetarian diet. Mitochondrial DNA analysis, carried out on a highly variable domain of the control region, evidenced only two cave bear haplotypes, including a new haplotype, and a common one which largely predominated. We detected both haplotypes in Chauvet-Pont d'Arc, but only recorded the predominant one in the Deux-Ouvertures Cave. Our data put forward the surprising observation that cave bears inhabited Ardèche over a short period of time, from about 37,000 to 27,400 years BP. They were notably present during the first (Aurignacian) phase of human intrusions in Chauvet-Pont d'Arc, 30,000–32,000 years BP. This points to the possible competition for cave sites, presumably on a seasonal scale considering the cave bear habit for hibernation. During this time period, the small number of haplotypes is at variance with the extensive genetic diversity reported elsewhere for much more ancient specimens.Highlights : ► We compare extinct cave bears from Chauvet and Deux-Ouvertures caves (France). ► Mitochondrial DNA analysis unveils a new cave bear haplotype. ► Comparison between the two caves shows strong genetic homogeneity. ► Radiocarbon dating reveals that the specimens date back to 27–37 ky BP

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International audience; The extinctions of keystone megafauna during the Pleistocene and Holocene continue to affect extant species and ecosystems. This is particularly acute in southern and western Madagascar where two now extinct species of giant tortoises were once amongst the most dominant herbivores. The extinct giant tortoises are likely to have influenced ecosystem processes by being effective dispersers of large seeds, keeping the understorey open, cycling nutrients, and indirectly regulating fire regimes. As a result of their extinction, ecological interactions and ecosystems have been altered. Given that there is evidence that the extant Aldabran giant tortoise, Aldabrachelys gigantea, is closely related to at least one of these Madagascan giant tortoises, Aldabrachelys abrupta, we propose using captive Aldabran giant tortoises to restore missing ecological functions. This ambitious approach will represent the first continental island restoration project with a surviving lineage of now extinct, endemic megafauna. Translocation of this megafauna species could be a pragmatic and cost-effective tool to contribute to halting the ongoing extinction processes in parts of western and southern Madagascar, and would further understanding of the role of these species in pre-human Madagascan ecosystems.

International audience; Recent theoretical work has reported that chaos facilitates biodiversity. In this paper,we study the lowest-dimensional Lotka-Volterra competition model that exhibits chaotic trajectories, a model with four species. We observe that interaction and growth parameters leading respectively to extinction of three species, or coexistence of two, three or four species, are for the most part arranged in large regions with clear boundaries. Small islands of parameters that lead to chaos are also found. These regions where chaos occurs are, in the three cases presented here, situated at the interface between a non-chaotic four-species region and a region where extinction occurs. This implies a high sensitivity of biodiversity with respect to parameter variations in the chaotic regions. Additionally, in regions where extinction occurs which are adjacent to chaotic regions, the computation of local Lyapunov exponents reveals that a possible cause of extinction is the overly strong fluctuations in species abundances induced by local chaos at the beginning of the interval of study. For this model, we conclude that biodiversity is a necessary condition for chaos rather than a consequence of chaos, which can be seen as a signal of a high extinction risk.

Este artigo discute as contribuições de sete cientistas naturais - Paul Sears, Aldo Leopold, Rachel Carson, Paul Ehrlich, Donella Meadows, Garrett Hardin e James Lovelock - na construção da agenda ambiental contemporânea. O autor sustenta que os cientistas sociais chegaram a ela de forma retardatária e, por vezes, parcialmente equivocada por se apegarem a uma tradição de explicar o "social apenas pelo social". Muitos cometeram ainda o erro de ignorar as contribuições daqueles pioneiros, com prejuízo para as suas próprias análises. Creio que seja imprescindível que pesquisadores do campo das ciências exatas e humanas dialoguem de forma mais intensa sobre os temas da agenda ambiental. The article discusses the contributions made by seven natural scientists - Paul Sears, Aldo Leopold, Rachel Carson, Paul Ehrlich, Donella Meadows, Garrett Hardin, and James Lovelock to the establishment of the contemporary environmental agenda. It argues that almost every major issue in this agenda was brought up and publicized originally by natural scientists. Social scientists interested in these issues were latecomers, mostly because they held on to the "human exemption paradigm." Sometimes they also ignore the contributions of their colleagues in the natural sciences, a flaw that affects negatively the quality of their own endeavors. The article proposes that social scientists and natural scientists should deepen their exchanges on environmental matters. L’article aborde les contributions de sept chercheurs du domaine des sciences naturelles - Paul Sears, Aldo Leopold, Rachel Carson, Paul Ehrlich, Donella Meadows, Garrett Hardin et James Lovelock - à la construction de l’agenda environnemental contemporain. L’auteur défend que les scientifiques sociaux ont conçu cet agenda de façon retardataire et, parfois, partiellement inexacte, car ils se sont attachés à une tradition qui explique le social uniquement par le social. Nombreux sont ceux qui ont commis l’erreur d’ignorer les contributions de ces pionniers, au détriment de leurs propres analyses strictement sociales. Le texte propose que les chercheurs, dans les domaines des sciences sociales et des sciences naturelles, dialoguent de manière plus intensive sur les thèmes de l’agenda environnemental.

International audience; The logistic model proposed by Courtillot and Gaudemer to describe the growth of biodiversity during geological ages is more explored here and further developed. A new parameterisation is first proposed. Another expression of this model is obtained by introducing a new variable representing the number of ecological niches. It appears that the rates of increase of biodiversity during Jurassic and Cretaceous periods is quite different from other ones. The classical literature essentially focuses on possible extinction mechanisms, but explosions in biodiversity must be more precisely explored. For this purpose, on the basis of data analysis through different expressions of the logistic model, different ecological mechanisms can be assumed (e.g., qualitative and quantitative niches changes, possible appearance of new kinds of ecological relationships, such as ‘niche-sharing’, which involves coexistence or cooperation), even if genetic processes must also be involved. Finally, we emphasise the astonishing speed of biological diversification following a ‘catastrophic’ mass extinction. We could refer to this feature as ‘catastrophic biological diversification’. To cite this article: A. Pavé et al., C. R. Biologies 325 (2002) 755–765. © 2002 Académie des sciences / Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS; Le modèle logistique proposé par Courtillot et Gaudemer pour décrire la croissance de la biodiversité pendant les âges géologiques est approfondi et développé ici. Une nouvelle paramétrisation est d’abord proposée. Une autre expression de ce modèle est obtenue en introduisant une nouvelle variable représentant le nombre de niches écologiques. Il apparaît que les taux d’accroissement de la biodiversité au cours des âges Jurassique et Crétacé est assez différent de ce qui s’est passé pendant les autres périodes. La littérature classique se focalise essentiellement sur de possibles mécanismes d’extinction, mais les explosions de la biodiversité doivent être explorées plus précisément. Pour ce faire, sur la base d’analyses de données et en utilisant différentes expressions de ce modèle logistique, différents mécanismes écologiques peuvent être supposés (c’est-à-dire des changements de niches qualitatifs et quantitatifs, une possible apparition de nouveaux types de relations écologiques, telles que le « partage de niches », qui sous-entend coexistence ou coopération), même si des processus génétiques sont aussi impliqués. Finalement, nous insistons sur l’étonnante rapidité de la diversification biologique faisant suite à une extinction catastrophique. Nous pourrions parler de ce phénomène comme d’une « diversification biologique catastrophique ». Pour citer cet article : A. Pavé et al., C. R. Biologies 325 (2002) 755–765. © 2002 Académie des sciences / Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS