The field which this thesis covers is the so-called Atellana fabula. In the first part of it, which is an overall presentation of the particular genre, such questions as the one of the position of the Atellana with respect to other similar genres are addressed in the light of Livy’s texts among others. Then an interpretation of the fragments that came to us is proposed: it is put forward that the Atellana had original characteristics whatever it may have borrowed from the plays of Aristophanes or Plautus among others. After this overall presentation of the Atellanae, the historical study of the text and its tradition is proposed. As the text itself of the Atellanae is not given in any manuscript, one only may rely on indirect tradition to restore fragments of those plays. Most of this tradition is found in the works of the grammarians of later antiquity, especially in Nonius, where almost all of the quotations of Atellanae that came to us are preserved. Then a new critical edition of Pomponius’ and Novius’ fragments is proposed, along with the first translation into French of these plays of which no more than three hundred lines are preserved. Contrary to the previous editions of these fragments, this one presents a positive apparatus criticus, which includes the readings from the manuscripts of Nonius which all have been directly collated. Finally a new commentary on the fragments is proposed.; Le sujet sur lequel porte cette thèse de doctorat est l’atellane. La première partie de la thèse consiste à présenter ce genre, ce qui a conduit l'auteur à s’intéresser à sa place et à son statut, à la lumière de ce qu’écrit Tite-Live notamment. Puis est proposée une interprétation des fragments qui nous sont parvenus : l'auteur montre que si l’atellane emprunte au théâtre d’Aristophane ou de Plaute notamment, elle a aussi son originalité propre. Après cette étude générale, la thèse présente l'histoire du texte. Comme aucun manuscrit des auteurs d’atellanes n'a été conservé, c'est uniquement par la tradition indirecte qu'il est possible de reconstituer ce que furent ces pièces atellanes : l'auteur a donc étudié cette tradition qui est essentiellement grammaticale, car c'est dans les travaux des grammairiens d'époque tardive, et presque exclusivement chez Nonius, que se trouvent des citations des auteurs d'atellanes. La thèse présente ensuite l’édition critique des fragments de Pomponius et Novius, avec, en regard, la première traduction en français de ces pièces dont il ne reste environ que trois cents vers au total. Contrairement aux éditions précédentes, l'auteur de cette thèse a fait le choix d’un apparat critique positif constitué à partir de la consultation de tous les manuscrits de Nonius. La dernière partie de la thèse est consacré au commentaire de ces fragments.