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L’aide étrangère chinoise s’est déployée en Asie du Sud-Est à travers plusieurs centaines de projets au cours des deux dernières décennies. Éclairer ce phénomène réclame d’en comprendre les contours à l’échelle de l’ASEAN rapportée aux principes, à l’histoire et aux institutions de l’aide au développement chinoise. Les différentes sources de données disponibles permettent de chiffrer la dynamique d’essor mondial qui place, après de longues années polarisées par le continent africain, l’Asie et la Belt and Road Initiative en première ligne des priorités de Pékin. À partir de la base de données AidData portant sur la période 2000-2017, on montrera comment l’Asie du Sud-Est, pour laquelle les donateurs traditionnels (Europe, États-Unis, Japon) demeurent plus généreux – sinon toujours plus significatifs politiquement –, inscrit aussi ses inégalités, ses tensions et ses épisodes nationaux propres dans le fonctionnement de ce système de coopération articulant étroitement aux promesses de prospérité partagée les besoins de l’économie et de la diplomatie chinoise, largement portées par les multinationales chinoises. Chinese foreign aid has been deployed in Southeast Asia through several hundred projects over the past two decades. To shed light on this phenomenon, it is necessary to understand its contours on the scale of ASEAN in relation to the principles, history and institutions of Chinese development assistance. The various data sources available make it possible to put a figure on the dynamics of the global expansion which, after long years of focus on the African continent, has placed Asia with the Belt and Road Initiative at the forefront of Beijing’s priorities. Using the AidData database for the period 2000-2017, we will show how Southeast Asia, for which traditional donors (Europe, the United States, Japan) remain more generous—however less and less politically significant—, also inscribes its own inequalities, tensions and national episodes in the functioning of this system of cooperation that closely articulates the needs of the Chinese economy and diplomacy to the promises of shared prosperity, largely conveyed by Chinese multinationals.

War and State (Re)Construction in Afghanistan: Conflicts of Tradition or Conflicts of Development?Foreign aid provided for the (re)construction of the Afghan state since 2001 has, paradoxically, intensified the ‘ethnicisation’ and sectarianisation of economic and political relations, contradicting the criteria of good governance advocated by donors. Conflicts apparently related to tradition and identity have become more common and indeed point to more fundamental contradictions between the culturalist representation of Afghan society and the effects of the country’s integration into the world capitalist economy. Thus, viewing Islamic radicalisation, ethnic polarisation or tribal atavism as responsible for the social and political violence in Afghanistan gives an incomplete picture of the situation as it ignores transformations in society and the new challenges of this supposedly traditional conflict.; L’aide étrangère destinée depuis 2001 à la (re)construction de l’État afghan a paradoxalement amplifié l’ethnicisation et la confessionnalisation des rapports économiques et politiques, en totale contradiction avec les critères de bonne gouvernance prônés par les bailleurs de fonds. Les conflits d’apparence traditionnelle ou identitaire se sont multipliés, renvoyant en fait à des contradictions plus fondamentales entre la représentation culturaliste de la société afghane et les effets de l’insertion du pays dans l’économie capitaliste mondiale. Ainsi, le fait de rendre la radicalisation islamique, la polarisation ethnique ou l’atavisme tribal responsables de la violence sociale et politique en Afghanistan dénote d’une vision incomplète de la situation, dans la mesure où celle-ci ne tient pas compte des transformations de la société et des nouveaux enjeux de cette conflictualité supposée traditionnelle.

La rencontre entre Nehru et Eisenhower se déroula dans une atmosphère de plus grande appréciation des positions respectives, malgré la persistance de désaccords politiques, laissant augurer des relations moins tendues entre les deux pays durant le second mandat présidentiel d’Eisenhower. A cet égard, cette visite aux Etats-Unis fut plus bénéfique que la précédente à l’automne 1949, dont les résultats n’avaient pas été à la hauteur de ceux escomptés. Il est vrai aussi, qu’entre-temps, les illu...

Le rejet en bloc des gouvernements nationalistes au pouvoir dans les pays récemment décolonisés, qui passa par le soutien aux mouvements communistes locaux dans une démarche insurrectionnelle qui s’avéra finalement infructueuse, avait conduit à isoler diplomatiquement l’Union Soviétique d’une grande partie du tiers monde. La transposition pure et simple à l’Asie de la thèse des deux camps, en niant la possibilité que des Etats dirigés par les bourgeoisies nationales puissent exprimer des posi...

A partir du postulat selon lequel l’aide n’est pas de la générosité désintéressée, nous nous sommes efforcés de montrer d’une part, quels étaient les objectifs qui avaient guidé les Etats-Unis et l’Union Soviétique dans leurs politiques d’aide à l’Inde, et d’autre part, de déterminer si la nécessité pour l’Inde de recourir à une aide étrangère avait pu amener ce pays, à la demande d’un Etat donateur, à remettre en cause certaines de ses orientations politiques. En réponse à la première interr...

En règle générale, quand un Etat décide d’accorder une aide à un autre Etat, il ne le fait pas en obéissant à des motivations purement altruistes, et indépendamment de toutes considérations politiques, stratégiques ou économiques. Renforcer une alliance militaire, obtenir un soutien diplomatique, s’assurer des approvisionnements en matières premières, pénétrer des marchés, influer plus généralement sur les développements politiques ou les orientations économiques du pays bénéficiaire peuvent ...

Avant d’aborder les orientations de la politique extérieure indienne, il convient d’évoquer celui qui en fut à maints égards l’architecte, Jawaharlal Nehru. La nomination de Nehru comme premier ministre de l’Inde indépendante, après avoir été celui du gouvernement intérimaire entre septembre 1946 et août 1947, ne se serait pas nécessairement imposée sans l’intervention en sa faveur du Mahatma Gandhi qui avait décidé d’en faire son « héritier politique ». Un autre dirigeant du mouvement nation...

L’aide alimentaire, sous la forme d’un crédit de 190 millions de dollars (903 millions de roupies), que les Etats-Unis accordèrent à l’Inde pour l’achat de 2 millions de tonnes de céréales à la mi-juin 1951 aurait pu grandement contribuer à rehausser l’image d’une Amérique magnanime et prompte à venir en aide à un pays confronté à sa plus grave crise alimentaire depuis la famine de 1943 au Bengale. Et, par là même, faire oublier les rapports difficiles entretenus entre les deux pays sur l’aid...

Le troisième plan quinquennal fut porté à la connaissance du public en août 1961. Si le second plan avait pu être qualifié d’ambitieux lors de sa parution en 1956, le troisième plan ne l’était pas moins. La commission de planification annonçait dans le document du plan que le pays se proposait d’accomplir en cinq ans ce qui avait été réalisé dans les dix années des premier et second plans, pendant lesquelles avaient été posées les fondations qui permettraient une croissance économique rapide....

La leçon tirée des débats au Congrès américain sur la politique extérieure indienne et de la polémique soulevée par les termes de l’assistance alimentaire qui avaient précédé l’accord du 15 juin 1951, amena les rédacteurs du premier plan quinquennal à souligner « le danger d’une dépendance excessive envers une aide étrangère soumise à l’évolution de la situation politique intérieure des pays prêteurs et à laquelle il peut être mis un terme à la suite de développements internationaux inopportu...

Malgré un niveau de dépenses supérieur à ce qui avait été envisagé initialement, la plupart des objectifs fixés au début du troisième plan ne furent pas atteints. Le revenu national n’augmenta en moyenne que de 2,2 % par an contre un taux moyen escompté de l’ordre de 6 %. Durant l’année 1965-66, avec les effets cumulés de la guerre indo-pakistanaise et de la sécheresse, le revenu national chuta même de 4,2 %. La production agricole au cours des quatre premières années du plan augmenta en moye...

La presse américaine avait eu des mots assez durs à l’encontre de Nehru au moment de sa visite en Union Soviétique en juin 1955, l’accusant de s’être rangé, plus qu’il n’était attendu d’un pays non-aligné, aux positions soviétiques. Ainsi le New York Times du 24 juin notait : « Il est regrettable que la contribution à cet idéal (avoir un rôle de pacificateur entre les deux blocs) se soit transformée en une approbation générale des politiques soviétiques. Nehru déclara au moment de quitter Mos...

Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne avait jalousement veillé à écarter toute intrusion américaine dans les affaires du sous-continent. Ce fut dans la perspective pour les Etats-Unis d’être entraînés dans une guerre avec un Japon de plus en plus belliciste et engagé dans une politique d’expansion territoriale en direction du Sud-Est asiatique, qu’en mai 1941, le Département d’Etat fit part aux Britanniques de l’intention du gouvernement américain – dont la représentation dip...

La guerre avec la Chine, à l’automne 1962, conduisit à une augmentation de 34 % du budget de la défense pour l’exercice budgétaire 1962-63 alors en cours, qui passa de 3,76 milliards à 5,05 milliards de roupies. Ce budget augmenta encore de 72 % en 1963-64, s’élevant à 8,67 milliards de roupies. Les dépenses de défense passèrent ainsi de 1,9 % du pnb en 1961 à 3,6 % en 1964. Un surcroît financier malvenu après les résultats économiques décevants enregistrés à l’issue de la première année du t...

En axant la politique extérieure sur le non-alignement et en optant pour un développement autocentré qui traduisait une grande méfiance à l’égard du capital étranger, l’Inde de Nehru laissa clairement entendre une volonté de s’affranchir des interventions extérieures quant à la déter­mination de ses orientations politiques. Un nationalisme ombrageux qui dut s’accommoder d’un recours croissant à l’aide étrangère, nécessité par des difficultés économiques ou des besoins militaires. L’évocation des motivations qui animèrent les États-Unis et l’Union Soviétique dans leurs politiques d’aide à un pays dont l’importance géo­stratégique, les ressources humaines et naturelles représentaient un enjeu important de la guerre froide, et les réactions que ces motivations suscitèrent en Inde, figurent au centre de cette étude et permettent de cerner les facteurs sur lesquels les dirigeants indiens s’appuyèrent pour endiguer les menaces pesant sur l’indépendance nationale.

L’Inde qui accèdait à l’indépendance le 15 août 1947 présentait bien des maux du sous-développement : une économie reposant encore largement sur une agriculture peu productive n’arrivant pas même à répondre aux besoins d’une population qui s’accroît de près de 5 millions d’individus par an, un faible niveau d’industrialisation, un chômage et un sous-emploi chroniques, une pauvreté endémique qui, conjuguée à une mauvaise situation sanitaire, plaçait en 1950 l’espérance moyenne de vie à la nais...

Les événements de Hongrie n’eurent pas d’influence notable sur le développement de relations cordiales entre l’Inde et l’Union Soviétique. Certes, il y avait bien eu quelques divergences, notamment lorsque l’Inde s’était associée à un projet de résolution demandant au gouvernement hongrois d’autoriser la visite d’observateurs des Nations unies. Nehru avait même écrit à Boulganine pour obtenir de l’Union Soviétique qu’elle ne s’oppose pas à cette résolution. En réponse, les Soviétiques avaient...

Il fallut attendre l’aide massive accordée par les Etats-Unis à l’Europe occidentale avec le plan Marshall, qui signifiait en fait l’irruption même de l’aide de gouvernement à gouvernement comme forme de financement du développement sur une vaste échelle, pour que l’Inde en vienne réellement à s’intéresser à la possibilité d’une aide publique étrangère pour suppléer aux sources de financement intérieur. Une référence avait bien été faite à des emprunts à l’étranger dans le « plan de Bombay »,...

En matière d’aide militaire la position indienne, jusqu’au début des années soixante, avait été de n’accepter aucune aide d’aucun pays et de se déclarer prête à acheter de l’armement où bon lui semblait sur des bases strictement commerciales Expliquant pourquoi il avait refusé en 1954 l’offre d’aide militaire du président Eisenhower sur le modèle de celle accordée au Pakistan, Nehru écrivait : « Même si nous pouvions ainsi renforcer temporairement nos forces armées, nous perdrions l’essence d...

En refusant la logique des blocs, l’Inde entendait bien développer une politique de coopération avec les deux superpuissances chargées de donner le ton aux relations internationales dans l’après-guerre. Dans cette perspective, Nehru allait multiplier les gestes d’ouverture vis-à-vis de l’Union Soviétique. Lors de son discours radiodiffusé du 7 septembre 1946, il avait aussitôt fait suivre ses salutations au peuple américain de celles adressées aux Soviétiques, « nos voisins en Asie et avec le...

abp : Amrita Bazar Patrika aic : Aid to India Club aicc : All-India Congress Committee aid : Agency for International Development bird : Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement ...

Nous avons déjà souligné l’importance pour le gouvernement indien de pouvoir obtenir le retrait des balances sterling bloquées à Londres. Il était aussi essentiel de savoir les conditions et les limites de leur convertibilité en dollars. L’accord financier anglo-américain avait d’ailleurs prévu que sur ce dernier point le gouvernement britannique entreprendrait des négociations avec les pays détenteurs de balances sterling. Les premiers entretiens entre Anglais et Indiens eurent lieu à New De...

The objective of this dissertation is to contribute to the existing knowledge about foreign aid, either about its consequences on the developing world or about its implications for developed economies. Chapter 1 shows that aid improves public institutions when aid is allocated by multilateral agencies. The benefits of aid are even more valuable in countries not reliant on their oil resources rents. In Chapter 2 we analyse the possible Granger causal relationships running between foreign aid and corruption in developing countries. Our data reveal that aid does not result in more or less corruption, and reversely corruption does not exert a significant influence on future assistance. In Chapter 3 we evidence that foreign assistance enhances the recipient country's efficiency of production, in particular when the country has democratic and macroeconomic sound institutions. Chapter 4 reports our data analysis on donors' domestic policies. Aid, migration and unemployment policies are recognized to be tightly connected for OECD donors. Specifically, aid policies are partly shaped by the burden of unemployment and the stock of migrants observed in the donor country., L'objectif de cette thèse est d'élargir le champ d'étude relatif à l'aide étrangère, en examinant aussi bien les conséquences des flux d'aide sur les pays en développement que les implications et tenants des politiques d'aide pour les économies développées. Dans le Chapitre 1, nous montrons que l’aide peut améliorer les institutions politiques lorsqu'elle est allouée par des agences multilatérales. Ses bénéfices sont d'autant plus notables que l'économie de l'Etat récipiendaire se délie des rentes pétrolières. Le Chapitre 2 révèle qu’aucune relation causale n’existe entre l’aide et la corruption au sein des Etats bénéficiaires. Le Chapitre 3 montre que l’aide améliore l'efficience technique avec laquelle les Etats bénéficiaires assurent leur production nationale, d'autant plus que les pays bénéficiaires se démocratisent et contrôlent leur inflation. Le Chapitre 4 révèle que les politiques d'aide, de migrations et de chômage sont intimement imbriquées. En particulier, la décision d'allouer des fonds d'aide étrangère est tributaire de la santé économique des Etats émetteurs (le taux de chômage) et soumise aux pressions des flux migratoires.

(OCoLC)893907284; From Adjamé trader, through the Embassy and finally to the public aid granted by the Chinese government, this thesis analyzes the Sino-African relations by the Ivory Coast’s prism, only allowed scale to highlight the plurality of the Chinese geopolitical issues and the actors integrated into this global China-Africa phenomenon. In Ivory Coast, since the 1983 bilateral recognition and its latent or manifest crisis, these elements are the production of knowledge and the decentralized cooperation (Think Tanks and twinning), institutional support and cooperation projects, trade and investment, relationships, representations, and finally actors and their games of a pragmatic Chinese power who is forging its African experiment through the case of the Ivory Coast.; Du commerçant, situé à Adjamé, en passant par l'Ambassade et jusqu'à l'aide publique octroyée par le gouvernement chinois, cette recherche multiscalaire analyse les relations sino-africaines par le prisme ivoirien, seule échelle permettant de mettre en exergue la pluralité des enjeux géopolitiques chinois et des acteurs intégrés à ce phénomène global Chine-Afrique. Au sein de cet État ivoirien, en crise latente puis manifeste depuis la reconnaissance bilatérale de 1983, ces facteurs sont les productions de savoirs et les coopérations décentralisées (Think Tanks et jumelages), l'aide institutionnelle et les projets de coopération, les échanges commerciaux et les investissements, les relations, les représentations, et finalement les jeux d'acteurs et de pouvoirs d'une puissance chinoise pragmatique, forgeant son expérience africaine à travers le cas ivoirien.

Based on archival and secondary sources, this study examines Cameroon 's foreign policy towards the United States during the reign of President Ahmadou Ahidjo. An understanding of the origins, nature and course of that relationship is important for several reasons. First, the United States is a super-power, and Cameroon stood to reap both political and economic benefits from an improvement of relations between the two nations. Ahidjo perceived the United States as a nation that could counter France's influence in Cameroon. Second, with reported communist activities in Cameroon during the early years of that nation' s independence, America hoped to intervene in the country to ensure that Cameroon remained non-aligned in the Cold War. Third, a study of Cameroon' s foreign relations with the United States would help us to provide a more balanced analysis of the Ahidjo presidency, and also would provide a better understanding of the nature of the foreign policy the new African nations established with the United States. Finally, this study has broad implications for the understanding ofthe goals, conduct andproblems ofthe foreign relations of African nations., Cette étude, fondée sur des sources primaires et secondaires examine la politique du Cameroun envers les États-Unis, sous la présidence d' Ahmadou Ahidjo. Comprendre les origines, la nature et l'évolution de ces relations est important pour plusieurs raisons. Premièrement, les États Unis sont une superpuissance et le Cameroun tenait à récolter les bénéfices de l'amélioration des relations entre les deux pays. Ahidjo percevait les États Unis comme un contrepoids à la France au Cameroun. Deuxièmement, à cause des activités communistes au Cameroun pendant les premières années de l'indépendance, l'Amérique espérait intervenir pour s'assurer que le Cameroun resterait neutre dans la guerre froide. Troisièmement, notre étude permettra d'analyser de façon équilibrée la présidence d'Ahidjo et de mieux comprendre la politique étrangère des jeunes états africains envers les États Unis. Finalement et de façon plus large, cette étude englobe les buts, la conduite et les problèmes des relations internationales des états africains., Amin Julius A. Cameroon's Foreign Policy Towards the United States. In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 86, n°322-323, 1er semestre 1999. De l'inventaire du monde à la mise en valeur du globe. Botanique et colonisation (fin 17e siècle-début 20e siècle) sous la direction de Marie-Noëlle Bourguet et Christophe Bonneuil. pp. 211-236.

International audience; Gestion de crise en Jordanie: contestation limitée, réformes bloquées, société divisée Pénélope Larzillière La monarchie jordanienne reçoit en mars 2013 les félicitations de Barack Obama pour sa gestion par la réforme, plutôt que par la répression, des mouvements de protestation liés au Printemps arabe. Le président américain soutient ainsi un important allié géopolitique dans la région, allié auquel les États-Unis fournissent une aide massive dont l'économie jordanienne est du reste largement dépendante. Mais les mécanismes par lesquels le régime contrôle la contestation ne se limitent pas aux promesses de réforme politique qui, par ailleurs, s'avèrent vite au mieux cosmétiques. La monarchie maintient aussi son pouvoir grâce à des procédés autoritaires dont la teneur varie selon les arènes politiques et sociales. Cela ne signifie pas pour autant que les institutions démocratiques existantes ne jouent aucun rôle. Si les gouvernants ne sont pas responsables devant les gouvernés

From Adjamé trader, through the Embassy and finally to the public aid granted by the Chinese government, this thesis analyzes the Sino-African relations by the Ivory Coast’s prism, only allowed scale to highlight the plurality of the Chinese geopolitical issues and the actors integrated into this global China-Africa phenomenon. In Ivory Coast, since the 1983 bilateral recognition and its latent or manifest crisis, these elements are the production of knowledge and the decentralized cooperation (Think Tanks and twinning), institutional support and cooperation projects, trade and investment, relationships, representations, and finally actors and their games of a pragmatic Chinese power who is forging its African experiment through the case of the Ivory Coast., Du commerçant, situé à Adjamé, en passant par l'Ambassade et jusqu'à l'aide publique octroyée par le gouvernement chinois, cette recherche multiscalaire analyse les relations sino-africaines par le prisme ivoirien, seule échelle permettant de mettre en exergue la pluralité des enjeux géopolitiques chinois et des acteurs intégrés à ce phénomène global Chine-Afrique. Au sein de cet État ivoirien, en crise latente puis manifeste depuis la reconnaissance bilatérale de 1983, ces facteurs sont les productions de savoirs et les coopérations décentralisées (Think Tanks et jumelages), l'aide institutionnelle et les projets de coopération, les échanges commerciaux et les investissements, les relations, les représentations, et finalement les jeux d'acteurs et de pouvoirs d'une puissance chinoise pragmatique, forgeant son expérience africaine à travers le cas ivoirien.

Drawing on the vast literature on aid allocation, this paper examines whether foreign aid has any impact on private investment in West Africa, controlling for other determinants of private investment. Following from this, the paper investigates whether multilateral aid and bilateral aid affect private investment differently. In a related analysis, the paper examines the impact of aid uncertainty on private investment. The results show that multilateral aid affects private investment positively, but not bilateral aid, and aid uncertainty, defined by the coefficient of variation has a negative impact on private investment and therefore reduces the impact of aid on domestic private investment.

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