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Lancé en 2017 et jusqu'en 2024, l'Institut Convergences Agriculture Numérique #DigitAg construit une Graduate School, une école universitaire de recherche rassemblant universités, écoles et organismes de recherche.

Au cours de la dernière décennie, les robots ont investi les bâtiments d’élevage (robots de traite, d’alimentation…), et depuis peu, ils investissent les champs. L’objectif est d’améliorer les conditions de travail et d’augmenter la productivité au sein de l’exploitation. Pour être efficaces, ces robots doivent être conçus pour s’adapter aux travaux des hommes. Dans cette étude expérimentale menée par Irstea, les chercheurs ont montré qu’à partir de l’observation du comportement des opérateurs, il est possible de quantifier un niveau de coopération potentiel d’une personne avec un robot. L’adaptation en temps réel «robot-homme» apparait dès lors dans le domaine du possible.

Applications mobiles, outils de partage de données et de connaissances, réseaux sociaux... les outils numériques sont de plus en plus présents dans le monde agricole. Cet article s’intéresse plus particulièrement à l’appui et à la pertinence des technologies de l’information et de la communication pour accompagner la transition agroécologique dans les territoires ruraux .

Toute personne ayant déjà ouvert une ruche pour découvrir les abeilles qui l’habitent, sait que les abeilles émettent des sons, exécutent de nombreuses tâches adaptées aux besoins de la colonie, et qu’elles vivent dans un monde riche en odeurs. Ainsi, le concept consistant à observer en temps réel et à distance ces «traces de vie» à l’aide de capteurs électroniques séduit de nombreux apiculteurs ou biologistes de l’abeille domestique. Quels sont les avantages et les limites de l'utilisation de ces nouvelles technologies de la «ruche connectée » ? En quoi peuvent-elles contribuer à une meilleure surveillance environnementale ? Cet article fait le point sur le sujet.

La lutte intégrée pour la protection des cultures génère de très nombreuses données qui aujourd’hui encore ne sont pas stockées dans les systèmes d’information de gestion agricole. Or ces données sont très utiles pour aider les agriculteurs à améliorer les performances environnementales et économiques de leur exploitation. L’auteur de ce focus explore l’utilisation des systèmes d’entrepôt de données et de traitement analytique en ligne (OLAP) pour stocker et analyser ce type de données.

L’essor de l’agriculture connectée s’est accompagné d’une offre croissante de solutions numériques produisant des données très nombreuses et de natures diverses. Développée par l’entreprise franco-américaine Fruition Sciences, la plateforme web « 360viti » permet de regrouper dans un seul outil toutes ces données et ainsi faciliter le diagnostic et la prise de décision dans le vignoble.

Les capacités de collecte, de traitement, d’analyse, de stockage et de diffusion des données, issues de la révolution numérique, sont à l’origine de nouveaux modèles économiques dans le secteur de l’agriculture. Mais comment répartir la valeur de ce nouvel « écosystème informationnel vert » entre les différents acteurs ? Cet article explore des pistes à partir de solutions juridiquement innovantes pour construire une politique légale et contractuelle de gestion à la fois optimisée et raisonnée des données.

En surveillant différents paramètres-clés des cultures, voire en diagnostiquant l’état de la végétation, les objets connectés peuvent permettent aux exploitants de produire mieux et en quantité… pour de meilleurs bénéfices. Dans ce focus, Guillaume Fernandez, directeur de la société Agriscope, illustre le sujet en s’appuyant sur trois exemples d’utilisation de réseau de capteurs dans les parcelles agricoles.

Accompagnant la révolution numérique de l’agriculture, la robotique agricole connaît un nouvel essor, comme en témoignent les récents progrès réalisés sur l’autonomie des robots, la reconnaissance d’images, la perception visuelle de l’environnement et la géolocalisation. Ces avancées offrent aujourd’hui de nouvelles perspectives, notamment pour accompagner les pratiques prônées dans le domaine de l’agro-écologie.

Pour réduire l’usage agricole des pesticides, plusieurs actions ont été mises en œuvre en France, dont la diffusion des Bulletins de santé du végétal. Depuis 2012, plus de trois mille bulletins sont publiés chaque année. Répartis sur différents sites, le contenu et la présentation de ces bulletins ne sont pas uniformes, ce qui rend leur exploitation difficile. En mobilisant le Web de données et les technologies du Web sémantique, les chercheurs d’Irstea ont développé un système d’interrogation qui facilite la recherche et l’extraction d’informations utiles aux acteurs économiques et scientifiques.

Dans le Sud de la France, où la viticulture est la production agricole dominante, l’accompagnement des exploitations dans la transition numérique constitue un enjeu important, notamment pour les aider à s’inscrire dans un contexte plus durable, économiquement rentable et plus respectueux de l’environnement. Cet article nous présente l’expérience de la première exploitation viti-vinicole connectée, le Mas numérique, un lieu de démonstration de technologies numériques innovantes destinées à la viticulture et un outil de formation inédit pour les étudiants et les professionnels du secteur.

La numérisation de l’agriculture renvoie au développement d’une diversité d’outils mobilisés dans le cadre des activités agricoles et agroalimentaires. Si, comme différentes contributions le suggèrent, ces outils promettent de répondre à des enjeux techniques multiples, ils transforment également les métiers, les filières, les formes de coordination entre acteurs. L’ambition de cet article est de proposer une grille de questionnement de ce processus de numérisation du point de vue de l’économie et de la sociologie.

Avant-propos

Accompagnant la révolution numérique de l'agriculture, la robotique agricole connaît un nouvel essor, comme en témoignent les récents progrès réalisés sur l'autonomie des robots, la reconnaissance d'images, la perception visuelle de l'environnement et la géolocalisation. Ces avancées offrent aujourd'hui de nouvelles perspectives, notamment pour accompagner les pratiques prônées dans le domaine de l'agro-écologie.

L'objectif de cet article est de présenter les résultats d'un projet qui a conduit à la conception et au développement d'une exploitation numérique méditerranéenne (domaine viticole commercial) dans le sud de la France : Le Mas numérique. Cette exploitation est destinée à démontrer l'intérêt technique mais aussi fonctionnel des solutions numériques qui y sont déployées. Le Mas numérique est opérationnel depuis 2 ans. Il répond à des enjeux de formation initiale et continue, mais aussi à des enjeux d'interopérabilité. Le cas de la viticulture dans le sud de la France est particulièrement intéressant à aborder car les technologies numériques sont en cours d'adoption par les viticulteurs et les services de conseil de la région. L'objectif de l'article est de partager cette expérience en présentant la collaboration qui a été mise en place avec les entreprises, les acteurs académiques et les professionnels. L'article présente l'organisation du projet et le modèle de financement qui ont été choisis afin de concevoir une exploitation numérique modèle avec des technologies toujours à jour. Le modèle proposé est original et permet d'inscrire le projet dans la durée. 15 services numériques ont été déployés sur une exploitation viticole, ils ont été organisés sur des axes de démonstration correspondant à des problématiques pratiques (gestion du rendement et de la qualité, protection sanitaire). Ces axes permettent de rendre les solutions numériques compréhensibles par les viticulteurs et les conseillers. Un accompagnement spécifique a été mis en œuvre pour le chef du vignoble et les salariés du domaine afin de faciliter l'adoption concrète des solutions numériques. L'article présente une typologie des visiteurs (plus de 1000 vignerons et conseillers sont venus au Mas numérique depuis son lancement) ainsi qu'une brève description des formations et activités proposées lors des visites.

L'Institut Convergences en Agriculture Numérique #DigitAg est un projet pluridisciplinaire ambitieux centré sur l'apport des technologies de l'information et de la communication (TIC) en agriculture. #DigitAg attache une grande importance à la formation initiale et continue, et s'est donc doté d'une « Graduate School » qui regroupe 20 Masters et mastères spécialisés autour de l'agriculture numérique. Cet article commence par présenter brièvement le contexte dans lequel s'inscrit cette Graduate School. Il décrit ensuite les trois principaux objectifs de la Graduate School : fédérer un collectif (d'étudiants), favoriser la pluridisciplinarité (des enseignements) et générer des opportunités (pour nos étudiants). Les moyens mis en œuvre pour les atteindre sont aussi présentés tout au long de l'article.

Adapter le robot à l'homme avec lequel il interagit dans une optique d'amélioration des conditions de travail et d'efficience est l'objectif final de nos travaux. Afin d'y parvenir il est essentiel de comprendre l'Homme en le regardant travailler et interagir avec le robot dans la perspective d'adapter le dit robot en modifiant son mode d'interaction et son degré d'automatisation. Trois questions de recherche sont traitées dans cet article : l'activité de l'Homme est-elle influencée par son interaction avec le robot ? Comment coopère-t-il en cas d'évènement bloquant ? Et est-ce que la perception de l'Homme du robot est altérée dans ces cas ? 23 sujets ont participé à une expérimentation mettant en œuvre un robot suiveur dans le cadre de la réalisation d'une tâche de ramassage de colis. Quatre indicateurs construits à partir de l'analyse de l'activité des sujets ont été construits. Ils quantifient la stratégie de l'opérateur et sa coopération avec le robot. Les résultats montrent que l'élévation du degré d'autonomie de l'assistant a induit une modification de la stratégie des leaders, que le type de coopération utilisé par le leader est identifiable de par l'analyse de son activité et que l'évolution du niveau d'acceptation du robot est lié au degré d'autonomie du robot. Le niveau de coopération d'une personne avec un robot est donc quantifiable à partir de l'observation de son comportement. L'adaptation en temps réel du robot à la personne coopérant avec lui entre dans le domaine du faisable.

Toute personne ayant déjà ouvert une ruche pour découvrir les abeilles qui l'habitent, sait que les abeilles émettent des sons, exécutent de nombreuses tâches adaptées aux besoins de la colonie, et qu'elles vivent dans un monde riche en odeurs. Ainsi, le concept consistant à observer en temps réel et à distance ces « traces de vie » à l'aide de capteurs électroniques séduit de nombreux apiculteurs ou biologistes de l'abeille domestique. Quels sont les avantages et les limites de l'utilisation de ces nouvelles technologies de la « ruche connectée » ? En quoi peuvent-elles contribuer à une meilleure surveillance environnementale ? Cet article fait le point sur le sujet.

Face à l'abondance de l'offre numérique qui promet des bénéfices importants au secteur agricole, les enquêtes sociologiques conduites par l'ESA (Ecole Supérieure d'Agricultures) auprès d'agriculteurs révèlent que ceux-ci sont finalement assez peu entrés dans l'ère du numérique. Si le niveau de formation est une variable discriminante pour expliquer l'appropriation d'outils numérique, on aurait tort de réduire le rejet de ces innovations à une absence de connaissances. Certains refusent l'intégration du numérique parce qu'il est jugé non conforme avec la représentation qu'ils se font de leur métier. Ainsi, contact direct avec le vivant et autonomie décisionnelle sur l'exploitation seront primordiaux pour ces agriculteurs qui évalueront les innovations au regard de leur compatibilité avec ses goûts et pratiques de métier.

La numérisation de l'agriculture renvoie au développement d'une diversité d'outils mobilisés dans le cadre des activités agricoles et agroalimentaires. Si, comme différentes contributions le suggèrent, ces outils promettent de répondre à des enjeux techniques multiples, ils transforment également les métiers, les filières, les formes de coordination entre acteurs. L'ambition de cet article est de proposer une grille de questionnement de ce processus de numérisation du point de vue de l'économie et de la sociologie.

Applications mobiles, outils de partage de données et de connaissances, réseaux sociaux... les outils numériques sont de plus en plus présents dans le monde agricole. Cet article s'intéresse plus particulièrement à l'appui et à la pertinence des technologies de l'information et de la communication pour accompagner la transition agroécologique dans les territoires ruraux .

Dans le cadre des travaux menés depuis 2006 sur la spatialisation des données météorologiques et suite aux événements de grêle de 2009, l'Institut français de la vigne et du vin a développé un système de suivi en temps réel de l'état sanitaire du vignoble.

Le secteur agroalimentaire est confronté à des défis mondiaux. Le premier concerne l'alimentation d'une population mondiale qui, selon les prévisions de l'ONU, atteindra 9,3 milliards de personnes en 2050. Le deuxième défi est la demande des consommateurs pour des produits de haute qualité obtenus par des chaînes agroalimentaires plus durables, plus sûres et plus claires. La lutte intégrée (LI) pourrait constituer un instrument important pour aider les agriculteurs à faire face à ces défis. La LI requiert l'utilisation simultanée de différentes techniques de protection des cultures pour la lutte contre les organismes nuisibles par le biais d'une approche écologique et économique. Ce travail explore la possibilité de développer un cadre théorique combinant les technologies des systèmes d'information et de Business Intelligence (BI) avec les principes de la LI, afin d'aider les agriculteurs dans le processus décisionnel pour améliorer les performances environnementales et de production. L'outil BI proposé est un système de traitement analytique en ligne (OLAP), qui permet d'effectuer des analyses spatio-temporelles pour les données de LI.

En surveillant différents paramètres-clés des cultures, voire en diagnostiquant l'état de la végétation, les objets connectés peuvent permettent aux exploitants de produire mieux et en quantité... pour de meilleurs bénéfices. Dans ce focus, Guillaume Fernandez, directeur de la société Agriscope, illustre le sujet en s'appuyant sur trois exemples d'utilisation de réseau de capteurs dans les parcelles agricoles.

Pionnière de la viticulture de précision depuis 2008, l'entreprise Franco-américaine FRUITION SCIENCES a développé une plateforme web, 360viti, qui permet aux vignerons d'analyser factuellement l'impact du climat, des conditions de culture et du terroir sur la vigne. L'objectif est de répondre précisément aux besoins physiologiques de la plante pour produire la meilleure qualité de raisin et optimiser le rendement de la vigne. Les bénéfices pour les professionnels sont à la fois fonctionnels, économiques et environnementaux : 360viti offre une plus grande sécurité décisionnelle et un gain de temps important dans l'analyse et l'organisation des opérations. L'usage de la plateforme permet également d'importantes économies de la ressource en eau pour les régions qui irriguent et un recours maîtrisé aux produits phytosanitaires et aux fertilisants (grâce à des applications plus ciblées dans l'espace et plus précises dans le temps).

Agriculture numérique, une (r)évolution en marche dans les territoires ? - Avant-propos

Malgré l’abondance et le potentiel des outils numériques dédiés au secteur agricole, plusieurs enquêtes sociologiques révèlent que les agriculteurs sont finalement assez peu entrés dans l’ère du numérique. Comment expliquer leur manque d’intérêt pour ces innovations ? Dans ce focus, l’auteure s’intéresse à la représentation que les agriculteurs se font de leur métier, une clé de lecture intéressante pour comprendre la manière dont ils appréhendent le numérique.

Dans le cadre des travaux menés depuis 2006 sur la spatialisation des données météorologiques et suite aux événements de grêle de 2009, l’Institut français de la vigne et du vin a développé un système de suivi en temps réel de l’état sanitaire du vignoble.