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This study aims to identify resource-based profiles of sport clubs related to collaboration and non-collaboration with other sport clubs. Organizational capacity is used to frame this study theoretically. A qualitative comparative analysis (QCA) (n = 427) was carried out. Results identified five collaboration profiles and three related to non-collaboration between sport clubs. This study makes three main contributions to the sport collaboration literature. First, it contributes to the non-profit sport collaboration literature by identifying profiles of collaborating and non-collaborating sport clubs. Second, our research provides new insights about non-collaborating sport organizations and introduces the notion of asymmetry. Finally, this study demonstrates the relevancy of adopting configurational thinking in sport management. Practically, our research offers implications for managers of sport clubs.

Dans la plupart des pays occidentaux, les fédérations sportives s’appuient sur la collaboration avec leurs clubs pour accomplir la mission centrale de développement de leur sport. Alors que de nombreuses études se sont intéressées aux collaborations dans le domaine sportif, on en sait moins sur cette collaboration singulière et particulièrement sur son évaluation (Babiak et al., 2018). Pourtant, cette évaluation est cruciale pour comprendre l’efficacité de ces collaborations, notamment, sur l’atteintes des buts organisationnels des clubs et par extension le développement du sport. Misener et Doherty (2013) soutiennent qu’en tenant compte du lien entre le processus et les résultats des collaborations, leur évaluation offrirait de nouvelles perspectives et permettrait d’en améliorer la gestion. Par conséquent, cette étude a pour objectif d’évaluer les collaborations entre les fédérations sportives et leurs clubs en examinant la relation entre le processus de la collaboration et son efficacité perçue dans l’atteinte des buts organisationnels des clubs. Cette recherche répond à la question suivante : « Quelles dimensions du processus de collaboration entre une fédération sportive et ses clubs sont associées à l’efficacité perçue de cette collaboration dans l’atteinte des buts organisationnels des clubs ? ». Les données ont été collectées au moyen d’une enquête en ligne. Cette enquête a été envoyée aux présidents des clubs sportifs belges francophones via leur fédération ou leur municipalité. En raison du RGPD, le nombre exact de clubs ayant reçus l’enquête n’est pas connu. Au total, 1992 clubs ont répondu à l’enquête. Après suppression des données incomplètes ou aberrantes, n = 666 clubs ont été inclus dans l’analyse. Cinq régressions linéaires multiples ont été menées à l’aide du logiciel IBM SPSS 25. Sur base de l’étude de Nagel (2008), cinq principaux buts organisationnels des clubs sportifs ont été identifiés. Les cinq variables dépendantes sont l’efficacité perçue de la collaboration dans l’atteinte de chacun de ces buts organisationnels (i.e., but lié à l’organisation [1] ; but lié aux membres [2] ; buts de sport pour tous [3] ; buts de compétition [4] ; but social [5]). Les cinq variables indépendantes sont les cinq dimensions du processus de collaboration (i.e., Gouvernance, Administration, Autonomie, Réciprocité et Confiance) issues de l’échelle de mesure de collaboration développée par Thomson et al. (2007). Toutes les variables ont été mesurées à l’aide d’une échelle de Likert. Les résultats indiquent que la dimension « Réciprocité » est significativement associée à l’efficacité perçue de la collaboration dans l’atteinte de l’ensemble des buts organisationnels des clubs ([1] : .355*** ; [2] : .382*** ; [3] : .372*** ; [4] : .276*** ; [5] : .238***). La dimension « Confiance » est significativement associée à l’efficacité perçue de la collaboration dans l’atteinte de quatre buts organisationnels ([1] : .214*** ; [2] : .137* ; [4] : .150* ; [5] : .117*). La dimension « Administration » est significativement associée à l’efficacité perçue de la collaboration dans l’atteinte de deux buts organisationnels ([4] : .127* ; [5] : .186**). La dimension « Gouvernance » est significativement associée à l’efficacité perçue de la collaboration dans l’atteinte d’un seul but organisationnel ([3] : .116*). Enfin, la dimension « Autonomie » n’est significativement pas associé à l’efficacité perçue de la collaboration dans l’atteinte des buts organisationnels des clubs. La contribution théorique de cette recherche est double. Premièrement, les résultats mettent en évidence que la réciprocité ainsi que la confiance entre les fédérations et les clubs sont des facteurs cruciaux de l’efficacité perçue de cette collaboration dans l’atteinte des buts organisationnels des clubs. De ce fait, cette recherche soutient empiriquement les résultats d’autres chercheurs tels que O'Boyle et Shilbury (2016) qui ont mis en évidence le rôle déterminant de ces deux dimensions, conceptuellement proches, dans l’efficacité des collaborations au sein du système sportif à but non lucratif. Deuxièmement, cette étude offre de nouvelles perspectives sur l’évaluation des collaborations entre organisations sportives à but non lucratif et répond à la demande de certains chercheurs de ne pas se limiter aux résultats de la collaboration lors de l’évaluation de celle-ci mais d’également tenir compte de son processus (Misener & Doherty, 2013). Pratiquement, cette étude encourage les fédérations et les clubs à repenser leur processus de collaboration. Une attention particulière devrait être portée à la création de confiance ainsi qu’à l’échange de ressources et d’informations entre les fédérations et les clubs. La réciprocité entre ces acteurs du système sportif non lucratif pourrait notamment être renforcée en incitant une communication « bottom-up », par exemple avec l’organisation de réunions de brainstorming ou l’utilisation de plateformes digitales.

Sport is believed to create positive economic, cultural, health and social values. At the same time, it faces ethical, social and environmental challenges. Through corporate social responsibility (CSR) programmes, sport organisations may stimulate sport’s positive social side and counter and/or prevent its negative side. The scholarly debate about CSR within the sport management field focuses almost exclusively on for-profit sport organisations. Yet, traditional non-profit sport organisations are increasingly addressing such issues under the scope of CSR or any related notion. The purpose of this dissertation is to examine the implementation of CSR programmes by non-profit sport organisations. This dissertation provides important insights on three main elements of CSR implementation, namely organisational determinants, collaborations as means of implementation and organisational learning. The focus of this study is on sport federations – those sport governing bodies in charge of the organisation of specific sporting codes and the representatives of their sport. The study investigates how sport federations build on their sport-federated network, internal and external stakeholders (e.g., sport clubs, state and national bodies, public authorities, non-profit partners) to develop, implement and institutionalise CSR programmes within their organisational settings. Theoretical and practical implications are formulated for sport federations to implement CSR sustainably. (MOTR - Sciences de la motricité) -- UCL, 2019

This study examines the concept of organisational hybridity and its applicability in non-profit sport organisations (NPSOs). In the non-profit sector, hybridity refers to “the complex organizational forms that arise as voluntary, charitable, and community organizations confront differentiated task, legitimacy, or resource environments” (Skelcher & Smith, 2015, p. 433). For instance, hybridity is illustrated by corporate social responsibility (CSR) practices increasingly implemented by NPSOs, that might eventually create a diversion of time, energy and money away from their core mission (Jones, 2007) potentially lead to mission drift. Understanding what hybridity means for non-profits and its impact on governance and management is timely as the hybridization process encapsulates important issues and paradoxes this study examined.

n/a

Background/Purpose. Sport organizations are continually pressured to adapt, embrace new approaches, and refine their practices in order to survive (Misener & Doherty, 2012). Much emphasis of such practices is increasingly given towards addressing their social responsibilities in an impactful way (Kihl, Babiak, & Tainsky, 2014; Walker, Hills, & Heere, 2015). Over the recent years a proliferation of studies has managed to capture these practices by drawing on the ‘umbrella’ notion of corporate social responsibility (CSR) (Breitbarth et al., 2015; Chelladurai, 2016). Indeed, empirical insights have now shed light on a number of issues. These include, but are not limited to, the strategic implementation of CSR (e.g., Babiak & Wolfe, 2009; Heinze, Soderstrom, & Zdroik, 2014); the financial benefits derived from implementing CSR (e.g., Inoue, Kent, & Lee, 2011); or the charitable foundation model of delivering community programs (e.g., Anagnostopoulos, Byers, & Shilbury, 2014; Anagnost opoulos & Shilbury, 2013; Walters & Chadwick, 2009). Much of this literature draws on the context of professional teams to examine the determinants, processes and outputs of such social involvement (Anagnostopoulos, Inoue, Kihl, & Babiak, 2016). An overlooked area in the extant CSR in sport literature, however, is the interaction between the sport federations and sport clubs for the practice of socially responsible programs. The purpose of this study, therefore, is to ‘unpack’ the interorganizational relationship in this nonprofit sport setting and to examine the implementation process for socially responsible programs. Theoretical Background. Interorganizational relationships (IORs) exist in a variety of forms such as alliances, joint ventures, supply agreements, licensing, cobranding, franchising, cross-sector partnerships, networks, trade associations, and consortia (Parmigiani & Rivera-Santos, 2011). According to Babiak and Thibault (2008), IORs in the sport setting are “voluntary, close, long-term, planned strategic action between two or more organizations with the objective of serving mutually beneficial purposes in a problem domain” (p. 282). Scholars have currently investigated IORs in the sport sector in a range of different settings, such as elite sport policy (Babiak, 2007; Sotiriadou et al, 2016), sport tourism (Devine et al, 2011; Huxam and Vangen, 2005), sport participation (Dobbels et al., 2016; Vos et al., 2016), community development (Marlier et al., 2014; Misener & Doherty, 2013) or sport for development (Lindsey & Banda, 2011). The literature suggests that engagement in IORs is a critical dimension of overall organizational capacity in nonprofit sport organizations (Hall et al., 2003; Misener & Doherty, 2009). A widely used theoretical approach of studies drawing on IORs is the resource-based view (RVB) that postulates that organizations will form IORs to obtain access to complementary resources (Barney, 1991; Penrose, 1959) . In this respect, Misener and Doherty (2012) note that sport organizations at the community level are connected to multiple partners across different sectors such other sport clubs and national sports organizations. In the present case, beyond the institutional linkages prevailing in the Belgium sporting system between National and Regional Sport Organizations (NSOs-RSOs) and the Sports Clubs (SCs) to achieve their sports-delivery missions (Sotiriadou et al., 2016; Winand et al., 2014), we study IORs from the perspective of the extra-voluntarily interaction in which these actors have decided to work together for the delivery of socially responsible programs. In line with previous research (e.g., Austin & Seitanidi, 2010; Babiak, 2007, 2009; Dowling et al., 2013; Heinze et al., 2014; Kihl et al., 2014; Oliver, 1990; O’Toole, 1993; Parent & Harvey, 2009; Walters & Anagnostopoulos, 2012), we examine the three stages in the evolution and implementation of IORs by nonprofit sport orga nizations (Sotiriadou et al., 2016). The formation stage reflects to the contextual, shared and organizational determinants, motives and antecedents to enter a relationship. The management stage refers to the managerial factors, control mechanisms and challenges of the management of the interaction. Lastly, the evaluation stage outlines the outcomes and effectiveness of the relationship on the implemented program(s). Method. This study employs an interpretive approach though a single case study in the context of field hockey in the French speaking community of Belgium. Sport organizations from three different organizational levels were selected: the national federation, the regional federation, and seven clubs that were actively involved in community involvement programs (mostly diversity and environmental initiatives). Face-to-face, semi-structured interviews (n = 16) were conducted with key organizational actors from the federations and the clubs as well as with external sta keholders such as public sport governing bodies. Interviews centered on the motives for engaging in socially responsible programs through IOR; on the ways the relationships take place; on the role and responsibilities of the actors; and on the formalization of this social engagement. Each interview lasted between 0.45min-1.5h, it was recorded and transcribed verbatim. The data are complemented by documentation (official documents, strategy plans, websites and archival records). Employing an abductive approach (Koenig, 1993; Peirce, 1955) data were analyzed with the assistance of the NVivo content analysis software. Preliminary Results and Conclusions. This study is in progress, but preliminary findings indicate that hockey federation and clubs play a significant role in supporting and encouraging shared socially responsible practices, which reveal the collaborative value creation (Austin & Seitanidi, 2012) and the ‘collective impact’ (Kramer & Pfitzer, 2016) dynamics in th e implementation of social responsibility Through both formal and informal control mechanisms, the federations and the clubs are engaged in a top down and bottom up process via the resource availability and sharing. Individual level factors such as personal or network of contacts and strategic determinants have interestingly attracted our attention and will be investigated further. IORs remain one of the most challenging undertakings within the sport context. We contend that this organizational challenge is also evident within the context of ‘CSR’ in and through nonprofit sport organizations. We intend to elaborate a conceptual model which reveals the type of IOR, the motives and the management mechanisms driving the relationship and influencing the development of social responsibility within this nonprofit sport context.

Chercheurs en sciences sociales, nous sommes appelés à récolter des données empiriques par différentes méthodes pour expliquer des phénomènes spécifiques (Alvesson, 2003). Dans certains cas, la recherche peut donner lieu à des interventions de types recherches actions qui requièrent ab initio rigueur, réflexion et intégrité du chercheur (Misener & Doherty, 2009). Dans d’autres cas, de manière (peut-être) plus inattendue, des démarches moins participatives comme des interviews, peuvent également questionner le rôle du chercheur dans sa relation avec ses interviewés (Creswell, 2007; Labaree, 2002). Dans ces deux cas, les chercheurs doivent se positionner épistémologiquement et méthodologiquement. Le chercheur en management du sport, de la même manière qu’un sociologue associé à un programme d’innovation technologique, peut être engagé et embarqué (Thoreau, 2013) de diverses manières qui affectent son objet d’étude. Autrement dit, par son engagement sur un terrain de recherche, le chercheur influence et est influencé par les acteurs rencontrés (Parotte, 2017). En dehors des approches purement participatives (Chalip, 2015 ; Edwards, 1999; Edwards & Skinner, 2009 ; Frisby et al., 2005), la littérature en management du sport demeure relativement peu abondante sur ces questionnements. Par conséquent, cette communication emprunte la notion de réflexivité, qui décrit l’idée de porter attention à la recherche et aux pratiques engagées par un chercheur (Beck, Giddens, & Lash, 1994 ; Gouldner, 1970; Thoreau, 2013). Sous forme de retour d’expérience, nous proposons de questionner notre propre engagement sur le terrain. Dans notre cas, cette réflexion a lieu dans le cadre d’une thèse de doctorat durant laquelle plusieurs étapes de récolte de données sont réalisées auprès de différentes organisations sportives concernées par la mise en oeuvre de pratiques de responsabilité sociale des entreprises (RSE). Au cours de notre recherche, des processus diffus de prise de conscience de la RSE par les acteurs impliqués et d’embarquement du chercheur dans les organisations sont observés. Indiscutablement, cette implication appelle à saisir les ambiguïtés de notre engagement sur le terrain et notre dévoilement face aux participants. De cette manière, cette contribution entend esquisser des pistes de réflexion sur le besoin de positionnement épistémologique du chercheur, soit le dilemme entre la prise de distance du chercheur avec son terrain et la co-construction de la réalité et des organisations-mêmes.