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International audience

This essay explores the impacts of neoliberal policies on graduate education, focusing attention on issues of curriculum, decision-making, and the role of graduate students at the university., Anuac, Vol 5, No 1 (2016)

This special Forum brings together short commentaries from anthropologists working in a variety of university settings and roles, to reflect on our immediate recent experiences with the imposition of public sector educational reforms. The contributions explore ongoing institutional transformations in Australia and New Zealand, Romania, Denmark, Greece, Finland, Mexico, US, Holland, Spain, Canada and the UK. We aim to establish a platform to host ongoing discussions about the changing nature of higher education and its implications for the future of anthropology. We are confident that these exchanges in Anuac will enable colleagues coping with the impacts of austerity to move together toward a coalition in favour of the university as we think it should be. Contributions of Cris Shore & Susan Wright, Vintilă Mihăilescu, Sarah F. Green, Gabriela Vargas-Cetina & Steffan Igor Ayora-Diaz, Tracey Heatherington, Dimitris Dalakoglou, Noelle Molé Liston, Susana Narotzky, Jaro Stacul, Meredith Welch-Devine, Jon P. Mitchell., Questo Forum raccoglie brevi interventi di antropologi che con ruoli diversi lavorano in differenti contesti universitari, allo scopo di riflettere su recenti esperienze di riforme neoliberiste del sistema pubblico dell'istruzione superiore. I contributi esplorano processi di neoliberalizzazione dell'università e cambiamenti istituzionali in corso in Australia e Nuova Zelanda, Romania, Danimarca, Grecia, Finlandia, Messico, Stati Uniti, Olanda, Spagna, Canada e Regno Unito. L'obiettivo è quello di costruire una piattaforma che possa ospitare riflessioni critiche sulle trasformazioni attuali dell'accademia e delle relative implicazioni per il futuro dell'antropologia. Auspichiamo che il Forum serva anche a indurre i colleghi alle prese con le conseguenze del vigente regime di austerità a formare una coalizione in favore di una idea di università diversa da quella oggi dominante. Contributi di Cris Shore & Susan Wright, Vintilă Mihăilescu, Sarah F. Green, Gabriela Vargas-Cetina & Steffan Igor Ayora-Diaz, Tracey Heatherington, Dimitris Dalakoglou, Noelle Molé Liston, Susana Narotzky, Jaro Stacul, Meredith Welch-Devine, Jon P. Mitchell.

Les effets des changements environnementaux globaux (changement climatique, érosion de la biodiversité, changements d’occupation des sols, etc.) touchent les sociétés du monde entier mais varient d’une région à l’autre. Dans le cadre de cette communication, nous souhaitons revenir sur la construction et la mise en œuvre de notre Programme de recherche, PIAF, interdisciplinaire et comparatif. PIAF vise à faire émerger, au travers la comparaison d’études de cas fines localisées dans 4 pays, une vue générale de la perception des changements environnementaux, en ville et en campagne, aux Nords et aux Suds. Notre équipe, composée d’ethnologues, anthropologues, géographes et écologues, étudie les diagnostics que les acteurs locaux font des transformations des territoires et prétend accéder aux perceptions du changement au travers des discours, savoirs et usages locaux de la biodiversité. Les espèces faunistiques ou floristiques tiennent souvent lieu d’indicateurs locaux des transformations du milieu et leur observation aide à la mise en place de stratégies d’adaptation de l’utilisation des territoires. Nous cherchons à comprendre si et comment les diagnostics diffèrent, dans les sociétés étudiées, en fonction des contextes socioéconomiques, politiques, environnementaux et du degré de dépendance aux ressources naturelles. Nous menons la comparaison à deux échelles : internationale, d’une part, dans 4 pays (Sud-­‐ouest de la France, Haute-­‐Bénoué au Cameroun, Sud des Appalaches aux Etats-­‐Unis et région de Hwange au Zimbabwe) ; et régionale, d’autre part, sur un gradient de 3 zones dans chaque pays (rurale, protégée et urbaine). Dans le cadre de cette communication nous souhaitons revenir : (1) sur la méthodologie déployée pour collecter des données comparables : nous avons construit, a priori, un protocole méthodologique applicable à l’ensemble des terrains et détaillant les enquêtes ethnographiques à mettre en œuvre (entretien semi-­‐directif et son guide, observation participante, méthode des listes libres, ballades commentées). Nous montrerons les ajustements nécessaires pour son application et la comparabilité,;des données (formalisation des corpus tout en conservant la complexité et la finesse de l’ethnographie) ; (2); sur le choix et la catégorisation de nos terrains et objets d’étude : nous évoquerons ici, comment les enquêtes dans des contextes biogéographiques ou linguistiques différents nous oblige à redéfinir des catégories établies à priori (types de changements, catégories de biodiversité, homogénéité des zones rurales, urbaines ou protégées) et comment la comparaison au départ envisagée site par site, est aujourd’hui ré-­‐envisagée au travers de l’influence du gradient rural-­urbain-­protégé dans chaque, pays. L’approche comparative sur des terrains contrastés a une dimension heuristique importante : elle nous permet de saisir les initiatives, perceptions ou savoirs locaux au travers de recherches localisées et de comprendre comment des catégories de changements considérées comme homogènes et similaires à une échelle globale sont envisagées et vécues à l’échelle locale. Ce résultat sera discuté à partir de l’exemple de l’accroissement de la problématique des interactions homme/faune sauvage dans les territoires.

ACL; National audience; La conservation de la biodiversité : vers une prise en compte des relations entre les sociétés locales et leurs natures Une ethnologie pour la conservation ou de la conservation : aider à la co-gestion ou identifier les phénomènes de coercition ? Vers une meilleure intégration des sciences humaines et des sciences de la vie dans les programmes de recherche pour / sur la conservation de la biodiversité.

International audience; Rural areas of the temperate European countries are affected by climate changes that are not always perceived by local communities. We focus on how local discourses on biodiversity, in our case wild flora, provide insight into what people see as changing in their environment. We conducted ethnographic research, including interviews and participant observation, on perceptions of biodiversity change in Bas-Comminges, a rural area of France where agriculture consists primarily of extensive mixed farming. Wild flora management there is shaped by traditional agricultural practices, rural and agricultural policies, and warmer temperatures and other climatic changes. We will show that (1) wild flora is seen as growing and expanding due to changes in local institutions in charge of green spaces, changes in agriculture, and warmer temperatures; (2) discourses on those impacts reveal different types of knowledge and uses of local flora; and (3) social conflicts are emerging around local flora management, and these conflicts reveal tensions between different objectives for the land within a changing community. We will demonstrate that warmer temperatures are not always linked to global climate changes by local residents and that environmental and social changes cannot be apprehended separately from climatic ones. More broadly, we want to understand how rural populations are facing and adapting to the major transformations of their land and society, and we show that conflicts can be used by different types of local residents to take back control of their land and maintain their communities. This research is part of a larger interdisciplinary and comparative program on local perceptions of environmental change funded by the French Agence Nationale de la Recherche (ANR).