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This survey goes through the different stages of research on Jesus: from positivist claims to find an "objective" Jesus of history, to the evidence that the subjectivity of the interpreter forbids such a view, we now realise that in a historical approach, the theologian has his place: we cannot avoid the question of the meaning of Jesus' message about God., Cette rétrospective parcourt les différents stades de la recherche sur Jésus : des prétentions positivistes à dégager un Jésus de l’histoire « objectif », jusqu’à l’évidence que la subjectivité de l’interprète interdit une telle conception, on s’aperçoit aujourd’hui que dans une approche historique, le théologien a sa place : on ne peut éviter la question du sens du message de Jésus sur Dieu.

This thesis aims at examining how irony intervenes in the narrative device (narrator, reader, characters) in Genesis and Mark, and attempts to identify the objectives behind using irony in these narratives., Dans une narration, l’ironie est un procédé basé sur une supériorité du lecteur sur un ou plusieurs personnages, et il n’y a pas de raison qu’il en aille autrement dans les récits bibliques. Mais comment l’ironie intervient-elle dans le dispositif narratif de ces récits, et que vient-elle y faire ? Quels effets permet-elle de ménager chez le lecteur, que d’autres techniques narratives ne pourraient produire ? En quoi sert-elle la stratégie rhétorique du narrateur ? En quoi reflète-t-elle son système de valeurs ? Voilà les questions principales que cette recherche explore dans deux récits bibliques très différents l’un de l’autre. L’un, écrit en hébreu, a l’allure d’un récit de fiction : c’est l’histoire de Joseph et ses frères dans le livre de la Genèse ; rédigé en grec, l’autre a de fortes affinités avec le genre « biographie » : c’est le récit du ministère galiléen de Jésus dans la première partie de l’évangile de Marc. La première étape de la recherche consiste à explorer différentes théories de l’ironie en vue de dégager une définition opératoire de ce procédé littéraire à l’usage de l’exégèse biblique francophone. À la différence du concept anglo-saxon d’irony, en effet, le français inclut dans l’ironie une dimension de comique, voire de moquerie. Dans la deuxième étape, les deux récits bibliques sont soumis successivement à une analyse narrative, attentive au fonctionnement de l’ironie. Ce type de lecture, en effet, dispose des outils adéquats, d’une part, pour observer comment l’ironie est mise en œuvre par les narrateurs, d’autre part, pour mettre en évidence les possibles effets de lecture programmés au moyen de ce procédé. La troisième et dernière étape synthétise les données issues de la lecture narrative de chaque récit, de manière à pouvoir confronter ces données. Il s’agit de faire ressortir les ressemblances et les divergences au plan de la narration quant au fonctionnement de l’ironie dans ces récits très différents, de préciser les effets émotionnel, (THEO - Théologie) -- UCL, 2022

The present thesis is devoted to the study of the subject matter of martyrdom in the book of the Apocalypse. This theme has a transverse attribute in this last NT writing. Therefore, the study of it involves going through the entire work. In fact, seven texts that are scattered throughout the book are analyzed in this research (Ap 1,1-3; 1,4-8; 2,12-17; 6,9-11; 11,1-13; 12.10-12; 20.4). It is worth noting that, given its transverse nature, the study of martyrdom in the Apocalypse requires tackling the main questions regarding the interpretation of this biblical book. The subject under study is approached from an exegetical-theological perspective. This perspective allows us to examine, together, three fundamental elements. Firstly, the phenomenon of persecution and martyrdom in times of the Apocalypse; secondly, the philological and semantic issue related to the "martyrial" lexicon of the Apocalypse; thirdly, the question of the exegetical-theological meaning of the martyrdom experience in this book. The study of these questions is preceded by the analysis of the cultural and religious background of the biblical concept of martyrdom, especially of the martyrial perspective developed in the Apocalypse. Approaching to all these points, the contributions made by historical-critical research have been mainly used. However, it should be noted that the contributions from other biblical approaches have also been considered., (THEO - Théologie) -- UCL, 2021

Cet article entend illustrer la manière avec laquelle la narratologie contribue à trouver un sens nouveau dans l'évangile de Marc, et ce par l'étude de la caractérisation de Dieu.

Dans cette communication, je veux examiner quelques questions dans l'Évangile de Marc et voir comment elles fonctionnent comme un moyen de communication entre les personnages eux-mêmes et entre le texte et le lecteur.

This paper has three parts. In Part 1 the text of the Gospel of Mark speaks to us. In Part 2 we will hear why doing exegesis is more than searching for the historical and theological setting of Mark. In Part 3 some elements of Mark’s story will be mentioned which make the reader think.

This research project aims to outline and define the function and significance of the Pauline language of the Cross as well as to delineate that, for Paul, Christ's abject death on the cross not only reveals something of Christ himself, but also unveils and enlightens aspects of the Church and its identity. Limiting the study's scope to the first letter to the Corinthians (and more precisely 1 Co 1-4) and to the Epistle to the Galatians (where the use of the terminology is particularly rich and dense), the thesis will demonstrate that the language of the cross is utilized to define the contour of Christian identity and solidly establish it in time. Paul addresses himself to the local churches during a time of crisis in the rapidly growing Ecclesial community. He senses that these churches struggle to reach to or remain in the fullness of the spirit and consequently has recourse to the terminology of the crucifixion as an aid. In response to his appeal, he awaits that his correspondents will be guided by the spirit of God, and not by that of the world when confronted with God's paradoxical paths., (THEO - Théologie) -- UCL, 2019

Le Symbole des Apôtres proclame que Jésus, après sa mort, « est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts ». De cet enseignement nous avons des traces dès la première époque du christianisme, tant chez les Pères apostoliques et les théologiens pré-cappadociens, tels Irénée de Lyon, Clément d’Alexandrie et Origène, que dans les écrits apocryphes. Le Descensus, ou la descente aux enfers, est présent dans la lex orandi de l’année liturgique, ainsi que dans l’iconographie de tradition byzantine. Nous avons recherché la présence, dans le corpus des écrits canoniques, de témoignages scripturaires à l’appui de cet enseignement. Nous avons considéré tout particulièrement Mt 12,40, 1 P 3,18-22, Ep 4,8-9, Ac 2,24 et Mt 27,52-53, cités à de multiples reprises dans les textes des 2e et 3e siècles à l’appui de la croyance au Descensus. L’usage qu’en ont fait les auteurs et la pertinence de leur utilisation comme références scripturaires de cet enseignement à la lumière des données de la critique textuelle et de la philologie ont été évalués. Ce travail a permis de reconsidérer les interprétations traditionnelles qui voyaient dans ces écrits l’annonce, voire le témoignage de la descente du Christ en enfer et de son activité durant le triduum. Nous avons été amenés à formuler des hypothèses permettant d’expliquer l’origine des éléments constitutifs du théologoumène dont la composante sotériologique a fait l’objet de nombreuses interprétations au cours des siècles. Des perspectives pour une théologie du Descensus ont été proposées en abordant, au préalable, trois pistes de réflexion : les textes liturgiques et l’iconographie de l’Église d’Orient de tradition byzantine ainsi que la christologie du triduum dans les textes anciens, jusqu’à Grégoire de Nysse. Une théologie du théologoumène a pu être esquissée : la descente en enfer comme partie intégrante de la kénose du Verbe. Précédé du Vendredi Saint, « triomphe de la mort », et suivi du Dimanche pascal, « trio, (THEO - Théologie) -- UCL, 2017

D’une part, la gestion constructive des conflits, en plein essor en sciences humaines, offre de nouvelles ressources pour sortir de la violence. D’autre part, des groupes de chrétiens utilisant la non-violence comme méthode politique trouvent dans la vie et la prédication de Jésus une combativité assertive qui affronte sans peur les conflits. C’est sur cette nouvelle lecture de l'Évangile qu’ils fondent leurs combats pour la justice et pour une véritable paix sociale et politique. Cette thèse étudie les retombées en théologie de ces deux dynamiques contemporaines, en examinant comment elles renouvellent la problématique théologique articulant la non-violence évangélique et une attitude responsable face à la violence. Les trois principales manières de les concilier sont mises en dialogue. La solution pacifiste et la position traditionnelle catholique comprennent « Tends l’autre joue » (Mt 5,39) comme un appel à ne pas résister, ce qui crée un dilemme entre obéir à l'Évangile ou se défendre efficacement. Les pacifistes renoncent à la légitime défense au nom de la fidélité à Jésus-Christ. Inversement, la tradition majoritaire, multiséculaire, reconnaît la nécessité d'une politique réaliste, par une argumentation de légitime défense entièrement basée sur le droit naturel, sans lien avec les pages non-violentes de l'Évangile. Une troisième voie comprend la péricope de Mt 5,38-42 comme un appel à résister mais par d’autres moyens que la violence. En trois exemples incisifs, Jésus propose des initiatives déroutantes retournant le système injuste contre lui-même, ce qui a pour effet de le subvertir de l'intérieur. Pour les porteurs de cette nouvelle interprétation, "renoncer à l'usage de la force" est une formule inadéquate qui crée le dilemme entre force (sous-entendue violente) ou non-force (sous-entendue non-violente ; à vrai dire, passivité). Le défi est d’optimiser le déploiement des forces sociales, économiques, culturelles, politiques, etc., qui font effectivement re, (THEO - Théologie) -- UCL, 2017

This PhD thesis aims to study the spatial dimension of the story of Ex 19-40 from a synchronic perspective. Embedded in the field of narratology research of biblical stories, it shows how space is one of the essential components of the mentioned chapters of the Book of Exodus. In these chapters, the set up of narrative space shapes the relationship between space and the characters who inhabit it. From the top of the mountain, Yahweh establishes a vertical relationship with the other characters. The story evolves towards an alternative: the development of an alliance between Yahweh and the people who were spatially the most distant ones. This partnership becomes possible thanks to Moses, who is able to pass through the permeability of the limits on the mountain. This alliance also involves Yahweh´s decision to build a shrine where he would dwell among the people. In this regard, this research study emphasizes the particular way in which Yahweh gives structure to the sanctuary and we underline how the narrator tells the whole process of the construction., Esta investigación tiene por objetivo el estudio de la dimensión espacial del relato de Ex 19-40 desde una perspectiva sincrónica. Se sitúa en el ámbito de la investigación narratológica sobre los relatos bíblicos y muestra cómo el espacio es uno de los componentes esenciales de los capítulos mencionados. El tratamiento del espacio narrativo en estos capítulos configura la relación existente entre el espacio y el personaje que lo habita. Yahvé en lo alto de la montaña establece una relación vertical con el resto de los personajes. Como alternativa se crea una alianza entre Yahvé y el pueblo, que espacialmente son los más distanciados. Esta alianza es posible gracias a Moisés, quien atraviesa la permeabilidad de los límites impuestos en la montaña. Conlleva a su vez la decisión de Yahvé de construir un santuario para habitar en medio del pueblo. En este sentido, destacamos la manera particular en la que Yahvé estructura el santuario y subrayamos la puesta en escena del proceso entero de su construcción y levantamiento., (THEO - Théologie) -- UCL, 2016

L’œuvre du cinéaste russe Andreï Tarkovski est complexe et exigeante. Elle demande, comme le dit le philosophe Hans-Georg Gadamer à propos de l’art, de « séjourner » auprès d’elle pour qu’elle délivre petit à petit la profondeur de son sens. Cette œuvre pousse jusqu’en ses retranchements la question de l’analyse et de l’interprétation, dont la tradition critique accompagne la production des films dans l’histoire du cinéma. Tarkovski a construit un art très personnel, fondé sur une conception poétique du cinéma cherchant à exprimer « la vérité de la vie », un art tendu vers l’absolu dont le temps est la matrice essentielle. L’esthétique tarkovskienne forgée et théorisée tout au long de sa carrière est donc d’un grand secours pour comprendre ses films. En se penchant sur L’Enfance d’Ivan et Le Sacrifice, nous pouvons apprécier la richesse d’une production qui tend à rencontrer les grandes questions qui se posent à l’humanité en la fin du XXe siècle. Plus particulièrement, et surtout dans son dernier film, analysé ici dans son intégralité, Tarkovski met en évidence la crise spirituelle que traverse l’humanité et qui met en danger son existence. Un tel film est riche d’enjeux théologiques ; du rapport de l’art à la théologie, de motifs apocalyptiques et eschatologiques, du rapport entre matière et esprit, entre logos et ratio. Ce qui préoccupe particulièrement le cinéaste, c’est que le développement de la civilisation laisse en jachère les besoins spirituels de l’humanité. L’art tarkovskien tend, à son corps défendant peut-être, à renouer avec un courant prophétique présent depuis longtemps dans la littérature religieuse russe, confrontant la question de la foi avec celle de la modernité., (THEO - Théologie) -- UCL, 2016

Cette thèse de doctorat présente la structure du Commentaire sur le quatrième évangile effectué par saint Thomas d’Aquin. Ce type de structure médiévale comprend, comme le veut l’usage de l’époque, un prologue général, la présentation de l’intentioauctorisainsi qu’une divisiotextus. Ce travail a la particularité de traiter de toutes ces composantes et dans leur détail. Une première partie introductive présente l’objet et les méthodes de l’étude. Concernant les méthodes, l’auteur établit un état de la question des différentes méthodologies de travail utilisées par les chercheurs lorsqu’ils analysent cette structure médiévale (ou seulement l’une de ces trois composantes). Sont examinées les études thomistes à partir de l’époque où elles se sont intéressées à cet ouvrage de Thomas, c’est-à-dire à partir de la fin du XIXe siècle et jusqu’à aujourd’hui. Cette rétrospective montre qu’il existe un manque : la structure du Commentaire sur l’évangile de saint Jean est moins étudiée et moins connue que celle d’autres œuvres de Thomas, principalement en raison de méthodes de recherche moins unifiées et qu’il conviendrait d’utiliser de façon plus étroite, selon le modèle que constitue les méthodologies thomasiennes existant pour analyser la structure des sommes ou du commentaire des Sentences. Cette thèse présente donc, dans sa première partie, la constatation d’un manque. Puis, de la deuxième à la quatrième partie, elle constitue un humble pas en avant en vue de combler ce manque, en proposant une première présentation approfondie de la structure de cet ouvrage médiéval, tout en mettant en pratique les méthodes ciblées précédemment comme utiles. La deuxième partie du travail montre comment les différentes parties de l’ouvrage sont intitulées, comment elles sont agencées et quelles sont les informations qui en ressortent. or il s'avère que Thomas présente principalement Dieu, ainsi que toutes les réalités à partir de Dieu, en tant qu’il est leur principe et leur terme. C’est ex, (THEO - Théologie) -- UCL, 2016

Les évangiles canoniques ne contiennent pas d’informations sur les grands-parents de Jésus ni sur la vie de Marie ni sur les paroles ou les miracles d l’enfant Jésus. Tout ce qui a été transmis dans la tradition chrétienne – que ce soit dans l’art, la littérature, la dévotion, le calendrier liturgique, la mariologie ou la christologie – est issu des textes apocryphes. Dans cet article, deux textes anciens, le Protévangile de Jacques et l’Histoire de l’enfance de Jésus (Evangile de l’enfance selon Thomas)sont présentés. Pour chacun des deux écrits une introduction et une description du contenu sont suivies de quelques considérations sur la signification du texte dans la tradition chrétienne.

This volume contains the exegetical contributions of a conference held in Louvain-la-Neuve in 2014. The participants explored the concepts of border, boundary, and frontier related to Hebrews, not only in the letter itself, but also in its reception. The book first focuses on the definition of Hebrews as a text at the confluence of various cultural worlds: elaborated in the Diaspora, can the letter/sermon be characterized as a middle course between a so-called 'Jewish world' and a so-called 'pagan world'? Within the Jewish cultural world, did it really hold a marginal position? Is its nuanced attitude toward the priesthood and the Temple the first step outside Judaism, as it has long been claimed?

In order to do a good performance of a gospel passage one has to do first a narratological analysis of the text.

Une exploration du sens de Jésus de l'histoire pour Albert Schweitzer, suivi de la traduction en néerlandais d'une homélie de Schweitzer sur Matthieu 28,20 (24 avril 1904).

Actes du colloque Le lecteur Sixième Colloque International du RRENAB, Université Catholique de Louvain, 24-26 mai 2012.

La Bible, une œuvre collective composée durant des siècles et basée sur les expériences humaines collectives et individuelles, ne prétend pas avoir des réponses scientifiques aux problèmes existentiels de l’homme. Ainsi, par rapport à la notion du ‘temps’, le lecteur doit composer un puzzle à travers les textes avec des idées isolées. L’image globale qui en sort peut être résumée dans une phrase : Dieu est le maître du temps du commencement jusqu’à la fin (il était, il est, il viendra). Le temps est sacré car il est une sorte d’incarnation de Dieu. Cela implique que l’homme peut connaître Dieu dans le temps : dans la succession des saisons, dans la célébration des fêtes, dans l’histoire, et dans sa condition humaine. Au centre de l’expérience du temps est le présent : le passé y revit par la mémoire, le futur y est anticipé par l’espérance. Le langage du temps est avant tout un langage symbolique : « Au commencement » indique le principe de dépendance de l’être humain ; « l’heure est venue », c’est chaque heure de notre vie ; « le Temps est proche » signifie que nous vivons déjà comme si Dieu était déjà avec nous.

Il n’existe pas une manière unique pour la théologie de se laisser instruire par le texte biblique : autant de théologiens que de modes divers de tenir compte de la Bible (ou de l’ignorer !). Nous proposons dans cet atelier d'abord une lecture narrative de la finale de Marc qui tient compte des thèmes principaux du premier évangile: le mystère messianique, l'incompréhension des disciples, la caractérisation paradoxale de Dieu. Ainsi nous découvrons la singularité de ce message dans le contexte du judaïsme du second temple et des autres évangiles. Ensuite nous posons la question de savoir ce que le récit marcien de la découverte du tombeau vide peut apporter à l'intelligence de la résurrection.