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International audience; In a recent article (Vion Dury & Mougin, 2022), we reviewed the literature on high intellectual potential in adults (HPI). We also refer the reader to the difference we make between High Intelligence Quotient (HQI) and High Intelligence Potential (HP), the latter integrating a broader vision of intelligence than the HQI which only evaluates cognitive processes. We have noticed, on the one hand, that among the patients who engage in psychotherapy, a certain number present characteristics of HP, independently of the reason for which the request for psychotherapy is made. On the other hand, other patients who already know they have HP come to consult for difficulties, especially social ones, that they do not spontaneously link to their High Potential. We have constructed a 123-item questionnaire on a phenomenological basis, i.e., based on what they say they experience. This questionnaire makes it possible to draw up profiles of high potentials based on a classification of 12 dimensions.Its use in psychotherapy is particularly useful.Translated with www.DeepL.com/Translator (free version); La spécificité des psychothérapies chez les HPI Dans un récent article (Vion Dury & Mougin, 2022), nous avons fait le point de la littérature concernant le haut potentiel intellectuel de l'adulte (HPI). Nous y renvoyons d'ailleurs le lecteur concernant la différence que nous faisons entre Haut Quotient intellectuel (HQI) et haut potentiel intellectuel (HP) ce dernier intégrant une vision plus large de l'intelligence que le HQI qui n'évalue que les processus cognitifs. Nous avons remarqué, d'une part, que, parmi les patients qui s'engagent dans une psychothérapie, un certain nombre présente des caractéristiques de HP, indépendamment de la raison pour laquelle la demande de psychothérapie est faite. D'autre part, d'autres patients qui se savent déjà HP viennent consulter pour des difficultés, notamment sociales, qu'ils ne relient pas spontanément à leur Haut Potentiel. Nous avons construit un questionnaire de 123 items sur une base phénoménologique, c'est à dire à partir de ce que les disent vivre. Ce questionnaire permet, à partir d'une classification en 12 dimensions, de dresser des profils de haut potentiel.Son utilisation en psychothérapie est particulièrement utile.

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International audience; In this paper we review the current problematic of high intelligence quotient (HQI) individuals as it is developed both in the paradigm of cognitive psychology and in that of clinical psychology. The evolution of the HQI concept as well as that of intelligence models is presented. We insist on the limits of the cognitive approach alone, whereas clinical psychology highlights the particularities of these people which oblige us to widen the framework of HQI to prefer the notion of High Potential, thus underlining that the processes involved are not only cognitive but global, also emotional, affective and creative. The comparison of the two paradigmatic approaches (cognitive psychology and clinical psychology) shows, particularly on this theme, very different epistemological conceptions of intelligence. It also highlights the limits of neuropsychological tests in the face of the living, subtle and embodied actuality of differential psychology. These two approaches are both necessary and complementary.; Dans ce texte nous tentons de faire une revue de la problématique actuelle des personnes à haut quotient intellectuel (HQI) telle qu'elle est développée à la fois dans le paradigme de la psychologie cognitive mais aussi dans celui de la psychologie clinique. L'évolution du concept de HQI ainsi que celle des modèles d'intelligence sont présentées. Nous insistons sur les limites de la seule approche cognitive, alors que la psychologie clinique met en évidence des particularités de ces personnes qui obligent à élargir le cadre du HQI pour lui préférer la notion de Haut Potentiel, soulignant ainsi que les processus impliqués ne sont pas seulement cognitifs mais globaux, également émotionnels, affectifs et créatifs. La mise en regard des deux approches paradigmatiques (psychologie cognitive et psychologie clinique) montre, en particulier sur cette thématique, des conceptions épistémologiques très différentes quant à l'intelligence. Elle met également en évidence la limite des tests neuropsychologiques face à l'actualité vivante, subtile et incarnée de la psychologie différentielle. Ces deux approches sont à la fois nécessaires et complémentaires. 1

« Sur ce dont on ne peut parler, il faut garder silence. » Wittgenstein L., Tractatus, 7. Dans un article antérieur nous avions proposé que l’expérience du sublime comme phénomène esthétique majeur était une expérience de modification de la conscience, sous la forme d’une conscience très ouverte, non focale, qui pouvait s’apparenter à ce qui se produit en hypnose. Nous avions envisagé que l’analyse phénoménologique du moment de sublime pourrait constituer un moyen de mieux connaître ce moment...

Quelle est la nature polymorphe, rebelle à toute délimitation, et donc proprement étonnante, du sublime ? En quoi consiste sa véhémence, sa force dynamique et dangereuse ? Comment expliquer les paradoxes de la sidération ou du plaisir négatif que son sentiment, sa passion ou même sa crise, engendrent chez tous ceux qui en font, moins l’expérience que l’épreuve ? Telles sont les trois principales questions que l’ouvrage entend poser dans l’inspiration des travaux de Baldine Saint Girons et de son livre Fiat Lux. Une philosophie du sublime (1993). Vingt-cinq chercheurs spécialistes reconnus de rhétorique, d’esthétique, de poétique, de philosophie, de peinture, de littérature, de musique, de psychanalyse, de sciences, de langues et cultures étrangères joignent ici leurs efforts afin de donner au lecteur – néophyte ou chercheur confirmé – les instruments les plus importants pour l’intelligence la plus vivante de la tradition du sublime. De l’Antiquité à l’époque actuelle, le lecteur est invité ici à saisir de façon organisée et claire les difficultés artistiques, philosophiques et existentielles de l’expérience de la grandeur.

In the context of the plurality of languages, the notion of embodied (amodal) schemas allows to think or describe metaphorical projections of experiences. In music (but also in other arts), G. Stéfani and S. Guerra-Lisi have proposed the existence of 7 psychomotor expressive styles corresponding to phases of pre-natal life. This study, carried out within the framework of the Sons Musiques Thérapies (SoMuThé) program developed within the PRISM unit, had as its goals 1) to make explicit the pre-reflexive experiences during the listening of musical pieces typical of the different prenatal styles by means of an Experiential Phenomenological Interview (EPA), 2) to try to find in the phenomenological explanations of the listening of such musical pieces, the constitutive elements of different expressive styles of the phases of the prenatal development, 3) to evaluate if these expressive styles are present in the background experiences as described by Husserl, that is to say in the pre-reflexive consciousnessWe observe a good correlation between the psychomotor expressive styles and the non-reflexive feelings of the interviewees. In many cases, the metaphors related to the expressive styles were included in a story evoked by the musical piece. In these stories, the subjects' imaginations are very active, with real scenes whose underlying structure seems to be related to the psychomotor expressive style of the musical piece. In general, the sensation of movement is associated with a mental imagery which seems to derive from it. The imaginary scenes are rich in Jungian archetypes (animals, liquid flows ....). It thus appears that pre-natal styles, probably inscribed in low level processes, find resonances in higher level, imaginary processes, in which unconscious phenomena rich in Jungian archetypes color the texture. Moreover, this work illustrates a link among others, outside the psychiatric clinic, between phenomenology and psychoanalysis.Translated with www.DeepL.com/Translator (free version), Dans le contexte de la pluralité des langages, la notion de schèmes incarnés (amodaux) permet de penser ou décrire des projections métaphoriques des expériences. En musique (mais aussi dans les autres arts), G. Stéfani et S. Guerra-Lisi ont proposé l’existence de 7 styles expressifs psychomoteurs correspondant à des phases de la vie pré-natale. Cette étude réalisée dans le cadre du programme Sons Musiques Thérapies (SoMuThé) développé au sein de l’unité PRISM avait pour buts 1) d’expliciter les vécus préréflexifs lors de l’écoute de pièces musicales typiques des différents styles prénataux par Entretien Phénoménologique Expérientiel (EPE), 2) de tenter de retrouver dans les explicitations phénoménologiques de l’écoute de telles pièces musicales, les éléments constitutifs de différents styles expressifs des phases du développement pré-natal, 3) d’évaluer si ces styles expressifs sont présents dans les vécus d’arrière-plan tels que décrits par Husserl, c’est-à-dire dans la conscience pré-reflexive.On observe une bonne corrélation entre les styles expressifs psychomoteurs et les ressentis non-réflexifs des personnes interrogées. Dans nombre de cas, les métaphores en lien avec les styles expressifs étaient incluses dans une histoire évoquée par la pièce musicale. Dans ces histoires, l’imaginaire des sujets est très actif, avec de véritables scènes dont la structure sous-jacente semble être en lien avec le style expressif psychomoteur de la pièce musicale. En général à la sensation de mouvement est associée une imagerie mentale qui semble en dériver. Les scènes imaginaires sont riches d’archétypes Jungiens (animaux, flux liquides ….). Il apparait donc que les styles pré-nataux, probablement inscrits dans des processus de bas niveaux trouvent des résonances dans des processus de plus haut niveau, imaginaires, dans lesquels des phénomènes inconscients riches d’archétypes jungiens colorent la texture. Par ailleurs ce travail illustre un lien parmi d’autres, hors la clinique psychiatrique, entre phénoménologie et psychanalyse.

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International audience; La complexité du langage humain, que ce soit celle de son formalisme, de sa production ou de sa pragmatique, semble devoir attendre des neurosciences en particuliers cognitives, dans la mesure où celles-ci sont en grande partie fondées sur la philosophie analytique anglo-saxonne - c'est-à-dire sur une philosophie du langage - une aide en retour à la compréhension de la morphologie et de la sub-morphologie de celui-ci. C’est sans compter avec la relative pauvreté de nos moyens neuroscientifiques, pauvreté occultée par le déferlement de belles images d’IRM ou l’élégance des courbes de réponses cérébrales évoquées que présentent à l’envie des chercheurs souvent engoncés dans leur paradigmes explicatifs. Or les choses ne sont pas si simples. Les réponses empiriques obtenues le plus souvent par des protocoles non écologiques, ne sont que des corrélats grossiers et non des causes ou des explications aux phénomènes observés. Sans doute peut-on corréler un effet et une zone cérébrale (en espérant que les artéfacts expérimentaux ou de calcul ne viennent pas invalider les conclusions tirées), sans doute peut-on mieux décrire certains phénomènes, mais le grain de la finesse de la morphologie (et à fortiori la sub-morphologie) de la langue apparait bien trop fin au regard des mailles grossières du filet neurocognitif.Et il n’est pas certain que le nouveau paradigme enactif va permettre d’aller tellement plus loin, tant la logique interactionnelle du sujet et du milieu, de l’action et de la perception qui le fonde introduit de complexité supplémentaire dans la problématique. Cependant, il était grand temps de se rendre compte que nous avons un corps de chair, ayant trop longtemps vécu sur ce postulat problématique de la psychologie cognitive à savoir celui d’une désincarnation de la pensée envisagée comme pur calcul logique réalisé par des modules plus ou moins reliés. Bref, la cognition incarnée n’est pas une nouveauté ni une découverte : c’est la correction tardive d’une désolante absurdité.La difficulté de trouver une validation empirique (neuroscientifique) aux théories (en particulier) énactives de la submorphologie sera discutée.

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A paraitre dans: "Submorphologie : exemples d'applications dans les langues romanes et non romanes".; La complexité du langage humain, que ce soit celle de son formalisme, de sa production ou de sa pragmatique, semble devoir attendre des neurosciences en particuliers cognitives, dans la mesure où celles-ci sont en grande partie fondées sur la philosophie analytique anglo-saxonne - c'est-à-dire sur une philosophie du langage - une aide en retour à la compréhension de la morphologie et de la sub-morphologie de celui-ci. C’est sans compter avec la relative pauvreté de nos moyens neuroscientifiques, pauvreté occultée par le déferlement de belles images d’IRM ou l’élégance des courbes de réponses cérébrales évoquées que présentent à l’envie des chercheurs souvent engoncés dans leur paradigmes explicatifs. Or les choses ne sont pas si simples. Les réponses empiriques obtenues le plus souvent par des protocoles non écologiques, ne sont que des corrélats grossiers et non des causes ou des explications aux phénomènes observés. Sans doute peut-on corréler un effet et une zone cérébrale (en espérant que les artéfacts expérimentaux ou de calcul ne viennent pas invalider les conclusions tirées), sans doute peut-on mieux décrire certains phénomènes, mais le grain de la finesse de la morphologie (et à fortiori la sub-morphologie) de la langue apparait bien trop fin au regard des mailles grossières du filet neurocognitif.Et il n’est pas certain que le nouveau paradigme enactif va permettre d’aller tellement plus loin, tant la logique interactionnelle du sujet et du milieu, de l’action et de la perception qui le fonde introduit de complexité supplémentaire dans la problématique. Cependant, il était grand temps de se rendre compte que nous avons un corps de chair, ayant trop longtemps vécu sur ce postulat problématique de la psychologie cognitive à savoir celui d’une désincarnation de la pensée envisagée comme pur calcul logique réalisé par des modules plus ou moins reliés. Bref, la cognition incarnée n’est pas une nouveauté ni une découverte : c’est la correction tardive d’une désolante absurdité.La difficulté de trouver une validation empirique (neuroscientifique) aux théories (en particulier) énactives de la submorphologie sera discutée.

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