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Dans les systèmes littoraux et fluviaux en déficit sédimentaire la restauration du transport solide fait aujourd’hui l’objet d’une attention particulière. La suppression d’ouvrages transversaux (seuils, barrages) est parfois préconisée même si l’effet réel des petits seuils sur le transport de la charge de fond n’est pas démontré dans tous types de contexte. Dans ce cadre, notre étude a pour objectif d’apporter des éléments quantifiés pour (i) documenter l’interruption des transferts sédimentaires grossiers (> sables fins) par un petit seuil sur un système fluvial côtier méditerranéen (le Gapeau), et (ii) discuter la pertinence de sa suppression pour la restauration de la continuité sédimentaire. Ces éléments sont produits partir d’approches croisées de suivis de la dynamique sédimentaire du fond du lit (bathymétrie, traçages sédimentaires, chaines d’érosion et suivis topographiques) et de modélisation de capacités de transport. Nos résultats nous permettent de conclure que le seuil étudié ne semble pas constituer d’entrave physique au transfert de la charge de fond dans la mesure où aucune accrétion nette n’a été observée en amont de l’ouvrage malgré des crues importantes enregistrées durant le suivi. Néanmoins, la mesure indirecte du transport solide montre qu’il n’existe pas ou plus de charriage sur ce cours d’eau qui connait un fort déficit sédimentaire. Ainsi, la suppression de seuil sur le Gapeau serait insuffisante pour atténuer le déficit sédimentaire fluvial et/ou littoral. Il conviendrait plutôt de concentrer la réflexion sur la réalité des entrées sédimentaires et l’efficacité des connexions entre les versants et le chenal. Restoring coarse sediment transport is currently a major focus for coastal and river systems with sediment deficits. Removing transverse structures (e.g., weirs, dams) is sometimes recommended even though the influence of small weirs on transport of the bedload has not been demonstrated for all contexts. This study aimed to provide quantified elements to (i) document the interruption of bedload transfer (> fine sand) by a small weir in a Mediterranean coastal river system (the Gapeau River), and (ii) discuss the relevance of removing it to restore sediment continuity. These elements were produced by combining monitoring of sediment dynamics of the bed (i.e., bathymetry, sediment tracing, scour chains and topographic monitoring) and modeling the transport capacity. Our results indicated that the studied weir did not hinder transfer of the bedload since no net accumulation was observed upstream of it despite major floods during monitoring. Nevertheless, indirect measurement of the solid transport showed no bedload transport in the river, which is known to have a large sediment deficit. Thus, removing the weir in the Gapeau River would not be sufficient to mitigate the river or coastal sediment deficit. It would be more appropriate to focus on sediment inputs and the effectiveness of connections between slopes and the channel.

International audience; Les dernières années, les services d'archives ont entrepris de vastes campagnes de numérisation, dans le but de préserver les fonds documentaires. Ces documents scannés sont alors disponibles sous forme d'images, matrices de pixels. Notre objectif est de reconnaître automatiquement le contenu de ces images pour en extraire de l'information interprétée. C’est ce que l’on appelle l’analyse automatique d’images de documents.

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The identification of spatial and temporal rainfall climatology patterns is crucial for hydrometeorological studies over semiarid watersheds, which frequently face water distribution conflicts and socioeconomic issues due to water scarcity. Thus, the objective of this study was to propose a comprehensive approach for the characterization of rainfall climatology over semiarid watersheds. Monthly rainfall time series (1962–2015) with up to 30% of gaps measured in 56 rain gauges in the Piranhas-Acu Watershed—Brazilian semiarid region—were used. Data gaps were filled through a combination of simple spatial interpolation techniques. Principal component analysis and cluster analysis identified two homogeneous rainfall subregions in the basin: C1, in the upper portion, and C2, in the middle and lower portions. Rainfall volumes in C2 were up to 23.5% smaller than those in C1, due to orographic structures which contribute to aridity in this region. Rainfall anomalies were calculated in each cluster through the modified Rainfall Anomaly Index (mRAI) and were associated with the phases of the El Nino–Southern Oscillation (ENSO) and the Atlantic Meridional Mode (AMM). In years when the ENSO (AMM) was in its positive (negative) phase, there was a higher probability of occurrence of months with above-average rainfall, while the opposite was also true. Results showed that the effects of the patterns are mutually influenced, which has been previously found at larger scales. Finally, mRAI trends were identified through the Mann-Kendall test, which indicated significant negative trends in C1 and C2, especially during the wet season.

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Le 23 juin 2016, les Britanniques ont voté pour quitter l'Union européenne. Mais il aura fallu plusieurs années de négociations , avant que le Royaume-Uni ne sorte officiellement de l'Union européenne le 1er janvier 2021. Avec la crise sanitaire, les frontières se ferment tour à tour à l'échelle planétaire puis à l'échelle européenne, et la machine mondiale est à l'arrêt. De nouvelles frontières sont déployées partout, tant à l'échelle micro qu'à l'échelle individuelle, afin de faire barrière au virus. Ce travail de mémoire vise à comprendre que le Brexit témoigne d’un repli identitaire et national qui suit une logique mondiale tout comme la pandémie de coronavirus, qui détermine une cartographie nouvelle des frontières et de la géopolitique mondiale sur la base de la gestion de la crise sanitaire. Le processus de défense qui est à l’œuvre dans le dessin des frontières du Brexit et de la pandémie, répond à une double menace, interne et externe, pour le Royaume-Uni comme pour l’Union Européenne. Les enjeux qui émergent avec le Brexit et la pandémie de coronavirus, forment une géographie des frontières inédite et incertaine à toutes les échelles.

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La réalisation de ce mémoire s’inscrit dans un contexte de confinement lié à un état d’urgence sanitaire qui aura duré du 17 mars 2020 au 11 mai 2020. Confinés à neufs dans une maison de campagne, un groupe d’individus sera au centre d’une étude employant l’observation participante comme méthodologie. Une des hypothèses de départ est de dire que la pratique individuelle des espaces de l’habitat, est impactée par une pratique collective des mêmes espaces. Il s’agit donc de questionner la place de l’individu au sein d’un collectif conditionné par les mesures de l’état d’urgence sanitaire, qui se caractérise par : une réduction des flux entre l’intérieur et l’extérieur de l’habitat, une occupation des lieux permanente, et une perspective de projection à court terme. On utilisera comme problématique la question suivante : quels sont les mécanismes d’usage collectif de l’espace domestique en contexte de confinement ? L’étude s’articule autour de 4 axes qui traitent de l’importance de demeurer, de la construction historique et politique de l’espace domestique, de l’appropriation dans l’acte d’habiter le chez-soi, et enfin des mécanismes pour repenser l’habiter en confinement. Ce dernier axe permet l’exploration de différents thèmes caractéristiques de l’expérience de cohabitation ici explorée, à savoir la notion d’habitat en ville ou à la campagne, le travail et son usage, l’organisation collective, le rapport à l’aménagement des espaces, et les espaces à soi. Seront abordés ici les notions d’habiter, du privé, du commun, de l’intimité, de l’appropriation, du demeurer, du vivre ensemble, de l’espace domestique.

Le Parlement européen est une institution parlementaire supranationale aux caractéristiques particulières qui a vu au fil de la construction européenne ses pouvoirs s’étendre. Simple assemblée consultative à sa création, l’institution a connu une extension continue de ses compétences à la faveur des différents traités européens, conférant aux députés européens un pouvoir croissant dans le processus décisionnel européen. L’émergence de la crise financière mondiale à partir de l’été 2007, conjuguée aux évolutions institutionnelle de l’Union amène à de nouvelles interrogations sur la capacité d’action du Parlement européen en période de crise et sur les relations qu’il entretient avec les autres institutions communautaires. Rapidement, à la tâche sur les questions liées à la crise financière, l’institution principalement par le biais de sa commission des affaires économiques et monétaires œuvre pour peser dans le débat interinstitutionnel européen sur ces thématiques. L’expertise acquise par les eurodéputés leur permet d’être des acteurs exigeants dans ce contexte, n’hésitant pas à se montrer critique envers les autres institutions communautaires. Pour porter la voix des cinq cents millions de citoyens européens, le Parlement européen fait un usage maximaliste de ses pouvoirs, et accueille dans cette logique favorablement le Traité de Lisbonne qui vient les accroître encore un peu plus, bien qu’ayant dans le cas de la crise, une portée limitée. Cette crise, qui fait figure de défi pour la construction communautaire, amène à de nouvelles interrogations sur le fonctionnement institutionnel de l’Union et sur les politiques qui sont les siennes, dans les domaines économiques et financiers. Originellement peu dotés en pouvoir décisionnel sur ces questions, les parlementaires européens jouent dans le contexte de la crise un rôle important dans l’élaboration du nouveau cadre financier européen, apportant sa voix sur des sujets variés, dépassant souvent le seul cadre communautaire, comme c’est le cas de la taxation des transactions financières.

Au sortir de la première guerre mondiale, le cirque connait une transformation spectaculaire de son modèle économique. Divertissement équestre, urbain et aristocratique au XIXe siècle, le cirque devient au début des années 1920 un phénomène de masse à part entière. L’itinérance devient la norme et les cirques cherchent désormais à attirer le plus large publique en proposant des programmes composites faisant la part belle à l’exotisme. Ce mémoire étudie le cirque français des 1920 et 1930 et ses liens avec la culture de masse à travers quatre chapitres thématiques. Le premier dresse d’abord un état des lieux du cirque en France au cours des ces deux décennies en proposant une estimation du nombre d’enseignes et de leur évolution, notamment face à la crise économiques des années 1930 ; il pose également la question des publics. Le second chapitre s’attache aux acteurs professionnels de l’industrie avec les artistes – tant dans leur pratique que dans la manière dont on les représente – mais aussi les acteurs « de l’ombre » (directeurs et directrices, monteurs, etc.). Un troisième volet étudie la question des imaginaires déployés par les spectacles de cirque de l’époque. Il pose la question de ce qui fait vendre, mais aussi des représentations de la société française sur le reste du monde et des liens entre le cirque et une culture de masse plus large. Enfin, les animaux font l’objet du dernier chapitre qui s’intéresse tant à la réalité de leur présence dans les cirques et les ménageries foraines qu’aux représentations attachées aux différentes espèces.

Le territoire yéménite apparaît dès le XIXe siècle comme un espace économique stratégique éminent au sein de la mer Rouge, en particulier le port d'Aden qui connaît un essor fulgurant. Rapidement, différentes puissances européennes souhaitent s'y établir au regard des nombreuses opportunités commerciales de la région. Si l’intérêt français pour le Yémen s'accroît largement durant cette période, l'étude particulière du début du XXe siècle offre un bien plus large aperçu des dynamiques de l'implantation française sur le territoire. Écrivains-voyageurs, négociants et diplomates constituent une communauté profondément connectée. Les commerçants, en parallèle de leurs activités mercantiles, détiennent la fonction diplomatique, favorisant leur expansion économique, mais accentuant certaines concurrences internes. Ceci, au sein d'un territoire où les rivalités sont omniprésentes. Dans le même temps, s'il est de fait clairement établi que les motivations économiques sont primordiales, ces ambitions à l'égard du territoire se trouvent amplifiées par l'attrait mythique exercé par le pays. Cette fameuse Arabie Heureuse, pousse en effet certains écrivains comme Paul Nizan, Henri de Monfreid ou André Malraux à entreprendre un voyage au Yémen. Leurs productions, nous offrent un certain regard sur la région, permettant d'identifier les représentations françaises vis à vis du territoire pour la période donnée. Ainsi, à travers le prisme des domaines économique, littéraire et diplomatique, c'est tout un ensemble cohérent et intrinsèquement lié qui est ici étudié, permettant d'éclairer les enjeux de l'implantation française au Yémen au début du XXe siècle, de l'ascension, jusqu'au déclin.

Depuis la période coloniale, la question des femmes prend une place importante dans le processus de différenciation entre les pays du Maghreb et la France qui use de ces dernières pour mieux se distinguer culturellement et ainsi poser sa propre identité en la comparant à celle des pays maghrébins. En ce sens, le cinéma est un véritable outil, permettant de mettre en lumière ces multiples logiques de différenciations tant dans le processus de fabrication de ces coproductions que dans les diverses représentations qui en découlent, mais également dans la réception de ces dernières par la presse et le public de ces quatre pays. L’étude des coproductions cinématographiques de ces trente dernières années permet en ce sens de questionner les différentes mutations qu’ont pu connaître les sociétés maghrébines notamment en ce qui concerne les questions de genre, particulièrement au cœur des débats politiques de ces trois pays depuis les années 1990. Ce questionnement entraîne de facto à s’intéresser à l’évolution des différents stéréotypes concernant les femmes maghrébines à travers différentes thématiques que sont les traditions, la religion, mais également la place des mouvements féministes et leurs importances dans la remise en cause du statut des femmes et de leurs représentations archétypales. Ainsi, cette analyse tend à prouver qu’une analyse de l’évolution des différentes représentations de genre dans les coproductions franco-maghrébines depuis 1990 permet de mettre en évidence l’existence et la persistance de formes d’interculturalité entre la France et les pays du Maghreb.

The countess du Barry is king Louis XV’s last mistress, from 1769 to the sovereign’s death in 1774. She then lives as a wealthy aristocrat exiled from the court, until her death in 1793. The purpose of this essay is to study how the clothing consumption of the countess du Barry conforms to curial standards, meets her personal tastes and says her special status as king’s mistress. All aspects of the countess’s clothing consumption are studied, from the money spent on the types of dresses, colors or fabrics. It is necessary to study these elements taking into account the specificities of Madame du Barry: she is a king’s mistress, her favor therefore depends entirely on the sovereign and her status makes her a special case at court just as her very modest birth makes her a unique case among the king’s mistresses. Even after Louis XV’s death, the countess remained different.She was no longer a member of the court but left her original social background. Her clothing consumption is therefore always specific.It should also not be forgotten that the curial society in which the countess’s clothing consumption is part is extremely codified.The countess du Barry must show her status and appearances are a very important way to achieve it.; La comtesse du Barry est la dernière favorite du roi Louis XV, de 1769 à la mort du souverain en 1774. Elle vit ensuite en riche aristocrate exilée de la cour, jusqu’à sa mort en 1793. Ce mémoire a pour objectif d’étudier de quelle manière la consommation vestimentaire de la comtesse du Barry est conforme aux normes curiales, répond à ses goûts personnels et dit son statut particulier de maîtresse royale. Tous les aspects de la consommation vestimentaire de la comtesse sont étudiés, des sommes dépensées aux types de robes, couleurs ou tissus. Il convient d’étudier ces éléments en prenant en compte les spécificités de Madame du Barry : c’est une maîtresse royale, sa faveur dépend donc entièrement du roi et son statut fait d’elle un cas à part à la cour tout comme sa naissance très modeste fait d’elle un cas unique parmi les favorites royales. Même après la mort du roi, la comtesse reste à part. Elle ne fait plus partie de la cour mais elle a quitté son milieu d’origine. Sa consommation vestimentaire est donc toujours spécifique. Il ne faut pas non plus oublier que la société curiale dans laquelle s’inscrit la consommation vestimentaire de la comtesse est extrêmement codifiée. La comtesse du Barry doit montrer son statut et les apparences sont un moyen très important d’y parvenir.

Lorsque le fanzine "When Saturday Comes" publie son premier numéro en mars 1986, son objectif premier est de « rendre son jeu au peuple ». Ses deux rédacteurs originels, Mike Tycher et Andy Lyons, s’approprient la représentation faisant du football le sport des classes populaires (people’s game). Si cette affirmation semble en apparence anodine, elle est en réalité le principe fondateur sur lequel se base la politisation progressive des tribunes entre 1986 et 1990 en Angleterre. Fer de lance d’un médium connaissant une véritable explosion sur ces quatre années, son travail éditorial consiste à faire l’analogie entre citoyenneté et supportérisme. Si le football est le sport du peuple, alors il doit être géré par lui et se doter d’instances démocratiques afin de préserver son caractère populaire. Dès lors, le stade n’est plus seulement une arène sportive, mais également une arène politique où se manifeste l’opposition à la « guerre contre le hooliganisme » prônée par Margaret Thatcher, mais aussi, plus largement, au modèle de société prôné par le gouvernement conservateur.La politique interventionniste du gouvernement conservateur au sein des stades à partir de mai 1985 est motivée par un objectif : la pacification des tribunes. Au pouvoir depuis 1979 sur la base d’un programme promettant de restaurer « la loi et l’ordre », Margaret Thatcher fait de la figure du hooligan le symbole de l’échec des « politiques travaillistes permissives ». Cette lecture politique justifie l’action directe du gouvernement qui suit une stratégie de maintien de l’ordre déjà éprouvée, notamment lors des émeutes de Brixton de 1981 ou encore la grève des mineurs de 1984-1985. Durant une décennie ou la criminalité augmente de 5 % par an, le stade est perçu par la majorité gouvernementale comme un espace criminogène, représentant une menace pour le reste de la société, et justifiant l’adoption de mesures d’exception (ID Card).Si le mouvement supportériste reconnaît la nécessité d’agir contre le hooliganisme, son analyse est diamétralement opposée. S’estimant considérés comme des « citoyens de seconde zone » subissant des mesures autoritaires destinées à s’élargir au reste de la société, la création d’un véritable organe de relations publiques, la FSA (Football Supporter’s Association) permet au mouvement supportériste de s’approprier des outils politiques pour émerger en tant qu’acteur politique reconnu. Pour les supporters, la violence ayant cours dans les stades n’est que le reflet des tensions sociétales ayant cours au Royaume-Uni et dont le gouvernement est un des principaux acteurs. La circulation du fanzine au sein des tribunes permet donc de créer le sentiment d’une communauté entre supporters autour d’une idée : les politiques répressives qu’ils subissent font leur unité et les assimilent à d’autres franges des classes populaires réprimées. Ainsi, être supporter de football et subir cette répression devient un marqueur identitaire fort constitutif d’une appartenance de classe.

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Die Pistolenreiter-Regimenter haben eine bedeutende Rolle in den französischen Religionskriegen gespielt. Man fand sie in Frankreich während der ganzen Periode, und ihre Rekrutierung wurde schnell zu einer wichtigen Angelegenheit. In der heutigen Zeit wird sich aber kaum mehr von ihre Rolle in den Hugenottenkriegen erinnert. Die Kriegsunternehmer und andere deutsche Akteure haben Frankreich viele Truppen und Geldmittel bereitgestellt : Das ermöglichte eine Weiterführung des Konfliktes. Dieser Handel ging über den militärischen Bereich hinaus und strukturierte während des gesamten Zeitraums die deutsch-französischen Beziehungen.; The Reiter regiments played a major role in the French Wars of Religion. Active throughout the conflicts, their recruitment became soon an important issue. They remain however badly known. Military entrepreneurs and other German actors provided to France a big amount of troops and fund, which allowed the perpetuation of the conflicts. This business went beyond the mere military field and shaped the relationship between French and Germany during this whole period.; Les régiments de reîtres ont joué un rôle majeur dans les guerres de Religion en France. Présents tout au long des conflits, leur recrutement est devenu rapidement un enjeu important. Pourtant, ils restent mal connus. Les entrepreneurs et autres acteurs allemands ont fourni de nombreuses troupes et capitaux à la France, ce qui a permis la poursuite des conflits. Ce commerce dépassait le simple domaine militaire et a structuré les relations franco-allemandes pendant toute la période.

This work examines the capacity of the food consumption practices of the city dwellers to reduce food waste, as well as the capacity of the food supply chains to adapt for or change these practices. In this regard, the sociological approach is used to establish a conceptual basis in order to study the eating behavior of consumers. The research theme presents a relevant topic in the context of the ecological transition which foresees changes in the behavior of individuals and at the household’s level. The methodological choice for this research is based on the development of a typology of consumers. This approach made it possible to identify the household practices that construct the eating behavior in relation to social and cultural dynamics. More precisely, the relationship between frugality, thrift, environmental awareness, organizational and culinary skills was examined in the survey analysis. This research examines as well the anti-waste solutions that exist in food supply chains based on the relevant feedback of consumers. This cross-analysis makes it possible to continue the discussion on the perspectives and possible strategies for the renewal of existing anti-waste practices in the distribution and in the daily routine of consumers on the one hand, and to ensure reciprocal communication on the implementation of these changes on the other hand.; Ce travail examine la capacité que possèdent les pratiques de consommation alimentaire des urbains à réduire le gaspillage alimentaire, ainsi que la capacité des circuits d’approvisionnement à faire évoluer ces pratiques. À ce propos, l’approche sociologique est mobilisée pour établir une base conceptuelle dans le but d’étudier le comportement alimentaire des consommateurs. La thématique de recherche est un sujet d’actualité dans le contexte de la transition écologique qui prévoit un changement des comportements des individus et des ménages.Le choix méthodologique pour cette recherche se repose sur l’élaboration d’une typologie des consommateurs. Cette approche a permis d’identifier les pratiques domestiques composant le comportement alimentaire par rapport aux dynamiques sociales et culturelles. Plus précisément, dans l’analyse de l’enquête le rapport entre frugalité, acquis organisationnels, économie déterminée par le prix, conscience environnementale et acquis culinaires, a été examiné.Dans ce travail de recherche sont également examinées les solutions anti-gaspillage existantes dans les circuits d’approvisionnement en fonction des expériences et retours des consommateurs. Cette analyse croisée permet de poursuivre la discussion sur les perspectives et les stratégies possibles, d’une part pour le renouvellement des pratiques anti-gaspillage à introduire dans la distribution et dans le quotidien des consommateurs, et d’autre part pour assurer la communication réciproque sur la mise en place de ces pratiques.

La ville est bornée par des espaces qui font la transition paysagère entre la campagne et la ville. Ces espaces d’entrées de villes donnent à voir un paysage fait d’aménagements qui sont stigmatisés pour leur apparente anarchie et une conception esthétique de la ville qui ne s’accorde pas avec certaines formes urbaines comme le parking ou l’entrepôt. Ce sont des espaces qui se construisent assez tardivement dans l’Histoire des villes mais qui aujourd’hui sont des espaces incontournables pour les villes du point de vue de leurs fonctions commerciales. Les entrées de villes en général sont des espaces et des paysages qui connaissent ces dernières années une attention de la part des citoyens et des aménageurs. Les entrées de villes commerciales synthétisent ces enjeux esthétiques mais aussi posent des question du point de vue de la consommation des espaces, des modèles de développement des villes et de l’appropriation foncière d’entreprises privées. Les entrées de villes commerciales de Rennes nous ont permis d’appréhender, à travers un travail d’enquête sur le terrain, la transition ville-campagne et de comprendre comment étaient perçus différemment les entrées de villes commerciales.

Ce mémoire s’intéresse aux enjeux d’urbanisme et de transports de la capitale Indonésienne, Jakarta. Comme l’ensemble des capitales d’Asie du Sud-Est, cette métropole représente un catalyseur des enjeux urbains, particulièrement en terme de congestion et de pollution atmosphérique. Les transports urbains étant la cause majeur de la pollution atmosphérique de Jakarta, une des villes les plus congestionnées et polluée du monde, ils représentent un sujet d’étude central, à l’échelle locale mais aussi globale. Ce mémoire s’articule autour de la réflexion suivante : que représente la mise en place du MRT Jakarta, dans le cadre des politiques urbaines ? Et quel a été son impact durant sa première année de fonctionnement, sur la congestion des transports urbains ? De nombreux éléments sont pris en considération dans cette réflexion pour comprendre les enjeux urbains actuels, du contexte de construction urbaine post-coloniale à la gestion des politiques publiques des dernières décennies, pour comprendre la dynamique dans laquelle s’inscrit le projet et la construction du Mass Rapid Transit (système de métro), inauguré en mars 2019.Présenté par la gouvernement municipal et national comme une solution pour répondre aux problèmes de congestion urbain, l’objectif de ce travail vise également à se questionner dans quelle mesure ce nouveau métro peut vraiment répondre à cet enjeu majeur, en analysant ses résultats lors de la première année de fonctionnement.Divers autres questionnements qui entourent ce projet sont analysés à travers ce mémoire, à savoir l’influence des financements étrangers japonais, l’intégration aux autres modes de transports, ou encore les mesures de politiques urbaines qui peuvent accompagner le développement de l’infrastructure pour réduire efficacement la congestion et la pollution atmosphérique de Jakarta.

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Ce mémoire a pour but d'étudier le rapport à l'engagement des enseignants- chercheurs en géographie sociale et critique à l'aune des années 2000, période de renouvellement des approches critiques en géographie. Il se centre sur des engagements dits de gauche et s'intéresse à des géographes vivant différents statuts universitaires mais ayant tous une pratique de l'engagement. Cette étude cherche à écouter leurs représentations sur cette grande thématique des sciences sociales par un questionnement des rapports conceptuels et des rapports pratiques qu'ils entretiennent. Ce mémoire cherche enfin à questionner les conditions de déploiement des pratiques engagées et des approches critiques à l'université.

More than 30 years after the 1988 Declaration of Belém, which we can consider an important outcome of socio‐environmental movements, this reflexive paper proposes new ways of approaching indigenous local knowledge (ILK) related to the living environment and understanding its relevance in times of global socio‐environmental crisis. Drawing upon the example of an ethnodevelopment project based on guarana production by indigenous Sateré‐Mawé people in the Brazilian Amazon, two important issues are addressed. First, we reflect on how a traditional management system can contribute to both biological and cultural conservation, even when that system is inserted in new global markets and spoken about through a scientific perspective. Second, we address the challenge of incorporating ILK into conservation research by formulating a set of methodological proposals. We show that ILK is a dynamic, adaptive and political product of local–global interactions. This leads us to defend an analysis of ILK that would focus on its processes of creation rather than on the body of knowledge that results from them, thus helping to account for ILK's vitality and the various forms of its legitimation. At the crossroads of ethnobiology, science and technology studies, and social anthropology, these research methods seek to go beyond the inventory, categorization and structural analysis of thoughts and practices to instead privilege an analysis of the interactions between local populations and resources; at the same time, they operate across different scales and integrate actors from the beginning to the end of (sometimes long) value chains. Such an approach aims to make visible the modes of knowledge translation and hybridization that indigenous people might implement to maintain control over their collective identities and their relationship with a changing environment. A free Plain Language Summary can be found within the Supporting Information of this article.

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La religion est un grand sujet de fracture politique et sociale dans la France du début du XXe siècle. L’Église et les fidèles catholiques font face à l’anticléricalisme du pouvoir civil républicain qui entend cantonner le fait religieux à l’espace privé et empêcher toute intrusion de la religion dans la vie publique. Ces velléités laïques passent mal en Bretagne, où un consensus quasi-unanime existe autour des valeurs conservatrices d’une société catholique et rurale. L’historiographie a démontré que les catholiques de l’ouest de la France, et particulièrement les Bretons, sont en pointe dans les manifestations qui éclatent lors de l’expulsion des congrégations et de la querelle des inventaires dans les années 1900, puis à compter de 1924 dans le cadre de la FNC face au Cartel des gauches. L’Église prend peu à peu conscience de l’atout que représente la masse de ses fidèles et tente de les organiser pour faire valoir ses revendications. Ce mémoire se propose donc d’appréhender la structuration du mouvement de défense catholique, le tout à l’échelle du diocèse de Vannes sur trois décennies, des années 1900 à la fin des années 1920. Il s’intéresse plus précisément à l’importance quantitative des rassemblements, aux différentes formes d’action collective sur la période et à leur évolution, ainsi qu’aux revendications portées par les catholiques. Il tente enfin de dresser le portrait des manifestants eux-mêmes.

La Chanson d'Antioche, une chanson de geste du XIIe siècle, occupe une place atypique dans l'univers de la geste épique. Narrant les événements de la première croisade qui menèrent les croisés jusqu'à la prise d'Antioche, elle se situe à mi-chemin entre la chronique historique et l’œuvre littéraire, ne repoussant pas une part de fictionnel. La Chanson d'Antioche laisse également à l'historien la possibilité d'observer une multitude de chevaliers pris sur le vif dans les activités et dans l'environnement qui leur sont propres, celles de la guerre et celui d'une armée au combat. C'est cette formidable opportunité offerte par cette source qui nous permet d'aborder un sujet rarement traité par l'historiographie, celui du compagnonnage entre les chevaliers au combat. Cet axe d'approche nous entraîne pourtant rapidement aux premières loges d'un spectacle d'une toute autre dimension et, bien plus que les simples phénomènes de compagnonnage d'armes, c'est sur tout le mouvement d'émergence de la classe chevaleresque que le rideau s'ouvre. Le prisme du compagnonnage d'armes nous permet alors d'examiner comment la Chanson d'Antioche met en valeur les processus qui ont conduit aux définitions historiques, sociales et idéologiques de la chevalerie.

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Le métro est un lieu qui a été élaboré dans le but d’offrir aux citadins un moyen de transport plus rapide et plus efficace pour assurer leurs déplacements et pour décongestionner la surface des villes encombrés par les embouteillages. Avec la croissance démographique des villes et l’étalement urbain, le métro est plus qu’un transport en commun c’est un transport de masse. En rentrant dans le métro, l’individu se fond dans cette masse en se comportant de manière à être en accord avec l’ordre consensuel du métro, tout individu qui ne se conforme pas à cet ordre sera gênant et peut être mis à l’écart par des regards ou de l’indifférence. Pour comprendre comment l’aménagement des espaces du métro influence sur le comportement des voyageurs et sur l’expérience du voyage dans le métro on va essayer d’étudier les comportements des usagers, leurs façons d’occuper l’espace des voitures et des quais, ce qu’ils font durant les trajets et comment ils le font et les comportements qu’ils adoptent dans ces espaces pour accroitre leur confort (...).

Depuis plusieurs années, de nombreux sondages mettent en lumière un phénomène de migration de citadins vers la campagne, tandis que de plus en plus de personnes considèrent sérieusement ce changement de vie : « 2,4 millions de citadins affirment vouloir engager d’ici 5 ans une démarche active afin de s’installer durablement à la campagne. 42% des habitants de communes de plus de 100 000 habitants souhaiteraient vivre et travailler en zone rurale.[…] » (IPSOS 2003). Les études sur le phénomène de la néo-ruralité et ses acteurs ont véritablement débuté à partir de la fin des années 1970 en France, avec les premiers travaux de Bertrand Hervieu et Danièle Hervieu-Léger dont l’ouvrage fondateur, Le retour à la nature, est publié en 19796. Dans le cadre de ce mémoire, j’ai donc choisi d’étudier le sujet de la perception de la vie à la campagne par les néo-ruraux par le prisme du jardin, afin de voir comment et dans quelle mesure celui-ci retranscrit cette vision (...).

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Regional climate is particularly important for different activities such as forestry, agriculture, transport, coastal areas, and wildlife. In New Brunswick (NB), ten climate types were classified by combining climate and geographical data from 45 national meteorological stations for the period 1981–2010. A multiple regression technique/model was used for the interpolation of climatic parameters then clustering was done based on the three main parameters from a principal component analysis. Our results indicate a strong correlation between most climate variables with latitude and altitude while longitude and distance to the sea plays a more marginal role in climate spatial distribution. Furthermore, the climate map produced coincides with a map produced from a previous study of the NB province based on 1954–1979 data. However, the boundaries between most climate zones in those two maps changed slightly due to inconsistent period variation (1954–1979 vs 1981–2010), the methods used as well as the number and location of the weather stations (76 vs 45). Many climate type limits changes observed in the study area were probably connected with the climate change since mid-1950s.

New environmental and land-use policies are trying to reconsider the place of spontaneous vegetation in cities, in order to develop urban biodiversity and improve quality of life of city dwellers. The differentiated management of green spaces leads to the increase of spontaneous flora in parks and garden, but also in every other public places. Our interviews show that these changes are not without any repercussions on the inhabitant’s perception about “wild nature” in the city, and that it’s hard for them to get used to this model of new urban vegetation. As a result, we tried to discover which factors could influence a better acceptation of spontaneous vegetation, or not, in the public spaces in three French cities: Rennes, Blois and Nuits-Saint-Georges. These territories present very disparate characteristics, but nevertheless one important shared policy: the establishment of a differentiated management of their public spaces. This will allow us to examine whether inhabitant’s perception depends on the municipality’s type of management and its characteristics. The results we present come from a quantitative questionnaire survey, carried out online through the three study sites.; Les nouvelles politiques environnementales et d'aménagement du territoire incitent à reconsidérer la place de la végétation spontanée en ville, afin de développer la biodiversité urbaine et ainsi améliorer la qualité de vie des citadins. La gestion différenciée des espaces verts a provoqué l'accroissement de la flore spontanée dans les parcs et jardins, mais également au sein de tous les autres espaces publics. Ces changements de modes d'entretien ne sont pas sans répercussion sur la perception des habitants concernant ce retour de la « nature sauvage » en ville. Beaucoup ont encore du mal à s’habituer à ce modèle de végétalisation de l’espace. Par conséquent, nous avons recherché quels différents facteurs s’avèreraient capables d’amener à l’acceptation de la végétation spontanée dans l’espace public, sur trois villes françaises : Rennes, Blois et Nuits-Saint-Georges. Ces terrains, aux caractéristiques très disparates, ont néanmoins un point commun pertinent pour notre étude : la mise en place d’une gestion différenciée des espaces publics. Cela permettra donc d’examiner les éléments influant la perception des citadins, et en particulier de déterminer si celle-ci est fortement liée à la politique des communes en termes d’information et de communication. Les résultats présentés sont le produit d’une enquête quantitative par questionnaires effectués en ligne au sein des trois lieux d’études.

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Guillaume de Volpiano est un abbé du Xe-XIe siècle proche du réseau clunisien. Durant sa vie, il multiplie les réformes monastiques et touche au total à une quarantaine d'établissements. Considéré comme un multi-abbé, il passe une majorité de sa vie à se déplacer d'abbaye en abbaye mais se rend souvent dans les cours princières. Du fait de ses nombreux déplacements, son réseau personnel s'étend sur une large partie de l'Europe occidentale et fait de lui une personne incontournable de son époque. Analyser ses relations permet d'offrir une nouvelle vision de son parcours, de mieux comprendre son insertion au sein de la société de son époque mais également de mieux appréhender son influence sur les Histoires, oeuvre de Raoul Glaber, son biographe et compagnon de voyage.

Le Nord-Ouest de la France est un espace de marginalité viticole dans le sens où il se situe au-dessus de la limite traditionnelle de la culture de la vigne en France. Analyser la renaissance des vignobles en Bretagne, Normandie et Mayenne en lien avec les acteurs de la viticulture de ces lieux permet l'étude de leur disparition ainsi que des motivations de ce renouveau. Entre évocation de la tradition vitivinicole et non prise en compte du changement climatique, ces petits vignobles sont actuellement les représentants d'une viticulture ancienne dans des régions à tradition cidricole. Ces vignes avaient disparu au XXe siècle des conséquences de la crise phylloxérique pour réapparaître à partir de la fin du XXe siècle. En comparant les anciens et les nouveaux emplacements culturaux et en étudiant cette marginalité viticole traditionnelle, a pu être déterminé la présence d'un renouveau de la tradition vitivinicole. A contrario, les acteurs de la viticulture du Nord-Ouest de la France ne prennent pas en compte le réchauffement global de la planète comme facteur de renaissance. Ce constat est en décalage avec les données climatiques qui prouvent que la limite septentrionale de la culture de la vigne en France est remontée pour englober le territoire breton, remettant ainsi en question sa marginalité viticole.

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À partir de 1589, entraînée dans une guerre civile et un conflit international, la Bretagne est lourdement touchée par un conflit qui jusque-là l’avait épargné. Tandis que les corps expéditionnaires anglais et espagnol s’affrontent pour le contrôle de points stratégiques dans une guerre qui le dépasse, le camp royal se dote d’une armée. Malgré la faiblesse des moyens mis à sa disposition, cette armée réussit à emporter une victoire décisive en 1594 après plusieurs années de lutte indécise. Pourtant le duc de Mercoeur est le dernier chef ligueur à se soumettre. Notre attention se porte donc sur cette armée si paradoxale : capable de vaincre sur le terrain mais incapable de rétablir la paix. Nous nous proposons donc d’examiner cette armée royale au temps de la Ligue, dans son fonctionnement. Premièrement nous nous intéresserons à la composition et à l’organisation de cette institution qu’est l’armée. Elle sera ensuite examinée sous l’angle du commandement et des relations nobiliaires. Enfin, nous étudierons la stratégie mise en place par le camp royal, les moyens alloués à son exécution, et à sa mise en œuvre sur le terrain.

Un ensemble de différentes sources permettra d’étudier en détail l’histoire sociale d’une petite société littorale au XIXe siècle, Saint-Suliac. En associant l’histoire quantitative et la micro-histoire, la présente étude se propose de contribuer modestement à l’histoire des sociétés littorales. L’objectif de ce mémoire est d’apporter à ce champ d’étude quelques éléments de connaissance supplémentaires, d’autant que le poids de l’histoire sociale du monde littoral reste très modeste parmi les études historiques maritimes. Au demeurant, l’étude des dynamiques sociales dans les zones rurales reste elle-même un champ historiographique parsemé de poncifs, qu’il peut être bienvenu d’interroger dans le cadre d’une société littorale. Tout l’intérêt réside dans l’angle d’étude adopté, à savoir l’examen de la stratification et de la mobilité d’une petite société estuarienne en ayant recours aux archives sous-utilisées que sont certaines sources de l’Enregistrement. Pour mener à bien cette étude, trois axes seront développés, à commencer par les caractéristiques globales de la commune, pour ensuite appréhender le mode d’organisation sociale de Saint-Suliac et enfin terminer par un focus axé sur les formes de mobilité sociale qui s’y dessinent parmi une dizaine de familles représentatives.

International audience; Erneuerbare Energien sind in allen entwickelten Ländern ein aktuelles Thema. In Bosnien und Herzegowina wird der Einsatz erneuerbarer Energieträger bei der Stromerzeugung in Vergessenheit geraten und ein Nebenthema sein, das angesichts der enormen Nutzungsmöglichkeiten unzulässig ist. Bosnien und Herzegowina verfügt über ein beträchtliches Energiepotenzial, sowohl konventionell als auch erneuerbar. In erster Linie wird Kohle in Teilen von Zentralbosnien sowie im nordöstlichen Teil von Bosnien-Herzegowina und in Ost-Herzegowina auferlegt. Wenn erneuerbare Energiequellen betroffen sind, sind die wichtigsten Flüsse, aber auch kleinere Flüsse in ganz Bosnien-Herzegowina sowie Sonnen- und Windenergie, vor allem in der Herzegowina sowie Biomasse in ganz Bosnien-Herzegowina. Das Wasserpotenzial wird vor allem in großen Wasserkraftwerken von drei bosnisch-herzegowinischen Energieunternehmen genutzt, während die Nutzung von Biomasse die traditionelle Holznutzung als feste Brennstoffe in Haushalten und lokalen Heizanlagen ohne Kontrolle und Grenzen impliziert. Es ist unbestreitbar, dass es in BH Potenziale der RES gibt, aber die Frage ist ihre Kapitalisierung, dh die Ausnutzung und Überwindung aller Hindernisse, vor denen sie stehen. Bosnien und Herzegowina hat leider keine Strategie für die Entwicklung erneuerbarer Energiequellen und keine Umweltstrategie, aber auch keine Gesetze im Zusammenhang mit der Energieeffizienz. Der Grund liegt in der fehlenden angemessenen Regulierung, der Verantwortungslosigkeit bei der Umsetzung internationaler Verträge, die die politische Dimension annehmen, und der mangelnden Koordination zwischen dem Staat und den unteren Regierungsebenen. Ein erhebliches Problem ist auch die Unfähigkeit der Mitarbeiter, finanzielle Engpässe bei der Umsetzung moderner Technologien und ein unzureichendes Bewusstsein der Öffentlichkeit für die Notwendigkeit des Umweltschutzes und der Entwicklung erneuerbarer Energiequellen.; Renewable energy sources are a topical issue in all developed countries. In Bosnia and Herzegovina, the use of renewable sources in electricity production is quite forgotten and a subsidiary theme, which is inadmissible, given the huge potentials for their use. Bosnia and Herzegovina has significant energy potential, both conventional and renewable. In the first place, coal in the parts of central Bosnia, as well as in the northeastern part of BiH, and Eastern Herzegovina is imposed. When renewable energy sources are concerned, the most important ones are large rivers, but also smaller flows across BiH, as well as sun and wind energy, predominantly in Herzegovina as well as biomass throughout BiH. Water potential is mainly exploited in large hydroelectric power plants by three Bosnian-Herzegovinian power companies, while biomass use implies traditional wood utilization as solid fuel in households and local heating plants without any control and limits. It is indisputable that there are potentials of the RES in BH, but the question is their capitalization, ie the exploitation and overcoming of all the barriers they are facing. Bosnia and Herzegovina, unfortunately, has no strategy for the development of renewable energy sources, nor an environmental strategy, but neither laws related to energy efficiency. The reason lies in the lack of adequate regulation, irresponsibility in the implementation of international treaties that take on the political dimension, and the lack of coordination between the state and the lower levels of government. Also, a significant problem is personnel inability, financial constraints in transposing modern technologies, and inadequate public awareness of the need for environmental protection and the development of renewable energy sources.; Les sources d’énergie renouvelables constituent un sujet d’actualité dans tous les pays développés. En Bosnie-Herzégovine, l’utilisation de sources renouvelables dans la production d’électricité est un fait assez oublié et un thème subsidiaire, qui est inadmissible compte tenu du potentiel énorme de leur utilisation. La Bosnie-Herzégovine possède un potentiel énergétique important, tant conventionnel que renouvelable. En premier lieu, le charbon est imposé dans les parties du centre de la Bosnie, ainsi que dans le nord-est de la BiH et en Herzégovine orientale. En ce qui concerne les sources d’énergie renouvelables, les plus importants sont les grands fleuves, mais aussi les flux plus faibles en BiH, ainsi que l’énergie solaire et éolienne, principalement en Herzégovine, ainsi que la biomasse dans toute la BiH. Le potentiel hydrique est principalement exploité dans trois grandes centrales hydroélectriques par les trois centrales hydroélectriques de Bosnie-Herzégovine, tandis que l'utilisation de la biomasse implique l'utilisation traditionnelle du bois comme combustible solide dans les ménages et les installations de chauffage locales, sans aucun contrôle ni limite. Il est indiscutable qu'il existe des potentiels de SER en Bosnie-Herzégovine, mais la question qui se pose est de les capitaliser, c'est-à-dire d'exploiter et de surmonter tous les obstacles auxquels ils sont confrontés. La Bosnie-Herzégovine n'a malheureusement pas de stratégie pour le développement des sources d'énergie renouvelables, ni de stratégie environnementale, mais pas de lois relatives à l'efficacité énergétique. La raison en est l'absence de réglementation adéquate, l'irresponsabilité dans la mise en œuvre de traités internationaux qui prennent une dimension politique et le manque de coordination entre l'État et les niveaux inférieurs de gouvernement. L'incapacité du personnel, les contraintes financières liées à la transposition des technologies modernes et la sensibilisation insuffisante du public à la nécessité de protéger l'environnement et de développer les sources d'énergie renouvelables constituent également un problème important.

International audience; When analyzing the demographic development in Bosnia and Herzegovina in the postwar period, it is necessary to bear in mind certain unfavorable characteristics of the population's movements and structure, expressed in the war circumstances, as well as the consequences of the war. According to the Federal Bureau of Statistics, in the last ten years, eight out of ten cantons in the Federation of Bosnia and Herzegovina recorded a decrease in the total population. In the same period, only the Posavski and Zapadnohercegovacki Canton recorded an increase in the total number of inhabitants. The Sarajevo Canton has lost about 0.6% of the population or about 2700 settlers in the last ten years. In the same period, the Unsko-sanski Canton recorded a decrease of 6.1% in the total population. The post-transition stage in the development of the population began in atypical socioeconomic circumstances, unlike Western European countries, hence there are certain controversies about the character of recent demographic transition in Bosnia and Herzegovina, but also in some other countries. In conditions of high cost of living in Bosnia and Herzegovina, hyper-unemployment, poverty and social exclusion, especially persons in their 20s, the expansion of the family would in many cases exacerbate their already bad material position. Emigration results in loses of human capital, thereby endangering the prospects of not only demographic but also, in general, the social development of Bosnia and Herzegovina.; Lorsque l'on analyse l'évolution démographique de la Bosnie-Herzégovine après la guerre, il convient de garder à l'esprit certaines caractéristiques défavorables des mouvements et de la structure de la population, exprimées dans les circonstances de la guerre, ainsi que les conséquences de la guerre. Selon le Bureau fédéral de la statistique, huit cantons sur dix de la Fédération de Bosnie-Herzégovine ont enregistré une diminution de la population totale au cours des dix dernières années. Au cours de la même période, seuls les cantons de Posavski et de Zapadnohercegovacki ont enregistré une augmentation du nombre total d'habitants. Le canton de Sarajevo a perdu environ 0,6% de la population, soit environ 2 700 colons au cours des dix dernières années. Au cours de la même période, le canton Unsko-sanski a enregistré une diminution de 6,1% de la population totale. La phase post-transition du développement de la population a commencé dans des conditions socio-économiques atypiques, contrairement aux pays d'Europe occidentale, d'où certaines controverses sur le caractère de la transition démographique récente en Bosnie-Herzégovine, mais aussi dans certains autres pays. Dans des conditions de coût de la vie élevé en Bosnie-Herzégovine, de chômage extrême, de pauvreté et d'exclusion sociale, en particulier chez les personnes âgées de 20 ans, l'expansion de la famille exacerberait souvent leur situation matérielle déjà précaire. L'émigration entraîne une perte de capital humain, mettant ainsi en péril les perspectives de développement non seulement démographique, mais aussi, en général, social de la Bosnie-Herzégovine.

International audience; Erneuerbare Energien sind in allen entwickelten Ländern ein aktuelles Thema. In Bosnien und Herzegowina wird der Einsatz erneuerbarer Energieträger bei der Stromerzeugung in Vergessenheit geraten und ein Nebenthema sein, das angesichts der enormen Nutzungsmöglichkeiten unzulässig ist. Bosnien und Herzegowina verfügt über ein beträchtliches Energiepotenzial, sowohl konventionell als auch erneuerbar. In erster Linie wird Kohle in Teilen von Zentralbosnien sowie im nordöstlichen Teil von Bosnien-Herzegowina und in Ost-Herzegowina auferlegt. Wenn erneuerbare Energiequellen betroffen sind, sind die wichtigsten Flüsse, aber auch kleinere Flüsse in ganz Bosnien-Herzegowina sowie Sonnen- und Windenergie, vor allem in der Herzegowina sowie Biomasse in ganz Bosnien-Herzegowina. Das Wasserpotenzial wird vor allem in großen Wasserkraftwerken von drei bosnisch-herzegowinischen Energieunternehmen genutzt, während die Nutzung von Biomasse die traditionelle Holznutzung als feste Brennstoffe in Haushalten und lokalen Heizanlagen ohne Kontrolle und Grenzen impliziert. Es ist unbestreitbar, dass es in BH Potenziale der RES gibt, aber die Frage ist ihre Kapitalisierung, dh die Ausnutzung und Überwindung aller Hindernisse, vor denen sie stehen. Bosnien und Herzegowina hat leider keine Strategie für die Entwicklung erneuerbarer Energiequellen und keine Umweltstrategie, aber auch keine Gesetze im Zusammenhang mit der Energieeffizienz. Der Grund liegt in der fehlenden angemessenen Regulierung, der Verantwortungslosigkeit bei der Umsetzung internationaler Verträge, die die politische Dimension annehmen, und der mangelnden Koordination zwischen dem Staat und den unteren Regierungsebenen. Ein erhebliches Problem ist auch die Unfähigkeit der Mitarbeiter, finanzielle Engpässe bei der Umsetzung moderner Technologien und ein unzureichendes Bewusstsein der Öffentlichkeit für die Notwendigkeit des Umweltschutzes und der Entwicklung erneuerbarer Energiequellen.; Renewable energy sources are a topical issue in all developed countries. In Bosnia and Herzegovina, the use of renewable sources in electricity production is quite forgotten and a subsidiary theme, which is inadmissible, given the huge potentials for their use. Bosnia and Herzegovina has significant energy potential, both conventional and renewable. In the first place, coal in the parts of central Bosnia, as well as in the northeastern part of BiH, and Eastern Herzegovina is imposed. When renewable energy sources are concerned, the most important ones are large rivers, but also smaller flows across BiH, as well as sun and wind energy, predominantly in Herzegovina as well as biomass throughout BiH. Water potential is mainly exploited in large hydroelectric power plants by three Bosnian-Herzegovinian power companies, while biomass use implies traditional wood utilization as solid fuel in households and local heating plants without any control and limits. It is indisputable that there are potentials of the RES in BH, but the question is their capitalization, ie the exploitation and overcoming of all the barriers they are facing. Bosnia and Herzegovina, unfortunately, has no strategy for the development of renewable energy sources, nor an environmental strategy, but neither laws related to energy efficiency. The reason lies in the lack of adequate regulation, irresponsibility in the implementation of international treaties that take on the political dimension, and the lack of coordination between the state and the lower levels of government. Also, a significant problem is personnel inability, financial constraints in transposing modern technologies, and inadequate public awareness of the need for environmental protection and the development of renewable energy sources.; Les sources d’énergie renouvelables constituent un sujet d’actualité dans tous les pays développés. En Bosnie-Herzégovine, l’utilisation de sources renouvelables dans la production d’électricité est un fait assez oublié et un thème subsidiaire, qui est inadmissible compte tenu du potentiel énorme de leur utilisation. La Bosnie-Herzégovine possède un potentiel énergétique important, tant conventionnel que renouvelable. En premier lieu, le charbon est imposé dans les parties du centre de la Bosnie, ainsi que dans le nord-est de la BiH et en Herzégovine orientale. En ce qui concerne les sources d’énergie renouvelables, les plus importants sont les grands fleuves, mais aussi les flux plus faibles en BiH, ainsi que l’énergie solaire et éolienne, principalement en Herzégovine, ainsi que la biomasse dans toute la BiH. Le potentiel hydrique est principalement exploité dans trois grandes centrales hydroélectriques par les trois centrales hydroélectriques de Bosnie-Herzégovine, tandis que l'utilisation de la biomasse implique l'utilisation traditionnelle du bois comme combustible solide dans les ménages et les installations de chauffage locales, sans aucun contrôle ni limite. Il est indiscutable qu'il existe des potentiels de SER en Bosnie-Herzégovine, mais la question qui se pose est de les capitaliser, c'est-à-dire d'exploiter et de surmonter tous les obstacles auxquels ils sont confrontés. La Bosnie-Herzégovine n'a malheureusement pas de stratégie pour le développement des sources d'énergie renouvelables, ni de stratégie environnementale, mais pas de lois relatives à l'efficacité énergétique. La raison en est l'absence de réglementation adéquate, l'irresponsabilité dans la mise en œuvre de traités internationaux qui prennent une dimension politique et le manque de coordination entre l'État et les niveaux inférieurs de gouvernement. L'incapacité du personnel, les contraintes financières liées à la transposition des technologies modernes et la sensibilisation insuffisante du public à la nécessité de protéger l'environnement et de développer les sources d'énergie renouvelables constituent également un problème important.

International audience; When analyzing the demographic development in Bosnia and Herzegovina in the postwar period, it is necessary to bear in mind certain unfavorable characteristics of the population's movements and structure, expressed in the war circumstances, as well as the consequences of the war. According to the Federal Bureau of Statistics, in the last ten years, eight out of ten cantons in the Federation of Bosnia and Herzegovina recorded a decrease in the total population. In the same period, only the Posavski and Zapadnohercegovacki Canton recorded an increase in the total number of inhabitants. The Sarajevo Canton has lost about 0.6% of the population or about 2700 settlers in the last ten years. In the same period, the Unsko-sanski Canton recorded a decrease of 6.1% in the total population. The post-transition stage in the development of the population began in atypical socioeconomic circumstances, unlike Western European countries, hence there are certain controversies about the character of recent demographic transition in Bosnia and Herzegovina, but also in some other countries. In conditions of high cost of living in Bosnia and Herzegovina, hyper-unemployment, poverty and social exclusion, especially persons in their 20s, the expansion of the family would in many cases exacerbate their already bad material position. Emigration results in loses of human capital, thereby endangering the prospects of not only demographic but also, in general, the social development of Bosnia and Herzegovina.; Lorsque l'on analyse l'évolution démographique de la Bosnie-Herzégovine après la guerre, il convient de garder à l'esprit certaines caractéristiques défavorables des mouvements et de la structure de la population, exprimées dans les circonstances de la guerre, ainsi que les conséquences de la guerre. Selon le Bureau fédéral de la statistique, huit cantons sur dix de la Fédération de Bosnie-Herzégovine ont enregistré une diminution de la population totale au cours des dix dernières années. Au cours de la même période, seuls les cantons de Posavski et de Zapadnohercegovacki ont enregistré une augmentation du nombre total d'habitants. Le canton de Sarajevo a perdu environ 0,6% de la population, soit environ 2 700 colons au cours des dix dernières années. Au cours de la même période, le canton Unsko-sanski a enregistré une diminution de 6,1% de la population totale. La phase post-transition du développement de la population a commencé dans des conditions socio-économiques atypiques, contrairement aux pays d'Europe occidentale, d'où certaines controverses sur le caractère de la transition démographique récente en Bosnie-Herzégovine, mais aussi dans certains autres pays. Dans des conditions de coût de la vie élevé en Bosnie-Herzégovine, de chômage extrême, de pauvreté et d'exclusion sociale, en particulier chez les personnes âgées de 20 ans, l'expansion de la famille exacerberait souvent leur situation matérielle déjà précaire. L'émigration entraîne une perte de capital humain, mettant ainsi en péril les perspectives de développement non seulement démographique, mais aussi, en général, social de la Bosnie-Herzégovine.

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Aujourd'hui, on assiste à la révolution numérique dans le secteur du tourisme. Le succès du tourisme est étroitement associé à la destination, on assiste à une concurrence rude entre les destinations touristiques. Ainsi, les acteurs publics du tourisme sont en quête d'innovation et de créativité, afin de promouvoir et mettre en valeur leurs destinations. C'est pourquoi, les acteurs publics du tourisme, intègrent le numérique dans leurs stratégies touristiques. On assiste alors, à la naissance des notions comme « Smart Tourisme Destinations » : destinations touristiques intelligentes. Ce mémoire propose donc de faire une étude sur les stratégies numériques touristiques mises en place par les acteurs publics du tourisme, plus précisément les offices de tourisme (OT) et les comités départementaux du tourisme (CDT), agences de développement touristique (ADT). En s'appuyant sur la littérature académique mais aussi grise sur ce sujet, et une enquête basée sur deux questionnaires et des entretiens avec les offices de tourisme et les CDT/ADT. Cette question, sera étudiée à travers deux principaux axes. Le premier axe, c'est les stratégies autour des services d'accueil des OT et des visites guidées. Mais aussi, comprendre et cerner le rôle de chacun des OT et CDT/ADT dans la stratégie numérique touristique. Le deuxième axe, c'est l'étude de la modification de la destination touristique à travers le numérique.

This research intends to overcome a taboo, the taboo of power and privilege inequalities among cisgender heterosexual males. Starting with the presentation of feminists theories, the reader will be prompted to a reading of the stakes of masculinity studies where the interdisciplinarity of the bibliographic resources is essential. The analysis of a cisgender heterosexual male population will then be questionning the scientificness of the study as well as of its field by testing the reflexivity and subjectivity of the researcher. Furthermore, the terrain of the study, known as the nocturnal observation of areas near nightclub entrances, will allow the emphasis of environmental geography observation concepts and techniques. By doing so, the study will focus on microgeographic aspects to analyze the interrelations between individuals and detect potential power relations.; Cette recherche a pour objectif de dépasser un tabou, celui des inégalités de privilèges et de pouvoirs entre les hommes hétérosexuels cisgenres. En commençant par présenter des théories féministes, le lecteur sera amené à une lecture des enjeux des études des masculinités où l’interdisciplinarité des ressources bibliographiques est essentielle. L’analyse d’une population hétérosexuelle masculine cisgenre questionnera ensuite la scientificité de l’étude ainsi que de son terrain en éprouvant la réflexivité et la subjectivité du chercheur. Plus loin, le terrain effectif de cette étude à savoir l’observation nocturne des espaces jouxtant l’entrée d’une « boîte de nuit » permettra la mise en avant de concepts et de techniques d’observations relevant de la géographie environnementale. Ce faisant, l’étude se concentrera sur des aspects de la microgéographie pour analyser les interrelations des individus et y déceler de potentiels rapports de pouvoirs.