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Suite à la demande des conchyliculteurs de la baie de Plouharnel de revoir le positionnement du point REMI « Kérivor » en 2019, une étude sanitaire a été réalisée afin de mettre à jour les connaissances sur les sources de contamination de la zone 56.08.1, et d’étudier la représentativité des points de surveillance REMI actuels qui avaient été positionnés suite à une étude ancienne réalisée en 1990. Au regard de l’étude de dossier réalisée et des observations de terrain, les sources potentielles de contamination microbienne du secteur étudié semblent majoritairement d’origine humaine (rejets et/ou débordements de systèmes d’assainissements collectifs et non collectifs), et véhiculées notamment par les cours d’eau et rejets de réseaux urbains d’eaux pluviales ayant pour exutoire la baie de Plouharnel. Les résultats des analyses chimiques réalisées entre 2020 et 2023 aux points 056-P-003 St Colomban (groupe 2 : palourdes japonaises) et 055-P-001 Men Er Roué (groupe 3 : huîtres creuses) sont tous inférieurs aux seuils réglementaires en vigueur : ils sont donc compatibles avec un classement A, B ou C de la zone de production étudiée. Les PFAS n’ont pas été analysés dans le cadre de l’étude car leur intégration à la réglementation est postérieure à la réalisation des prélèvements. Pour évaluer la qualité microbiologique de la zone de production 56.08.1, des prélèvements ont été réalisés à une fréquence bimensuelle entre décembre 2021 et novembre 2022, au niveau de deux stations « palourdes » (groupe 2) et six stations « huîtres » (groupe 3), en vue de l’analyse de la concentration en E. coli dans la chair et le liquide inter-valvaire (CLI). Pour le groupe 2, la répartition des résultats d’analyses dans les différentes classes de qualité telles que définies dans le règlement d’exécution (UE) 2019/627 conduit à une estimation en A du point « Pen er Lé » (ajouté pour les besoins de l’étude) et en B du point REMI actuel « St Colomban » (cohérent avec le classement dans l’arrê

Après un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la méthode d’interprétation des résultats du réseau de surveillance microbiologique (REMI) et du réseau de surveillance chimique (ROCCH), ce rapport comprend un bilan national et décrit le programme annuel 2023 du département du Morbihan. Il présente l’ensemble des résultats obtenus, et l’estimation de la qualité microbiologique et chimique des zones de production de coquillages classées. En 2023, 718 résultats ont été obtenus dans le cadre de la surveillance régulière, correspondant à un taux de réalisation de 99%. 143 alertes ont été déclenchées : 86 alertes de niveau 0 (alertes préventives), 40 alertes de niveau 1 et 17 alerte de niveau 2. Parmi les 86 alertes de niveau 0, 10 ont été confirmées en niveau 2, et parmi les 40 alertes de niveau 1, 7 ont été confirmées en niveau 2. Ces alertes ont entraîné la réalisation de 167 prélèvements supplémentaires. Sur 53 zones classées et suivies, 30 présentent un classement sanitaire concordant avec l’estimation de leur qualité, 22 un classement sanitaire qui ne concorde pas avec l’estimation de leur qualité et une présente un nombre de données insuffisant pour estimer sa qualité. Sur les 22 zones dont le classement sanitaire ne concorde pas avec l’estimation de la qualité, 21 sont classées en A alors que leur qualité est estimée en B, C ou en très mauvaise qualité, et 1 est classée en B alors que sa qualité est estimée en A sur la période 2021-2023. La qualité chimique est satisfaisante pour tous les lieux suivis.

Blooms of toxic or harmful dinoflagellates in coastal marine environment are frequently observed on a global scale. The massive proliferation of certain species can in particular lead to discoloration of seawater and impact local economic activities such as tourism or shellfish production. This is the case of the non-toxic dinoflagellate Lepidodinium chlorophorum known to produce Green Colored Waters along the French Atlantic coast. Mortalities of marine organisms have been associated with these events without, however, being able to establish a direct cause and effect link. The production of transparent exo-polymeric particles (TEP), viscous and rich in carbon, could represent a detrimental property of this dinoflagellate. The work carried out within the framework of the Lepido-Pen project provides the first elements of understanding of the ecology of L. chlorophorum through a multidisciplinary approach ranging from the cell biology of the species to the impact on the ecosystem., Les efflorescences de dinoflagellés toxiques ou nuisibles en milieu marin côtier sont des phénomènes fréquemment observés à l’échelle mondiale. La prolifération massive de certaines espèces peut notamment engendrer une coloration de l’eau de mer et impacter les activités économiques locales telles que le tourisme ou la production conchylicole. C’est le cas des efflorescences du dinoflagellé non-toxique Lepidodinium chlorophorum connu pour produire des Eaux Colorées Vertes le long de la côte Atlantique Française et plus particulièrement en Loire Atlantique. Des mortalités d’organismes marins ont été associées à ces évènements sans toutefois pouvoir faire directement le lien de cause à effet. La production de Particules Exo-polymériques Transparentes (TEP), visqueuses et riches en carbone, pourrait représenter une propriété nuisible de ce dinoflagellé. Les travaux réalisés dans le cadre du projet Lepido-Pen fournissent de premiers éléments de compréhension sur l’écologie de L. chlorophorum à travers une approche multidisciplinaire allant de la biologie cellulaire de l’espèce à l’impact sur l’écosystème et les espèces exploitées.

L’Ifremer coordonne, sur l’ensemble du littoral métropolitain, la mise en œuvre des réseaux d’observation et de surveillance de la mer côtière. Ce bulletin contient une synthèse et une analyse des données collectées par l’ensemble des réseaux pour le département du Morbihan. Des représentations graphiques homogènes, assorties de commentaires, donnent des indications sur les niveaux et les tendances des paramètres mesurés.

Dans le cadre de la DCE, un état des lieux de la qualité des masses d'eau de La Réunion est réalisé pour chaque cycle de gestion de 6 ans, et validé par le Comité de l'eau et de la Biodiversité. L'évaluation de l'état des masses d'eau est basée sur les grilles de qualité DCE locales et repose sur les données acquises par les suivis du Réseau de Contrôle de Surveillance et validées. Afin de suivre régulièrement l'évolution de la qualité des masses d'eau, pendant les 6 ans du plan de gestion, des estimations de l'état sont produites annuellement et diffusées sur l'atlas interactif DCE. Une fiche pour chacune des 12 masses d'eau de La Réunion synthétise les résultats pour les différents éléments de qualité et apporte des précisions sur l'évaluation. Le présent rapport regroupe les 12 fiches "masses d'eau" établies selon les données acquises jusqu'au 31/12/2021. Ce bilan, basé sur les critères DCE 2000/60/CE, est réalisé à partir des derniers résultats validés. Il ne se substitue pas à l'état des lieux officiel des masses d'eau disponible en ligne sur le site du Comité de Bassin de La Réunion.

L’Ifremer coordonne, sur l’ensemble du littoral métropolitain, la mise en œuvre des réseaux d’observation et de surveillance de la mer côtière. Ce bulletin contient une synthèse et une analyse des données collectées par l’ensemble des réseaux pour les départements de la Loire‐Atlantique et Vendée nord. Des représentations graphiques homogènes, assorties de commentaires, donnent des indications sur les niveaux et les tendances des paramètres mesurés.

Ce document (poster/plaquette) présente le Réseau de Contrôle de Surveillance mis en place à La Réunion et à Mayotte au regard des paramètres de Benthos de Substrats Meubles.

Ce document (poster/plaquette) présente le Réseau de Contrôle de Surveillance mis en place à La Réunion et à Mayotte au regard des paramètres physico-chimiques et phytoplanctons.

Ce document (poster/plaquette) présente le Réseau de Contrôle de Surveillance mis en place à La Réunion au regard des paramètres contaminants chimiques.

Ce document (poster/plaquette) présente la mise en place du réseau de contrôle de surveillance pour l'évaluation de l'état des masses d'eau littorales au titre de la Directive Cadre sur l'Eau à La Réunion et à Mayotte.

Ce document (poster/plaquette) présente le Réseau de Contrôle de Surveillance mis en place à La Réunion au regard des paramètres de Benthos de Substrats Durs.

Cette plaquette de communication présente le projet Récif 3D sur la reconstuction 3D et la cartographie d'écosystèmes coralliens réunionnais à patrir d'images sous-marines, cofinancé par la préfecture de La Réunion. Cette plaquette est à destination des partenaires, des scientifiques, des gestionnaires d'espaces protégés ainsi que du grand public.

Ce guide est une aide pour le remplissage du "Formulaire de demande de création/modification de stratégie" dans Quadrige. Il détaille les éléments à saisir dans le formulaire, et apporte des précisions pour la recherche des informations dans les référentiels Quadrige et SANDRE et sur le site de la cellule d'administration Quadrige.

Dans le cadre de la DCE, un état des lieux de la qualité des masses d'eau de La Réunion est réalisé pour chaque cycle de gestion de 6 ans, et validé par le Comité de l'eau et de la Biodiversité. L'évaluation de l'état des masses d'eau est basée sur les grilles de qualité DCE locales et repose sur les données acquises par les suivis du Réseau de Contrôle de Surveillance et validées. Afin de suivre régulièrement l'évolution de la qualité des masses d'eau, pendant les 6 ans du plan de gestion, des estimations de l'état sont produites annuellement et diffusées sur l'atlas interactif DCE. Une fiche pour chacune des 12 masses d'eau de La Réunion synthétise les résultats pour les différents éléments de qualité et apporte des précisions sur l'évaluation. Le présent rapport regroupe les 12 fiches "masses d'eau" établies selon les données acquises jusqu'au 31/12/2019. Ce bilan, basé sur les critères DCE 2000/60/CE, est réalisé à partir des derniers résultats validés. Il ne se substitue pas à l'état des lieux officiel des masses d'eau disponible en ligne sur le site du Comité de Bassin de La Réunion.

Ce manuel est une aide à la saisie dans Quadrige des données "physico-chimie et phytoplancton" acquises dans le cadre de programmes de la zone Océan Indien. Il détaille les différentes étapes de saisie des données : - création des Passages/Prélèvements/Échantillons, - saisie des résultats et métadonnées associées.

Dans le cadre du Réseau de Contrôle de Surveillance de la DCE, le suivi des contaminants chimiques à la Réunion est réalisé entre autres sur le "biote" en utilisant la méthode du caging de Modioles. Cette technique nécessite la collecte d'un nombre important d'individus, sur le site de Saint-Leu, faisant partie de la Réserve Naturelle Marine de la Réunion. Afin de vérifier si ce prélèvement a un impact sur le gisement naturel, l'autorisation de prélèvement a été assortie d'une obligation de suivi annuel des modioles. Ce rapport présente les différents protocoles validés par le GT "Eaux littorales DCE" La Réunion qui ont été mis en œuvre pour la réalisation du suivi, ainsi que les résultats obtenus.

Ce rapport présente les activités d'observation et de surveillance de la qualité des eaux littorales du Morbihan, de la Loire Atlantique et du Nord Vendée et les résultats des projets de recherche.

As human population increases worldwide, water quality will become increasingly problematic, and food consumed raw may be of higher risk. This is already evident for oysters grown in coastal areas - despite regulations based on bacterial indicators, oysters are still implicated in food-borne outbreaks worldwide. The pathogens most frequently detected are human noroviruses, which are shed at high concentrations in human excreta and are very resistant to environmental conditions. Sewage treatment plants usually apply a variety of steps such as activated sludge treatment, chlorine or UV disinfection to eliminate contaminants, these processes have variable efficacy. This study demonstrates the impact of replacing an old lagoon-based sewage treatment plant with a new membrane bioreactor sewage treatment plant on human norovirus levels in treated sewage and oysters. While comparable norovirus concentrations were detected in the influent samples, a clear difference was observed in effluent quality, as norovirus was only detected in one sample after treatment in the new membrane bioreactor system, confirming the efficiency of such technology. As a direct impact, oysters located close to the membrane bioreactor sewage outfall were less frequently contaminated by norovirus, and showed lower concentrations compared to the first period of the study when they were exposed to sewage effluent from the lagoon outfall. Shellfish located upstream showed comparable contamination levels suggesting that there are also other sources of norovirus contamination in the estuary. Considering the health benefits of shellfish consumption, improving wastewater quality will make an important contribution to enhancing the safety of shellfish and international food

L’étude de zone sanitaire du traict de Pen Bé (44.03) a été menée afin d’envisager un découpage en deux sous-secteurs Nord et Sud de l’actuelle zone classée pour les coquillages fouisseurs, et de déterminer les points de suivis REMI associés pour la surveillance ultérieure. Cette étude sanitaire a été réalisée par l’Ifremer dans le cadre de ses missions d’appui à l’Etat pour la définition d’une stratégie de surveillance pertinente, conforme aux exigences du règlement (CE) n°854/2004. L’étude comprend une étude de dossier identifiant les sources de contamination microbiologiques et une évaluation de leurs impacts sur les zones de pêche ou d’élevage des coquillages fouisseurs, puis une analyse des résultats des suivis réalisés à la fois dans le cadre du REMI, et dans le cadre du suivi de la pêche à pied récréative par l’Agence Régionale de Santé (ARS). Compte tenu de la localisation des gisements naturels de coquillage et des principales sources de contaminations, l’Ifremer recommande une partition de l’actuelle zone classée 44.03 selon une limite nord/sud correspondant au cours de l’étier principal du Traict de Pen Bé. Pour tenir compte de l’arrêt de l’exploitation des parcs à palourdes au niveau de l’actuel point REMI, le suivi ultérieur de la partie Nord serait à réaliser sur un nouveau lieu, à « la Pointe Noire ». Ce lieu correspond à un gisement naturel identifié par les pêcheurs professionnels, et est à priori plus exposé aux contaminations issues de l’amont de l’Etier de Pen Bé. Cette zone Nord est estimée C sur la période 2014-2016. Le suivi de la nouvelle zone Sud sera assuré par un lieu correspondant à celui suivi actuellement par l’ARS, mais qu’il conviendrait de légèrement déplacer afin i)de mieux correspondre au gisement principal de coques de Mérel, et ii) de mieux suivre les apports contaminants issus de l’étier principal de Pen Bé. Cette zone Sud est estimée de qualité B sur la période 2014-2016.

L’étude de zone sanitaire du golfe du Morbihan (56.13.1) a été menée, à la demande des conchyliculteurs, afin de proposer un redécoupage de cette vaste zone conchylicole de 9 000 Ha. Une étude de dossier a été réalisée afin de recenser les principales sources de contamination, d’origine humaine, agricole ou « naturelle ». Des prélèvements d’huîtres ont été réalisés sur sept points de suivi, de janvier à décembre 2016 avec une fréquence bimensuelle. Les résultats des analyses microbiologiques (indicateur Escherichia coli) permettent d’estimer en A la qualité de chacun des points échantillonnés dans la zone de production au regard des critères du règlement CE n° 854/2004. Les résultats d’analyse chimique montrent une qualité compatible avec un classement en catégorie A, B ou C. A la lumière des résultats acquis, et en raison de l’absence de contamination microbiologique durant l’année d’étude, il est proposé un redécoupage du golfe du Morbihan en 5 sous-secteurs, sous l’influence de sources de contamination distinctes.

Après un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la méthode d’interprétation des résultats du réseau de contrôle microbiologique REMI et du réseau de surveillance chimique ROCCH, ce rapport décrit le programme annuel du département de Loire-Atlantique. Il présente l’ensemble des résultats obtenus en 2016, en particulier l’estimation de la qualité microbiologique et chimique des zones de production de coquillages classées. Les classements sanitaires arrêtés le 29 juin 2016 sont concordants avec la qualité microbiologique estimée sur l’ensemble des zones, sauf pour « le traict de Pen Bé » groupe 2, et le «Nord de la baie de Bourgneuf» groupe 3. Le dispositif d’alerte a été déclenché à neuf reprises en 2016 : un seul faisait suite à un épisode de contamination détectée sur les zones de production (niveau 1). La répartition des résultats acquis sur les trois dernières années ne permet pas cette année d’alléger le dispositif de la surveillance. La raréfaction et la difficulté d’accès à la ressource sur le gisement de palourdes de « Saint Brévin » n’ont pas permis d’assurer l’échantillonnage mensuel programmé. Les résultats des analyses chimiques sont inférieurs aux seuils sanitaires pour tous les points

Après un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la méthode d’interprétation des résultats du réseau de contrôle microbiologique REMI et du réseau de surveillance chimique ROCCH, ce rapport décrit le programme annuel du département de la Vendée nord (aire de compétence du LER/MPL) et Vendée sud (aire de compétence du LER/PC). Il présente l’ensemble des résultats obtenus sur la période 2014-201, en particulier l’estimation de la qualité microbiologique et chimique des zones de production de coquillages classées. Les classements sanitaires arrêtés le 12 octobre 2016 ne sont pas concordants avec la qualité microbiologique estimée de toutes les zones de la Vendée. En effet, deux zones classées A sont évaluées en B (« Baie de bourgneuf-Nord-Est du Gois » pour le groupe 3 et « Côte le Faute » pour le groupe 3). Par ailleurs, une zone classée B est évaluée A (« La Frandière – La Fosse » pour le groupe 3). Le classement alternatif saisonnier pour la zone 85.08.01 « Lotissement de filières du Pertuis Breton » semble à revoir. Le dispositif d’alerte a été déclenché à huit reprises en 2016 dont trois fois de manière préventive (niveau 0). L’alerte n’a pas été confirmée et l’alerte a été levée dans les 48 heures suivant son déclenchement. Les résultats acquis sur les trois dernières années permettent cette année d’alléger la fréquence de prélèvement sur la zone 85.08.03 « Rivière du Lay » à un échantillonnage bimestriel et au contraire de renforcer la fréquence de prélèvement sur la zone 85.06 « Parcs du Hâvre de la Gachère » par un échantillonnage mensuel.

Le présent document dresse le bilan de la qualité sanitaire de l'ensemble des gisements naturels suivis par l'ARS Bretagne et l'Ifremer dans le département du Morbihan, sur la période 2014-2016. Ce rapport s'inscrit dans le cadre du projet RESP²ONsable, mené par l'Ifremer et l'ARS Bretagne depuis 2013 sur la communication des risques sanitaires de la pêche à pied récréative. Son support principal est un site internet mettant à disposition du public une information complète et actualisée, à l'échelle de la Bretagne.

Résumé : Après un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la méthode d’interprétation des résultats du réseau de contrôle microbiologique REMI et du réseau de surveillance chimique ROCCH, ce rapport inclut un bilan national et décrit le programme annuel 2016 du département du Morbihan. Il présente l’ensemble des résultats obtenus, en particulier l’estimation de la qualité microbiologique et chimique des zones de production de coquillages classées. L’évaluation de la qualité des zones de production sur la période 2014-2016 (2013-2016 pour les classements saisonniers) met en évidence que (i) le classement n’est concordant avec la qualité estimée que pour environ la moitié des zones, cependant dans la majorité des cas (10 zones) la qualité estimée est meilleure que le classement actuel, (ii) la qualité estimée est moins bonne que le classement dans six zones, dont trois en classement saisonnier A/B. L’analyse des résultats des six zones classées de façon saisonnière montre qu’il n’existe aucun caractère saisonnier des niveaux de contamination sur 10 ans, qui justifierait un tel classement. En 2016, deux alertes de niveau 1 ont été déclenchées, aucune n’ayant donné lieu à une alerte de niveau 2. L’analyse des tendances sur 10 ans montre que dix zones présentent une tendance à l’amélioration et plus aucune tendance à la dégradation n’est observée dans le Morbihan. La qualité chimique est satisfaisante sur toutes les stations.

Le présent document dresse le bilan de la qualité sanitaire de l’ensemble des gisements naturels suivis par l’ARS Bretagne et l’Ifremer dans le département du Morbihan, sur la période 2013-2015. Ce rapport s’inscrit dans le cadre du projet RESP²ONsable, mené par l’Ifremer et l’ARS Bretagne depuis 2013 sur la communication des risques sanitaires de la pêche à pied récréative. Son support principal est un site internet mettant à disposition du public une information complète et actualisée, à l’échelle de la Bretagne.

Après un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la méthode d’interprétation des résultats du réseau de contrôle microbiologique REMI et du réseau de surveillance chimique ROCCH, ce rapport inclut un bilan national et décrit le programme annuel 2015 du département du Morbihan. Il présente l’ensemble des résultats obtenus, en particulier l’estimation de la qualité microbiologique et chimique des zones de production de coquillages classées. L’évaluation de la qualité des zones de production sur la période 2013-2015 (2012-2015 pour les classements saisonniers) révèle une qualité B pour huit zones actuellement classées A pour le groupe 3 (dont 5 zones classées en A de façon saisonnière). Pour le groupe 2, une zone classée A présente une qualité B et deux zones actuellement classées B (dont 1 zone classée en B de façon saisonnière) présentent une qualité C. En revanche, une zone classée C retrouve une qualité estimée B. En 2015, quatre alertes de niveau 1 ont été déclenchées, aucune n’ayant donné lieu à une alerte de niveau 2. L’analyse statistique des tendances sur les 10 dernières années ne met en évidence aucune tendance pour la plupart des zones. Seules trois zones présentent une tendance à la dégradation pour la deuxième année consécutive (la Côte en rivière d’Etel, Spiren dans le Golfe du Morbihan et le Halguen en baie de Vilaine). La qualité chimique est satisfaisante sur toutes les stations.

Les norovirus (NoV) sont responsables des épidémies hivernales de gastroentérites aiguës dans la population. Ils sont excrétés dans les fèces humains, puis se retrouvent, après épuration insuffisante, dans le milieu marin naturel où ils peuvent contaminer des coquillages, qui à leur tour risquent de déclencher des gastroentérites chez les consommateurs. Cette étude vise à améliorer les connaissances sur la contamination des coquillages en élevage en rivière d’Auray par les NoV, en lien avec les bactéries témoins de contamination fécale Escherichia coli (E. coli). L’objectif est de suivre les flux de NoV et d’E. coli apportés par différents rejets (dont une station d’épuration) impactant la zone conchylicole et leur influence sur la qualité des coquillages en élevage. Le projet de remplacer la station d’épuration de Kerran (56) de type lagunage aéré par une nouvelle station à filtration membranaire a permis de réaliser un suivi des concentrations en NoV et E. coli dans les eaux et les coquillages, l’année précédant et l’année suivant le changement de filière de traitement, afin de vérifier si ce changement induit une amélioration de la qualité microbiologique des coquillages. La nouvelle station d’épuration à boues activées et réacteur membranaire a permis d’améliorer considérablement la qualité microbiologique (E.coliet NoV) du rejet. L’abattement sur le paramètre E. coli passe de 4 unités Log pour la filière lagunaire, à plus de 6 unités Log pour la filière membranaire. Pour les NoV, l’abattement passe de 3 unités Log à plus de 4,6 unités Log. Sur les 13 échantillons analysés en sortie de filière membranaire, un seul s’est révélé supérieur au seuil de détection de la méthode. Les apports en NoV des autres exutoires étudiés sont plus difficiles à quantifier en raison de la stratégie d’échantillonnage (prélèvements ponctuels) et de problèmes analytiques dus à la présence d’inhibiteurs dans les échantillons. Cependant, les résultats de quantification de NoV obtenus au

L’étude de zone de la presqu’île de Quiberon (56-07-01) a été menée, à la demande des pêcheurs professionnels, afin de classer cette zone de gisement naturel d’huîtres. Une étude de dossier a été réalisée afin de recenser les principales sources de contamination. Celles-ci sont essentiellement d’origine anthropique, avec la présence de nombreux émissaires d’eaux pluviales, d’un poste de relèvement, et la proximité d’un important port de plaisance (Port Haliguen, 1180 emplacements). Des prélèvements d’huîtres ont été réalisés d’août 2013 à septembre 2014 avec une fréquence bimensuelle. Les résultats des analyses microbiologiques (indicateur Escherichia coli) permettent d’estimer la qualité de la zone de production à B au regard des critères du règlement CE n° 854/2004. Le point de prélèvement proposé pour le suivi ultérieur de la zone est le point « Kermorvan », le plus exposé aux risques de contamination.

Après un rappel des objectifs, du fonctionnement et de la méthode d’interprétation des résultats du réseau de contrôle microbiologique REMI et du réseau de surveillance chimique ROCCH, ce rapport inclut un bilan national et décrit le programme annuel du département du Morbihan. Il présente l’ensemble des résultats obtenus, en particulier l’estimation de la qualité microbiologique et chimique des zones de production de coquillages classées. L’évaluation de la qualité des zones de production sur la période 2012-2014 (2011-2014 pour les classements saisonniers) révèle une qualité B pour neuf zones actuellement classées A pour le groupe 3 (dont 6 zones classées en A de façon saisonnière) et une qualité C pour quatre zones actuellement classées B pour le groupe 2 (dont 1 zone classée en B de façon saisonnière). L’année 2014 a vu une diminution considérable du nombre d’alertes par rapport à 2013, avec 9 alertes de niveau 1 (déclenchées dans le cadre de la surveillance régulière) dont 3 avec persistance de la contamination (alerte de niveau 2). L’analyse statistique des tendances sur les 10 dernières années ne met en évidence aucune tendance pour la plupart des zones. Seules six zones confirment une tendance à la dégradation. La qualité chimique est très satisfaisante sur toutes les stations.

Consultation sur le projet d'extension de la station d'épuration du Saindo à Theix (version complétée).

Dans le cadre de la recherche de l’origine des contaminations en rivière de Penerf, une étude a été menée en partenariat entre l’Ifremer et le SIAGM de juillet 2010 à décembre 2011. Des échantillons d’eau douce aux 8 principaux exutoires, ainsi que des coquillages ont été prélevés à une fréquence bimensuelle afin de dénombrer les indicateurs de contamination fécale Escherichia coli. Le calcul des débits au niveau du bassin versant a permis de reconstituer les flux de bactéries fécales provenant des exutoires étudiés. La contamination des points de prélèvement coquillages situés plus en amont s’avère être supérieure, en moyenne, à la contamination des points REMI situés en aval. Cependant, aucune relation statistique significative n’a pu être mise en évidence entre les résultats de colimétrie de ces différents points. La hiérarchisation de ces flux a permis d’identifier les secteurs les plus contributifs, l’Epinay et la Drayac. Cependant, les proportions observées sur ces deux exutoires varient en fonction des mois de l’année et de la pluviométrie. Ainsi, l’Epinayreprésente près de 50 % des apports par temps sec et la Drayac contribue à 40 % du flux total par temps de pluie. Un modèle hydrodynamique de l’estuaire de Penerf a été construit afin de modéliser les flux issus des différents exutoires. Ce modèle permet d’estimer correctement les concentrations en E.coli dans l’estuaire durant la période hivernale, mais les sous-estime en été. Ce résultat peut être dû à des sources de contaminations saisonnières, non prises en compte par le modèle. Enfin, le panache maximum de chaque rejet a pu être représenté géographiquement afin de connaître son impact sur les zones conchylicoles. Les contaminations les plus significatives sont observées, pour le point Pentes par le rejet du Born, et sur le point Port Groix, par le Loc et la Drayac.

Consultation sur le projet d'extension de la station d'épuration de traitement des eaux usées de Bourgerel à Baden

Consultation sur le projet d'extension de la station d'épuration du Saindo à Theix

Producing high quality cultured black pearls from Pinctada margaritifera is one of the major challenges for the "pearl oyster" industry in French Polynesia. In order to assess donor effect on cultured pearl quality, wild Pinctada margaritifera originating from the Tuamotu Archipelago were used in a duplicated grafting experiment. After 12 months of culture, nucleus retention was assessed and seven pearl quality traits recorded on the 454 cultured pearls harvested from the experiment. The traits scored were nacre thickness and pearl weight, surface defects, lustre, grade, and the colour components: 1) darkness of cultured pearl colour, and 2) visual perception of colour class (bodycolor and/or overtone). Our results demonstrate for the first time that individual wild donors of implanted mantle grafts significantly affect these seven quality traits in P. margaritifera cultured pearls. This finding was repeated in two series of grafts made by different professional grafters. The wild donors could be ranked from "best" (e. g., the donor whose grafts produced the cultured pearl with the maximum lustre) to the "worst". Moreover, we showed strong correlations between: 1) cultured pearl nacre thickness and grade, with grade A showing the greatest nacre thickness on average compared with grade D and rejects; and 2) nacre thickness/cultured pearl weight and colour components (darkness and visual "colour categories"), with the palest cultured pearls (i.e. white cultured pearls) being the smallest (lowest nacre thickness and weight). Thus, one way of enhancing P. margaritifera foundation stocks for a selective breeding program could be to select the "best" donors, using appropriate molecular tools. Generation of selected donor lines from these stocks through hatchery production would be one way to increase the quality of cultured pearl farming of P. margaritifera in French Polynesia.