1. [High risk of strongyloïdes hyperinfection in a patient with sarcoidosis]
- Author
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Hélène Barraud, Anne Debourgogne, Pascale Perez, Thomas Valloton, Marie Machouart, Abdelbasset Nani, Service de Parasitologie-Mycologie [CHRU Nancy], Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nancy (CHRU Nancy), Stress, Immunité, Pathogènes (SIMPA), Université de Lorraine (UL), and Service d'Hépato-gastro-entérologie [CHRU Nancy]
- Subjects
Male ,medicine.medical_specialty ,Sarcoidosis ,030308 mycology & parasitology ,Strongyloides stercoralis ,Anguillose ,03 medical and health sciences ,Immunocompromised Host ,Risk Factors ,medicine ,Animals ,Humans ,Gynecology ,0303 health sciences ,biology ,business.industry ,General Medicine ,Middle Aged ,medicine.disease ,biology.organism_classification ,Sarcoïdose ,3. Good health ,[SDV.MP]Life Sciences [q-bio]/Microbiology and Parasitology ,Superinfection ,Strongyloides ,Strongyloidiasis ,[SDV.IMM]Life Sciences [q-bio]/Immunology ,business ,Anguillolosis - Abstract
International audience; Strongylo des stercoralis infection is a polymorphic and non specific clinical presentation. Often asymptomatic, it can be not seen. However, in patients with immunodeficiency, high parasite load can be observed, consequence of self-infestation cycle, and can spread throughout the body. This presentation of malignant strongyloidiasis presents a mortality rate of 70%. The case report presents a 45 years old patient of Caribbean origin, long time treated with corticosteroids for sarcoidosis, and hospitalized for Strongylo des stercoralis colitis with high parasite load, raising fears an evolution to hyperinfection. His last visit to endemic area was in 2002. In conclusion, the potential severity of strongyloidiasis is strongly increased by immunosuppression, including corticosteroids. This risk should be notified prior to initiation of any treatment with corticosteroids, firstly by looking at a stay in endemic areas. The case of our patient illustrates the fact that a long time between risk of contamination and clinical manifestations is not a sufficient criterion for excluding an asymptomatic chronic infection with Strongylo des stercoralis. It is therefore recommended for patients who have lived in endemic areas to search the parasite in stool by a sensitive method.; L’infection à Strongyloïdes stercoralis a une présentation clinique polymorphe non spécifique. Peu fréquente en France et souvent asymptomatique, elle passe fréquemment inaperçue. Cependant, chez les patients présentant un déficit immunitaire, on peut observer de fortes charges parasitaires, conséquences du cycle d’auto-infestation, avec une dissémination dans tout l’organisme. Ce tableau d’anguillulose maligne présente un taux de mortalité de 70 %. Le cas que nous rapportons est celui d’un patient de 45 ans d’origine antillaise, traité par corticothérapie au long court pour une sarcoïdose, et hospitalisé pour une colite à Strongyloïdes stercoralis avec une forte charge parasitaire, qui a fait craindre une évolution vers une anguillulose maligne. Son dernier séjour en zone endémique datait de 2002. En conclusion, la gravité potentielle d’une anguillulose est fortement majorée par l’immunosuppression, et notamment par une corticothérapie au long cours. Ce risque doit donc être systématiquement prévenu avant l’instauration de tout traitement par corticoïdes, en premier lieu par la recherche à l’interrogatoire d’un séjour en zone d’endémie. Le cas de notre patient illustre bien le fait que l’ancienneté de la situation à risque de contamination n’est en aucun cas un critère suffisant pour éliminer une infection chronique asymptomatique à Strongyloïdes stercoralis. Il est donc recommandé chez tout patient ayant séjourné en zone d’endémie d’effectuer une recherche du parasite dans les selles par une technique sensibilisée.
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- 2013
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