Un polar vintage.1923. Monsieur Louis, recherche la perle rare qui voudrait, non pas épouser sa fille, mais devenir son gendre. Devant le temps qui court et l'absence de candidats dans sa région, il tente sa chance à Paris. Il ose, lui le petit vendeur de saucisses à succès, poster sa petite annonce dans le célébrissime Petit Parisien. Et c'est la sœur du divisionnaire, mère despotique de la Gandolle qui répond à l'annonce en premier. Mais pour l'insatiable et maigre adjoint du Commissaire de la PJ du Quai des Orfèvres de Paris, c'est une catastrophe. Il ne peut pas se marier. Le détective Simon, toujours d'aussi mauvaise humeur, se retrouve en face d'une situation bien difficile à gérer. La Gandolle qui se cache devant cette infortune, le supplie de trouver un autre gendre au fabricant de saucisses. Monsieur Louis, loin de s'imaginer que les deux hommes se connaissent très bien, demande à Simon de retrouver le jeune adjoint. Et le Commissaire qui ne se doute de rien, comme d'habitude, oblige Simon à enquêter sur les cambriolages dont la petite fabrique de Monsieur Louis est victime. Décidément, ce petit homme est partout et Simon ne peut pas s'en débarrasser. Et les nœuds se font dans la boîte à gamberge de Simon, mais finissent par se défaire quand il découvre qu'il est victime d'une macaronade.C'est une petite enquête de Simon, drôle et légère où l'on retrouve les personnages principaux de la série. Ils parlent tous en argot, mangent, boivent et profitent de la vie (quand ils ne se jettent pas dans la Seine) comme à chaque enquête. Ils se disputent, se mettent en colère mais restent fidèles… Dans la mesure du possible. Vous êtes de retour dans l'univers de Simon. Retrouvez Simon, suivez pas à pas une nouvelle enquête à ses côtés, et redécouvrez les personnages principaux de la série!EXTRAIT— Vous n'avez pas de gardien?— Il est parti il y a un mois. Je ne comprends pas d'ailleurs, parce qu'il avait toujours besoin d'argent, il ne pouvait pas s'arrêter de travailler. À cause de sa collection.— Sa collection de quoi? De pelles à tartes?— Sa collection de montres de Morteau. Ça coûte quelques sous, voyez-vous?— Cherchez pas, il s'est fait soudoyer.— Mimile! Non, jamais de la vie! Quoique, maintenant que j'y pense… — Louis, cette nuit je vais dormir dans la fabrique. Je ne veux personne avec moi.— Oui, Monsieur Simon. Je vous fais installer un lit.— Ce ne sera pas très utile, mais si vous y tenez. Par contre une ou deux quilles de pinard, je dis pas non. Et je vous préviens, je vais griller quelques cibiches. Parce qu'il était comme ça Simon, pragmatique.A PROPOS DE L'AUTEURAprès vingt ans de carrière dans la musique, Annabel Peyrard écrit ces romans policiers dont les intrigues se situent dans ce milieu de la nuit qu'elle connaît bien. Stéphanoise de naissance et, tout comme son détective, Parisienne par obligation, Annabel propose des polars se déroulant au creux des Années folles et nous dévoile les us et coutumes de l'époque mais aussi des gens de la rue, du milieu ouvrier, des courtisanes, des aristocrates, des musiciens, des invertis ou encore celui de Monsieur Louis. La Macaronade est la seconde petite nouvelle des Enquêtes de Simon.