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Le marché des bio-intrants basés sur les fonctionnalités des micro-organismes est en croissance rapide, ces intrants étant une alternative potentielle aux intrants chimiques de synthèse pour la transition agroécologique. Si dans de nombreux pays en Amérique Latine leur production et usages font l'objet de dynamiques sociétales, entrepreneuriales et politiques fortes, en revanche en Côte d'Ivoire leur adoption est émergente. Par une analyse des conditions expérimentales dans les systèmes de production de cacao de Côte d'Ivoire nous caractérisons les verrous principaux à leur production et leurs usages. Nous mobilisons les données d'enquêtes, des entretiens semi-directifs avec des institutions impliquées (10), des bio fabriques (11) et des producteurs de cacao bio (50). Les résultats préliminaires ont été mis en débat dans l'organisation d'ateliers-forums avec plus de 50 participants. Ces résultats retracent la trajectoire d'émergence des bio-intrants en Côte d'Ivoire par différents projets et programmes. Ils cartographient les principaux acteurs mobilisés. Ils situent et hiérarchisent les principaux verrous à un changement d'échelle de leurs adoptions.

The concept of meso in agroecological transition studies is still less studied. Going beyond the static and descriptive perspective, in a dynamic perspective, it refers to the “intermediary” level between micro level, the one of individuals, and the macro level, the one of policies. This dynamic perspective highlights the top-down flow and the bottom-up flow of interactions. The study, based on dynamic approaches (historical and functional approach) gives an insight on the the role of intermediary actors for agroecological transition in the context of a developing country. The research question was : how to evaluate the performance of agricultural innovation system through the analysis of Innovation Support Services (ISS). It reveals how the objective of performance in an innovation system can be transmitted to individual actors, and how the constraints of those actors can be taken into account in the policies, through the lens of the analysis of functions activated by innovation support services. We thus suggest that the concept of meso captures the functions activated between the macro level and the micro level. During the study, we observe classical actors such as the State, Private companies, and Research Institutes contributing to intermediary functions. They contribute, as classically, to the transposition of macro policies' objectives to the micro level through the mobilization of meso actors such as private companies. It can be the orientation towards new varieties or production systems through subventions and training or the transposition of biopesticide production norms to private companies. The functions they activated were then the networking for the diffusion of resources (F3), the mobilization of resources (F6) and the coalition of advocacy (F7). We also observe new actors such as Civil society and communities. They contribute to taking into account micro-level preoccupations to macro level by working for political recognition of the innovations. That

Depuis plusieurs années, l'agriculture camerounaise repose fortement sur l'utilisation intensive de pesticides chimiques de synthèse en matière de protection de culture pour accélérer sa croissance. Cependant, depuis quelques années, diverses préoccupations ont été soulevées par différents acteurs (recherche, société civile...) quant aux externalités négatives associées touchant diverses dimensions de la santé (humaine, environnementale, animale). Ces externalités peuvent engendrer des coûts cachés. Ces derniers ont du mal à être relever. A cet effet, l'objectif de cette étude est de chercher non pas à estimer ces coûts, mais à identifier les travaux qui les contextualisent et peuvent aider à les identifier. Pour atteindre ces objectifs, nous avons : (i) réaliser 30 entretiens dans trois principales villes (Yaoundé, Douala, Dschang) du Cameroun ; (ii) analyser 31 documents (thèses, articles, rapports de projet, mémoires, Fact sheet). Les résultats identifient différents coûts : réglementaires ; santé humaine en lien avec l'usage de pesticides ; environnement ; économique ainsi que les coûts inhérents aux mesures fiscales de soutien aux pesticides.

Ce travail a porté sur la cartographie des acteurs de la filière pesticides au Cameroun. Cette étude a été menée au regard du besoin d'analyse des conditions d'activation de biopesticides que propose la recherche agronomique nationale et internationale. Ce besoin a été mis en évidence dans le cadre de l'atelier forum du 03 novembre 2023 à Yaoundé portant sur les verrous et leviers à la régulation d'usage de pesticides au Cameroun. Pour ce faire, il s'est basé sur une revue documentaire combinée avec 30 entretiens à dire d'experts situés dans trois principales villes (Yaoundé, Douala, Dschang) du pays. Ces deux activités ont permis de décrire les sept principaux types d'acteurs (organismes publics ; recherche ; entreprise ; utilisateurs de pesticides ; organisations internationales ; organisation professionnelle/syndicat/Organisation non Gouvernementale ; financement) qui interviennent dans cette filière avec leurs différentes fonctionnalités.

La bioéconomie questionne les méthodes d'évaluation des performances des filières. Les méthodes traditionnelles très liées à l'économie industrielle restent polarisées par des indicateurs macro-économiques ou d'intégration intersectorielle. Elles rendent peu compte des coûts cachés ou externalités sociales et environnementales. Dans différents contextes, on observe un renouvellement des cadres méthodologiques d'analyse des filières pour compléter les indicateurs de performance économique par des indicateurs environnementaux et sociaux. Leur objectif est alors de mieux caractériser les structures susceptibles de rendre compatibles l'activité économique, la justice sociale, et la diminution de l'empreinte de l'activité humaine. En compilant une synthèse bibliométrique et différentes études de cas de filières agricoles, alimentaires, bioéconomiques, nous documentons la nature des indicateurs environnementaux et sociaux référencés, les outils d'analyse utilisés et les limites de leurs usages dans le contexte des pays en développement.

La protection phytosanitaire à travers l'usage des pesticides chimiques occupe une place importante pour les décideurs camerounais en vue de sécuriser les rendements, les revenus, la sécurité alimentaire et de réduire les pertes post-récolte des agriculteurs. Malgré l'importance de ces pesticides, ils sont sources de nombreuses externalités négatives sur l'homme et l'environnement. Face aux externalités positives et négatives des pesticides, un compromis doit être trouvé entre, d'une part, " l'efficacité productive ", c'est-à-dire la compétitivité d'une agriculture consommatrice de pesticides, et d'autre part, le bien-être d'une population de mieux en mieux informée et de plus en plus soucieuse de : (i) la qualité de son environnement qui nécessite de réduire l'utilisation de pesticides, (ii) la souveraineté technologique de l'agriculture camerounaise. A partir d'une revue de la littérature grise et empirique, d'enquêtes qualitatives (55 entretiens), d'organisation d'un focus groupe (10 détaillants des filières pesticides et agroalimentaires), nous caractérisons le pluralisme des situations de verrouillage et des leviers en lien avec la réduction de l'usage des pesticides dans le système sociotechnique agricole au Cameroun en mobilisant le cadre d'analyse des verrouillages sociotechniques. Cette caractérisation est classée en trois échelles : (i) microéconomique, (ii) mésoéconomique, (iii) macroéconomique. Nous constatons que la dépendance aux pesticides dans le système agroalimentaire au Cameroun n'est pas seulement un problème technologique, mais aussi économique (rendements et revenus des agriculteurs ; taxes et subventions des pesticides ; organisation des filières phytosanitaires et agricoles), historique (routine des agriculteurs), agronomique (célérité de la maladie des plantes / des problèmes phytosanitaires), politique (réglementation). Pour cela, des alternatives aux pesticides sont identifiées dans le contexte du Cameroun sur le plan technique (biopestici

En mobilisant un chronogramme historique des cadres institutionnels qui structurent les approches " une Santé " nous explicitons les différents contextes politiques, thématiques, disciplinaires qui structurent la polysémie de la notion " une Santé ". Le contexte est celui d'une institution de recherche agronomique internationale en coopération qui propose de conceptualiser et opérationnaliser l'approche " une Santé " comme dimension structurante de ses orientations scientifiques en lien avec les demandes partenariales dans l'agriculture et les systèmes alimentaires tropicaux. Les objectifs sont de structurer une communauté de connaissance et/ou de pratique de ces approches pour opérationnaliser des interactions disciplinaires, des synergies entre les thématiques de recherche et mutualiser l'usage, l'expérimentation de différents outils. Ils sont en soit de renforcer les capacités collectives de la recherche à innover dans des pratiques transdisciplinaires finalisées par des enjeux systémiques de renouvellement des indicateurs du développement sur l'espérance de vie. La méthode mobilise des enquêtes de caractérisation de l'approche par la communauté des chercheurs dans une institution de recherche agronomique, des ateliers interdisciplinaires de co-construction d'une notion commune et de sa mise à l'épreuve opérationnelle dans différents projets en cours. Les résultats proposent une définition de la notion d'approche intégrée de la santé (NAIS). Cette notion structure un certain nombre de propositions méthodologiques. Elle est mise en débat dans les modalités de son évolution au regard de situations concrètes d'expérimentations méthodologiques. Ces résultats structurent également l'animation scientifique d'un champs d'exploration stratégique au sein d'une institution de recherche agronomique.

In Cameroon, the afforestation of degraded savannah through cocoa agroforestry is a grassroots innovation that is spreading on semi-arid lands. This study aims to understand the support services which drive the process of this innovation according to farmers and build performance indicators for those services. The data used were collected through individual interviews, focus groups, and workshops with farmers and other stakeholders of the process. Academic and non-academic literature was also used. The analytical process was mostly inductive. The Impact of Research in the South (Impress) ex-post approach serves to build the historical timeline. Then a thematic analysis serves to categorize the performance indicators. Starting in 1930, the afforestation of degraded savannah through the cocoa agroforestry process has three main phases. The first phase, from 1930 to 2003 is characterized by pioneers' experimentations and sensibilization of their siblings and the innovators beneficiated from generic public support services for the cocoa sector. During the second phase, from 2003 to 2014 the creation of local financing services and the intervention of international researchers leads to the identification of agroforestry associations with higher yields and accelerates the adoption of the innovation. During the third phase, despite the withdrawal of research, public and private support services, the innovation continues to spread through the migration of farmers. The main services identified by cocoa growers are first training to develop skills, then material and financial support to start and expand their activity. Generally, farmers evaluate performance with posture, attitudes, and competencies of service suppliers while the latter's criteria are quantitative. Generally, although farmers consider training as essential to build skills they aim to get autonomous from support services in their activity. These results call for the dedication of specific services to this inno

The Agricultural Innovation System (AIS) approach is playing an increasingly important role in the management of Research and Development projects in the South. However, there is still considerable scope for progress in operationalising it in Southern countries, particularly to assist policy decisions on improving the environment for innovation. We propose to take stock of the characteristics of AIS in Southern countries on the basis of empirical work that we have carried out in the framework of the LEAP-AGRI SERVInnov project from 2018 to 2022 in light with the emerging concept of innovation support services. Our results enlighten the specifities of AIS in the South that enriching the literature and drawing implications for innovation support policies.

Developing countries' agriculture today faces many challenges (rising poverty of farmers, food insecurity, climate change, etc.) that make agroecological innovations necessary (Tibi et al., 2022; Loconto, 2023; Matt, 2023). Once those innovations are created, there is at first a need for them to be used and, second, to be anchored in the national context. Third, there is a need for those innovations to evolve and expand in all the contexts in which they could be useful, integrating the adjustments due to implementation by their adopters. Those different steps do not occur in a straightforward way and sometimes require interventions from policy (Godin, 2017; Faure et al., 2018; Köhler et al., 2019). In Central and West Africa, the banana plantain is a priority food source (Bakouétila et al., 2016). In Cameroon, the banana plantain is not only cultivated as a single culture but it is also associated with various intercropping systems with annual and perennial crops such as coffee, cocoa, palm trees, and tubers (Dépigny et al., 2019). It helps to provide an income source for farmers and to shade annual crops during their early years. Cameroon is thus the 4th largest plantain producer in Central and West Africa (FAOSTAT, 2022). Production has increased exponentially by 450% between 1961 and 2020. Most of the increase in production was achieved by exploiting newly created areas through progressive deforestation from 1961 to 1993. Between 1985 and 1993, a regional agricultural research program developed a technological innovation for plantain propagation: plants from stem fragments (“PIF”) (Kwa, Temple, 2019). This technique increases the yield of plantain material a hundred fold compared to traditional methods and is simple and frugal compared to in vitro propagation (Sadom et al., 2010). It rapidly spreads beyond the frontier of Central Africa to West Africa, Latin America, the West Indies, and the Caribbean. It meets the demand of small producers and nurserymen to redu

Dans le contexte de l'agriculture tropicale, la faible adoption de nouvelles variétés proposée par la recherche agronomique interpelle la mise en oeuvre de programmes de sélection participative décentralisée (SPD). La fonctionnalité de ces derniers reste cependant peu documentée. Nous questionnons cette dernière en posant l'hypothèse qu'elle est reliable à la génération de différentes ressources dans l'activation des capacités à innover collectivement. Ce test est méthodologiquement renseigné par un dispositif d'enquête dans le cadre d'une SPD sur le riz pluvial dans les Hautes Terres de Madagascar. Les résultats révèlent des changements liés à la participation à cette SPD dans les systèmes de production (utilisation d'autres types de fertilisation, application des techniques de semis en carré pour faciliter le sarclage) et la réutilisation des nouvelles variétés testées. Ils confirment aussi le renforcement du lien social par la structuration d'une organisation paysanne. Ils caractérisent enfin les principales capacités à innover qui ont été renforcées, notamment celles qui conduisent à comprendre un système complexe et apprendre à agir collectivement.

Cette étude a pour objectif de documenter le renouvellement d'une politique alimentaire d'import-substitution au Cameroun. Elle interroge en quoi la production de farines panifiables à partir de productions vivrières locales (manioc, banane plantain, patate douce) peut devenir compétitive par rapport aux importations de blé. Elle utilise pour cela un cadre d'analyse de filière et de cluster alimentaires, ainsi que des bases de données primaires et secondaires et des enquêtes. Les résultats confirment une tendance à l'importation croissante de blé, qui présente des risques à l'avenir pour la souveraineté alimentaire. Ils montrent qu'il est difficile de se concentrer uniquement sur un objectif de substitution à la farine importée. La production nationale de manioc, de banane plantain et de patate douce fournit encore peu d'excédents pour répondre aux besoins d'une production industrielle de farines panifiables. En revanche, ces résultats confirment l'opportunité de développement de clusters constitués de petites unités de transformation valorisant une diversité de produits locaux à partir des produits amylacés tropicaux.

In order to ensure its livelihoods, as many other all over the world, the population of Madagascar is increasing the pressure on resources, and in particular, on local biomass. This study examines how institutions are acting in the governance of biomass regarding to its potential impacts on global health. Thirty semi-structured interviews and twelve focus groups involving farmers and local institutional leaders were conducted in two disparate Communes near the capital Antananarivo. The purpose of these discussions was to gather information linking global health to the life of agrarian communities. As achievement of the methodological deployment, a mapping of institutions was set, showing the coexistence in the Malagasy highlands of traditional institutions: the household (ankohonana), the community (fokonolona) and the state (fanjakana), and new ones: the decentralised collectivity or Commune, religious communities and private enterprises or firms. Households, even though as mostly agrarian, are the most active in the production, consumption and transfer of biomass. However, their decision-making aptitude on biomass governance can be influenced by the authority of the state as a provider of public policies or by the holders of financial means as firms that favour certain productions over others. The activities of the interacting institutions maintain the power relations between them more than they preserve the regenerative capacity of biomass, the main source of well-being for agrarian societies.

Les nouvelles techniques d'amélioration des plantes sont au centre d'une nouvelle gouvernance de l'innovation variétale qui renouvelle les débats sur les promesses technologiques apportées par les variétés OGM. Assimilables à ces dernières, elles suscitent des controverses en termes de risques écologiques, agronomiques et socio-économiques. A partir d'un cas expérimental d'usage des techniques d'édition du génome pour développer des variétés de riz à Madagascar, nous avons étudié comment les interactions entre les différentes parties prenantes sociétales renouvellent la gouvernance de l'innovation variétale issue des biotechnologies. Les résultats conduisent à proposer de reconfigurer l'expérimentation initiale par le renforcement des compétences à détecter les modifications génétiques dans les nouvelles variétés et à prendre en compte les risques sociétaux. Ils mettent en relief l'insuffisance des cadres institutionnels d'évaluation des risques de biosécurité dans le contexte des pays du sud. Ils renseignent comment solidifier ces cadres par l'implication située des parties prenantes. Ils suggèrent des approches plus coopératives pour définir les modèles et les objectifs des innovations variétales.

Les objectifs de réduction des produits phytopharmaceutiques portés par le plan Ecophyto Il+ apportent de nouveaux défis à I' Agriculture. L'enjeu de l'Axe 2 Recherche & Innovation est de mobiliser l'ensemble du système de recherche-innovation afin d'apporter les connaissances nécessaires pour les relever et d'appuyer les politiques publiques dans la transition vers un modèle agroécologique des cultures. Cet axe est piloté et orienté par un Comité Scientifique d'Orientation {CSO R&I). Le document " Héritage CSO R&I " dresse un bilan et une analyse synthétiques des actions conduites par les membres du CSO R&I lors du mandat 2019-2022. Il met en perspective les réflexions scientifiques stratégiques, leurs concrétisations en actions (appels à projets, animation scientifique, valorisation ... ), les freins rencontrés et les perspectives pour le prochain mandat 2023-2026.

With an output of 250,000T, Cameroun is the fifth cocoa producer in the African continent. The provision of support services for cocoa sectors experienced a transformation at the beginning of the 90's. In fact, with liberalization, the cocoa sector suffered from the effects of the disengagement of the State when it came to production and post-harvest support, and in the regulation of the cocoa market and prices. A decline in cocoa quality and production volumes has resulted from this situation. In this paper, we focus on the emergence of innovation support services dedicated to supporting the improvement of cocoa quality and sustainability. We conclude by identifying the main challenges and opportunities for the development of these new services, with a holistic and systemic approach that includes social, technical and organizational dimensions.

There are two main global strategies applied by cocoa value chains actors, namely one based on volume (cocoa as a commodity) and another which privileges quality to obtain Premium prices. Quality of cocoa beans and its products is determined by both intrinsic and extrinsic factors. Intrinsic factors include the genotype, climatic conditions, soil, and agronomic management ; external factors involve the post-harvest process (fermentation, drying, storage), roasting and transformation. Chocolate companies are increasingly demanding certified cocoa to add distinction and value to the final product. Third Party Certifications (TPC) include organic, fair trade, origin certification and, more generally, sustainability. These certifications facilitate i) CFA differentiation strategies and its positioning as a Premium quality product, and ii) the communication of industrial quality driven by external factors. Certification relies on the existence and correct performance of traceability systems. Nevertheless, small producers (the vast majority of Ecuadorian producers) lack access to financing for certification and traceability, resorting, in many cases, to external financing, even though certification does not guarantee sales at Premium prices. The few producer associations that export cocoa directly have gained access to market niches through TPC certifications, but most lack an internal control system to maintain certifications, and such priorities are not reflected in or supported by public policy. Participatory Guarantee Systems (PGS) constitute an alternative certification scheme to TPC. The management of the PGS involves approaches of good governance, gender equality, quality, healthy nutrition, ancestral knowledge, agro-ecosystems, ecosystem services and climate resilience. In parallel, the industry considers the dimensions of quality in detail: performance, properties, reliability, product conformity, durability, ease, aesthetics and perceived quality; through contin

The macro-economic context of cocoa is characterised by a worldwide growth of chocolate consumption, a sectoral industrial concentration, and a renewal of socio-ecological challenges for the production development. To remain competitive, cocoa-producing countries must follow new environmental and social standards. These standards lead to a reduction of the ecological footprint of cocoa due to deforestation, to a reduction in the use of pesticides, and to higher compliance with international labour standards. They also lead, in the expansion of the International Sustainable Development Goals, to modifying the distribution of value in the sectors for farmers, or to protecting the territories of indigenous people. These norms structure the notion of “inclusive competitiveness” and its translation into public policies or action strategies for actors in the cocoa sector. This paper uses a methodological approach developed within the framework of the European Union (Avadí et al. 2021 - VCA4D) that analyses agricultural value chains by combining economic, environmental and social indicators. In Ecuador, this approach is documented by two surveys of 40 actors from the value chain (producers, cooperatives, exporters, industrialists), and 20 institutional actors (ministerial support services, donors, project and program managers, research, certification institutions, etc.). The interviews were carried out in two phases in 2020 and 2021, respectively. This approach also mobilises an in-depth analysis of international secondary databases on the functioning of markets (IICCO, FAO, COLEACP, IFOAM), and national databases on the Ecuadorian cocoa sector and production costs (ESPAC, SENAE). The results explain why, with an unfavourable production cost differential, Ecuador has improved its competitiveness indicators since 1997. They reveal a break in the trajectory in 2015, which implies a renewed policy of qualitative differentiation of Ecuadorian cocoa to move away from a commodit

One of the determinants of the low productivity of the millet and sorghum sectors in Senegal is the low use of improved varieties in rural areas. On average, the yields obtained on the farm are four to five times lower than those of the improved varieties obtained on the station (Diallo and Ndiaye, 2022). This low adoption is however attributable to a dysfunction of the seed system. This article aims to diagnose the level of collaboration and interaction of actors in order to find the bottlenecks that prevent the evolution of the seed system. A qualitative analysis of the survey data, based on the innovation spiral model of Wielinga (2016) and the Agricultural Innovation System (AIS) approach, was made. This analysis has shown that, in parallel with the hypothesis put forward at the start, the poor performance of the Senegalese seed system is attributable to the lack of interaction of the various actors that make up the system. Indeed, the analysis shows five major flaws that block the process : - A linear diffusion process - Weak synergy between ISRA and ANCAR - Late notifications from the State for seed orders to be subsidized - Insufficient pre-bases produced by ISRA - The presence of non-professional actors in seed multiplication activities The proper functioning of the seed system would then suppose the simultaneous application of policies on these five bottlenecks. Thus, the article proposes a retroactive dissemination model that makes it possible to simultaneously correct the shortcomings of the current system.