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[EN] This report covers the analysis on the tramway line 2 (T2) in terms of operation, which is the busiest in Ile-de-France area with 196,000 passengers per day. The line features make operation having difficulties to achieve the objectives envisaged in the operating project (PEX). The access ramps of the A86, the dense traffic in line extensions built the past years to Paris and to Bezons, overcrowded trains during peak hours (HP) that cause high downtime at estacios ... all these elements disturb parameters such as commercial speed, travel time or theoretical frequency, which are affected in particular in the morning peak hour, bringing troubles in the operation of the line and causing discomfort for travelers. In addition, the access to T2 in La Défense trading center requires special analysis due to difficulties encountered in rush hour that cause operational and safety problems on the line. Finally, the increasing number of passengers expected in the next years portends accumulated difficulties to today's ones, therefore new actions are needed to be taken against a possible deterioration in the quality of service. All these considerations set out in this thesis are intended to define the hypothesis to be considered in new scenarios in order to make the management of the line more efficient and as well as to increase the line quality for everyday users. The study has four main areas: access to T2 in La Défense trading center, data analysis from STIF's Data System Information and headcounts made in October 2013, the evolution of passenger in T2 and its consequences, and finally, the operation of the line with partial services., [ES] Esta memoria aborda, analiza y estudia la línea de tranvía 2 (T2) en términos de explotación, la cual es la más frecuentada en Île-de-France con más de 196.000 pasajeros al día. Esta línea tiene una serie de características que hacen que su explotación presente dificultades para alcanzar los objetivos previstos en el proyecto de explotación (PEX). La presencia de las rampas de acceso de la autopista A86, el tráfico denso de vehículos en los tramos de la línea donde se han realizado las prolongaciones hacia París el sur y hacia Bezons el norte, la sobrecarga de viajeros a los tranvías en las horas punta (HP) que causan unos tiempos de parada en estación elevados ... todos estos elementos hacen que parámetros como la velocidad comercial, el tiempo de trayecto o la frecuencia teórica de los tranvías se vean afectados, en particular, en el hora punta de la mañana, llevando consecuencias sobre el funcionamiento de la línea y causando molestias a los viajeros cotidianos. Además, los accesos de la línea T2 en el centro multimodal de La Défense requieren un análisis especial, debido a las dificultades encontradas en HP que causan problemas operativos y de seguridad en la línea. Finalmente, el aumento del número de viajeros en los próximos años augura futuras dificultades acumuladas a las existentes en la actualidad y por lo tanto una necesidad de tomar acciones para hacer frente a un posible deterioro de la calidad del servicio. Estas consideraciones, que se exponen a continuación, tienen por objeto definir los supuestos que permiten considerar nuevos escenarios a partir de los cuales la gestión de la línea pueda ser más eficaz y de mejor calidad para los usuarios de la línea. El estudio cuenta con cuatro ejes principales: los accesos al T2 en el centro multimodal de La Défense, el análisis de datos a partir del sistema de información de validación de datos (SIDV) y del recuento llevado a cabo en octubre de 2013, la evolución del número de viajeros y sus consecuencias, y finalmente la explotación de la línea con servicios parciales., [CA] Aquesta memòria aborda, analitza i estudia la línia de tramvia 2 (T2) en termes d'explotació, la qual és la més freqüentada en Île-de-France amb més de 196.000 passatgers al dia. Aquesta línia té una sèrie de característiques que fan que la seua explotació presente dificultats per assolir els objectius previstos en el projecte d'explotació (PEX). La presència de les rampes d'accés de l'autopista A86, el trànsit dens de vehicles en els trams de la línia on s'han realitzat les prolongacions cap a París al sud i cap a Bezons al nord, la sobrecàrrega de viatgers als tramvies a les hores punta (HP) que causen uns temps de parada en estació elevats ... tots aquests elements fan que paràmetres com la velocitat comercial, el temps de trajecte o la freqüència teòrica dels tramvies es vegen afectats, en particular, a l'hora punta del matí, portant conseqüències sobre el funcionament de la línia i causant molèsties als viatgers quotidians. A més, els accessos de la línia T2 al centre multimodal de La Défense requereixen una anàlisi especial, a causa de les dificultats trobades en HP que causen problemes operatius i de seguretat en la línia. Finalment, l'augment del nombre de viatgers als pròxims anys augura futures dificultats acumulades a les existents en l'actualitat i per tant una necessitat de prendre accions per fer front a un possible deteriorament de la qualitat del servei. Aquestes consideracions, que s'exposen a continuació, tenen per objecte definir els supòsits que permeten considerar nous escenaris a partir dels quals la gestió de la línia puga ser més eficaç i de millor qualitat per als usuaris de la línia. L'estudi compta amb quatre eixos principals: els accessos al T2 en el centre multimodal de La Défense, l'anàlisi de dades a partir del sistema d'informació de validació de dades (SIDV) i del recompte portat a terme a l'octubre de 2013, l'evolució del nombre de viatgers i les seues conseqüències, i finalment l'explotació de la línia amb serveis parcials.

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Les pâtures Guyanaises sont très sensibles aux plantes invasives. Ces herbages sont installés après déforestation ou sur savane retournée. Cette mutation de l'environnement induit des processus de successions de végétations comme après toute perturbation. Cette dynamique favorise les adventices et la dégradation des prairies. Cela induit d'importants frais d'entretien ou même l'abandon de l'herbage. Les pratiques peuvent amplifier les dégradations ou induire des régulations résilientes pour la végétation. Les pratiques reliées aux pâturages sont étroitement liées au maintien des prairies. Cette étude montre l'importance de la régulation des chargements et des rotations. Les variations de chargement instantané, de durée de pâture ou de repos des prairies favorisent des flores et végétations différentes.

La productivite et la valeur alimentaire des differents types de pâturages naturels des basses plaines orientales de Colombie (Llanos), gerees par des feux annuels de saison seche, ont ete generalement faibles: les biomasses aeriennes annuelles ont ete de l'ordre de 2 a 3,5 tonnes de matiere seche par hectare et les teneurs en matieres azotees totales des fourrages ont ete comprises entre 5 et 11 p. 100 de la matiere seche suivant les saisons et le stade phenologique. Dans les conditions traditionnelles d'exploitation (pâture continue, pas de feu ou des feux en debut de saison seche, chargement de 8-10 ha par animal), les gains de poids des bovins ont ete faibles en saison des pluies (gains quotidiens moyens entre 150 a 300g) et ils ont perdu generalement du poids en saison seche (de 150 a 250g par jour). Des experimentations en station ont montre une difference significative de productivite des animaux selon la composition botanique, ou mieux, la valeur pastorale (indice synthetique de valeur du pâturage integrant productivite, valeur nutritive et appetence des especes) des pâturages naturels suivant qu'ils etaient sur des sols a texture sablo-argileuse ou argilo-limoneuse. Les feux annuels de saison seche ont permis la production de repousses vertes mais, repetes d'annee en annee et associes a la libre pâture en continu, ils ont degrade la flore. Les auteurs ont teste, sur un ensemble de parcelles en rotation, deux systemes sequentiels de feux permettant de les espacer de 16 mois et de mettre a la disposition du betail des repousses protegees de la pâture toutes les quatre semaines. Malgre un doublement de la charge moyenne annuelle (4 ha par tete), les gains de poids individuels de bovins en croissance ont ete significativement ameliores et ce resultat a ete obtenu sans degradation de la vegetation. (Resume d'auteur)

Une étude s'est déroulée de 91 à 97, à la station de Banankélédaga, pour déterminer les méthodes d'installation, la productivité et l'exploitation de l'association Panicum maximum var. C1 (graminée) - Stylosanthes hamata var. Verano (légumineuse), des races bovines locales Baoulés et Zébus, et pour en apprécier la durabilité. En 1995, de telles prairies ont également été installées en milieu réel (23ha), en zone cotonnière.

Le choix des différentes formes d'utilisation des cultures fourragères dépend du climat, des espèces cultivées, de l'espèce animale, du type de production, des capacités techniques et des moyens financiers du producteur. Les différents mode de pâture : pâture directe, pâture continue, pâture alternée, pâture en rotation, pâturage tournant, pâturage rationné sont envisagés et comparés. L'utilisation des fourrages aprés la coupe et leurs modes de conservation sont présentés à l'aide d'exemple en zone tropicale.

Cette mission a consisté à : évaluer les méthodes d'estimation mises en oeuvre par les projets Almy Bahaïm et ASETO pour estimer la taille du cheptel au Tchad oriental, identifier les marges d'erreurs quantifiables et proposer des recommandations méthodologiques, assurer une formation au logiciel de gestion de bases de données ACCESS aux cadres des 2 projets.

Deux troupeaux de 16 vaches, en fin de gestation ou en début de lactation, et un taureau, tous de race zébu Peuhl, ont été suivis sur la station de Banankélédaga du 15 juin au 15 décembre 1995. Tous deux utilisaient 1,5 hectare de pâturage amélioré, par cycle de 3x10 jours sur des parcelles de 0,5 hectare. La différence entre les deux troupeaux était que l'un restait jour et nuit sur le pâturage, tandis que l'autre n'y séjournait que durant dix heures de la journée. Des mesures zootechniques ont été couplées à des observations sur le pâturage et sur le comportement des animaux. Pour une consommation de fourrage supérieure d'un tiers, les animaux dormant sur le pâturage ont produit 3240 litres de lait et 100 kg de poids vif, contre 2178 litres pour le troupeau ne pâturant que 10 heures, qui a montré une légère perte de poids. L'aspect des pâtures était le même à la fin de l'expérimentation quelle qu'ait été la charge animale (12,97 vs 12,41 UBT / ha).

Tous les pâturages n'ont pas la même valeur. Un paramètre synthétique permet de caractériser la valeur de ceux-ci : la valeur pastorale. A partir de relevés et d'une analyse phytosociologique de la végétation, les contributions spécifiques des espèces des pâturages peuvent être déterminées. Un indice spécifique peut être donné à chacune des espèces pour caractériser sa valeur. Ces deux paramètres permettent de calculer la valeur pastorale. Celle-ci peut aussi être représentée graphiquement et être modélisée. L'utilisation de cette méthode a d'abord servi à estimer la valeur des pâturages dans les régions tempérées. Elle est appliquée maintenant à d'autres milieux, comme les pays tropicaux, et intervient de plus en plus dans le cadre de la gestion des pâturages étudiés. Cette gestion prend la forme d'interventions agronomiques, de détermination de la capacité de charge et de bilans pastoraux. Cependant son utilisation est limitée encore par deux éléments importants. La méthode ne s'applique qu'à la strate herbacée et ne tient pas compte des ligneux. De plus, elle ne prend pas en compte le comportement des animaux au pâturage.

De 1991 à 1997, l'exploitation par des bovins Zébu et Baoulé de prairies permanentes constituées de l'association #Panicum maximum# C 1-#Stylosanthes hamata# Verano a été observée à la station expérimentale du CIRDES de Banankélédaga, près de Bobo Dioulasso, au Nord de la zone soudanienne. Les objectifs visés étaient d'avoir des références sur l'exploitation par des bovins locaux des prairies permanentes améliorées à Bobo-Dioulasso, d'observer le comportement de bovins des races Baoulé et Zébu sur ces pâturages, et d'en apprécier la durabilité. En année d'installation, la biomasse était de 3 tonnes par hectare. Elle était de plus de 10 tonnes les années suivantes. La composition floristique a évolué en six ans sous l'effet de la charge animale et du mode de pâturage : le #Stylosanthes# a disparu, le port du #Panicum# est devenu cespiteux et la surface en plages nues a augmenté. Les causes de cette évolution sont analysées. Les plus importantes sont la sous charge initiale et l'écologie. L'association qui a évolué vers une formation monospécifique de #Panicum# reste cependant productive et rentable, notamment depuis la dévaluation du franc CFA. Le concept de durabilité ou rentabilité s'applique à l'activité pastorale. Il est relativement indépendant de la reproductibilité de l'association fourragère proprement dite.

Cette mission d'appui méthodologique a été centrée sur l'élaboration d'un dispositif de suivi destiné à mesurer ou estimer l'impact des réalisations du Projet Almy Bahaim (Tchad) sur les systèmes d'élevage, à travers les trois pôles que constituent la ressource naturelle, l'éleveur et le troupeau. Elle s'est attachée : d'une part, à définir les modalités d'une capitalisation des résultats d'enquêtes, observations et éléments de diagnostic divers, déjà produits par le projet, en proposant notamment un cadrage des synthèses à réaliser d'ici la fin de l'année 1997; d'autre part, à proposer les outils de suivi, adaptés aux objectifs et aux moyens du Projet et intégrant les diverses synergies (existantes ou à développer), avec les structures et projets d'élevage intervenant également dans la zone (Projet ASETO, Laboratoire de Farcha). A cet effet, quatre niveaux d'enquête et de suivi ont été définis, qui permettront à travers cinq zones-témoins de valider la typologie des systèmes d'élevage proposée lors de la première phase d'exécution du Projet, de déceler les tendances générées par les aménagements réalisés et d'en chiffrer le taux de fréquentation. Un dispositif, plus spécialement destiné à suivre l'évolution des ressources naturelles à proximité des installations du Projet a été également proposé. A noter que la participation active des cadres du Projet, ainsi que celle de l'équipe du Laboratoire de Farcha, ont considérablement facilité le déroulement de la mission et permis de proposer des modalités de suivi qui utilisent et valorisent au mieux le travail déjà accompli par les sections SIP et SIRSE. Les propositions rassemblées dans ce rapport sont donc le fruit d'un travail collectif et d'une concertation de tous les instants avec chacun des participants de la réflexion.

La carte de la végétation pastorale est destinée à faciliter le choix d'implantation des ouvrages hydrauliques afin d'équilibrer les ressources en eau avec les ressources fourragères et répondre aux perspectives d'amélioration de la sécurité de la transhumance. Trois missions sur le terrain dans le Tchad oriental, en octobre 1995, mars 1996 et mars 1997 ont permis d'identifier 57 unités pastorales avec leur production fourragère. La surface cartographiée au 1/200 000 et 1/500 000 couvre 17 degrés carrés, ce qui représente environ 200 000 km2.

Dans un premier temps la recherche porte sur la caractérisation et le fonctionnement des pâturages au niveau parcellaire. Elle vise une exploitation rationnelle et durable des surfaces fourragères par des pratiques efficaces d'installation, d'utilisation, de fertilisation et d'entretien. Dans un deuxième temps on s'intéresse à la définition de références et d'outils de diagnostic pour l'élaboration de systèmes fourragers plus rationnels

La partie orientale de la Colombie, les Llanos, est constituée de vastes formations herbeuses. Ces grandes étendues de savanes représentent un potentiel énorme pour l'élevage extensif de bovins. Ce sont des pâturages naturels qui possèdent malheureusement une faible productivité et une qualité médiocre dues à des sols de basse fertilité, déficients en phosphore et de forte acidité. Afin d'améliorer la productivité des animaux soumis à un élevage extensif dans les savanes des Llanos colombiens, une étude en collaboration avec le CIAT et l'EMVT a été faite sur : - l'évolution des espèces végétales sous l'influence de trois charges animales (forte, moyenne, basse) et de différents temps de repos après feux (0, 2, 4, 8 semaines), - la biomasse (aérienne et racinaire), - la dynamique de la végétation, - et la valeur pastorale des principales espèces fourragères (essentiellement des Poacées) constituant les savanes des Llanos Orientaux. Les résultats de cette étude 'appelée essai Caribey) figurent dans le présent document et sont comparés avec d'autres résultats obtenus par différents auteurs, ceci afin de pouvoir déterminer les raisons de l'évolution de la végétation (résumé d'auteur)

The effect of pastoral management on the standing crop biomass of large ungulates, an index of carrying capacity, is analysed at a regional level by using data compiled from published sources covering east and south Africa. The effect of primary production is controlled for by using two environmental factors, rainfall and soil nutrient availability, and the effect of species richness of the ungulate community is evaluated. The results confirm the dominant effect of rainfall, and demonstrate that soil nutrient levels also strongly affect the biomass of large ungulate communities. For a given level of rainfall, on rich soils (high nutrient availability) the biomass of large ungulates is about 20 times as great as on poor soils with low nutrient availability. The model based on rainfall and soil nutrient classes accounts for 87% of the variance in large ungulate biomass. Pastoral and natural ecosystems do not differ significantly in large ungulate biomass; there is therefore currently no evidence that extensive pastoral management increases carrying capacity for large ungulates above the levels observed in natural communities. Species richness, a measure of biodiversity, had a significant but very small effect on the biomass-rainfall relation in the complete data set. When analysed by pastoral management, the effect of this factor was significant for the set of natural ecosystems only. Pastoral management and species richness may therefore have compensatory effects. These results suggest that the carrying capacity is limited at the community, rather than the species, level.

Dans le cadre d'un programme interdisciplinaire de recherche sur l'environnement portant sur l'équilibre forêts-savanes dans la région des Ghâts Occidentaux de l'Inde du Sud, ont été étudiés de façon quantitative et qualitative les prélèvements par l'élevage afin d'évaluer la part de celui-ci dans la dégradation du milieu naturel de cette région. Il fallait considérer aussi bien les prélèvements réalisés par les éleveurs que ceux effectués par le bétail en divagation sur les parcours naturels d'une part, et aussi bien les prélèvements d'herbe que ceux de fourrages ligneux d'autre part. La productivité potentielle des pâturages et leur composition floristique a été étudiée pour comparer la capacité de charge à la densité du bétail dans la zone d'étude. Pour l'étude des prélèvements directs par les animaux ont été réalisés des suivis des troupeaux afin de connaître les parcours et les plantes consommées. Les récoltes de fourrages par les éleveurs ont été étudiés au moyen de registres sur lesquels ces derniers devaient inscrire l'ensemble des prélèvements réalisés dans l'environnement. Les résultats montrent qu'il existe un risque éventuel de dégradation des pâturages en raison d'une absence totale de gestion, mais la capacité de charge des pâturages de la région n'est pas dépassée. En revanche, les prélèvements de ligneux sont peu importants

L'étude floristique de différents types de jachère dans des zones à forte et à faible densité de population montre que la valeur de ces herbages est très variable. L'âge de la jachère n'est pourtant pas le facteur principal. L'exploitation pastorale permanente, en bloquant l'évolution naturelle progressive, et en maintenant les jachères à un niveau de dégradation extrême qui empêche la reconstitution du sol, apparaît comme le facteur décisif. Cependant, la mise en défens momentanée de ces jachères pendant 1 à 4 ans, suivie d'une gestion pastorale adaptée, permet d'accroître globalement la productivité fourragère du terroir tout en rehaussant le niveau de fertilité du sol.

Dans le but d'approcher les quantités de fourrage disponible, les surfaces utilisées au pâturage par les troupeaux de bovins et de petits ruminants ont été mesurées dans un ensemble géographique homogène en zone agropastorale soudanienne (Moyenne-Casamance, Sénégal). L'appréciation de ces surfaces prend en compte le mode de conduite des animaux en fonction des saisons, les localisations des lieux de départ des troupeaux, les parcours des animaux, les zones d'interférence avec les troupeaux extérieurs à la zone étudiée et les effectifs. Les résultats montrent des charges très variables selon les saisons.

En 1989 et en 1991, un suivi pastoral portant sur les caractéristiques de productivité numérique (Fécondité et Mortalité), de troupeaux bovins appartenant au système sédentaire, a été réalisé dans deux villages au sud du Mali (Zone agroécologique Nord Soudanienne). Les deux villages différaient par le niveau de l'emprise agricole et par celui des ressources fourragères utilisées. Mais ils avaient en commun la charge animale et les pratiques d'élevage. L'influence négative de la gestion pastorale des éleveurs sédentaires sur la productivité numérique de leurs troupeaux a été mise en évidence. Elle est apparue plus déterminante pour expliquer les différences de performances zootechniques que le niveau des ressources fourragères.

Un suivi pastoral portant sur les relations entre les performances de productivité numérique de troupeaux dans le système d'élevage sédentaire et les ressources fourragères, a été réalisé dans 2 villages du sud du Mali pendant la période 1989 - 1990. L'évaluation de la productivité et de la production annuelle de la biomasse a été réalisée avec des méthodes cartographiques et des observations au sol. Ceci, dans les limites du terroir agricole, utilisée en saison sèche après les récoltes et dans celles de la zone pastorale inter terroirs où pâture le bétail en saison des pluies. La productivité numérique a été appréciée principalement par la fécondité et aussi en relevant les mortalités et l'exploitation du cheptel. Il apparait que l'emprise agricole et le niveau des ressources fourragères ont une influence importante sur la fécondité qui était en 1989-90 de 37 p. 100 dans les villages où les conditions environnementales sont les plus difficiles (Nampossela) et de 52,8 p. 100 à Diou où elles sont plus favorables. Des suggestions concernant les axes de développement en matière d'accroissement du disponible fourrager, ont été faites