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Ce travail traite de la nature de la relation d’accompagnement entre le travailleur social et le bénéficiaire mais également des postures que le professionnel peut arborer dans sa pratique. Nous avons choisi d’étudier ce sujet car il est au centre du travail social, et c’est un sujet qui n’est pas souvent traité. Le cadre théorique présente : la relation d’accompagnement d’un point de vue historique, les postures et pôles professionnels et la relation d’aide du travailleur social au bénéficiaire. Plusieurs auteurs sont cités pour les pôles et postures professionnels comme : Jean-François Gaspar, Yann Le Bossé et Marc-Henry Soulet. Cet aspect décrit la nature de la relation entre le travailleur social et l’usager. Pour ce faire, nous avons interrogé deux types de population : trois éducateurs et trois bénéficiaires, dans le but d’avoir deux points de vue. Nous avons privilégié une méthode de donnée qualitative, l’entretien semi-directif, afin de retirer un maximum d’informations. À l’issu de nos entretiens, nous constatons que la théorie de Marc-Henry Soulet correspond aux propos des éducateurs interrogés. En effet, l’éducateur adopte une posture ou un pôle différent en fonction de la situation à laquelle il est confronté ou du bénéficiaire concerné. De plus, les éducateurs s’inscrivent plus volontiers dans le « faire avec » que le « faire pour ». Ils privilégient une relation d’accompagnement à une relaiton d’aide.