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The aim of this work was to improve our understanding of the role of LMP1 and its 30bp and 69bp deletion variants in the development of Hodgkin's lymphoma (HL) among HIV+ people. Blood and saliva samples were collected from HL/HIV+ patients recruited in the Lymphovir cohort, as well as in two control populations (HIV+ and HL). Next-Generation Sequencing allowed us to determine the frequency of LMP1 variants in these samples. This work showed that the del30-LMP1 variant seems to be more frequent in patients with a moderate immunosuppression, associated with a higher HL incidence. Besides, we established three HL-derived cell lines expressing WT-LMP1 or its variants and showed differences of cytokine expression and progression of the cell cycle depending on the variant. Our work supports the hypothesis of a greater oncogenicity of del30-LMP1 variant and suggests that it could be a risk factor for the development of HL., L'objectif de notre travail est de mieux comprendre le rôle de LMP1 et de ses variants délétés de 30 ou 69pb en C-terminal dans le développement du lymphome de Hodgkin (LH) chez les patients VIH+. Le séquençage de LMP1 dans des échantillons de sang total et de cellules oropharyngées de patients de la cohorte Lymphovir (LH/VIH+) et de deux populations contrôles (VIH+ et LH) a permis d'étudier la fréquence des variants de LMP1 in vivo. Ce travail a révélé que le variant LMP1-del30 semble plus fréquent chez les patients avec une immunosuppression modérée, durant laquelle l'incidence des LH est élevée. Par ailleurs, nous avons établi un modèle cellulaire dérivé de LH, exprimant LMP1 de façon inductible, montrant des différences d'expression des cytokines et de progression du cycle cellulaire en fonction des variants de LMP1. Notre travail supporte l'hypothèse d'une plus grande oncogénicité du variant LMP1-del30 et suggère qu'il pourrait être un facteur de risque de développer un LH.

Epstein-Barr Virus (EBV) has a prevalence of 95% in the worldwide population. It is known for its oncogenicity and its association with lymphoma and epithelial cancer. ZEBRA is a viral transcription factor playing a key role in viral reactivation and EBV-associated oncogenicity. Previous studies described a cellular protein named Ubinuclein (Ubn), capable of preventing ZEBRA's binding on its DNA target sequences. Our laboratory has shown that Ubn can be localized either in the nucleus or in the tight junctions of the cells. It is very likely that the Ubn's travelling involves other cellular proteins and we focused on the 14-3-3 protein family, which is well known to regulate the nucleus import/export of numerous proteins. The purpose of this work is to better understand the conditions in which Ubn inhibits ZEBRA's functions and the viral lytic cycle. We hypothesized that, by controlling Ubn's cellular localization, 14-3-3epsilon could regulate the Ubn-ZEBRA interaction. In vivo and in vitro technics (immunoprecipitation, pull-down, immunofluorescence) allowed us to demonstrate the existence of a ternary complex between ZEBRA, Ubn and 14-3-3epsilon and to show that Ubn plays the role of an intermediate between its two partners. More precisely, 14-3-3epsilon binds to Ubn on a consensus motif containing a phosphorylated serine. The study of Ubn's phosphorylation revealed that non-phosphorylated Ubn is localized preferentially at the tight junctions. Taken together, all these experiments suggest that 14-3-3epsilon could promote the nuclear localization of Ubn, allowing it to interact with ZEBRA and preventing EBV's lytic cycle initiation.; Le virus Epstein-Barr (EBV), virus oncogène pouvant être associé à des cancers lymphoïdes et épithéliaux, est prévalent à 95% dans la population mondiale. ZEBRA est un facteur de transcription viral clé dans la réactivation virale et l'oncogenèse associée à l'EBV. De précédents travaux ont décrit une protéine cellulaire, l'Ubinucléine (Ubn), capable d'empêcher la fixation de ZEBRA sur ses séquences cibles d'ADN. Notre laboratoire a montré que l'Ubn possède une double localisation cellulaire, nucléaire et dans les jonctions serrées. Le transport de l'Ubn faisant certainement intervenir d'autres partenaires cellulaires, notre attention s'est portée sur les protéines 14-3-3 connues pour réguler l'import/export nucléaire de leurs partenaires. L'objectif de mon travail est de mieux comprendre les conditions dans lesquelles l'Ubn inhibe ZEBRA. Nous avons étudié l'hypothèse que la protéine 14-3-3epsilon, en contrôlant la localisation cellulaire de l'Ubn, interviendrait comme régulateur de l'interaction entre l'Ubn et ZEBRA. Des techniques in vivo et in vitro (immunoprécipitation, pull-down, immunofluorescence) ont mis en évidence un complexe entre ZEBRA, l'Ubn et 14-3-3epsilon et ont montré que l'Ubn se place en intermédiaire entre ces deux partenaires. De plus, 14-3-3epsilon se fixe sur l'Ubn au niveau d'un motif consensus comprenant la sérine 352 phosphorylée. D'autres expériences ont révélé que l'Ubn non phosphorylée est localisée préférentiellement au niveau des jonctions serrées. Nos résultats suggèrent donc que 14-3-3epsilon favoriserait la localisation nucléaire de l'Ubn, lui permettant d'interagir avec ZEBRA et d'empêcher l'initiation du cycle lytique de l'EBV.