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Afterlife is an artist's book created in 2019 by artist and writer Victor Burgin. The exchange adresses major issues of the book such as virtual reality, 3D modeling, photorealism, intermediality, transmedia, and representation and ideology.

Cet article s’intéresse à la manière dont les artistes Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Akram Zaatari et Walid Raad introduisent des documents photographiques dans leurs récits fictionnels pour penser le réel (Jacques Rancière), pour fabriquer du réel (Michel de Certeau) ou encore pour exprimer une charge émotionnelle liée à une condition historique particulière (Hayden White). Ainsi, ces artistes conçoivent la fiction comme une performance, c’est-à-dire comme une façon de vivre la réalité politique, sociale et historique dans un Liban encore marqué par la guerre civile entre 1975 et 1991.

This proposal suggests that the multiple Artists and Photographs, rather than being an assemblage of photographic art works, constitutes a heterogeneous media environment in which the relationship between the book and photography is renegotiated and put into an intermedia perspective. I argue that, within this context, the relevance of the photographic book resides less in photography’s qualities in terms of documentation, representation and information, but rather in its capacity to transform the world into a museum (Malraux, Smithson) as well as its socio-cultural status as environment encountered, as Victor Burgin remarks, ‘in most aspects of daily life, as a fragmented or partial object’, and drawing thus upon ‘a heterogeneous complex of codes’. Artists and Photographs indeed takes into account the hybrid and heterogeneous nature of photography by gathering various approaches (artistic, documentary, media-critical, scientific), types of reproduction (books, brochures, fold-outs, prints, collections of loose sheets) and means of representation (photographs, text, schemes, maps, drawings). In this respect, the notion of “cultural series” (Gaudreault, Kessler) provides a helpful tool as it allows to understand how the items of Artists and Photographs inscribe themselves into various overlapping cultural systems in terms of technology (offset lithography, serigraphy, photography, film) and contexts of presentation and distribution (gallery, collection, multiple edition, catalogue, library). The photographic book, far from being treated as an autonomous medium or artistic practice, appears both as and within a complex media environment drawing on heterogeneous codes, symbolic systems and ways of distribution.

La conférence porte sur l'oeuvre "Portrait #3" (2011) de Sammy Baloji, un montage photographique représentant un groupe de femmes Warua sur fond d’aquarelle de Dardenne. Si l’œuvre a été qualifié de collage, de montage, de composite et encore de remix, je propose de l’associer à une autre forme de représentation, ou plus précisément un dispositif de présentation : le diorama naturaliste.

Cet article présente l'exposition comme un dispositif de cours qui permet un enseignement à la fois interactif et professionnalisant.

Depuis les années 1960, les formes et les fonctions du monument public ont été de plus en plus contestées par les artistes hostiles aux idées de glorification héroïque et de mémoire nationale. Ce rejet du monument traditionnel se reflète dans une nomenclature négative selon laquelle on passe de l’anti-monument de Dan Graham au contre-monument de Jochen Gerz et Hans Haacke pour arriver, finalement, à l’ante-mémorial de Eric Baudelaire qui, au lieu de commémorer les actes du passé, s’interroge sur ce qui va advenir. L’objectif de cette communication est de replacer ces monuments contestataires dans le contexte de l’évolution historique des contre-projets modernes depuis Rodin. Il s’agit de montrer comment, au fil du temps, on assiste à une transformation radicale, dans le cadre de laquelle le monument revisité assume les fonctions les plus diverses, allant de la dénonciation et de la provocation à la fictionnalisation et à la simulation.

Der Text antwortet auf Fragen zur Fotogeschichte und zur aktuellen Kunstpraxis.

Un premier objectif de cette contribution est de réintroduire le concept de paysage comme catégorie esthétique et idéologique dans le discours de l’anthropocène au sein duquel il a souvent été soit évacué soit réduit à sa signification d’écosystème ou d’environnement naturel. Dans un deuxième temps, il s’agira de montrer comment l’artiste Victor Burgin s’approprie l’espace immatériel et incorporel de la modélisation 3D tout en l’interrompant, le fragmentant, le détournant et le reconfigurant afin de révéler les paradoxes technologique, écologique et esthétique qui sont à la base de notre perception du monde aujourd’hui, à l’ère du numérique et du désastre environnemental.

Der Vortrag untersucht das Verhältnis von Haupt- und Nebenfiguren im Panorama auf drei Ebenen: Auf formaler Ebene wird untersucht, wie in einem Rundbild, das naturgemäß kein Zentrum hat, die kompositorische Hierarchisierung der Figuren untereinander stattfindet. In Bezug auf die Rezeption stellt sich die Frage, wie sich das Verhältnis von Haupt- und Nebenfiguren aus Sicht eines beweglichen Betrachtersubjekts, dessen Position sich ständig verändert, verschiebt. Schließlich wird in narrativer Hinsicht gezeigt, wie Figuren und Figurenkonstellation in Zeitungsartikeln, Begleitheften oder Erfahrungsberichten beschrieben werden.

This essay suggests that the box Artists and Photographs, published in 1970 by Marion Goodman’s editing house Multiples, Inc., features the multiple as a new form of exhibition in which photography plays a crucial role. It will be argued that the multiple as exhibition relies less on photography’s often quoted qualities in terms of documentation, reproduction and information, but rather on its capacity to transform the world into a museum (Smithson) and its hybrid socio-cultural status as a complex environment drawing on heterogeneous codes, symbolic systems and ways of distribution.

A travers les principes de la re-photographie et de l’image enchâssée (« embedded image »), l'article explore les temporalités complexes et variées des expéditions photographiques de Mark Klett et ses collaborateurs. Ces projets renvoient à la fois au temps du paysage et au temps de la photographie, les deux étant en constante imbrication et interdépendance.

Parmi les livres créés par Peter Downsbrough depuis la fin des années 1960, ROLES/ARCHITECTONICS prend une place tout à fait exceptionnelle sous plusieurs aspects. Il s’agit d’abord du seul livre constitué d’un texte écrit par l’artiste et illustré par des photos nettement distinguées du texte. Ensuite l’ouvrage s’inscrit dans un contexte historique et une expérience individuelle précis : le premier voyage de l’artiste en Pologne où il participe à l’exposition Konstrukcja w procesie (Construction in Process) à Lódz en octobre 1981. Exceptionnelle enfin – et c’est fondamental dans ce contexte – à cause du fait que ce livre a été publié à l’occasion de l’unique conférence que l’artiste ait donnée jusqu’à présent, et dont il constitue la transcription tant documentaire qu’artistique. La contribution explore l'hybridité de ROLES/ARCHITECTONICS en tant que livre-conférence et le situe dans le contexte historique et artistique dans lequel Peter Downsbrough travaille au début des années 1980, une période fortement caractérisée par des expérimentations formelles et conceptuelles.

This interview with Dirk Snauwaert discusses crucial issues of contemporary art in relation to the activities and projects at Wiels (Brussels) in general, and the exhibition "Risquons-Tout" in particular.

Seit 2004 geht Eric Baudelaire in seinem fotografischen und filmischen Werk der Frage nach, wie sich aus historischen Dokumenten neue Narrative entwickeln lassen, die aus einer faktischen Vergangenheit in eine hypothetische Zukunft weisen. So basiert sein Film The Makes (2008) auf einem Fotokonvolut zum japanischen Kino, anhand dessen der französische Filmkritiker Philippe Azoury Michelangelo Antonionis angebliche japanische Periode rekonstruiert bzw. zusammenfabuliert. Das Bildarchiv wird damit zum Ausgangspunkt einer Reise ins Reich potentieller Abenteuer, die, um es mit Antonioni auszudrücken, die „Wirklichkeit unseres Lebens koordinieren (oder aus den Angeln heben).“

Dans certaines œuvres récentes de Victor Burgin et de David Claerbout, des paysages utopiques et dystopiques se confrontent pour nous inviter à une réflexion sur notre perception de la nature dans une période où la technologie numérique et la réalité augmentée nous promettent l’illusion d’un monde idéal, alors que la destruction de notre environnement naturel constitue une menace de plus en plus pressante. Entièrement créés sur ordinateur, les paysages imaginaires que l’on peut découvrir dans « Belledonne » (2016) et « Afterlife » (2019) de Victor Burgin ou dans « Travel » (1996-2013) et « Wildfire (meditation on fire) » (2019-2020) de David Claerbout reposent sur un triple paradoxe. Étant des « objets numériques » d’après le philosophe Yuk Hui, à savoir des entités immatérielles constituées de données collectées et traitées par des machines programmées, ces images ont coupé tout lien avec les objets naturels qui pourtant se trouvent à l’origine de leur apparence. Le deuxième paradoxe, d’ordre écologique, oppose au rêve d’un monde idéal, parfaitement maîtrisé grâce à des calculs computationnels, la réalité d’une nature explorée et dévastée, de plus en plus incontrôlable. D’un point de vue esthétique, finalement, ces œuvres s’inscrivent dans la tradition des paysages de la peinture hollandaise, selon laquelle « dessiner d’après nature » ne signifie pas forcément réaliser la copie exacte d’un paysage réel, mais créer, à partir de fragments, réels et fictionnels, un paysage idéal. Dans ma contribution, je me propose de montrer comment ces deux artistes s’approprient l’espace immatériel et incorporel de la modélisation 3D tout en l’interrompant, le fragmentant, le détournant et le reconfigurant afin de révéler ces trois paradoxes – technologique, écologique et esthétique – qui sont à la base de la manière dont nous apercevons le monde aujourd’hui, à l’ère du numérique et du désastre environnemental.

La communication explore le traitement d’images photographiques au sein des logiciels Photosynth et Time-lapse mining, à travers le double prisme de l’image opérative et de la surveillance panoptique à l’ère algorithmique.

À cause de sa capacité à offrir l’expérience d’une vue globale absolue, le panorama du 19e siècle est, selon Stephan Oettermann, à l’industrie du divertissement ce que le panoptique est aux institutions disciplinaires. Aujourd’hui, le retour du panorama sous forme d’environnements virtuels constitués grâce à des technologies telles que Photosynth, Quicktime et Google Street View s’inscrit parfaitement dans cette tradition réunissant les principes d’immersion et de contrôle. En partant de ce constat, la conférence explorera la place que le panorama occupe dans la culture de surveillance à l’ère numérique. Il s’agira ensuite de montrer comment les artistes Michiel van Bakel, David Claerbout, Mario Santamaria et Jules Spinatsch emploient des images panoramiques pour explorer et dénoncer les mécanismes de pouvoir et de contrôle qui opèrent dans la société actuelle.

This book provides the first comprehensive study of the work of British artist Victor Burgin. Spanning around fifty years of artistic practice, it discusses a large range of subjects, contexts and theoretical perspectives, encompassing conceptual art photography, video, semiotics, psychoanalysis, feminism, film and media theory.

Staged Bodies gaat over de vele manieren waarop de kunstfotografie sinds 1970 het lichaam ensceneert. De interesse van de postmoderne cultuur voor bepaalde vormen van fictie, hybridisatie en simulatie leidde tot ingrijpende veranderingen in de benadering van het lichaam. Het lichaam is niet langer een onveranderlijk biologisch gegeven, maar een sociale constructie die we moeten bekijken doorheen het prisma van diverse ensceneringen in uiteenlopende historische en culturele contexten.

De essay gaat over de complexe relaties tussen twee vormen van enscenering – de ene fotografisch (betreffende het medium en zijn mogelijkheden), de andere lichamelijk (fenomenologisch en identiteitsgebonden) – zal ik in drie stappen proberen te doorgronden. Eerst sta ik stil bij de verschillende publicaties die sinds het einde van de jaren 1970 aan de geënsceneerde fotografie zijn gewijd, om aldus de praktijken en belangrijkste definities en ook de plaats die erin wordt toegekend aan het lichaam, af te bakenen. Vervolgens wil ik dieper ingaan op de relatie tussen de fotografie en lichaamskunst en vooral op de verschuivingen, in de kunst en de kritische theorie van die tijd, tussen een politiek van het lichaam en een politiek van de representatie. En tot slot zal ik het hebben over het tableau vivant, dat volgens mijn hypothese, kan gelden als paradigma van de dubbele, zowel fotografische als lichamelijke enscenering.

This thesis is the result of a research in Art and Art Sciences. It develops a double approach to autobiographical and intermedial animated documentaries which address the issue of memory transmission. These are called animated memories. The written part of the thesis proposes an intermedial approach to those movies, which gives an equal importance to the content of the movies as well as to their materiality, always based on an understanding of their production processes. The thesis investigates for example the social environment in which these movies are produced, and explores the performance of the graphical gesture during the animation process. The thesis also reflects on the specificities of a practice-based PHD in the field of Art, starting from the experience of the researcher. The other part of thesis takes the shape of an animated short, La mémoire de Nelly. It tells the memory quest of its author, who goes on the footsteps of his grandmother, Nelly, deceased 20 years ago, and who took part, during 12 years (between 1946 and 1958), in the colonization of Congo without ever speaking about it to her grandchild., (ART - Art et sciences de l'art) -- UCL, 2020

L'article se propose de montrer comment Burgin s'inspire de l'image de la porosité de la ville, telle qu'elle a été évoquée par Benjamin et Lacis dans leur essai sur Naples, pour concevoir le livre comme une "membrane qui est le lieu d'échange et de compénétration par excellence" (Jean-Louis Déotte sur le Naples de Benjamin et Lacis). Journal de voyage autant poétique que critique, Some Cities propose un récit associatif et fragmentaire traversé d'images et de textes hétérogènes mettant en relation différents genres textuels (travelogue, journal intime, autobiographie, essai critique), médiums (photographie, cinéma, texte) et contextes topologiques et géographiques. Porosité de la ville, porosité du livre et porosité de la mémoire sont finalement les trois concepts cruciaux qui font du livre une psycho-topologie concernée avec "la production d’une identité en relation avec des lieux, l’histoire de ces lieux, la mémoire personnelle et d’autres personnes" (Victor Burgin).

The essay explores the work of Marxist-oriented artists Sekula, Martha Rosler, and Victor Burgin who referred to Brecht and Benjamin in order to seek creative freedom in the interval between theory and practice. Based on a thorough comparison of the writings with the artistic practice of these artist-theoreticians, the essay shows that each of them subscribes to the socialist project of “cultural work as a praxis” in a different way. While Burgin’s meta-textual work VI (1973) deconstructs advertising photographs by means of an “aesthetics of fragments and cracks” and Sekula’s Aerospace Folktales of the same year integrates critical and biographical narratives into a “disassembled movie,” Rosler’s “poetry of drunkenness” resists the classical stance of the documentary genre in favor of a critical practice oscillating between the “possibility of negation and metacommentary.”

This volume takes as a point of departure Allan Sekula’s productive approach of “disassembling” elements in order to reassemble them in alternative constellations. A wide range of experts investigates some of the most pressing issues of our time, such as human labor in a globalized economy or the claim for radical democracy. Addressing a variety of artworks, both by Sekula and by other artists, the essays focus on three crucial aspects within recent politically engaged art: collecting as a tool for representing folly and madness; confronting the maritime space of ecological disasters and geopolitical processes with alternative models of solidarity; exploring Sekula’s “critical realism” as a reflective method in search of new social agencies and creative freedom. A text-image portfolio by Marco Poloni completes this profound reflection on Sekula’s influential legacy within contemporary visual art making.

Cet article explore l’usage que certains artistes contemporains font de la technique du ‘Bullet Time’. Employé dans les domaines du cinéma, du jeu vidéo et du film commercial, cet effet visuel spectaculaire crée l’impression hyperréaliste d’une action figée dans l’espace-temps que le regard peut examiner, grâce à un mouvement de 360 degrés d’une caméra virtuelle, de tous les côtés. Après avoir révélé la double logique du ‘Bullet Time’ en tant que médium à la fois réaliste et spectaculaire, il s’agit de situer cet effet spécial dans le contexte du panorama dont il est, pour ainsi dire, la version inversée. On verra ensuite comment les artistes Michiel van Bakel, John Gerrard et David Claerbout se servent de cette forme de panorama inversé afin d’établir une distance critique par rapport à la scène représentée en vue d’une exploration des mécanismes de contrôle et des économies temporelles complexes qui sont à l’œuvre dans ce que le philosophe Byung-Chul Han a qualifié de « société de transparence », une société alors dans laquelle les « choses deviennent transparentes lorsqu’elles se départissent de toute négativité, lorsqu’elles sont lissées et nivelées, lorsqu’elles s’intègrent sans résistance dans les flux sans pli du capital, de la communication et de l’information » soumettent tout un chacun aux règles de l’accès immédiat, de l’exploitation excessive des données, de l’impératif de l’efficacité et de la disponibilité illimitée.

Die Fotoserie Gradiva ist ein Schlüsselwerk im Schaffen des britischen Künstlers Victor Burgin, der seit Ende der 1960er Jahre als Vertreter der Konzeptkunst und Fototheoretiker maßgebliche Akzente gesetzt hat. Das vorliegende Buch bietet eine ausführliche Analyse des Werks und situiert es in diversen Kontexten von Kunst und Literatur, Psychoanalyse und Feminismus, sowie Diskursen der Fotografie.

Die poetischen Diorama-Landschaften, die Dominique Gonzalez-Foerster 2010 für ihre Ausstellung Chronotopes & Dioramas kreiert hat, sind nur auf den ersten Blick traditionellem Raumillusionismus verpflichtet. Anstelle von taxidermierten Tieren, wie dies in konventionellen Dioramen naturkundlicher Museen zu erwarten wäre, werden Gonzalez-Foersters Schaukästen von als Lebensformen inszenierten Büchern besiedelt. In Borgescher Manier liegt der Erkenntnis nicht die Erforschung der Natur zugrunde, sondern die imaginären Welten der Literatur mit ihren endlosen, labyrinthartigen Denkräumen die sich stets wieder auf neue Weise formieren. Diese Unabgeschlossenheit des scheinbar in sich Geschlossenen wird bei Gonzalez-Foerster über den Präsentationskontext erreicht. Erst innerhalb der Ausstellung werden Wissensdispositive des 19. Jahrhundert (Panorama, Diorama, Bibliothek) und künstlerische Strategien der Avant-garde (Kollage und visuelle Poesie) in eine narrative Struktur überführt, die wiederholt als kinematografisch bezeichnet wurde. Ganz im Sinne von Michail Bachtins Definition des Chronotopos gewinnt Raum „Intensität, er wird in die Bewegung der Zeit, des Sujets, der Geschichte hineingezogen.“ Der Vortrag geht von Bachtins Raumzeit-Konzept sowie von Borges Literaturbegriff aus, um Gonzalez-Foersters Dioramen als komplexe hybride Systeme zu begreifen, die über mediale Grenzen hinweg Wirklichkeit nicht nur darstellen, sondern über ihre Repräsentationsfunktion hinaus neue Erlebnisbereiche eröffnen. Dabei wird das Verständnis des naturkundlichen Dioramas als Imitation biologischer Lebensräume durch den Milieubegriff, wie ihn Jacques Rancière auf das Medium anwendet, ersetzt. Statt einer hermetisch in sich abgeschlossenen Lebenswelt wäre das Diorama demnach ein performatives Dispositiv, das sich sowohl in eine bestimmte Umgebung einschreibt, wie es auch dazu beiträgt, diese neu zu konfigurieren