Background: Pharmacists have been involved in the care of transplant recipients for several decades, and a growing body of literature shows the beneficial effects of clinical pharmacist care on important outcomes for these patients. Objectives: The primary objective was to describe the roles and impacts of pharmacists in a solid organ transplant setting. The secondary objective was to describe and rate the pharmacists’ interventions.Data Sources: Three databases —PubMed, Embase, and Evidence-Based Medicine Reviews —were searched from January 1, 1990, to June 16, 2015. Study Selection and Data Extraction: All studies addressing the roles of pharmacists and the impacts of clinical pharmacy services on the care of solid organ transplant recipients were considered. Only studies providing a statistical analysis were included. Design, setting, sample size, patient characteristics, pharmacists’ interventions, study bias, and outcomes were extracted for analysis. Data Synthesis: Four randomized controlled trials, 4 cohort studies, 3 pre–post studies, and 1 quasi-randomized controlled trial were included in the review, representing a total of 1837 patients. Of the 12 studies included, 8 specifically focused on renal transplant, and 1 each focused on liver, lung, abdominal organ, and general solid organ transplant. The pivotal pharmacist activities leading to the main patient outcomes were medication counselling (n = 8 studies), medication reconciliation (n = 5), and reviewing and optimizing drug therapy (n = 3). Improvements to medication adherence (n = 6 studies), morbidity (n = 4), costs (n = 2), and medication errors (n = 2) were reported.Conclusion: Currently available evidence suggests that pharmacists can improve patient outcomes in the solid organ transplant setting. Adherence, morbidity, costs, and medication errors were identified as the main outcomes that were improved by pharmaceutical interventions. Transplant programs need to invest more in this resource.RÉSUMÉContexte : Les pharmaciens participent aux soins des greffés depuis plusieurs décennies et un nombre croissant de publications révèlent les effets bénéfiques des soins prodigués par les pharmaciens cliniciens quant aux résultats thérapeutiques importants pour ces patients. Objectifs : L’objectif principal était de décrire les rôles des pharmaciens et leurs influences par rapport aux greffes d’organes solides. L’objectif secondaire était de décrire et d’évaluer les interventions des pharmaciens.Sources des données : Les bases de données PubMed, Embase et Evidence-Based Medicine Reviews ont été interrogées pour la période allant du 1er janvier 1990 au 16 juin 2015. Sélection des études et extraction des données : Toutes les études abordant les rôles des pharmaciens et l’influence des services de pharmacie clinique sur les soins des receveurs d’organes solides ont été prises en considération. Seules les études présentant des analyses statistiques ont été retenues. Le plan d’étude, le contexte, la taille de l’échantillon, les caractéristiques des patients, les interventions des pharmaciens, les biais et les résultats thérapeutiques ont servi à l’analyse. Synthèse des données : Quatre études contrôlées à répartition aléatoire, 4 études de cohorte, 3 études avant-après et 1 essai comparatif à répartition quasi-aléatoire ont été retenus pour l’analyse, ce qui représentait au total 1837 patients. Parmi les 12 études retenues, 8 abordaient spécifiquement la greffe rénale et chacune des 4 autres concernait respectivement une greffe hépatique, une greffe pulmonaire, une greffe d’organe abdominal et une greffe d’organe solide. Les activités clés des pharmaciens menant aux principaux résultats thérapeutiques étaient les conseils sur les médicaments (n = 8 études), l’établissement du bilan comparatif des médicaments (n = 5) ainsi que l’examen et l’optimisation de la pharmacothérapie (n = 3). On a constaté des améliorations des taux d’observance pharmaco -thérapeutique (n = 6 études), des taux de morbidité (n = 4), des coûts (n = 2) et des taux d’erreurs de médicaments (n = 2).Conclusion : Les données probantes disponibles laissent croire que les pharmaciens peuvent améliorer les résultats thérapeutiques en ce qui concerne les greffes d’organes solides. Les taux d’observance pharmaco -thérapeutique, les taux de morbidité, les coûts et les taux d’erreurs de médicaments ont été désignés comme les résultats principaux qui ont été améliorés par les interventions pharmaceutiques. Les programmes de greffe doivent investir davantage dans cette ressource.