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Swampland has the potential to be developed as a productive agricultural area. However swampland has several problems, including: low soil fertility caused by acid soil pH, low availability of macro and micro nutrients, poisoning of organic acids on peat soil, iron on submerged acid sulphate soils and Al on oxidized acid sulphate soils. Environmental problems often accompanying swampland use for agriculture are GHG emissions, pesticide residues and reduced soil organism biodiversity. Biochar is a charcoal that contains high carbon, as a result of pyrolysis and is an environmentally friendly ameliorant material. The role of biochar in swampland includes: increasing carbon stocks in the soil and reducing CO2 release, reducing nutrient leaching through increased buffering capacity, reducing soil acidity, being able to reduce pesticide residues and organic pollutants, reducing the formation of GHG emissions, especially N2O and methane (CH4) and improve growth performance and crop yields. This paper reviews the role of biochar in improving the fertility of swamplands and reducing GHG emissions The ability of biochar to improve soil properties is determined by the type and size of biochar. The finer the size of the biochar, the faster the reaction in the soil, so that it is faster in improving soil properties. The application of biochar in swampland in addition to considering the quality of the material, but also the availability of biochar raw materials. Some types of biochar that can be used include: biochar of rice husk, galam, coconut shell and palm midrib. All types of that biochar are able to reduce GHG emissions, however the effectiveness in improving soil fertility of rice husk biochar is better on acidic sulfate soil and alluvial soil, while for peat soil using coconut shell biochar.

Le manque d'eau, phénomène récurrent depuis dix ans dans la partie aval de la région de Klaten en Indonésie, affecte la troisième saison de culture dans les périmètres irrigués. Une situation difficile autour du site d'exploitation de la société Aqua a été le point de départ d'un travail de recherche mené par le Cirad. Le travail entrepris en vue d'améliorer les conditions d'accès à l'eau dans les zones les plus touchées s'appuie sur des plateformes multi-acteurs, lieux d'interactions pour échange d'informations, débat et décision, sur un diagnostic multidisciplinaire portant sur la problématique de la gestion de l'irrigation et de la dégradation des conditions d'accès à l'eau et sur des changements d'échelle. Des pertes importantes sur l'ensemble du réseau, des prélèvements informels et des règles d'accès inappropriées dans les périmètres irrigués sont les causes du phénomène observé. Ces problèmes sont renforcés par la décentralisation qui en remplaçant des systèmes traditionnels villageois par les associations d'usagers a diminué la capacité de coordination entre les acteurs, a entrainé la dilution des centres de décision et une baisse des performances du système irrigué. Les acteurs se sont accordés à définir une vision commune caractérisée par des objectifs précis et chiffrés. Des actions pilotes sont programmées à l'échelle d'un périmètre. Elles incluent une réhabilitation raisonnée des infrastructures, la constitution d'une organisation de coordination par application du principe de subsidiarité et la transformation des règles d'accès à l'eau permettant un rééquilibrage entre les différentes zones.

National audience; Le manque d'eau, phénomène récurrent depuis dix ans dans la partie aval de la région de Klaten en Indonésie, affecte la troisième saison de culture dans les périmètres irrigués. Une situation difficile autour du site d'exploitation de la société Aqua a été le point de départ d'un travail de recherche mené par le Cirad. Le travail entrepris en vue d'améliorer les conditions d'accès à l'eau dans les zones les plus touchées s'appuie sur des plateformes multi-acteurs, lieux d'interactions pour échange d'informations, débat et décision, sur un diagnostic multidisciplinaire portant sur la problématique de la gestion de l'irrigation et de la dégradation des conditions d'accès à l'eau et sur des changements d'échelle. Des pertes importantes sur l'ensemble du réseau, des prélèvements informels et des règles d'accès inappropriées dans les périmètres irrigués sont les causes du phénomène observé. Ces problèmes sont renforcés par la décentralisation qui en remplaçant des systèmes traditionnels villageois par les associations d'usagers a diminué la capacité de coordination entre les acteurs, a entrainé la dilution des centres de décision et une baisse des performances du système irrigué. Les acteurs se sont accordés à définir une vision commune caractérisée par des objectifs précis et chiffrés. Des actions pilotes sont programmées à l'échelle d'un périmètre. Elles incluent une réhabilitation raisonnée des infrastructures, la constitution d'une organisation de coordination par application du principe de subsidiarité et la transformation des règles d'accès à l'eau permettant un rééquilibrage entre les différentes zones.

Dans les relations entre activité agricole et environnement, l'eau occupe une place majeure à la fois comme facteur de production et d'évolution du milieu, en particulier lorsqu'elle est insuffisante et aléatoire. Ce problème n'est pas l'apanage des zones sèches car il se pose dans des termes pratiquement semblables dans les pays situés en zone tropicale humide ou la dynamique d'intensification de l'agriculture basée sur l'irrigation se heurte à l'augmentation des besoins en eau pour l'alimentation des populations urbaines et des industries. L'Indonésie n'échappe pas à cette tendance, et ce, d'autant plus qu'elle subit tous les 4 à 5 ans les sécheresses marquées dues à l'anomalie EL NINO. Ainsi sur le bassin de Prowakarta (station de Jatubaya à l'ouest de l'île de Java), les disponibilités en eau pour l'agriculture seront de plus en plus réduites dans les années à venir. Cette perspective a conduit la recherche agronomique indonésienne associée au CIRAD à s'interroger sur la durabilité et la viabilité des systèmes irrigués existants. Cet article tente de mettre en évidence à partir de données d'enquêtes rapides et de l'analyse des données agroclimatiques disponibles, le degré de météodéPendance des performances de la riziculture pour une zone de référence située au coeur du bassin versant qui est en charge à la fois de l'alimentation en eau de la ville de Jakarta (15 m3/seconde) et de l'apport régulier de l'eau nécessaire à l'irrigation de 240 000 ha de périmètres rizicoles. L'étude met en évidence un effet "surface" combiné à un effet "rendement", lors de l'épisode EL NINO très agressif de 1997/98 et attire l'attention sur la sensibilité de la culture de riz en saison des pluies en particulier lors de la phase sensible de floraison-épiaison en février, et ce quelques soit les années. La conclusion suggère la prise en compte de cette problématique "riz" dans la conception et l'application des modèles météorologiques utilisés pour la surveillance de l'anomalie EL NINO. (Texte intégral)

Programme d'équipement et de transfert de technologie, initié par l'AARD et le CIRAD en 1999, le projet Agribis (phase 1, 1999-2001) avait pour objectif l'installation de 75 stations agroclimatiques et de 25 stations hydrologiques automatiques1 réparties sur 5 provinces d'Indonésie en vue d'aider le CSAR/AARD2 à développer ses compétences dans le domaine de la gestion agricole des ressources en eau. La première phase de ce projet qui a pris fin en Octobre 2001 a permis de constituer une base de données agroclimatologiques et hydrologiques, de conduire quelques études - diagnostic sur des sites pilotes et enfin d'initier des actions de recherche & développement pour la mise au point d'alternatives agricoles en réponse à la menace de plus en plus forte que constitue l'anomalie climatique EL NINO sur la viabilité et le devenir de la riziculture en particulier sur l'ile de Java.