Background: von Hippel–Lindau (VHL) disease is an autosomal dominant condition characterized by the development of benign and malignant tumours, including cases of renal cell carcinoma (RCC). Early detection of RCC through routine surveillance can lead to decreased morbidity and mortality. Data on the number of patients in Nova Scotia (NS) who have VHL disease, disease manifestations and the frequency and mode of the surveillance have not previously been collected or reported. This project was designed to obtain that information. Methods: The number and management of patients with VHL disease was determined by multiple sources: the Maritime Medical Genetics Service, patient charts, and pathology, radiology and laboratory data. The actual surveillance being performed was compared with that recommended in the literature. Results: Twenty-one patients from 11 families in NS were identified. Manifestations included cases of RCC (31.6%), central nervous system (CNS) hemangioblastoma (73.7%), retinal hemangioma (47.4%), renal cyst (47.4%) and pheochromocytoma (10.5%). Of the 6 patients with RCC, 4 had bilateral tumours, 2 required kidney transplants and 1 developed metastatic disease. Routine surveillance was being done for the CNS in 62.5% of patients, retina in 47.4%, abdomen in 43.8% and urine catecholamines in only 10.5%. Only 1 of the 6 patients who developed RCC was undergoing routine abdominal imaging. Surveillance investigations were ordered by a number of different specialists. Conclusion: Patients with VHL disease in NS have a number of manifestations associated with their disease, including RCC, in a similar frequency to that reported in the literature. The surveillance of these patients is suboptimal in frequency and coordination. von Hippel–Lindau disease is a complex condition that requires a coordinated approach to care to ensure proper surveillance and treatment. Our study highlights current deficiencies and offers an enormous opportunity for improvement. Generalites : La maladie de von Hippel-Lindau (VHL) est une maladie a transmission autosomique dominante caracterisee par la formation de tumeurs benignes et malignes, dont l’hypernephrome. Le depistage precoce de l’hypernephrome par des examens reguliers peut amener une reduction de la morbidite et de la mortalite. On ne sait pas combien de personnes sont atteintes de VHL en Nouvelle-Ecosse, quelles sont les manifestations de la maladie chez ces patients et quels tests de depistage sont effectues et a quelle frequence. Le projet decrit ici visait a obtenir ces renseignements. Methodologie : Le nombre et la methode de prise en charge des patients atteints de VHL ont ete etablis a l’aide de plusieurs sources : la Clinique de genetique medicale des Maritimes, des dossiers de patients, des rapports de pathologie et de radiologie et des analyses de laboratoire. Les methodes de surveillance mises en place ont ete comparees aux methodes recommandees dans la litterature medicale. Resultats : Vingt et un patients de 11 familles de Nouvelle-Ecosse ont ete cernes. Les manifestations incluaient : hypernephrome (31,6 %), hemangioblastomes siegeant au niveau du SNC (73,7 %), hemangiomes retiniens (47,4 %), kystes renaux (47,4 %) et pheochromocytomes (10,5 %). Sur les six patients porteurs d’un hypernephrome, 4 avaient des tumeurs bilaterales, 2 ont eu besoin d’une transplantation renale et un patient a presente des metastases. De tous les patients atteints de VHL, 62,5 % ont subi des tests reguliers de depistage au niveau du SNC, 47,4 %, au niveau de la retine, 43,8 %, au niveau de l’abdomen, et seulement 10,5 % des patients ont subi des tests reguliers de depistage des catecholamines urinaires. Sur les 6 cas d’hypernephrome, un seulement subissait des epreuves regulieres d’imagerie au niveau de l’abdomen. Les tests de depistage avaient ete prescrits par differents specialistes. Conclusion : Les cas de VHL en Nouvelle-Ecosse presentent un certain nombre de manifestations liees a cette maladie, dont l’hypernephrome, a une frequence proche de celle mentionnee dans la litterature. La frequence et la coordination des epreuves de depistage sont sous-optimales. La maladie de VHL est une affection complexe necessitant une bonne coordination des soins afin d’assurer une surveillance et un traitement adequats. Cette etude montre les lacunes actuelles et pointe vers des ameliorations substantielles.