Social anxiety disorder (SAD) is a highly prevalent and disabling disorder with key behavioral traits of social fearfulness, social avoidance, and submissiveness. Here we argue that hormonal systems play a key role in mediating social anxiety, and so may be important in SAD. Hormonal alterations, often established early in development through the interaction between biological and psychological factors (eg, genetic predisposition x early trauma), predispose to socially fearful, avoidant, and submissive behavior. However, whereas gene variants and histories of trauma persist, hormonal systems can be remodeled over the course of life. Hormones play a key role during the periods of all sensitive developmental windows (ie, prenatal, neonatal, puberty, aging), and are capable of opening up new developmental windows in adulthood. Indeed, the developmental plasticity of our social brain, and thus of social behavior in adulthood, critically depends on steroid hormones such as testosterone and peptide hormones such as oxytocin. These steroid and peptide hormones in interaction with social experiences may have potential for reprogramming the socially anxious brain. Certainly, single administrations of oxytocin and testosterone in humans reduce socially fearful, avoidant, and submissive behavior. Such work may ultimately lead to new approaches to the treatment of SAD.El trastorno de ansiedad social (TAS) es una patología altamente prevalente e incapatitante con características conductuales fundamentales de temor social, evitación social y sumisión. En este artículo se argumenta que el sistema hormonal juega un papel clave en la ansiedad social y esto puede ser importante en el TAS. Las alteraciones hormonales, a menudo establecidas precozmente durante el desarrollo a través de la interacción entre los factores biológicos y psicológicos (por ej. predisposición genética y trauma precoz), predisponen al temor social, la evitación y la conducta sumisa. Sin embargo, mientras persisten las variantes genéticas y las historias de traumas, los sistemas hormonales pueden ser remodelados a lo largo de la vida. Las hormonas juegan un papel clave durante todos los períodos de ventanas sensibles del desarrollo (es detir, prenatal, neonatal, puberal y envejetimiento) y son capaces de abrir nuevas ventanas del desarrollo en la adultez. De hecho, la plastitidad del desarrollo de nuestro cerebro social y por lo tanto de la conducta social en la adultez, depende de manera fundamental de las hormonas esteroidales como la testosterona y de péptides hormonales como la oxitotina. Estos esteroides y péptidos hormonales en interacción con las experiencias sociales pueden tener el potential para reprogramar el cerebro socialmente ansioso. Por tierto, las administraciones únicas de oxitotina y testosterona en humanos reducen el temor social y las conductas de evitación y sumisión. Este trabajo en último término puede conducir a nuevos enfoques para el tratamiento del TAS.La prévalence de l'anxiété sociale, trouble handicapant, est très élevée et ses caractéristiques essentielles sont des traits comportementaux comme la peur en société, l'évitement des situations sociales et la soumission. Nous soutenons dans cet article que le système hormonal joue un rôle central dans la transmission de l'anxiété sociale et peut donc être important dans ce trouble. Les modifications hormonales, souvent précoces dans le développement en raison des interactions entre les facteurs biologiques et psychologiques (par exemple, prédisposition génétique x traumatisme précoce), prédisposent à un comportement social de peur, d'évitement et de soumission. Cependant, alors que les variantes géniques et les antécédents de traumatisme demeurent inchangés, les systèmes hormonaux peuvent être remodelés au cours de la vie. Les hormones jouent un rôle central pendant les phases sensibles du développement (par exemple, période prénatale, néonatale, puberté, vieillissement) et peuvent ouvrir de nouvelles phases de développement chez l'adulte. Effectivement, la plasticité de notre cerveau social au cours du développement et donc de notre comportement social à l'âge adulte dépend essentiellement des hormones stéroïdes comme la testostérone et des hormones peptidiques comme l'ocytotine. Ces hormones peptidiques et stéroïdes interagissant avec les expériences sociales pourraient reprogrammer le cerveau socialement anxieux. L'administration ponctuelle d'ocytocine et de testostérone chez l'homme diminue de façon certaine un comportement social de peur, d'évitement et de soumission. Un tel travail peut aboutir à de nouvelles approches thérapeutiques de l'anxiété sociale.