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Transcription infidelity (TI) is a mechanism that increases RNA and protein diversity. We found that single-base omissions (i.e., gaps) occurred at significantly higher rates in the RNA of highly allergenic legumes. Transcripts from peanut, soybean, sesame, and mite allergens contained a higher density of gaps than those of nonallergens. Allergen transcripts translate into proteins with a cationic carboxy terminus depleted in hydrophobic residues. In mice, recombinant TI variants of the peanut allergen Ara h 2, but not the canonical allergen itself, induced, without adjuvant, the production of anaphylactogenic specific IgE (sIgE), binding to linear epitopes on both canonical and TI segments of the TI variants. The removal of cationic proteins from bovine lactoserum markedly reduced its capacity to induce sIgE. In peanut-allergic children, the sIgE reactivity was directed toward both canonical and TI segments of Ara h 2 variants. We discovered 2 peanut allergens, which we believe to be previously unreported, because of their RNA-DNA divergence gap patterns and TI peptide amino acid composition. Finally, we showed that the sIgE of children with IgE-negative milk allergy targeted cationic proteins in lactoserum. We propose that it is not the canonical allergens, but their TI variants, that initiate sIgE isotype switching, while both canonical and TI variants elicit clinical allergic reactions.

Resume Des cas d’anaphylaxie alimentaire a la viande de mammifere par les IgE alpha-galactose sont decrits depuis 2009 aux Etats-Unis puis en Australie et dans plusieurs etats europeens. Mais, il y a peu de donnees epidemiologiques qui permettent de la positionner au sein des anaphylaxies alimentaires. Le but de cette etude est d’estimer la frequence de l’anaphylaxie par sensibilisation au residu α-Gal au sein des anaphylaxies alimentaires en France, de decrire sa symptomatologie, d’analyser les resultats obtenus lors du bilan diagnostique et rechercher la presence de cofacteurs. Il s’agit d’une etude retrospective de 19 cas d’anaphylaxie a la viande de mammifere, confirmes par la presence d’IgE anti-α-Gal et declares via un questionnaire de declaration d’anaphylaxie alimentaire par des membres du reseau d’allergo-vigilance recouvrant la France et Belgique francophone de septembre 2008 a decembre 2015. Le bilan diagnostique allergologique est decrit par la mesure des IgE specifiques anti-α-Gal, la realisation des tests cutanes et la recherche d’IgE specifiques aux viandes. La presence de cofacteurs comme l’alcool, l’effort physique ou un medicament ainsi que l’exposition aux morsures de tiques a ete recherchee. Les cas d’anaphylaxie a la viande de mammifere par α-galactose constituent 2,8 % des anaphylaxies alimentaires sur cette periode et surviennent 2 a 12 heures apres l’ingestion de l’aliment responsable, plus frequemment les abats. Dans 47 % des cas, il precede une morsure de tique. Il existe un cofacteur dans 12 cas (63,2 %), par la consommation d’alcool chez 26,3 % des sujets ou la realisation d’un effort physique dans 21,0 % des cas.

Fish roe is an extremely rare cause of anaphylaxis and although its consumption has increased in recent years. We described the case of a 59-year-old man, who experienced an anaphylactic reaction after consuming caviar. Skin prick-test were performed with Beluga caviar, salmon caviar, cod, salmon, hen egg yolk and egg white, ovalbumin, ovomucoid, shrimp and mold. Only SPT to Beluga caviar was positive. The absence of sensitization to fish and hen egg was confirmed by undetectable specific IgEs to cod, parvalbumin (Gad c 1 and Cyp c 1), egg yolk and egg white, ovalbumin and ovomucoid. An immunoblot was also performed and showed an IgE-reactive band indicated that the patient was sensitized to a 26 kDa protein in Beluga caviar. In the present case, immunoblotting of the patient's serum revealed a single IgE-reactive band at 26 kDa band, which does not appear to correspond to the previous cases.

Resume L’allergie alimentaire a l’arachide est une maladie frequente concernant environ 1 % de la population. Il s’agit d’une allergie potentiellement grave, le plus souvent persistante et ayant un fort impact sur la qualite de vie des patients et de leur entourage. Le diagnostic se fonde sur l’histoire clinique, la realisation des tests cutanes, la recherche d’IgE specifiques (IgEs) vis-a-vis de l’arachide et de ses allergenes. Le diagnostic de certitude est etabli par la realisation du test de provocation par voie orale en double insu contre placebo. Sur la base de la revue de la litterature, les auteurs evaluent la place des differents tests dans la demarche diagnostique et proposent un algorithme decisionnel de l’allergie alimentaire a l’arachide. La suspicion du diagnostic est etablie sur la base d’une histoire clinique compatible et la positivite du prick-test a l’arachide (native ou extrait). L’algorithme diagnostique s’appuie sur le dosage initial des IgE specifiques vis-a-vis de rAra h2 et rAra h6 qui, s’il est positif, permet de poser le diagnostic d’allergie alimentaire a l’arachide avec une sensibilite de 98 % et une specificite de 96 %. En cas de negativite, les dosages des IgEs vis-a-vis de rAra h1 et rAra h3, puis rAra h9 sont justifies. La presence d’IgEs vis-a-vis de rAra h8 signe l’existence d’une reactivite croisee avec les pollens. Le test de reintroduction orale de l’arachide est realise en suivant les recommandations du consensus PRACTALL. Il permet de determiner le seuil reactogene, d’adapter le regime d’eviction, de suivre l’evolution de l’allergie alimentaire et de definir les modalites d’un protocole d’accoutumance.

Resume La consommation d’aliments peu courants dans notre alimentation traditionnelle est parfois l’occasion d’en decouvrir le potentiel allergisant. Nous rapportons ici le premier cas francais d’allergie alimentaire aux baies de goji, prouvee par test cutane et immunoblot. Cette observation est d’autant plus interessante qu’elle est survenue lors de la premiere ingestion de baies, suggerant une reactivite croisee avec d’autres vegetaux chez cette patiente par ailleurs pollinique.

Resume Les auteurs rapportent une observation singuliere induite par galactose-α1,3 galactose (α-Gal) et se proposent de faire ainsi une revue bibliographique sur le sujet.

Resume L’immunotherapie specifique par voie orale (ITO) deja documentee pour les allergies au lait et a l’œuf est consideree actuellement pour l’arachide. Les auteurs rapportent la mise en place de l’immunotherapie orale a l’arachide dans un service hospitalier selon une demarche devant assurer une securite maximale et fixant les parametres biologiques necessaires pour la decision et pour la surveillance de l’evolution. Le materiel est l’arachide grillee. Les procedures de l’immunotherapie orale specifique reposent sur l’administration de doses croissantes a domicile. Trois protocoles de duree variable (17, 36, 60 semaines) sont adaptes a la severite des cas. Cette revue detaille les conditions d’achat, de stockage, de preparation de la poudre, du conditionnement des doses, et de leur envoi postal, les textes explicatifs de l’allergie a l’arachide et de l’immunotherapie specifique, les benefices et risques attendus, les consentements eclaires ecrits pour les tests cutanes, biologiques, le test de provocation oral et l’ITO, les conditions de mise en œuvre du protocole a domicile, les adaptations en cas d’evenement intercurrent, les controles hospitaliers reposant a intervalles de 12 semaines sur les prick-tests au meme materiel et le dosage des IgE et IgG4 specifiques des trois allergenes majeurs recombinants, le choix et la quantite quotidienne des aliments industriels choisis pour la maintenance. Les tâches et responsabilites des personnels paramedicaux et des allergologues sont detaillees. La revue des questions en suspens conduit a recommander la mise en place de l’ITO a l’arachide par des services hospitaliers, mais une progression reguliere des doses a domicile est possible sous condition d’evaluation reguliere a intervalles de 12 semaines.

BACKGROUND Food allergy is often suspected in dogs with clinical signs of atopic dermatitis. This diagnosis is confirmed with an elimination diet and a subsequent challenge with regular food. Laboratory tests for the diagnosis of food allergy in dogs are unreliable and/or technically difficult. Cyno-DIAL(®) is a Western blot method that might assist with the selection of an appropriate elimination diet. HYPOTHESIS/OBJECTIVES To evaluate the performance of Cyno-DIAL(®) for the selection of an elimination diet and diagnosis of food allergy. ANIMALS/METHODS Thirty eight dogs with atopic dermatitis completed an elimination diet. Combining the results of the diet trials and the challenges, 14 dogs were classified as food allergic (FA), 22 as nonfood-allergic and two as ambiguous cases. RESULTS Amongst all dogs and amongst dogs with a clinical diagnosis of FA, 3% and 7% (respectively) were positive to Royal Canin Anallergenic(®) , Vet-Concept Kanguru(®) or Vet-Concept Dog Sana(®) ; 8% and 7% to Hill's d/d Duck and Rice(®) ; 8% and 21% to Hill's z/d Ultra Allergen Free(®) ; 53% and 64% to Eukanuba Dermatosis FP(®) ; and 32% and 43% to a home-cooked diet of horse meat, potatoes and zucchini. The specificity and sensitivity of Cyno-DIAL(®) for diagnosing food allergy were 73% and 71%, respectively. CONCLUSIONS AND CLINICAL IMPORTANCE Although Cyno-DIAL(®) was considered potentially useful for identifying appropriate foods for elimination diet trials, it cannot be recommended for the diagnosis of food allergy. The Cyno-DIAL(®) test performed better than some previously evaluated ELISA-based tests.

Introduction L’argan est tres utilise en cosmetologie depuis quelques annees, notamment pour ses proprietes supposees benefiques pour la sante. Nous rapportons ici les premiers cas de rhinites et d’asthmes professionnels decrit chez des agents de production d’une societe de fabrication d’actifs pour cosmetiques, en lien avec la manipulation de poudre d’argan. Methode Neuf patients travaillant dans une entreprise de production d’actifs pour cosmetiques ont ete explores suite a l’apparition chez 4 d’entre eux de symptomes ORL et/ou respiratoires en relation avec la manipulation de poudre d’argan. Tous etaient occasionnellement amene a manipuler de l’argan sous forme de poudre et de liquide, sans mesure de protection respiratoire specifique. Tous ont repondu a un questionnaire medical et professionnel, puis ont beneficie d’examens complementaires comprenant : un suivi de debit expiratoire de pointe (DEP), un test de provocation bronchique a la metacholine, une recherche d’IgE specifique de l’argan par immunoblot , des prick-tests a l’argan et a divers autres allergenes vegetaux. Pour ceux suspects de presenter un asthme professionnel, un test de provocation bronchique realiste avec de la poudre d’argan a ete realise. Enfin, une recherche de sequences peptidiques analogues a d’autres vegetaux a ete realisee par analyse en spectrometrie de masse. Resultats Sur les 4 agents symptomatiques, 3 presentaient des prick-tests positifs pour au moins un allergene standard et la noisette. Deux des 3 avaient egalement un prick-test positif a l’argan. Les 3 agents rapportant des symptomes d’asthme presentaient un test de provocation bronchique realiste positif a la poudre d’argan. Sept sequences proteiques etaient identifiees par immunoblotting de la poudre d’argan avec le serum de patients sensibilises. En revanche, aucune sequence n’etait mise en evidence lors de l’application de la meme technique sur un extrait liquide d’argan, suggerant la denaturation des proteines allergeniques par le processus de transformation. L’identification des proteines par comparaison avec des banques de donnees d’extraits allergeniques vegetaux, la sensibilisation associee a la noisette documentee par prick-test et les tests Elisa d’inhibition des IgE de l’argan par un extrait de noisette suggeraient le role allergenique de 2 proteines en particulier : une viciline et une globuline 11 S. Conclusion Une exposition habituelle a de fortes concentrations d’argan sous forme de poudre semble pouvoir favoriser l’apparition d’allergies respiratoires IgE mediees. Il semble important de proteger efficacement et de surveiller medicalement les salaries amenes a manipuler ce type de substance.

Background Carbohydrate-specific IgE antibodies present on nonprimate mammalian proteins were incriminated recently in delayed meat anaphylaxis. The aim of this study was to explore whether anaphylaxis to mammalian kidney is also associated with galactose-α-1,3-galactose (αGal)-specific IgE. Methods Fourteen patients with anaphylaxis to pork or beef kidney underwent prick tests to meat and kidney. Some patients also underwent skin tests to Erbitux® (cetuximab). IgE antibodies to αGal, swine urine proteins, beef and pork meat, serum albumin proteins, cat, and rFel d 1 were measured by ImmunoCAP®. The αGal levels were estimated in meats and kidney by ELISA inhibition assay. Cross-reactivity between αGal and pork kidney was studied with the ImmunoCAP® inhibition assay. Results Among the 14 patients, 12 presented with anaphylactic shock. Reactions occurred within 2 h from exposure in 67% of patients. Associated risk factors were observed in 10 cases, and alcohol was the main cofactor. Three patients underwent an oral challenge to pork kidney, and anaphylaxis occurred after ingestion of small quantities (1–2 g). Prick tests to kidney were positive in 54% of patients. All tested patients showed positive skin tests to Erbitux®. All patients tested positive for IgE to αGal, with levels ranging from 0.4 to 294 kU/l. IgE binding to αGal was inhibited by raw pork kidney extract (mean, 77%; range, 55–87%), which showed a high amount of αGal determinants. Conclusions Pork or beef kidney anaphylaxis is related to αGal IgE. Its peculiar severity could be due to an elevated content of αGal epitopes in kidney.

International audience; Peanut allergy is one of the most prevalent food allergies. The possibility of a lethal accidental exposure and the persistence of the disease make it a public health problem. Evaluating the intensity of symptoms is accomplished with a double blind placebo controlled food challenge (DBPCFC), which scores the severity of reactions and measures the dose of peanut that elicits the rst reaction. Since DBPCFC can result in life-threatening responses, we propose an alternate procedure with the long term goal of replacing invasive allergy tests. Discriminant analyses of DBPCFC score, the eliciting dose and the rst accidental exposure score were performed in 76 allergic patients using 6 immunoassays and 28 skin prick tests. A Multiple Factorial Analysis was performed to assign equal weights to both groups of variables and predictive models were built by cross-validation with LDA, k-NN, CART, penalized SVM, stepwise logistic regression and AdaBoost methods. We developed an algorithm for simultaneously clustering eliciting dose values and selecting discriminant variables. Our main conclusion is that antibody measurements o er information on the allergy severity, especially those directed against rAra-h1 and rAra-h3. Further independent validation of these results and the use of new predictors will help extend this study to clinical practices.

Resume La caracterisation de l’IgE-reactivite, essentielle au diagnostic a fait appel aux sources allergeniques puis aux allergenes majeurs purifies. Les reactivites croisees (RC) tres frequentes liees aux determinants carbohydrates des vegetaux et des insectes ont ete abolies par l’utilisation d’allergenes recombinants. Les RC liees a l’homologie des sequences d’acides amines, larges ou limitees, offrent la notion d’allergenes specifiques et d’allergenes croisants. Le concept de la puce ISAC base sur 103 allergenes purifies ou recombinants, permet un diagnostic de sensibilisation par analyse des composants. Les indications actuelles sont explorees. L’utilite de ce test pour affirmer/infirmer le diagnostic de choc anaphylactique idiopathique est presente a partir de huit cas. Les polysensibilisations sont confirmees dans les dermatites atopiques severes de l’enfant, selon des profils differents de ceux de l’adulte. L’exploration des oesophagites a eosinophiles montre l’importance des sensibilisations aux aero-allergenes et trophallergenes. Une aide au choix d’une immunotherapie est envisagee dans le cas de l’allergie a differents pollens et acariens. Les restrictions actuelles d’utilisation concernent les RC non cliniquement relevantes (famille PR-10 et tropomyosines), les allergenes inoperants ou insuffisants (Ana c 2, allergenes du ble, Ana o 3) et l’absence de sources allergeniques alimentaires (moutarde, lupin, lentilles, noix, amande, sarrasin). Les applications du test ISAC a la recherche sont des etudes epidemiologiques et le suivi des immunotherapies par l’apparition d’IgG4 specifiques. Le test ISAC devrait prochainement se developper par l’adjonction de nouveaux allergenes. L’aide au diagnostic et a la prediction de persistance et de severite de l’allergie rendra necessaire le traitement des donnees grâce a des systemes experts d’informations.

Resume Introduction Une molecule responsable d’une anaphylaxie peut etre jugee indispensable au traitement d’un patient. C’est le cas de l’insuline chez un patient diabetique. Nous rapportons une observation de choc anaphylactique a l’insuline humaine recombinante associee a la protamine, avec succes d’un protocole d’accoutumance rapide a l’insuline humaine sans protamine. Observation Un homme de 50 ans atteint d’un diabete de type 2 presentait, un an apres le debut de l’insulinotherapie, un choc anaphylactique quelques minutes apres une injection sous-cutanee d’insuline humaine recombinante associee a la protamine (Insulatard ® ). La mise en place d’un protocole d’accoutumance a l’insuline humaine permettait d’utiliser deux analogues d’insuline humaine sans protamine (asparte et glargine) pour traiter ce patient, avec un succes maintenu a deux ans. Un mecanisme IgE-dependant etait demontre par tests cutanes positifs a l’insuline et a la protamine ainsi que par la presence d’IgE specifiques a l’insuline. L’acquisition et le maintien de la tolerance etaient suivis par tests cutanes, test de Maunsell, dosages des IgE et IgG4 specifiques, et tests d’activation des basophiles. La baisse de la sensibilite des basophiles a l’insuline humaine est un marqueur precoce de l’acquisition de la tolerance. Conclusion L’efficacite de l’accoutumance a l’insuline humaine chez ce patient ayant presente un choc anaphylactique souligne l’importance de definir les modalites de mise en place de tels protocoles et de suivi de l’acquisition de la tolerance.

Background: Double-blind placebo-controlled food challenge (DBPCFC) is currently considered the gold standard for peanut allergy diagnosis. However, this procedure that requires the hospitalization of patients, mostly children, in specialized centers for oral exposure to allergens may cause severe reactions requiring emergency measures. Thus, a simpler and safer diagnosis procedure is needed. The aim of this study was to evaluate the diagnostic performance of a new set of in vitro blood tests for peanut allergy. Methods: The levels of IgE directed towards peanut extract and recombinant peanut allergens Ara h 1, Ara h 2, Ara h 3, Ara h 6, Ara h 7, and Ara h 8 were measured in 3 groups of patients enrolled at 2 independent centers: patients with proven peanut allergy (n = 166); pollen-sensitized subjects without peanut allergy (n = 61), and control subjects without allergic disease (n = 10). Results: Seventy-nine percent of the pollen-sensitized patients showed IgE binding to peanut, despite their tolerance to peanut. In contrast, combining the results of specific IgE to peanut extract and to recombinant Ara h 2 and Ara h 6 yielded a peanut allergy diagnosis with a 98% sensitivity and an 85% specificity at a positivity threshold of 0.10 kU/l. Use of a threshold of 0.23 kU/l for recombinant Ara h 2 increased specificity (96%) at the cost of sensitivity (93%). Conclusion: A simple blood test can be used to diagnose peanut allergy with a high level of precision. However, DBPCFC will remain useful for the few cases where immunological and clinical observations yield conflicting results.

Resume La persistance et la severite de l’allergie a l’arachide motivent un essai therapeutique par protocoles de tolerance orale. Cette etude-pilote a pour but d’evaluer la faisabilite, les facteurs de risque et l’efficacite de protocoles menes a domicile. Methodes Cinquante et un sujets de 2 a 20 ans, avec allergie persistante etablie par Test de provocation oral en double aveugle (TPODA), sont inclus. Les doses de poudre de cacahuete grillee sont pesees en milieu hospitalier. La periode d’escalade des doses, de 17 semaines (groupe1 : 19 sujets) ou 34 semaines (groupe 2 : 32 sujets) est fixee selon la severite de l’allergie et du seuil reactogene (de 215 mg a 7110 mg). La dose terminale est de 12 grammes par semaine en prises quotidiennes. Les controles a intervalles fixes incluent un prick-test et le dosage d’IgE specifiques a l’arachide. Les reactions indesirables (RI) sont etudiees, et leurs facteurs de risque identifies. Resultats Quarante-huit sujets completent la periode d’escalade. Sa duree est allongee dans deux cas. Dix-huit sont revus au bout de six mois de maintenance. L’efficacite globale est de 92,1 %. Les prick-tests decroissent et les IgE specifiques s’elevent en fin de doses croissantes. Au bout de six mois de maintenance, on observe une evolution inverse. Les reactions indesirables surviennent dans les deux periodes, et concernent 36,8 % des patients du groupe 1, 53,1 % des patients du groupe 2 (0,26 % et 0,48 % des prises, respectivement). La relation des reactions indesirables avec un seuil reactogene plus bas du TPO DA etablie : 763 ± 363 mg versus 1988 ± 1995 (p Conclusions L’efficacite des protocoles de tolerance a l’arachide autorise a poursuivre l’etude sous un monitorage hospitalier regulier. La duree de la periode de maintenance, et la dose optimale necessiteront d’etre precisees par le profil immunologique des IgE et IgG4 specifiques aux allergenes majeurs recombinants d’arachid.

BACKGROUND: Allergen-specific IgE serology is used for the determination of sensitization status in dogs with atopic dermatitis; the influence of the female reproductive cycle on the results of such methods has not been studied in dogs. OBJECTIVES: To compare the total and allergen-specific IgE of healthy bitches during anestrous, estrous and pregnancy. ANIMALS: Eight privately owned, healthy bitches. METHODS: Total and allergen-specific IgE levels were determined in eight bitches at three different time-points of their reproductive cycle: anestrous, estrous and pregnancy. RESULTS: Total IgE was significantly decreased (median: 74%) in female dogs during pregnancy when compared to anestrous. In 14 of 216 (6%), allergen-specific IgE test results were variably positive and negative at different stages of the reproductive cycle. This variation, however, was not related to changes in total serum IgE levels. CONCLUSIONS: Total IgE serum levels are reduced during pregnancy in female dogs. However, results of one allergen-specific IgE test did not appear to be markedly altered by the reproductive cycle in healthy bitches.

Resume Ber e 1, allergene majeur de la noix du Bresil (NB), est une albumine 2S thermostable, d’homologie variable avec les albumines 2S de fruits a coque : Ara h 2 (40 %), Ara h 6 (48 %), Ana o 3 (61 %), Car i 1 (66 %) et Jug r 1 (68 %). La sensibilisation a la NB, exploree par prick-tests est frequente : 18 % chez les allergiques a un fruit a coque. L’allergie a la NB est rare : 0,48 % de 1047 observations de la banque de donnees du CICBAA. L’anaphylaxie severe represente 0,8 % des 719 cas declares au reseau Allergovigilance. La sensibilite des prick-tests et de la determination d’IgE specifiques a la NB assurent le diagnostic lorsque l’histoire clinique est presente. Inversement, en l’absence de reaction clinique, les tests positifs ne traduisent pas une allergie. Le nouveau ImmunoCAP ® a l’allergene recombinant (Phadia ® ) evite les positivites liees a des IgE anticarbohydrates et devrait etre plus specifique. Neanmoins, le risque eventuel d’une reaction croisee avec d’autres albumines 2S ne peut actuellement etre evalue.

Resume A ce jour, aucun test in vitro ni in vivo ne permet d’etablir avec fiabilite le diagnostic d’allergie alimentaire (AA). La production d’allergene recombinant permet d’ameliorer la standardisation des extraits allergeniques ou d’enrichir des extraits naturels et d’obtenir ainsi des tests de depistage plus sensibles. Les progres biotechnologiques facilitent la demarche diagnostique qui s’appuie desormais sur la definition des profils individuels de sensibilisation a des allergenes bien caracterises sur le plan moleculaire. Le developpement des tests diagnostiques utilisant des proteines recombinantes ou des peptides exprimant certains epitopes d’interet, pourrait ameliorer le depistage individuel d’allergies alimentaires severes et/ou persistantes, afin de guider les mesures therapeutiques qui en decoulent.

Resume Les aliments sont constitues de plusieurs centaines de proteines dont seul un petit nombre, appele allergenes, sont responsables de manifestations allergiques. Dans les fruits a coque (amande, noix, noix de cajou, noix du Bresil, noix de macadamia, noix de pecan, noix de nangaille, pistache, pignon de pin, châtaigne et noix de coco), les proteines representent environ 15 % du poids total. L’objectif de cette revue est de presenter, d’un point de vue biochimique, les allergenes des fruits a coque connus a l’heure actuelle et de discuter ce que ce type d’informations peut apporter dans la comprehension des mecanismes de reaction croisee.

Introduction: Moringa oleifera is a small native tree of North West India. Many bioactive compounds of Moringa have recently been isolated, leading to industrial and medicinal uses worldwide. We report the first case of occupational asthma (OA) to Moringa. Patient, Methods and Results: A 32 year-old cosmetic factory technician (without allergy history) exposed into the workplace to a powder of Moringa seed progressively complained of rhinitis and respiratory symptoms. Initial investigations (patient still working) didn9t show baseline airway obstruction (FEV1=4.15L, 96% of predicted value; FEV1/FVC%=81%), exhaled nitric oxide fraction ( F eno) was increased to 91.21 ppb, methacholine challenge showed nonspecific bronchial hyperresponsiveness (22% decrease of FEV1), and the Oasys II score was 3.29. Specific inhalation challenge (SIC) to Moringa seed powder showed immediate positive reaction (21% decrease of FEV1). Sputum eosinophil counts and F eno evaluated at baseline and 24h after SIC showed an increase of eosinophils from 6% to 62%, and an increase of F eno from 32.37 to 94.34 ppb. The prick-tests to a 10% solution of Moringa seed powder was positive while we observed negative control prick tests in 4 volunteers never exposed. OA to Moringa seed was retained and the patient removed from further exposure to the implicated agent into the workplace. Conclusion: Moringa has shown numerous health benefits rapidly leading the cosmetic industry to incorporate Moringa as a compound of various products (moisturizers or skin ointment). New cases of allergy could therefore appear regarding to the increasing consumption of Moringa worldwide, as suggested by our description of the first case of OA to Moringa.

In the following three sections, we will briefly review the seminal roles of the HIV-1 nucleocapsid protein p7 (NCp7) in the fate of the HIV-1 full length RNA from genomic RNA in a dimeric form to the proviral DNA. Emphasis will be given to the mechanisms of NC-directed assistance to the genomic RNA and reverse transcriptase (RT) in the course of proviral DNA synthesis and to DNA integrity at the end of the polymerization process, and to the NC-assisted repair and recombination reactions fueling the viability and variability of the virus.

Introduction Les donnees de sequencage de nouvelle generation mettent en evidence l’existence de lectures alternatives de la sequence d’ADN. Cette infidelite de transcription (IT) introduit des substitutions, insertions et deletions de bases, presentes uniquement au niveau des molecules d’ARN et pas au niveau de l’ADN. La deletion d’une base induit un decalage du cadre de lecture qui en raison de la degenerescence du code genetique entraine la traduction d’un peptide charge positivement en carboxyterminal. Un modele murin expose soit par gavages intragastriques soit par une seule injection intraperitoneale d’une proteine chimerique porteuse d’un de ces peptides cationiques entraine une importante production d’IgE specifiquement dirigees contre ce peptide (t-test, p Methodes Afin de tester l’hypothese d’une implication de l’IT dans la pathogenese de l’allergie, nous avons analyse les divergences ADN ARN (DAA) pour 70 transcrits sequences a partir d’acariens. La moitie de ces transcrits codent des proteines identifiees comme allergenes (n = 35), l’autre moitie code des proteines jamais identifiees comme telles (n = 35). Aucune difference n’est observable entre les deux groupes de transcrits en ce qui concerne leur taille, la repartition et la longueur relative des intron-exon, la composition en base ou l’expression de ces differents transcrits. Resultats Les DAA se traduisant en substitutions, insertions et deletions surviennent a la meme frequence dans les deux groupes (Chi2, p = NS). Toutefois, les transcrits codant les allergenes se distinguent des transcrits ne codant pas les allergenes par la localisation des deletions dans les segments d’ARN traduits alors qu’ils se localisent dans les segments non traduits dans le groupe des transcrits non allergenes (Chi2, p Discussion Ces donnees de sequencage confortent l’hypothese d’une production initiale d’IgE induite non pas par les allergenes conventionnels mais par leur variants traduits a partir d’ARN porteur de deletions. Conclusion Elles ouvrent de nouvelles perspectives pour la definition du potentiel allergisant et la prevention des allergies.

BACKGROUND Anaphylaxis due to nuts is frequent in humans; to the best of the authors' knowledge, it has not been reported previously in dogs. CASE REPORT A 5-year-old female, intact, Vizsla dog was presented with acute diarrhoea, vomiting, respiratory distress and erythematous wheals. The dog had eaten walnuts, which she had been fed in small amounts for years, hours before the onset of clinical signs. A diagnosis of generalized anaphylaxis was made. Skin testing and Western blotting revealed positive results with walnuts and hazelnuts. CONCLUSIONS AND CLINICAL IMPORTANCE This case report illustrates the need for a thorough food history and for recognition that a dog may experience severe allergic reactions to unusual and regularly fed food items. It also shows that allergen specific tests may help to confirm the diagnosis and help in planning the dog's future dietary regime.

Resume L’anaphylaxie alimentaire au soja est peu frequente. Le reseau d’allergovigilance a collige sept cas durant les deux dernieres annees. Ces reactions severes presentent la particularite d’etre survenues a la suite d’ingestion de boissons a base de lait de soja chez des patients non allergiques a l’arachide. La recherche d’IgE specifiques par ImmunoCap ® soja (Phadia) est negative dans cinq sur sept cas, inferieure a 0,7 kU/l dans deux cas. Un taux fort d’IgE specifiques anti-Gly m 4 est mis en evidence dans quatre cas avec negativite du Cap ® au soja. Les auteurs discutent sur la facon de conduire le diagnostic biologique d’une allergie au soja chez des sujets sensibilises a Bet v 1. Ils soulignent que la sensibilisation croisee a un homologue de Bet v 1 peut engendrer une anaphylaxie severe. Il n’est pas actuellement possible de determiner s’il y a une augmentation de l’incidence de ce type d’allergie ou si des cas emergent, grâce a la mise a disposition de l’ImmunoCap ® rGly m 4.

Introduction: We report a selective anaphylaxis to yuzu (Citrus junos). Case Presentation: A 42-year-old woman, with no atopic history, has experienced two anaphylactic reactions after consuming yuzu. Skin prick tests (SPTs) were performed with juice, peel and pulp of commercially available lemon, orange, grapefruit, tangerine and yuzu, 2 cultivars of Citrus junos, 2 cultivars of Citrus reticulata, one Citrus ichangensis and food consumed during the culprit meal.

Introduction Le yuzu (Citrus junos) est une espece hybride, issue du croisement d’une mandarine (Citrus reticulata) et d’un citron (Citrus ichangensis). Le yuzu est un aliment traditionnel japonais. Son zeste est utilise comme condiment, son jus comme assaisonnement. En France, il devient un ingredient de la nouvelle cuisine. Nous rapportons la premiere observation d’anaphylaxie au yuzu. Methodes Madame X., 42 ans, sans antecedent atopique, a presente 2 episodes anaphylactiques apres consommation de yuzu : – thon rouge au jus de yuzu ; – beurre assaisonne avec du zeste et jus de yuzu. Elle consomme d’autres varietes d’agrume sans reaction. Les prick-tests (PT) sont realises avec le jus, la pulpe et le zeste de citron, orange, pamplemousse, mandarine, yuzu utilise dans les plats, 2 cultivars de yuzu (B2 et 846), 2 cultivars de mandarine (Citrus mandarina et reticulata), Citrus ichangensis et les aliments consommes lors des repas incrimines. Resultats Les PT sont positifs pour le jus (8 mm) et la pulpe (7 mm) du yuzu utilise dans la preparation du plat, le jus du Citrus junos B2 (10 mm), le jus (5 mm) et la pulpe (8 mm) du Citrus mandarina. Ils sont negatifs pour les autres agrumes et aliments. La recherche d’IgE specifiques (ImmunoCap, Thermofisher) aux jus et pulpe de citron, orange, pamplemousse, mandarine, clementine, thon rouge, rPru p3 est negative. Discussion L’allergie alimentaire aux agrumes est rare en depit de leur grande consommation. Les cas rapportes concernent principalement l’orange et le citron. Notre patiente presente une allergie alimentaire selective au yuzu mais peut consommer les autres agrumes. Il est a noter une difference de reactivite entre les differents cultivars de yuzu comme cela est rapporte avec d’autres fruits [1] . Le yuzu B2, qui est la variete la plus consommee, est le plus reactif en test cutane.

Introduction Aucun modele unifie n’explique au niveau moleculaire pourquoi une proteine banale pour certains acquiert pour d’autres la capacite d’induire une allergie. Nous avons observe et decrit un nouveau mecanisme biologique – l’infidelite de la transcription (IT) – qui permet une copie alternative de l’ADN en ARN generant une diversification insoupconnee du repertoire proteique. L’IT est un phenomene normal present dans tous les organismes ou il a ete etudie. Un evenement d’IT particulierement important consiste en l’omission d’une base (gap) dans la copie d’ARN, ce qui induit un decalage du cadre de lecture a la traduction. Ces gap modifient les proprietes des peptides codes par le segment d’ARN situe en aval. Ils deviennent cationiques par depletion en acides amines acides. Resultats En utilisant un modele murin d’allergie, nous avons observe qu’une proteine incapable d’induire une production d’IgE acquerait cette capacite lorsque lui etait substitue son peptide cationique resultant d’un gap. Ceci permet de formuler l’hypothese d’une origine moleculaire de l’allergie resultant non pas des allergenes classiques mais de leurs variants proteiques issus d’IT. Pour verifier cette hypothese, nous avons sequence les ARN du lait de vache et observe la presence de gap a proximite des principaux epitopes B de la caseine aS1 et de la b lactoglobuline. Nous avons procede a un fractionnement du lactoserum de facon a l’enrichir en proteines cationiques issues d’IT et compare la capacite d’induction d’IgE des fractions enrichies et depletees par rapport au lactoserum total. La fraction enrichie administree a la dose de 60 μg induit une production d’IgE equivalente a celle observee avec 3,5 mg de proteines de lactoserum. Soixante microgrammes de fraction depletee n’induit pas de production significative d’IgE. Conclusion Nous proposons qu’il existe dans le lait des variants peu abondants des principaux allergenes jouant le role de declencheurs de production d’IgE qui par extension vers la portion Nter fixent aussi l’allergene normal. Nos observations portant sur le lait sont probablement generalisables a l’ensemble des allergenes ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de diagnostic precoce et de prevention.

Introduction Si l’anaphylaxie a la viande de mammiferes due a une sensibilisation a alpha-galactose (α-gal) a ete individualisee en 2009, il y a cependant peu de donnees epidemiologiques. Cette etude a pour but d’estimer la frequence de l’anaphylaxie aux viandes par allergie au residu galactose α-1,3-galactose survenant en France et en Belgique, de decrire sa symptomatologie et de commenter les donnees du bilan allergologique. Methodes C’est une etude retrospective de 16 cas d’anaphylaxie a la viande de mammiferes chez l’adulte, confirmes par la presence d’IgE anti-α-gal et declares au RAV de septembre 2008 a juin 2014. Le bilan allergologique decrit inclut en particulier la realisation de tests cutanes et la recherche d’IgE specifiques aux differentes viandes ainsi que la mesure des IgE specifiques vis-a-vis de α-Gal. La presence de cofacteurs d’aggravation de l’anaphylaxie comme la prise d’alcool ou de medicaments, l’effort physique ainsi que l’exposition aux morsures de tiques ont ete recherchees. Discussion L’allergie a α-gal constitue 3,4 % des anaphylaxies alimentaires parmi les 466 observations declarees et survient 2 a 12 heures apres ingestion de l’aliment, plus frequemment avec un abat (64 %). Dans 44 % des cas, il est retrouve la notion d’une morsure de tique precedant l’allergie alimentaire. Avant confirmation par l’existence d’IgE specifiques circulantes vis-a-vis de α-gal, le diagnostic est oriente par la positivite des prick-tests aux rognons de porc et la presence d’IgE specifiques aux differentes viandes (moyens diagnostics les plus sensibles). La reproductibilite et la severite variables des reactions suggerent l’influence de cofacteurs, presents et associes dans 68,8 % des cas. Conclusion L’allergie a α-gal Gal est desormais parfaitement caracterisee et occupe une place croissante parmi les etiologies des anaphylaxies alimentaires de l’adulte.

Background: ω-5 gliadin is a major allergen in exercise-induced wheat allergy (EIWA), but it is also implicated in immediate-type reactions to wheat. An ImmunoCAP assay to measure ω-5 gliadin-specific IgE has become available. This study aimed to evaluate this new biological test in wheat allergy diagnosis and to also determine if it was able to discriminate EIWA from other types of wheat allergy. Methods: Sixty-one patients with wheat allergy were divided into 3 groups as a function of their symptoms (EIWA, immediate-type reactions and atopic dermatitis). These patients underwent skin prick tests with purified ω gliadins and ImmunoCAP to wheat flour, gluten and recombinant ω-5 gliadin. Results: The experimental data showed that 78% of EIWA patients had a positive skin prick test to natural ω-5 gliadin and the same proportion had detectable specific IgE to recombinant ω-5 gliadin, indicating that ω-5 gliadin is the main allergen, but not the only one, in our population. Additionally, we showed that this detection was not EIWA specific since ω-5 gliadin-specific IgE was detected in 30% of other patients who had a wheat allergy. These results lead to a positive predictive value of 37.5% and to a negative predictive value of 91%. Conclusions: Although not specific to EIWA, the new ImmunoCAP ω-5 gliadin is an important biological test because of its negative predictive value. In case of food-dependent exercise-induced allergy, the absence of ω-5 gliadin-specific IgE will almost completely exclude the implication of wheat.

Background: A model of peanut food allergy has been developed in mice using a simple sensitization protocol leading to a quantitatively measurable allergic response. Methods: C3H/HeJ mice received a single intragastric administration of whole peanut (80 mg) without adjuvant. Two weeks later, intraperitoneal challenge with peanut extract led to a severe anaphylaxis. Results: Anaphylactic reaction was evidenced by vascular leakage, severe clinical symptoms, a drop in body temperature, a decrease in breathing rate and also by increased concentrations of serum mouse mast cell protease-1. Sensitization to peanut was demonstrated by positive skin tests (ear swelling test and intradermal skin testing) and increased peanut-specific IgE levels. Conclusions: Thus, we obtained a model of severe peanut hypersensitivity within 2 weeks following single oral exposure without adjuvant. This model may be useful for further basic and applied studies on peanut allergy.

Virtually all cancer biological attributes are heterogeneous. Because of this, it is currently difficult to reconcile results of cancer transcriptome and proteome experiments. It is also established that cancer somatic mutations arise at rates higher than suspected, but yet are insufficient to explain all cancer cell heterogeneity. We have analyzed sequence variations of 17 abundantly expressed genes in a large set of human ESTs originating from either normal or cancer samples. We show that cancer ESTs have greater variations than normal ESTs for >70% of the tested genes. These variations cannot be explained by known and putative SNPs. Furthermore, cancer EST variations were not random, but were determined by the composition of the substituted base (b0) as well as that of the bases located upstream (up to b − 4) and downstream (up to b + 3) of the substitution event. The replacement base was also not randomly selected but corresponded in most cases (73%) to a repetition of b − 1 or of b + 1. Base substitutions follow a specific pattern of affected bases: A and T substitutions were preferentially observed in cancer ESTs. In contrast, cancer somatic mutations [Sjoblom T, et al. (2006) Science 314:268–274] and SNPs identified in the genes of the current study occurred preferentially with C and G. On the basis of these observations, we developed a working hypothesis that cancer EST heterogeneity results primarily from increased transcription infidelity.

Next generation sequencing provides 3 measures of cancer genomic instability i.e. somatic DNA variations, differential gene expression and RNA DNA divergences (RDD). The latter reflects changes in RNA sequences that are not present at the DNA level. Triple negative breast cancers (TNBC) represent the most severe form of the disease and are currently not amenable to targeted therapies nor to prognosis testing. We used the 3 measures of genomic instability to construct specific optimal algorithms that effectively separated 20 TNBC patients with poor or good clinical outcomes: 11 patients died from the disease within 1000 days following diagnosis of non metastatic TNBC while 9 were alive after 2500 days of follow up. All 3 models efficiently separated these 2 clinically polarized groups. However, only RDD based algorithms and not those relying on somatic mutations and expression profiles retains performances in excess of 90% accuracy after statistical cross validation. The 3 models were then applied in blind to 45 unknown patients with the same inclusion criteria i.e. non metastatic TNBC diagnosed before the age of 65 irrespective of menopausal, lymph node, tumor size and ethnic origin or recruitment centers. Kaplan-Meier analysis showed that the RDD based algorithm was highly predictive of clinical outcome i.e. 100% of patients predicted with good outcome were alive while 80% of patients predicted with poor outcome died in the same time interval (p Citation Format: Bernard E. Bihain, Stéphane Verdun, Julie Tomasina, Benoit Hilselberger, Marie Brulliard, Lionel Bonnard, Marina Trarbach, Olivier Roitel, Sandrine Jacquenet, Virginie Ogier, Jean-Pierre Armand, Benoit Thouvenot. RNA DNA divergences: An unsuspected marker of cancer genomic instability accurately predicts triple-negative breast cancer severity. [abstract]. In: Proceedings of the 106th Annual Meeting of the American Association for Cancer Research; 2015 Apr 18-22; Philadelphia, PA. Philadelphia (PA): AACR; Cancer Res 2015;75(15 Suppl):Abstract nr 5287. doi:10.1158/1538-7445.AM2015-5287

Introduction Garcon de 9 ans ayant eu 2 episodes allergiques (dont 1 anaphylactique) en 2011 au decours de prises de haricots verts qui ont conduit au diagnostic. Malgre l’eviction de cet allergene, cet enfant a presente de nombreuses reactions allergiques ± severes, souvent au decours de repas, parfois avec un cofacteur « sport » associe ; souvent apres prise de cacahuetes. Un test ISAC a montre une positivite pour le pollen de graminees, le chat, rOle e 1 et deux LTP (rAra h 9, nJug r 3). L’objectif est de determiner si dans le haricot vert, seule la LTP est impliquee. Methodes Un immunoblot haricot vert, arachide et rAra h 9 a ete realise afin d’explorer son profil allergenique vis-a-vis du haricot vert, de l’arachide et des LTPs. Puis les reactivites croisees in vitro ont ete visualisees par immunoblot inhibitions. Resultats L’immunoblot realise montre une bande IgE reactive specifique sur l’extrait d’arachide, et une bande IgE reactive specifique vers 10 kDa sur les deux extraits d’haricots verts, crus et cuits. Dans l’extrait de haricots verts cuits, une deuxieme bande IgE reactive apparait de facon specifique. La proteine rAra h 9 est egalement reconnue par les IgE du patient. Les immunoblot inhibitions realises mettent en evidence la presence d’une reactivite croisee entre les proteines de haricot vert et les proteines d’arachide. Discussion Le patient est sensibilise a deux proteines de haricot vert : une proteine d’environ 10 kDa (vraisemblablement une LTP) et une proteine de 60 kDa. Ces IgE dirigees contre des proteines de haricot vert semblent specifiques du haricot vert puisque le patient consomme les autres legumineuses sans probleme. On observe aussi la presence d’IgE dirigees contre des proteines d’arachide d’environ 70 kDa mais pas autour de 10 kDa, taille attendue pour Ara h 9. Cette absence peut s’expliquer par sa faible abondance et par la procedure d’extraction suivie. Conclusion Actuellement le regime d’eviction ne concerne que le haricot vert et le haricot beurre. Les reactions allergiques sans prise de haricot vert sont possiblement dues a un syndrome LTP. Le patient mange tres regulierement de l’arachide pour maintenir sa tolerance et a ete mis sous Cetirizine pour « calmer » la reactivite.

Introduction Il est aujourd’hui bien etabli que la presence d’IgE anti-galactose-alpha-1,3-galactose-beta-1,4-N-acetylglucosamine (alpha-gal) peut entrainer des reactions allergiques a la viande et aux abats de mammiferes et qu’elle est associee a des piqures de tiques dans plusieurs pays. Methodes Devant une clinique evocatrice d’une allergie mediee par des IgE anti-alpha-gal, les allergologues souhaitant participer a l’etude ont ete invites, par l’intermediaire du reseau d’allergo-vigilance, a adresser au laboratoire le serum du patient pour une recherche d’IgE anti-alpha-gal, accompagne d’un court questionnaire. Le dosage des IgE anti-alpha-gal a ete realise sur un ImmunoCAP alpha-gal de recherche. Les IgE quantifiees > 0,10 kU/L sont considerees positives. Resultats Parmi les 50 patients recrutes entre 2011 et 2014 (24 femmes et 26 hommes entre 5 et 83 ans), 90 % avaient une suspicion d’allergie a la viande de mammiferes, et 42 % une suspicion d’allergie aux abats. Soixante-quatre pour cent des patients ont des IgE anti-alpha-gal. Respectivement, 70 % et 86 % des patients ayant une allergie a la viande et aux abats ont des IgE anti-alpha-gal. La presence d’IgE anti-alpha-gal est majoritairement retrouvee chez les patients piques par des tiques, et encore plus avec ceux ayant presente une reaction suite a la piqure. Meme si la majorite des patients ayant des IgE anti-alpha-gal est adulte (mediane : 45,5 ans), des IgE anti-alpha-gal sont presentes chez deux enfants (12 et 16 ans). Discussion On retrouve en France l’association piqure de tique (Ixodes ricinus)/IgE anti-alpha-gal meme si ce ne sont pas les memes tiques qu’aux Etats-Unis (Amblyomma americanum) et en Australie (Ixodes holocyclus). Il est interessant de noter que des IgE anti-alpha-gal peuvent etre retrouvees chez 9/13 patients ayant eu des chocs idiopatiques. Conclusion Les facteurs associes a la presence d’IgE anti-alpha-gal sont : sexe masculin (p = 10−5), > 40 ans, piqure de tique (p = 0,01), reaction a cette piqure (p = 0,02), allergie a la viande (p = 0,04) et/ou aux abats (p = 0,0001). La presence d’IgE anti-alpha-gal peut expliquer certains cas d’anaphylaxie idiopathique.

In HIV-1 infected cells transcription of the integrated provirus generates the single full length 9 kb viral RNA, a major fraction of which is spliced to produce the single-spliced 4 kb RNAs and the multiple-spliced 2 kb RNAs. These spliced RNAs are the messengers for the Env glycoproteins and the viral regulatory factors. The cellular SR and hnRNP proteins were shown in vitro to control alternative splicing by binding cis-regulatory elements on the viral RNA. To better understand in vivo the role of the SR proteins on HIV-1 genomic RNA splicing and virion production, we used a human cell line expressing high levels of complete HIV-1 and either one of the ASF/SF2, SC35, and 9G8 SR proteins. Results show that over-expressing SR proteins caused a large reduction of genomic RNA and that each SR protein modified the viral 9 kb RNA splicing pattern in a specific mode. In fact, ASF/SF2 increased the level of Vpr RNA while SC35 and 9G8 caused a large increase in Tat RNA. As expected, overexpressing SR proteins caused a strong reduction of total Gag made. However, we observed by immuno-confocal microscopy an accumulation of Gag at the plasma membrane and in intracellular compartments while there is a dramatic reduction of Env protein made in most cells. Due to the negative impact of the SR proteins on the levels of genomic RNA and HIV-1 structural proteins much less virions were produced which retained part of their infectivity. In conclusion, SR proteins can down-regulate the late steps of HIV-1 replication.

Splicing is a crucial step for human immunodeficiency virus, type 1 (HIV-1) multiplication; eight acceptor sites are used in competition to produce the vif, vpu, vpr, nef, env, tat, and rev mRNAs. The effects of SR proteins have only been investigated on a limited number of HIV-1 splicing sites by using small HIV-1 RNA pieces. To understand how SR proteins influence the use of HIV-1 splicing sites, we tested the effects of overproduction of individual SR proteins in HeLa cells on the splicing pattern of an HIV-1 RNA that contained all the splicing sites. The steady state levels of the HIV-1 mRNAs produced were quantified by reverse transcriptase-PCR. For interpretation of the data, transcripts containing one or several of the HIV-1 acceptor sites were spliced in vitro in the presence or the absence of one of the tested SR proteins. Both in vivo and in vitro, acceptor sites A2 and A3 were found to be strongly and specifically regulated by SR proteins. ASF/SF2 strongly activates site A2 and to a lesser extent site A1. As a result, upon ASF/SF2 overexpression, the vpr mRNA steady state level is specifically increased. SC35 and SRp40, but not 9G8, strongly activate site A3, and their overexpression ex vivo induces a dramatic accumulation of the tat mRNA, to the detriment of most of the other viral mRNAs. Here we showed by Western blot analysis that the Nef protein synthesis is strongly decreased by overexpression of SC35, SRp40, and ASF/SF2. Finally, activation by ASF/SF2 and 9G8 was found to be independent of the RS domain. This is the first investigation of the effects of variations of individual SR protein concentrations that is performed ex vivo on an RNA containing a complex set of splicing sites.

International audience; Retroviral protein production depends upon alternative splicing of the viral transcript. The HIV-1 acceptor site A7 is required for tat and rev mRNA production. Production of the Tat transcriptional activator is highly controlled because of its apoptotic properties. Two silencer elements (ESS3 and ISS) and two enhancer elements (ESE2 and ESE3/(GAA)3) were previously identified at site A7. hnRNP A1 binds ISS and ESS3 and is involved in the inhibitory process, ASF/SF2 activates site A7 utilisation. Here, by using chemical and enzymatic probes we established the 2D structure of the HIV-1(BRU) RNA region containing site A7 and identified the RNA segments protected in nuclear extract and by purified hnRNP A1. ISS, ESE3/(GAA)3 and ESS3 are located in three distinct stem-loop structures (SLS1, 2 and 3). As expected, hnRNP A1 binds sites 1, 2 and 3 of ISS and ESS3b, and oligomerises on the polypurine sequence upstream of ESS3b. In addition, we discovered an unidentified hnRNP A1 binding site (AUAGAA), that overlaps ESE3/(GAA)3. On the basis of competition experiments, hnRNP A1 has a stronger affinity for this site than for ESS3b. By insertion of (GAA)3 alone or preceded by the AUA trinucleotide in a foreign context, the AUAGAA sequence was found to modulate strongly the (GAA)3 splicing enhancer activity. Cross-linking experiments on these heterologous RNAs and the SLS2-SLS3 HIV-1 RNA region, in nuclear extract and with recombinant proteins, showed that binding of hnRNP A1 to AUA(GAA)3 strongly competes the association of ASF/SF2 with (GAA)3. In addition, disruption of AUA(GAA)3 demonstrated a key role of this sequence in hnRNP A1 cooperative binding to the ISS and ESS3b inhibitors and hnRNP A1 oligomerisation on the polypurine sequence. Thus, depending on the cellular context ([ASF/SF2]/[hnRNP A1] ratio), AUA(GAA)3 will activate or repress site A7 utilisation and can thus be considered as a Janus splicing regulator.