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The paper introduces some studies on Santa Maria delle Carceri in Prato, one of the most representative central-plan churches of the Renaissance, which relies on a rich archival documentation made of an original drawing by Giuliano da Sangallo in the Taccuino Senese and several surveys of the today’s building. Introducing a specific methodology based on documents, reference studies and digital three-dimensional models, volumes and proportions of the church were investigated as a natural evolution of the design method followed by Giuliano. Several models have been authored, developing a described procedure, to end up with a digital reconstruction of the building as it could have been if the original idea expressed by Sangallo in the Taccuino would have been fulfilled.

Les fouilles conduites au nymphee de Noisy, qui continuent a faire emerger des temoignages pertinents, ont stimule un nouveau debat europeen autour des grottes artificielles a la Renaissance et des reseaux de migration auxquels elles doivent leur apparition dans plusieurs pays d’Europe. Un premier colloque gravitant autour de la fameuse grotta degli Animali a eu lieu a la Villa Medicis de Castello le 22 fevrier 2018 (actes publies dans un numero special de la revue Opus Incertum, nuova seria,...

Programme de l’année 2018-2019 : La pensée architecturale de Léonard et sa fortune au XVIe siècle.

Programme des années 2020-2021 et 2021-2022 : L’œuvre de Michel-Ange au prisme du dessin : de Clément VII à Paul III. — L’œuvre de Michel-Ange au prisme du dessin : la période tardive (1549-1564).

Leonardo’s Adoration of the Magi’s (Galleria degli Uffizi) belongs to an iconographic and semantic tradition, which beneficed of an extraordinary evolution during the second half of the fifteenth century. In such representations the poor wooden construction described by the Bible is combined with the ruins of splendid classical buildings and mean the beginning of Christianity on one hand and the submitted pagan era on the other. A comparison of the two drawings of Leonardo, held in the Louvre and the Gabinetto Disegni e Stampe of the Uffizi, and the unfinished painting reveals the various steps of the development of the architectural background. Recent ultraviolet studies identified different solutions, conceived and then abandoned by Leonardo, which allow to reconstruct the ruins and architectural fragments in a more detailed manner. In the first version, the Holy family is placed before a heterogeneous structure of wood and stone, while an antique ruin with two flights of stairs raises on the right side. The drawing of the Uffizi focuses its attention on this ruin now shifted to the left side, while the stairs advance strongly toward the centre. On the right side a fragment of a classical order completes the feature, which evokes an antique forum. In the painting the Holy family is situated is the foreground, without any wooden construction to protect them, and the ruin, whose structure and position is slightly changed, is linked to it by the moving of figures and animals. Like in the drawing of the Uffizi many busy craftsmen reveal that the ruin is intended as a building site. The parallel flights remind us of the church of San Sebastiano in Mantua, built according to Leon Battista Alberti’s project, and seems to have been inspired by the Roman temple of Claudius. In Lorenzo de’ Medici’s villa of Poggio a Caiano, begun in 1485, such a pattern had been adopted for the first time in a private building, introducing a complete metamorphosis of this type. Vasari records that several architects proposed drawings for this villa and if such a competition had taken place before Leonardo left Florence in 1482, the latter could have seen sketches or models, like those of Giuliano da Sangallo, and perhaps even proposed his own project. This could explain his interest for architectural features in his Adoration, a concern less present in his other paintings. No document confirms the hypothesis of a direct link between Lorenzo’s villa and the ruin of the Adoration, but it is sure that the latter one is nearly connected to the entourage of Lorenzo de’ Medici who promoted in this years a renewal of architectural typologies and idioms, founded on the principles of Leon Battista Alberti, the spiritus rector of Lorenzo’s youth. When Perugino finished in 1496 another Adoration for the Augustans of San Scopeto he privileged the poor stable conformingly to the biblical tradition, perhaps as required by the monks. Leonardo’s ruin as building-site, as an original metaphor of the new Christian religion, had only little Nachleben. A significant testimony is however an Adoration about 1522/1523 attributed to Sebastiano Serlio, who could have known Leonardo’s bold architectural background through his master Baldassarre Peruzzi.

International audience

Programme de l’annee 2013-2014 : De Laurent le Magnifique a Leon X (1449-1521) : persistances et mutations artistiques dans le milieu florentin et romain.

Programme de l’annee 2006-2007 : Architecture dans la peinture : l’architecture imaginee et son role dans l’evolution des typologies et des formes.

Programme de l’annee 2014-2015 : Innovation architecturale en dehors du domaine monumental.

Programme de l’annee 2012-2013 : L’architecture de la deuxieme moitie du xive siecle et son impact sur la demeure de la Renaissance : assimilations et glissements.

International audience

L’évolution des moyens d’expression linguistiques pour la description d’objets et de phénomènes scientifiques et artistiques est assujettie à des lois propres. Par rapport aux découvertes scientifiques et aux changements morphologiques et stylistiques dans le champ des arts, le langage se développe plus lentement, et ce sont précisemment ces mutations qui stimulent son épanouissement. Plus une période (Antiquité, Renaissance, Siècle des lumières, Avant-garde) innove, plus s’accentue l’écart entre les mots et les choses, en faisant croître le temps nécessaire pour traduire, par des formules justes et prégnantes, les bouleversements politiques et sociaux, les nouvelles réflexions sur les réglementations institutionnelles, sur les techniques, et les res novae émergeant dans les domaines de l’art, de la musique et de l’architecture. Les méthodologies empiriques, elles aussi, font appel à des artifices linguistiques, des métaphores, des moyens poétiques et littéraires, lors de la description de phénomènes scientifiques. Ce rapport inné entre science et littérature, qui n’a pas encore fait l’objet d’une réflexion intégrale, est au centre de notre colloque. On peut montrer que (selon la période) des auteurs d’épopées et de drames, des poètes et des romanciers affinent, aiguisent et intensifient le regard sur les objets, tout en définissant des terminologies de l’analyse historique et en consolidant ou, à l’inverse, en ébranlant des dogmes esthétiques, sociaux et politiques. En tenant compte d’une clarification linguistique qui prit naissance à la fin du XVIIIe siècle et qui se manifeste au XXe siècle dans tous les langages scientifiques, il s’agit ici d’une tentative pour définir les mécanismes de ces transformations synergiques, c’est-à-dire de décrire les styles épistémologiques déterminés et de s’interroger sur la présentation et l’expression linguistique du savoir. Guidé par l’objectif d’une émulation interdisciplinaire, le colloque embrasse les domaines de l’histoire (ancienne, médiévale et moderne), de l’histoire de l’art, de sciences littéraires, de la sociologie et des sciences politiques.

L’évolution des moyens d’expression linguistiques pour la description d’objets et de phénomènes scientifiques et artistiques est assujettie à des lois propres. Par rapport aux découvertes scientifiques et aux changements morphologiques et stylistiques dans le champ des arts, le langage se développe plus lentement, et ce sont précisemment ces mutations qui stimulent son épanouissement. Plus une période (Antiquité, Renaissance, Siècle des lumières, Avant-garde) innove, plus s’accentue l’écart entre les mots et les choses, en faisant croître le temps nécessaire pour traduire, par des formules justes et prégnantes, les bouleversements politiques et sociaux, les nouvelles réflexions sur les réglementations institutionnelles, sur les techniques, et les res novae émergeant dans les domaines de l’art, de la musique et de l’architecture. Les méthodologies empiriques, elles aussi, font appel à des artifices linguistiques, des métaphores, des moyens poétiques et littéraires, lors de la description de phénomènes scientifiques. Ce rapport inné entre science et littérature, qui n’a pas encore fait l’objet d’une réflexion intégrale, est au centre de notre colloque. On peut montrer que (selon la période) des auteurs d’épopées et de drames, des poètes et des romanciers affinent, aiguisent et intensifient le regard sur les objets, tout en définissant des terminologies de l’analyse historique et en consolidant ou, à l’inverse, en ébranlant des dogmes esthétiques, sociaux et politiques. En tenant compte d’une clarification linguistique qui prit naissance à la fin du XVIIIe siècle et qui se manifeste au XXe siècle dans tous les langages scientifiques, il s’agit ici d’une tentative pour définir les mécanismes de ces transformations synergiques, c’est-à-dire de décrire les styles épistémologiques déterminés et de s’interroger sur la présentation et l’expression linguistique du savoir. Guidé par l’objectif d’une émulation interdisciplinaire, le colloque embrasse les domaines de l’histoire (ancienne, médiévale et moderne), de l’histoire de l’art, de sciences littéraires, de la sociologie et des sciences politiques.

Programme de l’annee 2011-2012 : Culture et arts a Florence du temps de Laurent de Medicis (1449-1492).

Traduction d’après le manuscrit allemand de Sebastiano Serlio architetto, Milan, Electa, 1998; International audience

Frommel Sabine. Sebastiano Serlio, architecte en France. In: Bulletin de la Classe des Beaux-Arts, tome 11, n°1-6, 2000. pp. 89-118.

International audience

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