Cowpea, Vigna unguiculata (L.) Walp is the main legume cultivated in Niger. Every year more than 5 million hectares are sown with a production of 1.11 million tonnes in 2012 representing a quarter of the national agricultural production and 80% of cash crops. The interest of this culture in Niger lies partly in its economic value, 74% of domestic production is exported for a value of up to 58 billion CFA francs in 2009, and also in its quality for human and animal nutrition (3,400 calories and 230 grams of protein per kg twice as millet and sorghum). Beyond its food interest, cowpea also of some environmental interest. Studies have shown that through the symbiosis between roots and nitrogen-fixing bacteria, cowpea improves soil fertility and protects the soil against erosion through the ramifications of its aerial part. However, it is clear that its production is highly variable in agricultural plots. This variability in cowpea production would be due to the high heterogeneity of soils in Niger. This results in the presence of a variety of homogeneous entities on the same plot with different intrinsic characteristics from each other. This diversity is the result of the phenomena related to erosion (water, wind), the biological activities (ants, termites, earthworms ...), human activities (culture, cultural practices ...) and the combination of these factors. This heterogeneity of soil being probably the source of the variability of cowpea production on family farms, its understanding and quantification become essential to the mastery of crop productivity in general and in particular cowpea. The overall objective of this project is to assess the importance of the consideration and management of spatial and functional heterogeneity of soils in cowpea production on the scale of family farms systems in Niger. This study was conducted in two contrasting regions of Niger namely Tillabery and Maradi. Both regions offer agro-ecological conditions (climate, soil, cultural practices, etc.) and socio-economic conditions (use, marketing) contrasting vis-à-vis the cowpea. The study sites selected in the Tillabery region is divided into two sectors distributed along a north-south rainfall gradient: Site Banizoumbou (13 ° 31'55''N and 2 40''E) and Sadoré (13 ° 16'37''E 14'38''Net 2). The sites of the Maradi region are located on two sectors represent the major soil substrates of this region: Maradi Goulbi alluvial soils (website Tarna 13 ° 6'42 27'1,30''N and 7, 97''E) and dune sandy soil (13 ° Site Araourayé 51'05,7 "N 7 ° 28'51,5" E). Various works of observations, measurements and experiments were conducted as part of this project: perception and peasant management of heterogeneity of soils, identification of various heterogeneities, characterization and mapping of these heterogeneities and testing of two varieties cowpea based heterogeneities. The results of this project will acquire a data set necessary for the understanding of the heterogeneity of soils and the development levers to operate to remedy the constraints on the hétérogénéiété soil related cowpea productivity. This project is based on a multidisciplinary approach integrating both the perceptions and peasant managements of the heterogeneity of soils, agronomy and soil science. It is performed as part of a partnership Moumouni University in Niamey, the GEGENAA of the University of Reims Champagne-Ardenne and IRD (representation of Niger).; Le niébé, Vigna unguiculata (L.) Walp est la principale légumineuse cultivée au Niger. Chaque année plus de 5 millions d'hectares sont emblavés avec une production de 1,11 million de tonnes en 2012 soit le quart de la production agricole nationale et 80% des cultures de rente. L'intérêt de cette culture au Niger réside d'une part dans sa valeur économique, 74% de la production nationale étant destinée à l'exportation pour une valeur pouvant atteindre 58 milliards de Francs CFA en 2009, et d'autre part dans sa qualité pour la nutrition humaine et animale (3400 calories et 230 g de protéines par kg soit deux fois plus que le mil et le sorgho). Au-delà de son intérêt alimentaire, le niébé revêt aussi un intérêt environnemental certain. Des études ont montré qu'à travers la symbiose entre ses racines et les bactéries fixatrices d'azote, le niébé améliore la fertilité des sols et protège les sols contre l'érosion grâce aux ramifications de sa partie aérienne. Cependant, force est de constater que sa production est très variables dans les parcelles agricoles. Cette variabilité de la production du niébé serait due à la forte hétérogénéité qui caractérise les sols au Niger. Celle-ci se traduit par la présence d'une diversité d'entités homogènes sur une même parcelle avec des caractéristiques intrinsèques différentes les unes des autres. Cette diversité est la résultante des phénomènes liés à l'érosion (eau, vent), aux activités biologiques (fourmis, termites, vers de terre
), aux activités humaines (mise en culture, pratiques culturales
) et à la combinaison de ces facteurs. Cette hétérogénéité des sols étant probablement à l'origine de la variabilité de la production de niébé dans les exploitations familiales, sa compréhension et sa quantification deviennent indispensable pour la maitrise de la productivité des cultures en général et du niébé en particulier. L'objectif global de ce projet est d'évaluer l'importance de la prise en compte et de la gestion de l'hétérogénéité spatiale et fonctionnelle des sols dans la production du niébé à l'échelle des systèmes d'exploitations familiales au Niger. Cette étude est réalisée dans deux régions contrastées du Niger à savoir Tillabéry et Maradi. Ces deux régions offrent des conditions agro-écologiques (climat, sols, pratiques culturales, etc) et des conditions socio-économiques (utilisation, commercialisation) contrastées vis-à-vis de la culture du niébé. Les sites d'étude choisis dans la région de Tillabéry se répartissent dans deux secteurs repartis le long d'un gradient pluviométrique Nord-Sud : Site de Banizoumbou (13°31'55''N et 2°40''E) et de Sadoré (13°14'38''Net 2°16'37''E). Les sites de la région de Maradi sont localisés sur deux secteurs qui représentent les substrats pédologiques majeurs de cette région : les sols alluvionnaires du Goulbi de Maradi (Site de Tarna 13°27'1,30''N et 7°6'42,97''E) et les sols sableux dunaires (Site de Araourayé 13°51'05,7"N et 7°28'51,5"E). Divers travaux d'observations, de mesures et d'expérimentations ont été réalisés dans le cadre de ce projet : perception et gestion paysanne de l'hétérogénéité des sols, identification des différentes hétérogénéités, caractérisation et cartographie de ces hétérogénéités et expérimentation de deux variétés de niébé en fonction des hétérogénéités. Les résultats de ce projet permettront d'acquérir un jeu de données nécessaire pour la compréhension de l'hétérogénéité des sols et le développement de leviers à actionner pour remedier aux contraintes relatives à l'hétérogénéiété des sols en lien avec la productivité du niébé. Ce projet se base sur une approche pluridisciplinaire intégrant aussi bien les perceptions et gestions paysannes de l'hétérogénéité des sols, l'agronomie et les sciences du sol. Il est réalisé dans le cadre d'un partenariat regroupant l'université Moumouni de Niamey, le GEGENAA de l'université de Reims Champagne-Ardenne et l'IRD (représentation du Niger).