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The remarkable improvement of the outcome of HIV infection came with the price of substantial toxicity of some antiretrovirals. The first molecules used to treat HIV included an important nephrotoxicity. Zalcitabine, stavudine and didanosine can induce severe lactic acidosis. Lactate production is enhanced and the renal capacity to regulate pH is overwhelmed. However, this side effect is not due to a direct dysfunction of the kidneys. Zalcitabine was withdrawn from the market because of this risk. Indinavir, a protease inhibitor, is soluble only in very acidic solutions. Consequently, the small fraction that is excreted in the urine precipitates and can be responsible for uro-nephrolithiasis, leukocyturia, cristalluria, obstructive acute kidney failure, and acute or chronic interstitial nephritis. This is the reason why indinavir is almost not prescribed nowadays, even if it is still marketed. In addition to the direct nephrotoxicity of some antiretrovirals, anti-HIV treatment also includes a toxicity which pathophysiology is not completely elucidated. This nephrotoxicity is the consequence of organ accelerated ageing and of an increased vascular risk. Kidney vascularization (from renal arteries to capillaries) is essential to kidney function and all cardiovascular risks are also renal risks. It is now clearly established that combined antiretroviral treatment increases the vascular risk. A better comprehension of the links between HIV infection, its treatment and very long-term kidney risk is needed to improve the complex management of patients who have now cumulated several decades of HIV infection and treatment with various toxicities.

Introduction L’ITA peut etre utilisee dans la RAPG selon 2 protocoles : pre-cosaisonnier (PPC) ou perannuel (PPA) meme si le niveau de preuve pour un benefice a long terme est meilleur pour le PPA (Recommandations EAACI 2018). L’objectif de DIAGRAM etait de decrire le choix du medecin entre ces 2 modalites et d’en comprendre le rationnel. Methodes Etude observationnelle, transversale, multicentrique et nationale, realisee par des allergologues, incluant des patients ≥ 5 ans atteints de RAPG et debutant une ITA-SL. Les donnees ont ete collectees avant l’initiation de l’ITA-SL par des questionnaires medecins et patients (pts) d’oct. 2018 a fev. 2020. La frequence des symptomes de la RAPG a ete evaluee par un score retrospectif (SFRS) cote de 0 a 3 pour chaque symptome (min : 0, max : 18). La severite etait classee : legere ou severe. L’impact sur la qualite de vie (QdV) a ete evalue globalement par les medecins et par le mini-RQLQ par les pts. Le test du Chi2 a ete utilise pour comparer les donnees qualitatives et le test de Student les quantitatives. Resultats Au total, 1119 pts ont ete inclus : âge moyen, 27 ans ; anciennete du diagnostic, 2 ans. Le PPC a ete prescrit chez 1010 pts (92 %). Les 3 criteres les plus importants dans le choix du PPC ou du PPA etaient les symptomes de rhinite (respectivement 27 % ; 50 %), l’impact sur la QdV (24 % ; 19 %) et l’observance (16 % ; 14 %). Si 75 % des medecins n’ont prescrit que le PPC et 6 % que le PPA, 19 % ont prescrit les deux. Au total 92 pts (8 %) ont suivi un PPA. Dans ce groupe PPA, le SRFS etait plus eleve (SFRS ≥ 13 : 67 % vs 58 %, p Conclusion Bien que le PAP ait un niveau de preuve plus fort pour un benefice a long terme dans la RAPG, les medecins francais privilegient le PCP et choisissent le PAP pour les cas plus severes.

Introduction Der p 23 est un allergene (Ag) majeur des acariens (Acr) comme l’indiquent les frequences de sb elevees aux IgE dans differentes populations. Cette analyse de l’essai clinique MITRA (MT-04) evalue la VD du Dp23 pour tester la sb aux Acr et mesure les effets immunologiques et cliniques du 12 SQ-HDM en fonction du statut de sb au Dp23. Methodes Les IgE de Der p 1 (Dp1), Der p 2 (Dp2), Der p 10 (Dp10) et Dp23 ont ete determinees dans des echantillons de serum de 532 patients (pts) souffrant d’asthme et de RA aux Acr a l’inclusion (inc) dans l’etude MITRA. Les IgG4 de Dp1, Dp2 et Dp23 ont ete mesurees dans des echantillons de serum des memes pts a l’inc et a la fin de l’etude. Toutes les mesures d’anticorps ont ete effectuees par ImmunoCap (Thermo-Fisher). La teneur en Ags du 12 SQ-HDM a ete analysee par spectroscopie de masse (SM). Resultats Dans MITRA, les frequences de sb aux Dp1, Dp2 et Dp23 ont ete determinees a 78 %, 86 % et 66 % respectivement, tandis que seulement 5 % des pts etaient sensibilises a l’Ag mineur Dp10. Un total de 91,6 % des pts etaient sensibilises a Dp1 et/ou Dp2 a l’inc. L’integration de la sb au Dp23 soit Dp1 et/ou Dp2 et/ou Dp23, augmente la VD de seulement 2,4 %, soit un total de 94 % de la population. En revanche, la concentration moyenne d’IgE specifiques a Dp23 etait faible par rapport a Dp1 et Dp2, et a un niveau similaire de celui des IgE de l’Ag mineur Dp10. Les analyses SM demontrent la presence de Dp23 dans le cp Acr, comme observe dans la reponse immunitaire qu’il induit. Comme Dp1 et Dp2, les pts avec des IgE Dp23 a l’inc ont montre une augmentation statistiquement significative des IgG4 specifiques a Dp23 a la fin de l’etude. Dans une analyse post-hoc, les pts MITRA ont ete stratifies en fonction du statut de sb au Dp23 a l’inc. Il n’y avait aucune influence mesurable du statut de sb au Dp23 sur les resultats cliniques, que ce soit au regard de l’OR pour les exacerbations d’asthme ou la probabilite d’avoir une 1ere exacerbation d’asthme pendant le traitement. Conclusion Alors que le 12 SQ-HDM contient des quantites immunologiquement pertinentes des trois principaux Ags, la VD des IgE Dp23 est minime et la stratification basee sur Dp23 ne semble pas cliniquement pertinente.

Introduction Un sommeil (S) altere, est l’une des nombreuses consequences genantes de la RA, avec un impact potentiel important sur la qualite de vie. Le cp d’ITA sublinguale acariens 12 SQ-HDM a montre son efficacite dans le traitement de la RA aux acariens (RAA) et de l’asthme dans plusieurs etudes cliniques menees en double insu controlees vs placebo (pbo). Cette analyse post-hoc etudie l’effet du 12 SQ-HDM sur le S chez les patients (pts) souffrant de RAA. Methodes Les pts de la MT-06, etude de phase III (pbo : N = 338, 12 SQ-HDM : N = 318) souffrant de RAA moderee a severe (definie comme un score (Sc) total quotidien de symptomes de rhinite d’au moins 6 ou un Sc d’au moins 5 avec 1 symptome severe durant au moins 8 jours de la periode de selection de 15 jours) ont ete traites pendant 1 an maximum. A l’inclusion (inc) et au cours de l’etude, chaque patient a rempli le questionnaire RQLQ de Juniper, evaluant 3 parametres du S (difficulte a s’endormir, reveil nocturne, absence d’une bonne nuit de S) avec des Scs de 0 (non altere) a 6 (extremement altere). Ces Scs du S ont ete releves a l’inc et a la fin de l’etude. Pour effectuer cette analyse, les Scs Resultats Parmi les pts presentant des Scs du S moderement/severement alteres a l’inc (62–72 % de la population), seulement 7–10 % sont restes dans cette categorie chez les pts traites. Cette amelioration etait significativement plus elevee que celle observee sous pbo. Pour ceux debutant dans la categorie “legers”, 1–7 % sont passes a la categorie “moderes/severes” a la fin de l’etude sans difference entre les groupes pbo et 12 SQ-HDM (voir Tableau 1 ). Conclusion Le 12 SQ-HDM ameliore significativement la qualite et la duree du sommeil chez les pts presentant un sommeil altere a l’inclusion.

Introduction Le 12 SQ-bet a ete developpe pour le traitement (tt) de la rhinoconjonctivite allergique induite par les pollens appartenant au groupe homologue du bouleau. Un certain nombre de risques identifies comme des effets de classe de l’ITA SL ont ete analyses durant le PDC. Methodes Les donnees de tolerance de 2 etudes de phase II et 1 etude pivot de phase III ont ete regroupees (N 12 SQ-Bet = 471, N placebo (pbo) = 458) et analysees pour les evenements (Ev) d’intensite severe suivants : reactions laryngo-pharyngees (RLP) (38 termes preferentiels, TP), reactions allergiques systemiques (RASy) (selon la classification MedDRA de reaction anaphylactique (Ran)), aggravation de l’asthme aigu (AAA) et œsophagite a eosinophiles (OEo). Resultats Comme attendu, les RLP liees au tt etaient plus frequentes sous 12 SQ-Bet (54 % des patients (pt)) que sous pbo (11 %). Le TP le plus frequemment rapporte etait l’irritation de gorge (29 % des pt sous 12 SQ-Bet ; 4 % sous pbo). La plupart des reactions etait d’intensite legere ou moderee, d’apparition precoce pendant le tt et etaient transitoires. Des RLP severes ont ete rapportees par 18 pt (4 %) sous 12 SQ-Bet et 1 patient (1 %) sous pbo ; elles incluent 9 gonflements severes de la bouche ou de la gorge rapportes par 8 pt sous 12 SQ-Bet et 1 pt sous pbo. Aucune RLP grave ou compromettant les voies respiratoires n’a ete rapportee. La revue des RASy potentielles (pot) n’a montre aucun cas de Ran chez les pt sous 12 SQ-Bet. La plupart des RASy pot identifiees via la classification MedDRA ne comprenait que des symptomes legers ou moderes n’entrainant pas de modification de tt. Toutes les RASy pot etaient gerables et se sont resolues spontanement ou avec les medicaments usuels. Aucune utilisation d’adrenaline n’a ete rapportee. Des Ev asthmatiques ont ete rapportes par 7 pt sous 12 SQ-Bet et 10 pt sous pbo ; la plupart des Ev etaient legers ou moderes et non lies au tt. Au global, les donnees groupees ne suggerent pas de risque accru d’AAA chez les pt sous 12 SQ-Bet. Aucun Ev d’EEo n’a ete rapporte. Conclusion Le profil de tolerance du cp bouleau est conforme au profil connu des autres cps sublinguaux ALK (graminee, ambroisie et acariens).

Introduction Un sommeil (S) altere, est l’une des nombreuses consequences de la RA, avec un impact potentiel important sur la qualite de vie. Le cp d’ITA sublinguale acariens 12 SQ-HDM (ALK, Danemark) a montre son efficacite dans le traitement de la RA aux acariens (RAA) et de l’asthme dans plusieurs etudes cliniques menees en double insu controlees vs placebo (pbo). Cette analyse post-hoc etudie l’effet du 12 SQ-HDM sur le S chez les patients (pts) souffrant de RAA. Methodes Les pts de la MT-06, etude de phase III (pbo : n = 338, 12 SQ-HDM : n = 318) souffrant de RAA moderee a severe (definie comme un score (Sc) total quotidien de symptomes de rhinite d’au moins 6 ou un Sc d’au moins 5 avec 1 symptome severe durant au moins 8 jours de la periode de selection de 15 jours) ont ete traites pendant 1 an maximum. A l’inclusion (inc) et au cours de l’etude, chaque patient a rempli le questionnaire RQLQ de Juniper, evaluant 3 parametres du S (difficulte a s’endormir, reveil nocturne, absence d’une bonne nuit de S) avec des Scs de 0 (non altere) a 6 (extremement altere). Ces Scs du S ont ete releves a l’inc et a la fin de l’etude. Pour effectuer cette analyse, les Scs Resultats Parmi les pts presentant des Scs du S moderement/severement alteres a l’inc (62–72 % de la population), seulement 7-10 % sont restees dans cette categorie chez les pts traites. Cette amelioration etait significativement plus elevee que celle observee sous pbo. Pour ceux debutant dans la categorie “legere”, 1–7 % sont passes a la categorie “moderee/severe” a la fin de l’etude sans difference entre les groupes pbo et 12 SQ-HDM. Conclusion Le 12 SQ-HDM ameliore significativement la qualite et la duree du S chez les pts presentant un S altere a l’inc.

Introduction Der p 23 est un allergene (Ag) majeur des acariens (Ac) vis-a-vis des frequences de sb elevees aux IgE dans differentes populations. Les objectifs de cette analyse etaient d’evaluer la VD du Dp23 pour tester la sb aux Ac et mesurer les effets immunologiques et cliniques du 12 SQ-HDM en fonction du statut de sb au Dp23. Methodes Les IgE de Der p 1 (Dp1), Der p 2 (Dp2), Der p 10 (Dp10) et Dp23 ont ete determinees dans des echantillons de serum de 532 patients (pts) souffrant d’asthme et de RA aux Ac a l’inclusion (inc) dans l’etude MITRA. Les IgG4 de Dp1, Dp2 et Dp23 ont ete mesurees dans des echantillons de serum des memes pts a l’inc et a la fin de l’etude. Toutes les mesures d’anticorps ont ete effectuees par ImmunoCap (Thermo-Fisher). La teneur en Ags 12 SQ-HDM a ete analysee par spectroscopie de masse (SM). Resultats Dans MITRA, les frequences de sb aux Dp1, Dp2 et Dp23 ont ete determinees a 78 %, 86 % et 66 % respectivement, tandis que seulement 5 % des pts etaient sensibilises a l’Ag mineur Dp10. 91,6 % des pts ont ete sensibilises a Dp1 et/ou Dp2 a l’inc. L’integration de la sb au Dp23 soit Dp1 et/ou Dp2 et/ou Dp23, augmente la VD de seulement 2,4 %, pour un total de 94 % de la population. En revanche, la concentration moyenne d’IgE specifiques a Dp23 etait faible par rapport a Dp1 et Dp2, et a un niveau similaire de celui des IgE de l’Ag mineur Dp10. Les analyses SM demontrent la presence de Dp23 dans le cp Ac, comme observe dans la reponse immunitaire qu’il induit. Comme Dp1 et Dp2, les pts avec des IgE Dp23 a l’inc ont montre une augmentation statistiquement significative des IgG4 specifiques a Dp23 a la fin de l’etude. Dans une analyse post-hoc, les pts MITRA ont ete stratifies en fonction du statut de sb au Dp23 a l’inc. Il n’y avait aucune influence mesurable du statut de sb au Dp23 sur les resultats cliniques, que ce soit au regard de l’OR pour les exacerbations d’asthme ou la probabilite d’avoir une 1ere exacerbation d’asthme pendant le traitement. Conclusion Alors que le 12 SQ-HDM contient des quantites immunologiquement pertinentes des trois principaux Ags, la VD des IgE Dp23 est minime et la stratification basee sur Dp23 ne semble pas cliniquement pertinente.

Introduction Le cp d’immunotherapie sublinguale a l’ambroisie ameliore les symptomes et diminue le recours aux medicaments de secours chez les adultes atteints de RA/C, mais n’a pas ete evalue chez les enfants. Cette etude internationale, menee en double aveugle, controlee vs placebo, a evalue l’efficacite et la tolerance du cp ambroisie chez les enfants atteints de RA/C. Methodes Les enfants polysensibilises (n = 1025) âges de 5 a 17 ans souffrant de RA/C induite par le pollen d’ambroisie avec ou sans asthme (VEMS ≥ 80 % de la valeur theorique) ont ete randomises 1 :1 pour recevoir quotidiennement soit le cp ambroisie (12 SQ-Amb a 1) soit un placebo jusqu’a 28 semaines maximum. L’approbation du comite d’ethique a ete obtenue. Le critere primaire etait le score combine total moyen (TCS : score quotidien des symptomes de RC [DSS] + score quotidien de medicaments [DMS]) au pic de la saison pollinique de l’ambroisie. Les principaux criteres secondaires etaient le TCS moyen pendant la saison entiere de l’ambroisie, et le DSS et DMS au pic de la saison. Resultats Les ameliorations relatives du TCS avec le cp ambroisie par rapport au placebo etaient de −38,3 % (IC95 %, −46,0 %, −29,7 % ; difference moyenne des moindres carres [DMMC] = 2,73 ; p Conclusion Il s’agit de l’etude menee chez le plus grand nombre d’enfants souffrant de RA/C au pollen d’ambroisie, qui montre que le cp ambroisie ameliore significativement les symptomes et diminue le recours aux medicaments de secours. Le traitement a ete bien tolere.

Chronic kidney disease is a progressive disease which has become a real public health issue. In patients with renal disease, drugs pharmacokinetics may be altered. The handling of drugs requires a special attention in these patients. Indeed, there is a risk of accumulation and drug overdose if dosage is not adjusted to the stage of renal insufficiency. Thus, to achieve a dosage adjustment knowing how to evaluate renal function is absolutely necessary. Different formulae are available including the Cockcroft and Gault formula aMDRD and CKD-EPI. In patients with cardiac issues, it appears that the CKD-EPI formula is that of choice in terms of clinical risk stratification. However, some summaries of product characteristics (SmPC) of drugs used in cardiology, such as Dabigatran(®), mention the need to use the Cockcroft-Gault, less accurate than aMDRD and CKD-EPI, in order to adjust the dose in patients with impaired renal function. Standardization of recommendations is necessary to limit disparities in dosage and drug exposure according to the formula. SmPCs however, are not the only source of information to obtain data on the use of drugs in the renal insufficient population. Some other information sources exist, reliable, updated and easily accessible.

BACKGROUND Vemurafenib is a BRAF inhibitor that has become the cornerstone of metastatic or inoperable melanoma therapy since its approval in 2011 in the United States and 2012 in Europe. This targeted therapy has shown impressive results in terms of increased progression-free and overall survival as compared to dacarbazine. The safety profile did not include any renal manifestations at that time. METHODS This report is the first case series of 8 patients who experienced significant to severe renal insufficiency under vemurafenib treatment. RESULTS This case series shows that vemurafenib may induce potentially severe acute renal failure, including renal sequelae and persistent kidney disease in some cases. CONCLUSIONS Further studies are needed to investigate the effects of vemurafenib on the kidneys. Meanwhile, renal function should be closely monitored in treated patients for early detection of any renal dysfunction occurrence. Cancer 2014;120:2158–2163. © 2014 American Cancer Society.

Introduction Les exacerbations d’asthme et de rhinite sont associees a une alteration de la qualite de vie, une augmentation de la morbidite/mortalite pour l’asthme ainsi qu’un recours a la corticotherapie systemique. Leur frequence et leur severite chez les patients allergiques aux acariens est peu decrite. L’objectif de cette etude etait la description des exacerbations d’allergie respiratoire aux acariens dans l’annee ecoulee : exacerbations de RA (symptomes ayant impacte le traitement habituel avec QDV degradee) et/ou exacerbations d’asthme, chez des patients a qui etait proposee une immunotherapie allergenique (ITA) sublinguale. Methode Il s’agissait d’une etude observationnelle transversale aupres d’allergologues. Tout patient âge de plus de 5 ans ayant une RA aux acariens jugee severe et sans ITA depuis 12 mois etait eligible. Le patient renseignait un auto-questionnaire sur les evenements des 12 derniers mois. Resultats Au total, 151 medecins ont inclus 1725 patients, dont 30,4 % d’enfants de 5 a 11 ans (âge moyen 8,4 ans, 64,3 % d’hommes), 17,7 % d’adolescents (14,2 ans, 56,6 %) et 51,9 % d’adultes (34,6 ans, 42,3 %). L’anciennete moyenne de la RA etait respectivement de 1,3 ans ± 1,7, 2,6 ± 3,3 ans, 4,5 ± 7,6 ans. La proportion d’asthmatiques (572 patients) etait selon l’âge de 42,6 %, 36,8 %, 29,0 %. Selon ARIA 2010, on retrouvait 48,6 % de RA persistante severe (RAPS) sans asthme, 22,1 % RAPS avec asthme et 11,9 % d’asthme sans RAPS. La frequence moyenne des exacerbations de RA etait : 2,4 ± 3,5 chez les enfants, 4,6 ± 26,8 (ado.), 4,8 ± 22,8 (adultes). Les patients ayant eu au moins une exacerbation de RA avec QDV tres impactee etaient 28,8 % (enf.), 27,8 % (ado.) et 40,1 % (adultes). Les patients ont eu en moyenne en 12 mois 3,9 ± 23,5 exacerbations d’asthme (enf.), 2,8 ± 7,2 (ado.) et 2,5 ± 4,9 (adultes) et ont presente au moins 2 exacerbations respectivement pour 46,2 %, 37,7 % et 44,9 %. Les patients rapportent en moyenne 3,1 exacerbations d’asthme par an, et 4,1 exacerbations de RA (duree moy. 2 semaines) et avec un impact considere important par 30 a 40 % des patients. Conclusion Les allergies respiratoires aux acariens, modele de chronicite, presentent de nombreuses poussees evolutives aussi bien bronchiques que nasales qui s’additionnent dans un contexte deja severe pour deteriorer la qualite de vie. La description de cette population souligne l’importance de proposer un traitement etiologique de desensibilisation.

Introduction Les exacerbations d’asthme (EA) et de rhinite (ER) entrainent une alteration de la qualite de vie (QDV), une augmentation de la morbidite-mortalite pour l’asthme et du recours a la corticotherapie systemique. L’objectif de cette etude etait la description des exacerbations d’allergie respiratoire aux acariens dans l’annee ecoulee : ER et/ou EA (symptomes ayant entraine au moins une modification du traitement habituel ou une hospitalisation ou visite improvisee chez le medecin), chez des patients a qui etait proposee une immunotherapie allergenique (ITA) sublinguale. Methodes Etude observationnelle prospective transversale realisee de septembre 2017 a mai 2018 aupres d’allergologues. Tout patient de plus de 5 ans ayant une RA aux acariens avec ou sans asthme et sans ITA depuis au moins 12 mois etait eligible. Le medecin renseignait un cahier d’observation et le patient un auto-questionnaire sur les evenements des 12 derniers mois. Resultats Au total, 1725 patients ont ete inclus dont 30 % d’enfants de 5 a 11 ans (âge moyen 8 ans, 64 % ♂) 18 % d’adolescents (14 ans, 57 % ♂) et 52 % d’adultes (35 ans, 42 % ♂), polysensibilises dans 54 % des cas ; l’anciennete moyenne de la RA etait respectivement de 1 (± 2) an, 3 (± 3) ans et 4 (± 8) ans. Selon ARIA 2010, la RA etait persistante severe dans 71 % des cas, persistante legere dans 18 %, intermittente severe dans 2 %, intermittente legere dans 9 %. Les patients decrivaient en moyenne 4 (± 20) ER et selon l’âge : 2 (± 3), 5 (± 27) et 5 (± 23) ER ; d’une duree moyenne de 18 (± 37) jours avec principalement 3 symptomes de rhinite (eternuements, rhinorrhee, obstruction nasale). Ces ER s’accompagnaient d’une degradation importante de la QDV selon l’âge dans 29 %, 28 % et 40 %. Les patients asthmatiques (33 %) se repartissaient comme suit : 43 %, 37 % et 29 % selon l’âge et decrivaient en moyenne 4 (± 23), 3 (± 7) et 2 (± 5) EA. Conclusion Les allergies respiratoires aux acariens, modele de chronicite, presentent de nombreuses poussees evolutives bronchiques ou nasales qui se conjuguent pour deteriorer la qualite de vie. La description de cette population souligne l’importance de proposer un traitement preventif des exacerbations.

Resume Les effets renaux des medicaments se manifestent par divers mecanismes et peuvent potentiellement toucher toutes les parties du rein. Il existe six types d’atteintes renales induites par les medicaments: les atteintes prerenales ; les nephropathies tubulaires ; les nephropathies interstitielles ; les nephropathies glomerulaires ; les nephropathies vasculaires et les nephropathies obstructives, telles que les cristalluries, les insuffisances renales aigues secondaires a des rhabdomyolyses, etc. La nephrotoxicite des medicaments survient principalement chez des patients ayant des facteurs de risque sous-jacents, pouvant rendre le rein plus fragile aux effets iatrogenes. On distingue les facteurs de risque lies au patient (âges extremes, hypovolemie, insuffisance renale chronique preexistante…), ceux lies au rein et ceux lies au traitement (posologie non adaptee, nephrotoxicite cumulee, diuretiques, anti-inflammatoires non steroidiens…). La connaissance des facteurs de risque et des mecanismes de nephrotoxicite sont la base d’une meilleure prevention et egalement d’une meilleure prise en charge de ces patients.

Implantable central venous access port (portacath) is used to provide long-term venous access and to deliver chemotherapy in cancer patients. Intravenous iron complexes are frequently prescribed in this setting, and some physicians use a portacath for their administration. The aim of this survey was to assess the frequency of this practice and the reasons supporting it. This declarative survey was conducted in France; 497 oncologists/hematologists were contacted to answer a survey on their practices regarding the administration of intravenous iron via a portacath. A total of 141 recipients (29.5 %) completed the questionnaire. The intravenous iron complexes most frequently used were iron sucrose and ferric carboxymaltose, and 55.2 % of the responders reported using a portacath to administer intravenous iron complexes. The main reasons mentioned for this practice were ease of administration (27.9 %) and preservation of venous capital (27.6 %). The main reasons reported for not using a portacath to administer intravenous iron were a history of thrombosis (45.1 %) or potential drug interactions (17.7 %). Efficacy and safety were expected to be similar to those observed with peripheral administration. A 47.6 % of physicians declared that they usually did not observe adverse reactions after use of a portacath for iron administration. Intravenous iron administration was always planned after chemotherapy for 46.6 % of the responders and before chemotherapy for 38.2 %, whereas 15.3 % did not have any preference for either option. Intravenous iron complexes (mainly iron sucrose and ferric carboxymaltose) are commonly administered through a portacath in cancer patients in France. The choice for this route of administration is supported by clinical considerations, but further studies are needed to confirm the efficacy and safety of this practice.

Pulmonary hypertension (PH) is a progressive, fatal pulmonary circulatory disease that is characterized by elevated pulmonary arterial pressure and secondary right ventricular failure. PH has been reported to be highly prevalent in patients with chronic kidney disease, and especially among end-stage renal disease patients undergoing haemodialysis. However, only few data are available on drug dosage adjustment to renal function for those drugs that are commonly used in the treatment of PH. We reviewed the literature and gathered information, although sparse, to propose guidelines for using these drugs in renal insufficiency patients.

Resume Les patients oncologiques sont regulierement exposes a l’imagerie medicale lors du diagnostic mais aussi pour evaluer leurs reponses aux traitements. Ces patients sont egalement a fort risque d’insuffisance renale avant meme de regarder la potentielle nephrotoxicite de leur chimiotherapie. Dans ce contexte, connaitre les risques lies aux produits de contraste et les bonnes pratiques a adopter pour les eviter est indispensable. L’evaluation de la fonction renale y prend une place importante. La radiologie par rayons X utilisant les produits de contraste iodes (PCI) expose les patients a une insuffisance renale aigue. La nephropathie induite sera prevenue par une hydratation prealable a l’injection quand le debit de filtration glomerulaire du patient est inferieur a 60 mL/min/1,73 m 2 . Longtemps consideres comme une alternative securisante aux PCI car pratiquement non nephrotoxiques, les produits a base de gadolinium utilises en imagerie a resonance magnetique peuvent induire une fibrose nephrogenique systemique (FNS). Les recommandations europeennes et americaines des agences de sante se sont rapprochees recemment definissant des groupes a risque de FNS en fonction de leur niveau de fonction renale et du type de produits gadolines utilises. Comment evaluer la balance benefice-risque du patient oncologique pour lui choisir un examen radiologique informatif, efficace et sur ?

Les chelates de gadolinium (Gd) sont des produits de contraste utilises au cours d’examen d’imagerie par resonance magnetique (IRM). A l’origine, ces medicaments etaient presentes comme des produits bien toleres tant sur le plan renal qu’extrarenal. Toutefois, plusieurs etudes ont rapporte des cas de nephrotoxicites induites par des produits de contraste a base de chelates de Gd. Dans la majorite des cas, l’atteinte renale etait observee apres une administration intra-arterielle de ces produits, a des doses superieures a 0,2 mmol/kg et chez des patients ayant une insuffisance renale preexistante. Le mecanisme responsable de cette nephrotoxicite n’a pas ete clairement decrit. De plus, plusieurs chelates de Gd semblent etre responsables d’un effet indesirable rare et severe, chez les patients insuffisants renaux chroniques, la fibrose nephrogenique systemique (FNS). Cet effet indesirable semble lie a l’utilisation de chelates de Gd de type lineaire, qui, dans certaines conditions, deviendraient instables et libereraient le Gd de son chelate, provoquant ainsi la FNS. Les facteurs de risque de cette maladie ne sont pas encore connus, a l’exception de l’insuffisance renale et de l’utilisation de ces produits. Cette revue de la litterature a pour but de faire la synthese des possibles effets renaux des produits de contraste a base de chelate de Gd, ainsi que de faire le point sur la FNS.

Knowledge of AC loss and dynamic magnetic field distortion in the main LHC dipoles is both important for the assessment of the accelerator performance and providing insight into the properties of assembled magnets. We measured the loss due to the current cycling in a few 1-meter long model dipoles, 15-meter long dipole prototypes and pre-series magnets. As expected the loss depends linearly on the rate of the current change. From the slope of this dependence, the contact resistance between the strands of the opposite layers of the cable, R/sub c/, was evaluated for the inner winding of the dipole. We discuss the method to estimate the R/sub c/ value in the outer winding. The R/sub c/ value has been also derived independently from measurements of the magnetic field. For this, the ramp rate dependent component of the main field as well as of the harmonics has been measured. The main magnetic field measurements were performed using both stationary coils and Hall probes. Rotating coils were used to perform the harmonic measurements.

We report the main results of the magnetic field measurements performed on the full-size LHC superconducting dipoles tested at CERN since summer 1998. Main field strength and field errors are summarised. We discuss in detail the contributions related to the geometry of the collared coil, the assembled cold mass, cool-down effects, magnetisation of the superconducting cable and saturation effects at high field. Dynamic effects on field harmonics, such as the field decay during injection and field errors during current ramps, are assessed statistically.

International audience; Background & AimsFew data are available on the prevalence of renal abnormalities in chronic hepatitis B virus (HBV)-infected patients. The multicentric cross-sectional HARPE study evaluated the prevalence of kidney disease indicators, in chronic HBV surface antigen carriers patients (HBsAg+) with active or inactive infection.Patients and methodsTwo hundred and sixty-eight HBsAg+ adult patients, naïve of any oral antihepatitis B virus treatment were prospectively included over 2 years. Data for renal assessment were collected once from patient files. Univariate tests and multiple linear regressions were performed with the SAS software, version 8.02 (SAS, Inc., Cary, NC, USA).ResultsAmong the 260 patients analysed, 58% were men, the mean age was 42 ± 14 years, 59.6% were inactive carriers whereas 47 patients, mostly active, were about to start an antiviral therapy. Prevalence of proteinuria, haematuria, glycosuria, uninfectious leukocyturia was 38.1%, 20.6%, 3.9% and 9% respectively. According to the international definition, a total of 64.6% of patients were found to have kidney disease. Diabetes, hypertension and dyslipidaemia were observed, respectively, in 4.6%, 9.2% and 38.8% patients. There were no significant differences in these results within the three subgroups.ConclusionRenal abnormalities are highly prevalent in our population and pre-exist before the initiation of any antihepatitis B virus treatment. This emphasizes the need for: (i) a baseline renal evaluation in all HBs antigen-positive patients; (ii) a regular renal monitoring before and during antihepatitis B virus treatment to diagnose and manage renal impairment and adjust antihepatitis B virus treatment doses to renal function when necessary.

Chronic kidney disease is a progressive disease which has become a real public health issue. In patients with renal disease, drugs pharmacokinetics may be altered. The handling of drugs requires a special attention in these patients. Indeed, there is a risk of accumulation and drug overdose if dosage is not adjusted to the stage of renal insufficiency. Thus, to achieve a dosage adjustment knowing how to evaluate renal function is absolutely necessary. Different formulae are available including the Cockcroft and Gault formula aMDRD and CKD-EPI. In patients with cardiac issues, it appears that the CKD-EPI formula is that of choice in terms of clinical risk stratification. However, some summaries of product characteristics (SmPC) of drugs used in cardiology, such as Dabigatran(®), mention the need to use the Cockcroft-Gault, less accurate than aMDRD and CKD-EPI, in order to adjust the dose in patients with impaired renal function. Standardization of recommendations is necessary to limit disparities in dosage and drug exposure according to the formula. SmPCs however, are not the only source of information to obtain data on the use of drugs in the renal insufficient population. Some other information sources exist, reliable, updated and easily accessible.

Malaria is an endemic and potentially lethal disease transmitted by the protozoan parasite Plasmodium. It is currently endemic in more than 100 countries, which are visited by 125 million international travellers every year. For dialysis and renal insufficiency patients it becomes increasingly easier to travel to these countries thanks to the recent advances in renal replacement therapy. However, the pharmacokinetics of some prophylactic agents in malaria are altered, which may modify the effectiveness and safety of such treatments and the way they should be prescribed. Clinicians should be aware of these alterations which require subsequent dosage adjustments. This review provides recommendations on the use of antimalarial drugs, alone or in combination, in patients with renal impairment. These recommendations depend on the prevalence of Plasmodium falciparum chloroquine resistance, as defined by the WHO. Furthermore, fixed-dose combinations cannot be used in patients with creatinine clearance below 60 mL/min since the tablets available do not allow appropriate dosage adjustment for each drug. Chloroquine and proguanil require dosage adjustments, while atovaquone, doxycycline and mefloquine do not.

Background and Aims: A close relationship exists between HBV infection and renal dysfunction. This study was undertaken to evaluate the degree of renal dysfunction in HBV positive patients in a university hospital in Mumbai and factors predicting it. Methods: We retrospectively analyzed 663 HBV positive patients presenting to our clinic from January 2010-June 2012 for renal dysfunction (estimated Glomerular Filtration rate (eGFR) by MDRD formula). Excluding 13 patients on maintenance hemodialysis and 66 with missing data, 584 patients (467 males; median age 43, range 9–80 years) were included. Results: Of 584 patients, 24 had acute hepatitis, 209 non-cirrhotic Chronic Hepatitis B (CHB), 214 were inactive carriers, 108 had CHB with cirrhosis, 22 were in immunotolerant phase, 6 had acuteon-chronic liver failure, 1 patient post liver transplant. Majority of patients were HBeAg negative (74.82%). 141 patients (24.1%) had comorbidities (diabetes mellitus and/or systemic hypertension). Serum creatinine was elevated (>1.5mg/ml) in 20 patients (2.7%) while eGFR (MDRD) was below normal ( 90ml/min/1.72m, 293 patients. Based on HBV disease status, renal function was different: In acute group (acute hepatitis, immunotolerant), 26.53% patients had mild renal dysfunction (eGFR 60–90ml/min/1.72m) versus chronic disease group (inactive carrier status, CHB, cirrhosis, others) with 44.49% (p =0.008). In multivariate analysis, age, gender, hypertension and chronic disease stage had significant association with reduced eGFR. 1 year follow-up eGFR values were available for 321 patients, of which 79 (25%) showed worsening of renal function by >20% while 58 patients (15%) showed >20% improvement. Within the cirrhotic population, Diabetes was significantly more prevalent than in other populations (33% of patients). 62/108 (57%) of cirrhotic patients had reduced renal function. Conclusion: HBV infection is associated with significant degree of reduced renal function, reaching up to 50% in the chronic population of our clinic. Comorbidities (25%) or antiviral treatment might further increase renal risk, therefore regular monitoring of renal function is recommended. MDRD formula was shown to be more sensitive than serum creatinine for renal function evaluation.

Sabine Amet1 (sabine.amet@psl.aphp.fr), Jean-Yves Gauvrit2, Nicolas Grenier3, Genevieve Reinhardt4, Camille Frances5, Benedicte Stengel6, Anne Castot7, Carmen KreftJais7, Nicolas Janus1, Vincent LaunayVacher1, Gabriel Choukroun8, Maurice Laville9, Gilbert Deray10 et Olivier Clement11. Services de : 1ICAR, Nephrologie, Hopital Pitie Salpetriere, Paris; 2Radiologie, Hopital Pontchaillou, Rennes; 3Radiologie, Hopital Pellegrin, Bordeaux; 4Radiologie, Hopital d'Haguenau, Haguenau; 5Dermatologie, Hopital Tenon, Paris; 6Inserm U1018, Hopital Paul Brousse, Villejuif; 7Pharmacovigilance, Afssaps, SaintDenis; 8Nephrologie, Hopital Sud, Amiens; 9Nephrologie, Hopital E. Herriot, Lyon; 10Nephrologie, Hopital Pitie Salpetriere, Paris et 11Radiologie, Hopital Europeen G. Pompidou, Paris. Tous de France. INTRODUCTION ET OBJECTIFS