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Le bilan des données surfaciques est basé sur une collecte auprès de différents organismes. Une harmonisation des données cartographiques a été effectuée afin d’obtenir une valeur surfacique par masse d’eau, par année et par espèce de zostères. La configuration des herbiers de chaque masse d’eau a été établie selon différents paramètres. Elle permet de faire une proposition des supports et méthodes de numérisation les plus adaptés, à l’heure actuelle, pour le suivi surfacique des herbiers - dans le bassin Loire-Bretagne. Ce dernier a lieu tous les 6 ans dans le cadre de la Directive Cadre sur l’Eau.

This annual report on ecological and fishery monitoring (n ° 37) of the Elecrique Nuclear Production Center (CNPE) in Flamanville (Manche department) concerns the year 2020. This monitoring, which started in 1983, relates to the benthic, fishery and pelagic compartments. It aims to study the medium and long-term temporal evolution of the different marine domains (pelagos, benthos and fishery) and their parameters associated with a local spatial scale (near CNPE and its area of influence). The year 2020 is the 35th year of operation of the CNPE in Flamanville (entry into operation of the CNPE 1986)., Ce rapport annuel de la surveillance écologique et halieutique (n°37) du Centre Nucléaire de production Électrique de Flamanville (département de la Manche) concerne l'année 2020. Cette surveillance, qui a débuté en 1983, porte sur les compartiments benthique, halieutique et pélagique. Elle vise à étudier l’évolution temporelle à moyen et long terme des différents domaines marins (pelagos, benthos et halieutique) et de leurs paramètres associés à une échelle spatiale locale (proche des centrales et de sa zone d’influence). L'année 2020 est la 35ème année de fonctionnement du CNPE de Flamanville (mise en fonctionnement du CNPE 1986).

Le rapport présente une synthèse de l’atelier PARTAGE qui s’est déroulé du 3 au 5 novembre 2020. L'atelier était dédié au partage de retours d’expériences de collaborations entre science et société à l’Ifremer. Il a réuni (visio) une cinquantaine de participants de l’Ifremer (et UMR associées- AMURE) ainsi que des collègues d’autres Instituts (INRAE, CNRS, CIRAD, LISODE, IRD) invités pour apporter leur vision et cadres d’analyse ou de pensée. L'atelier a souligné l'importance et la diversité des interactions science-société à l'Ifremer et en particulier des travaux de recherche collaborative conduits avec les acteurs des filières et territoires. Il a souligné l'intérêt de ce champ de recherche émergent et mis en évidence : - L’importance et la nécessité de clarifier les postures individuelles et la posture institutionnelle, d’inclure et d’accompagner dans le parcours des chercheurs cette prise de recul, cette approche réflexive sur les pratiques, de poursuivre l’animation des partages d’expériences; - L’importance de décrire et suivre ces collaborations/interactions et leurs impacts; - La nécessité de mobiliser et développer des cadres d’analyse et des cadres pour penser ces interactions science-société, pour mieux les construire et les valoriser et mieux les communiquer en interne comme vers l’extérieur; - La nécessité de se doter de capacités (en SHS + formations, sous-traitants pour organiser les échanges), d’accompagner et former les chercheurs à conduire ces recherches collaboratives en lien avec des communautés de pratiques existantes (type ComMod), et de favoriser la reconnaissance de ces interactions et du temps investi.

Les résultats hydrologiques sont détaillés par paramètre : température, salinité, turbidité, chlorophylle a, oxygène dissous et nutriments. Les évolutions annuelles sont présentées pour l’ensemble des points de prélèvement. Un bilan annuel est effectué sur le point de référence « les Hébihens » 022-P-018. De manière générale : - L’année a été plutôt sèche à partir de la saison estivale. Quelques épisodes orageux intenses ont été relevés en hiver et au printemps. - La température de l’eau a suivi le cycle saisonnier avec des valeurs comprises entre 7°C et 21°C. Pour la quatrième année consécutive, les températures de l’eau ont été les plus chaudes en été. - La salinité reste relativement constante tout au long de l’année (entre 34,5 et 35,5) sur les points du large. Les dessalures les plus marquées sont observées sur les points proches de la côte et lors des épisodes pluvieux, notamment en avril. - Relativement constante sur les points situés au large (restant inférieure à 5 FNU), la turbidité peut être très importante sur les points situés à la côte. Ce fut particulièrement le cas en fin d’année. On observe notamment que le point « Tréguier pont », le plus côtier des points de suivi, est très réactif aux apports fluviaux tout au long de l’année. - Les bilans des concentrations de chlorophylle a en 2018 sont pour la plupart en léger déficit par rapport aux moyennes des dix dernières années. Cette observation est à relier aux faibles abondances de phytoplancton relevées en 2018 et en baisse depuis quatre ans. - Les concentrations en oxygène dissous sont le plus souvent supérieures aux dix dernières années. Ceci est en partie lié à des blooms phytoplanctoniques plus importants en 2018. Aucune anoxie en milieu naturel n’est observée. - Les concentrations des nutriments suivent une variation saisonnière avec un maximum hivernal. En 2018, ces concentrations sont plus élevées que les 3 années précédentes, en lien avec les plus fortes pluies observées à cette période. Suite du résumé sur le rapport...

This work is in the framework of the Zostera noltei beds site monitoring along the French coasts. This report deals with data obtained from the Saint-Jacut-de-la-mer eelgrass bed from 2012 to 2016, following protocols for the WFD (Auby et al., 2014)., Dans le cadre du suivi stationnel des herbiers de Zostera noltei sur les côtes françaises, ce rapport rend compte des résultats obtenus sur l’herbier de Saint-Jacut-de-la-mer au cours de la période 2012-2016, selon les protocoles de suivi stationnel des herbiers à zostères pour la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) Zostera marina – Zostera noltei (Auby et al., 2014).

Les résultats hydrologiques sont détaillés par paramètre : température, salinité, turbidité, chlorophylle a, oxygène dissous et nutriments. Les évolutions annuelles sont présentées pour l’ensemble des points de prélèvement. Un bilan annuel est effectué sur le point de référence « les Hébihens » 022-P-018. De manière générale : · L’année a été plutôt sèche hormis des épisodes d’intempérie intense (orages et la tempête « Ana » en décembre). Le bilan pluviométrique de 2017 est positif grâce à ces épisodes. · La température de l’eau a suivi le cycle saisonnier avec des valeurs comprises entre 7°C et 21°C. Pour la troisième année consécutive, les températures de l’eau ont été les plus chaudes. · La salinité reste relativement constante tout au long de l’année (entre 34,5 et 35,5) sur les points du large. Les dessalures les plus marquées sont observées sur les points proches de la côte et lors des épisodes pluvieux, notamment en décembre. · Relativement constante sur les points situés au large (restant inférieure à 5 FNU), la turbidité peut être très importante sur les points situés à la côte. Ce fut particulièrement le cas en fin d’année. On observe notamment que le point « Dahouët », le plus côtier des points de suivi, est très réactif aux apports fluviaux tout au long de l’année. · Les bilans des concentrations de chlorophylle a en 2017 sont pour la plupart en léger déficit par rapport aux moyennes des neuf dernières années. Cela s’est observé par une abondance plus faible du phytoplancton. · Les concentrations en oxygène dissous sont le plus souvent moindres que les dix dernières années, c’est en partie en lien avec le réchauffement des eaux. Aucune anoxie n’est observée. · Les concentrations des nutriments suivent une variation saisonnière avec un maximum hivernal. En 2017, ces concentrations ont été les plus faibles enregistrées depuis la mise en place de leur surveillance en 2009 et précise une baisse observée depuis trois ans.

Certaines masses d’eau s’avérant parfois déclassées par cet élément de qualité, le groupe de travail DCE « Eaux Littorales » a sollicité de la part des scientifiques une réflexion sur les raisons de ce mauvais classement et les éventuelles actions de restauration ou d'amélioration de connaissances relatives aux herbiers de ces zones. L’objectif de cette expertise, soutenue par l’Agence Française pour la Biodiversité, et réalisée en collaboration avec les acteurs concernés par l’indicateur « angiospermes » sur les façades Manche-Atlantique, est d’identifier les pressions potentiellement responsables de cette situation (Tableau 1) en prenant également en compte l’effet des différentes métriques de l’indicateur sur les résultats obtenus.