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Cet article veut définir ce qu’est une mauvaise nouvelle en médecine, expliquer pourquoi il est si difficile pour un médecin de l’annoncer et présenter le programme Comment annoncer une mauvaise nouvelle élaboré par le Collège des médecins du Québec et le Collège québécois des médecins de famille., This article acts as a definition of what bad news means in medicine and as an explanation of why it is so difficult for a doctor to break it and show the program How to Break Bad News put together by the Québec Doctors’ College and the Québec College of Family Doctors.

[Figure][1] On raconte que, depuis le debut de la pandemie, certains medecins ne font que des teleconsultations et n’ont pas examine un seul malade. Pas un seul examen physique depuis le 11 mars 2020! Comment font-ils? Comment arrivent-ils a evaluer les problemes complexes — les

[Figure][1] Un jour, on m’a annonce que j’etais positif a la COVID-19! Comment avais-je contracte la maladie? Je n’en ai aucune idee. J’avais pourtant suivi a la lettre les directives de la sante publique. J’avais garde mes distances, porte un masque en tout temps et lav

[Figure][1] Noel s’en vient. C’est l’occasion d’ecrire quelque chose de reconfortant, un message d’espoir… Je veux bien, moi, mais je ne trouve pas que ce que nous vivons actuellement soit une periode particulierement reconfortante. Cette maladie qui se propage comme le

[Figure][1] Since the beginning of the pandemic, we have heard stories of physicians who have been exclusively conducting telephone consultations without physically examining a single patient. Not a single physical examination since March 11, 2020! How do they do it? How are they able to

[Figure][1] One day, I was informed that I had positive test results for coronavirus disease 2019 (COVID-19)! How did I contract the virus? I have no idea. I did, however, follow public health guidelines to the letter: I maintained physical distance, always wore a mask, and washed my hands

[Figure][1] Christmas is coming: a time to write a few words of comfort, a message of hope …. I would really love to, but I do not find our current reality to be particularly comforting. This virus is spreading like wildfire. Millions of people are infected worldwide. Thousands are dead.

> ‘To improve is to change; to be perfect is to change often.’ > > —Winston Churchill Health professions regulatory authorities are responsible for assessing the clinical performance of healthcare professionals.1 2 Some of them also have the responsibility for programming remediation interventions for health professionals with deficits in clinical performance.2 3 Available data on medical errors, malpractice claims, disciplinary actions and various other sources suggest that between 6% and 12% of physicians meet criteria for ‘dyscompetence’ in the USA.4 5 Elsewhere, the percentage varies according to the data sources.6 In Ontario, for instance, where the data come from randomly selected physicians, it is estimated that approximately 15% of family physicians and 3% of specialists have considerable deficiencies.4 7 8 Performance problems can have an impact on quality of care and patient safety.5 Consequently, the problems must be addressed promptly and effectively. The present article by Weenink et al provides a systematic review of the outcomes of rehabilitation and remediation programmes for healthcare professionals.6 The authors’ systematic review revealed that the literature comes primarily from North America and that many papers …

Systematic literature reviews provide best evidence, but are underused by clinicians. Thus, integrating Cochrane reviews into continuing medical education (CME) is challenging. We designed a pilot CME program where summaries of Cochrane reviews (Courriels Cochrane) were disseminated by e-mail. Program participants automatically received CME credit for each Courriel Cochrane they rated. The feasibility of this program is reported (delivery, participation, and participant evaluation).We recruited French-speaking physicians through the Canadian Medical Association. Program delivery and participation were documented. Participants rated the informational value of Courriels Cochrane using the Information Assessment Method (IAM), which documented their reflective learning (relevance, cognitive impact, use for a patient, expected health benefits). IAM responses were aggregated and analyzed.The program was delivered as planned. Thirty Courriels Cochrane were delivered to 985 physicians, and 127 (12.9%) completed at least one IAM questionnaire. Out of 1109 Courriels Cochrane ratings, 973 (87.7%) conta-ined 1 or more types of positive cognitive impact, while 835 (75.3%) were clinically relevant. Participants reported the use of information for a patient and expected health benefits in 595 (53.7%) and 569 (51.3%) ratings, respectively.Program delivery required partnering with 5 organizations. Participants valued Courriels Cochrane. IAM ratings documented their reflective learning. The aggregation of IAM ratings documented 3 levels of CME outcomes: participation, learning, and performance. This evaluation study demonstrates the feasibility of the Courriels Cochrane as an approach to further disseminate Cochrane systematic literature reviews to clinicians and document self-reported knowledge translation associated with Cochrane reviews.

Resume La methadone existe depuis longtemps. Elle a ete mise au point durant la seconde guerre mondiale comme solution de remplacement a la morphine. Au Canada, elle jouit d’une reputation enviable dans les milieux de soins palliatifs et de douleurs chroniques. On croit generalement qu’elle est superieure a la morphine et aux autres opiaces. Toutefois, les opinions a son egard n’ont pas toujours ete aussi elogieuses puisqu’il y a 10 ans a peine, on l’accusait de provoquer la mort et d’etre un poison. Cet article evalue l’efficacite et l’innocuite de la methadone a la lumiere de donnees probantes et tente de repondre aux deux questions suivantes : la methadone est-elle superieure a la morphine (ou tout autre opiace) ? Et devrions-nous la prescrire davantage en soins palliatifs ? La revue systematique de la litterature medicale se revele decevante. Aucune etude clinique controlee randomisee en double aveugle comparant la methadone a la morphine ou un autre narcotique n’a ete publiee. Seules quelques donnees non controlees ou des essais contre placebo sont disponibles. Consequemment, d’un point vue scientifique et probant, on ne peut affirmer que la methadone soit superieure a la morphine. Et meme si plusieurs medecins chantent ses merites, il n’existe actuellement aucune preuve scientifique solide de sa superiorite. En revanche, au Canada, ce medicament devrait sans doute etre davantage utilise en soins palliatifs. Ses proprietes particulieres, les resultats d’etudes non experimentales et les opinions d’experts ne peuvent tous etre ignores. Comme il est generalement recommande qu’un medecin puisse compter sur 3 analgesiques differents pour controler la douleur severe, nous croyons que la methadone devrait figurer parmi de ce nombre.

Messages cles • Dans le processus d'organisation de toute activite de formation continue, lorsque les objectifs d'apprentissage sont etablis et que les methodes educatives sont determinees, le comite organisateur a la responsabilite d'identifier des personnes-ressowces. • Celles-ci sont habituellement choisies en fonction de leurs competences, mais egalement en fonction de leur capacite a repombe aux attentes et a livrer une bonne performance. Le comite organisateur est donc appele rapidement a identifier les « bonnes personnes » et a communiquer avec elles pour les solliciter et leur expliquer leur mandat. • Cet article presente, sous forme de fiches techniques, un lexique des personnes-resources en formation continue: acteur, animateur, conferencier, expert, interviewur, moderateur, paneliste et president de seance. Chaque fiche fournit une definition des differentes personnes-ressources et en decrit le role, la tache et les qualites recherchees. • L'utilisation de ce lexique devrait permettre a une peronne-ressource d'eviter les trois principales erreurs commises en formation continue: mesestimer le niveau de competence de l'auditoire, negliger de susciter l'interaction et sous-evaluer le role de la personne-ressource.

Resume Les tumeurs stromales gastro-intestinales (TSGI) sont les plus frequentes tumeurs mesenchymateuses du tube digestif. Elles surviennent surtout a l’estomac (70 %), mais aussi au petit intestin (20 %), au colon et au rectum (5 %) et parfois a l’œsophage. On les decouvre souvent par hasard ou chez des patients presentant une douleur, un saignement ou une masse abdominale. Le traitement est essentiellement chirurgical dans la mesure ou le cancer est decouvert precocement. Les recidives sont cependant frequentes et, des lors, le pronostic est sombre, malgre les traitements de chimiotherapies ou de radiotherapies prodigues.Chez la plupart des patients atteints d’une TSGI, on note des mutations cellulaires au niveau d’un recepteur de surface, le c-kit, implique dans la codification de la tyrosine kinase. Un nouveau medicament, capable d’inhiber l’activite de la tyrosine kinase, a recemment ete commercialise : le mesylate d’imatinib.Cet article revise l’efficacite et l’innocuite de ce medicament. Bien que les donnees soient tres preliminaires, le mesylate d’imatinib semble offrir un nouvel espoir pour patients atteints de tumeurs stromales gastro-intestinales.

Resume Les patients cancereux en phase terminale eprouvent de multiples symptomes : faiblesses, douleurs, cachexie et anorexie sont parmi les plus frequents. Occasionnellement, ils saignent : hemoptysies ou epistaxis, hematemeses, rectorragies ou melenas, saignements urinaires ou vaginaux, ou meme plaies sanguinolentes. Ces saignements sont souvent difficiles a maitriser et sont toujours sources de grande detresse pour le patient, sa famille et le personnel soignant. Les traitements habituels font appel a un ensemble de mesures qui visent a arreter l’ecoulement du sang ou combattre ses consequences. Parmi toutes ces mesures, un traitement demeure meconnu et sous utilise : les antifibrinolytiques. Cet article vise a faire connaitre ces medicaments, evaluer leur efficacite et permettre leurs utilisations appropriees. Une revue systematique de la litterature est presentee. Sa lecture permettra de les decouvrir et les utiliser dans le traitement des saignements en soins palliatifs.