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Résumé Les complications infectieuses représentent la deuxième cause de mortalité chez l’insuffisant rénal chronique notamment la tuberculose (Tb) qui reste plus fréquente chez les dialysés.Le but de notre travail est de déterminer la prévalence de la Tb chez nos patients en dialyse péritonéale (DP) et d’analyser le profil clinique, paraclinique et évolutif de cette infection.Il s’agit d’une étude transversale rétrospective, incluant les patients en DP avec diagnostic de la Tb. Nous avons analysé leur profil clinique et paraclinique, le diagnostic et la localisation de Tb, ainsi que l’évolution sous traitement.Nous avons retenu 12 cas de Tb parmi les 228 patients suivis en DP (5.26%) de 2006 à 2022, avec un sex-ratio H/F à 0.7 et un âge moyen de 52.7 ± 10 ans. Le délai médian entre le début de la DP et le diagnostic de la Tb était à 21 mois.Le diagnostic de Tb était retenu avec certitude dans 7 cas, en se basant sur des preuves bactériologiques et/ou histologiques. Le diagnostic était présomptif dans 5 cas sur un faisceau d’arguments cliniques et paracliniques. La localisation de Tb est pulmonaire dans 4 cas et extra-pulmonaire dans 8 cas dont 3 cas de péritonite tuberculeuse.Le traitement anti-bacillaire est débuté après un délai médian de 20 jours après le début des symptômes. Ce traitement s’est compliqué de 2 cas d’hépatite médicamenteuse et 1 cas de polynévrite.L’évolution est marquée par la guérison chez 11 patients. Concernant la péritonite tuberculeuse, le cathéter a été retiré chez un patient et maintenu dans les deux autres cas avec évolution favorable.En DP, le diagnostic de Tb est souvent difficile et les atteintes extra-pulmonaires sont plus fréquentes.

The kidney prognosis of HLA-identical seems theoretically very interesting with the lowest risk of acute rejection after that of identical twins. Objectives were to determine the prevalence of acute rejection and various complications in a cohort of HLA-identical living-related kidney transplant.A retrospective, multicenter study was conducted in seven university centers in Morocco, which included all recipients of an HLA-identical living-related kidney transplant performed between 1990 and 2019.Data on 68 HLA-identical living-related kidney transplants were collected. The donors were siblings in 89.7%, the parents in 7.3%, and identical twins in 3% of cases. 53.6% of all recipients were under 35 years old, and 59.4% of them were male. 39.7% of all donors were under 35 years old, and 47% of them were male. 48.5% of HLA-identical living-related kidney transplants were performed before the year 2000. 18 kidney transplant biopsies were performed on 16 kidney transplant recipients. Seven episodes of acute rejection occurred in six patients, 8.8% of the whole cohort (n = 68). Two cases of acute rejection among the seven were related to poor adherence, cessation of immunosuppressive therapy, and loss of medical follow-up by these patients. These two patients were 20 years old at the time of kidney transplantation. The global kidney transplant survival was 66.7% versus 91.9% (P = 0.04) in the two patient groups having developed acute rejection and not having developed acute rejection, respectively.Acute rejection is a real threat to HLA-identical kidney transplant recipients. Therefore, it seems very important to codify the immunosuppressive regimen and to adopt a minimal and effective treatment.

Resume La polyangeite microscopique est une vascularite necrosante associee aux anticytoplasmes des polynucleaires neutrophiles et touchant les vaisseaux de petit calibre. Nous rapportons l’observation d’un patient âge de 31 ans, ayant une polyangeite microscopique avec atteinte renale, neurologique et cutanee, probablement declenchee par un inhibiteur de la recapture de la serotonine. L’evolution sous traitement corticoide et sous cyclophosphamide est favorable, aussi bien sur le plan nephrologique que, plus lentement, neurologique.

Introduction : L'insuffisance rénale chronique stade V constitue un véritable problème de santé publique dans le monde. L’objectif de cette étude est de décrire le profil épidémiologique et évolutif de l’insuffisance rénale chronique (IRC) stade V, ainsi que de déterminer les facteurs prédictifs d’initiation de la dialyse. Matériel et méthodes : Etude rétrospective descriptive s’étalant sur une année de Novembre 2019 à Novembre 2020 , incluant les patients avec un débit de filtration glomérulaire (DFG) inférieur à 15ml/min/1.73m2 depuis plus de 3 mois. Les paramètres cliniques et biologiques à l’admission ont été analysés, et au moment de l’initiation du traitement de suppléance, ainsi que le suivi néphrologique. Le déclin annuel du DFG a été calculé et comparé selon 2 groupes, soit déclin « modéré » et déclin « rapide », afin de déterminer les facteurs prédictifs de dialyse. Résultats : Cent patients ont été inclus dans l’étude, dont l’âge moyen était de 62 ans ± 17 ans, avec un Sexe ratio de 0,53 in favor of a female predominance. L’étude démontre que le suivi néphrologique est associé significativement à un meilleur contrôle tensionnel. La moyenne de déclin du DFG est de 3 ml/min/1,73m² par an, l’hypoalbuminémie est associée significativement au déclin rapide du DFG (p=0,04). Le traitement de suppléance est initié chez 62% des patients, avec un DFG moyen de 7 ± 2,3 ml/min/1,73m². Conclusion : L'arrivée au stade terminal est une évolution imprévisible pour les patients en insuffisance rénale chronique. Toutefois, la décision d’initiation de la dialyse est une approche qui doit être personnalisée pour chaque patient tout en tenant compte de son état clinique, biologique et évolutif. Introduction : Stage V chronic renal failure is a real public health problem around the world. The objectives of this study are to describe the epidemiological and evolutionary profile of stage V of chronic renal failure (CRF), as well as to determine the predictive factors of dialysis. Material and methods : Retrospective descriptive study, conducted over a period from November 2019 to November 2020 including patients with a glomerular filtration rate (GFR) less than 15ml / min / 1.73m2 for more than 3 months. The clinical and laboratory parameters on admission, and at the time of initiation of replacement therapy have been analysed, as well as nephrological follow-up. The annual decline in glomerular filtration rate have been calculated, then two groups are compared, "moderate" decline and "rapid" decline, to determine predictors of dialysis. Results: One hundred patients were included in the study. Their average age is 62 ± 17 years [22-101], with a sex ratio of 0.53 in favor of a female predominance. The study shows that nephrological monitoring is significantly associated with better blood pressure control. The mean decline in glomerular filtration rate is 3 ml / min / 1.73m² per year, hypoalbuminemia is significantly associated with rapid decline in GFR (p = 0.04). The replacement therapy is initiated in 62% of patients, with an average glomerular filtration rate of 7 ± 2.3 ml / min / 1.73m². Conclusion: Arriving at the end stage is an unpredictable course for patients with chronic renal failure. However, the decision to initiate dialysis is an approach that must be personalized for each patient while taking into account their clinical, biological and evolutionary status.

Pleuroperitoneal Leak (PPL) is a rare, but serious complication of Peritoneal Dialysis (PD). It is the result of congenital or acquired communication between the 2 peritoneal and pleural cavities, and is often linked to high Intra-Abdominal Pressures (IAP). Its diagnosis is clinical, radiological and biological. In this article, we report 10 cases of PPL identified over a period of 13 years (2006-2019), that is to say, a prevalence of 5%. We suspected the diagnosis of FPP in front of dyspnea alone in 5 cases (50%), dyspnea associated with cough in 4 cases (40%). Catheter migration was reported in 5 patients (50% of cases). None of our patients presented with peritonitis before FPP. The pleurisy was right in 7 patients (70%). The exploratory puncture of the Pleural Fluid (PF) was performed in 3 patients, and which showed results consistent with the PD fluid. The drop in infusion volumes was required in 4 patients (40%) with an increase in the number of daily exchanges of CAPD with IVs ranges from 1200 - 1500 ml. PD was suspended in 6 patients (60%) for an average of 40 days (21 days - 60 days), 2 withdrawals from the technique were reported after the 2nd recurrence (20%). PD was stopped straight away in 1 patient with a hypo-permeable peritoneum with unsatisfactory residual renal function and a second who freely chose to stay in HD. The clinical cases presented show the great variability of FPP in terms of clinical and radiological presentation and therapeutic management, and focus on the significant risk of a transient or permanent withdrawal from the technique. According to literature data, Video-assisted thoracoscopic surgery appears to be promising in the event of failure of conservative treatment, and will thus prolong the survival of the technique.

Introduction:la thymoglobuline®est un anticorps polyclonal indiqué en traitement d´induction en transplantation rénale. Le but de notre travail est d´étudier l´efficacité de la thymoglobuline®en traitement d´induction chez des transplantés rénaux à faible risque immunologique. Méthodes:il s´agit d´une étude rétrospective entre Janvier 2012 et Septembre 2017. On a inclus les patients à faible risque immunologique, défini par l´absence de transplantation antérieure et d´anticorps spécifiques du donneur (DSA), qui ont reçu un traitement d´induction à base de thymoglobuline®. On a étudié les caractéristiques démographiques et cliniques, les paramètres biologiques ainsi que les complications post transplantation rénale. Résultats:nous avons inclus 55 patients transplantés rénaux avec un suivi moyen de 38 ± 16 mois. L´âge moyen était de 39,1 ± 12,1 ans avec une prédominance masculine (58,2%). Aucun patient n´avait de DSA avant la greffe. La dose cumulative de la thymoglobuline®était de 4,26 ± 0,87 mg/kg avec une durée moyenne de 5 ± 0,82 jours. La déplétion lymphocytaire était maximale au premier jour de la perfusion. Nous avons recensé 3 cas de reprise retardée de la fonction du greffon, au moins un épisode d´infection bactérienne chez 56,4% de nos patients, 7 cas d´infection à CMV (12,7%) et 2 cas de maladie à CMV (3,6%). La survie du greffon était notée chez tous nos patients avec un taux de créatinine sérique moyen à 11,7 ± 3,6 mg/l au cours de la dernière consultation. Conclusion:bien qu´elle ne soit pas indiquée en première intention chez les patients à faible risque immunologique, la thymoglobuline®peut néanmoins être prescrite à dose plus faible, avec une efficacité similaire et sans exposition à un risque de rejet plus élevé.

Resume Introduction L’hemodialyse est une technique d’epuration extra-renale sujette a un risque infectieux. L’objectif de cette etude est d’evaluer le risque infectieux au cours d’une seance d’hemodialyse lie a l’hygiene autour du patient en milieu hospitalier. Methodes Il s’agit d’une etude des risques a priori par la methode de l’analyse des modes de defaillance, de leurs effets et de leur criticite (AMDEC), realisee de mai a aout 2018, afin de cerner au mieux le risque infectieux au processus de prise en charge des patients dans l’unite d’hemodialyse de l’hopital Ibn Sina Rabat. Resultats Vingt-huit modes de defaillance ont ete mis en evidence au cours du processus d’hemodialyse autour du patient, dont quatorze de classe de criticite de niveau 1, dix de niveau 2 et quatre de niveau 3. Un plan de prevention et de reduction du risque infectieux a ete propose. Parmi les quatre modes de defaillance de niveau 3, trois sont passes au niveau 1 et un au niveau 2. Discussion L’AMDEC nous a permis d’identifier les risques possibles, de reconsiderer certaines procedures et de proposer des matrices de mesures pour la prise en charge des risques les plus critiques. Conclusion Cette analyse permet, par des evaluations periodiques, d’entrer dans une veritable demarche qualite, ce qui renforce la satisfaction des patients ainsi que l’ensemble des acteurs du centre d’hemodialyse.

This prospective study reports the design and results obtained after the EMPODaT project implementation. This project was funded by the Tempus programme of the European Commission with the objective to implement a common postgraduate programme on organ donation and transplantation (ODT) in six selected universities from Middle East/North Africa (MENA) countries (Egypt, Lebanon and Morocco). The consortium, coordinated by the University of Barcelona, included universities from Spain, Germany, Sweden and France. The first phase of the project was to perform an analysis of the current situation in the beneficiary countries, including existing training programmes on ODT, Internet connection, digital facilities and competences, training needs, and ODT activity and accreditation requirements. A total of 90 healthcare postgraduate students participated in the 1-year training programme (30 ECTS academic credits). The methodology was based on e-learning modules and face-to-face courses in English and French. Training activities were evaluated through pre- and post-tests, self-assessment activities and evaluation charts. Quality was assessed through questionnaires and semi-structured interviews. The project results on a reproducible and innovative international postgraduate programme, improvement of knowledge, satisfaction of the participants and confirms the need on professionalizing the activity as the cornerstone to ensure organ transplantation self-sufficiency in MENA countries.

Background: Chronic haemodialysis patients present a lack of immunity responsible for a high incidence of tuberculosis of atypical and non-pulmonary localizations. Observation: We present a clinical case of a haemodialysis patient that presents an isolated localisation of prostate tuberculosis. He had no clinical signs but had laboratory findings of inflammatory syndrome and high Prostatic Antigen (PSA) level. The diagnosis was made by histopathologic study of the piece of prostatectomy. The patient received a six-month treatment with an initial two-month phase involving four anti-tuberculosis drugs (Rifampicin, Isoniazid, Ethambutol and Pyrazinamid) followed by a four-month maintenance phase involving two drugs (Isoniazid and Rifampicin). All drugs were adapted to his dialysis condition. We noticed no side effects of drugs. Conclusion: Clinical signs of prostatic tuberculosis are not specific, mainly made of an obstructive symptom. The diagnosis of prostatic tuberculosis is based on a bundle of clinical and biological arguments. Koch Bacilli (KB) can rarely be found in urine or sperm. In haemodialysis patient, it can be masked by non specific aspect of inflammatory syndrome. The management must be adjusted and a close following up of side effects is necessary.

Microscopic polyangiitis is an ANCA-associated vasculitis and affects small sized vessels. We report a case of microscopic polyangiitis, in a 31 year old patient with renal, skin and neurologic manifestations, which was probably triggered by a selective serotonin reuptake inhibitor. Under induction therapy with corticosteroids and cyclophosphamide, the kidney recovery is complete, neurological is slow but satisfactory.

Introduction Les complications infectieuses representent la deuxieme cause de mortalite chez l’insuffisant renal chronique notamment la tuberculose (Tb) qui reste plus frequente chez les dialyses. Description Le but de notre travail est de determiner la prevalence de la Tb chez nos patients en dialyse peritoneale (DP) et d’analyser le profil clinique, paraclinique et evolutif de cette infection. Methodes Il s’agit d’une etude transversale retrospective, incluant les patients en DP avec diagnostic de la Tb. Nous avons analyse leur profil clinique et paraclinique, le diagnostic et la localisation de Tb, ainsi que l’evolution sous traitement. Resultats Nous avons retenu 12 cas de Tb parmi les 184 patients suivis en DP (6,5 %), avec un sex-ratio H/F a 0,7 et un âge moyen de 52,7 ± 10 ans. Le delai median entre le debut de la DP et le diagnostic de la Tb etait a 21 mois [5–37]. Le diagnostic de Tb etait retenu avec certitude dans 7 cas, en se basant sur des preuves bacteriologiques et/ou histologiques. Le diagnostic etait presomptif dans 5 cas sur un faisceau d’arguments cliniques et paracliniques. La localisation de Tb est pulmonaire dans 5 cas et extra-pulmonaire dans 7 cas dont 3 cas de peritonite tuberculeuse. Le traitement anti-bacillaire est demarre apres un delai median de 20 jours [9–37] apres les symptomes. Ce traitement est complique de 2 cas d’hepatite medicamenteuse et 1 cas de polynevrite. L’evolution est marquee par la guerison chez 11 patients. Concernant la peritonite tuberculeuse, nous avons retire le catheter chez deux patients et on l’a maintenu dans un cas avec evolution favorable. Conclusion En DP, le diagnostic de Tb est souvent difficile et les atteintes extra-pulmonaires sont plus frequentes.

Thymoglobulin® is a polyclonal antibody indicated for induction treatment in kidney transplantation. The purpose of this study is to estimate the effectiveness of Thymoglobulin® as induction treatment in kidney transplant patients with low immune risk.we conducted a retrospective study between January 2012 and September 2017. Patients with low immunological risk, defined as the absence of previous transplantation and donor-specific antibodies (DSA), were included and received Thymoglobulin® induction therapy. Demographic and clinical characteristics, biological parameters and post-renal transplant complications were studied.we enrolled 55 kidney transplant patients with an average follow-up period of 38 ± 16 months. The average age of patients was 39,1 ± 12,1 years with a male predominance (58.2%). No patient had DSA prior to transplant. Cumulative dose of Thymoglobulin® was 4,26 ± 0,87 mg/kg, with an average duration of 5 ± 0,82 days. Lymphocyte depletion was maximal on the first day of infusion. Three patients had delayed graft function, at least one episode of bacterial infection in 56,4% of patients, 7 cases of CMV infections (12,7%) and 2 cases of CMV disease (3,6%). Graft survival rate was calculated for all patients with an average serum creatinine of 11,7 ± 3,6 mg/l during the last visit.although it is not indicated for first line treatment in patients with low immunological risk, Thymoglobulin® can nevertheless be prescribed at a lower dose, with similar efficacy and without exposure to a higher risk of rejection.

Introduction La glomerulonephrite extramembraneuse (GEM) est la cause la plus frequente des syndromes nephrotiques primitifs de l’adulte. Description Decrire les aspects epidemiologiques, cliniques, anatomopathologiques et therapeutiques des patients atteints de GEM, et evaluer les facteurs de risque predictifs d’evolution vers l’insuffisance renale chronique terminale (IRCT). Methodes Etude retrospective de janvier 2006 a decembre 2016, incluant tous les cas de GEM diagnostiques grâce aux donnees de la ponction biopsie renale (MO + IF) et suivis pendant 4 ans. Nous avons defini la remission complete par une fonction renale normale et une proteinurie (PU) Resultats Sur une periode de 10 ans, nous avons recense 71 cas de GEM. Il s’agit de 40 femmes (56,3 %) et 31 hommes (43,7 %) (sex-ratio de 0,8), âges moyennement de 43,5 ans avec des extremes allant de 20 a 76 ans. La proteinurie est le principal signe revelateur. Elle est nephrotique dans 87 % des cas. L’insuffisance renale est notee dans 38 % avec une creatininemie moyenne a 22,8 mg/L. Les anticorps anti-PLA2R realises dans 43 cas, sont positifs dans 24 cas (55,8 %). Sur le plan histologique renal, il s’agit d’une GEM stade II de Bariety chez 47 patients (59,2 %), associee a une fibrose interstitielle depassant 50 % chez 10 patients (14 %). Cette GEM est primitive dans 58 cas (81,6 %) et secondaire dans 13 cas (18,3 %). Les etiologies retenues sont infectieuses et auto-immunes dans cinq cas chacune, et neoplasiques dans 3 cas. Concernant les GEM idiopathiques, nos 58 patients ont tous recu un traitement par bloqueur du systeme renine angiotensine aldosterone pendant 6 mois. Vingt-trois parmi eux ont recu par la suite un traitement immunosuppresseur (17 selon le protocole de Ponticelli classique et 6 selon le protocole de Ponticelli modifie). Un seul patient a recu un traitement par anti-CD20. Apres un recul moyen de 8,4 mois, la remission est complete chez 18 patients (31 %), partielle chez 25 patients (43,1 %). Cinq patients (8,6 %) sont en insuffisance renale chronique avec une creatininemie moyenne a 46,5 mg/L et 10 (11,7 %) sont en IRCT. Douze patients ont presente une rechute apres un delai moyen de 20 mois. Sept parmi eux sont traites selon le protocole de Ponticelli classique. Conclusion La GEM constitue la principale cause du syndrome nephrotique chez l’adulte. Les GEM primitives sont les plus frequentes (81,6 %) dans notre etude. L’insuffisance renale a l’admission et la presence d’une fibrose interstitielle depassant 50 % sont des facteurs de mauvais pronostic renal. Une remission complete ou partielle est obtenue dans 74,1 % des cas.

Hemodialysis is a technique of extra-renal purification associated with high level of risk. The objective is to assess infectious risk during a hemodialysis session on hygiene around the patient in hospital.An a priori risk assessment by Failure Modes, Effects and Criticality Analysis method (FMECA) was carried out from May to August 2018, in order to overview infectious risk during the process of hemodialysis in the Ibn Sina Hospital (Rabat, Morocco).Twenty eight failure modes were identified during the hemodialysis process around the patient: fourteen criticality level 1, ten level 2, and four level 3. A prevention plan has been drafted. Three of the four level 3 failure modes were reduced to level 1 and one to level 2.FMECA have enabled us to identify the potential risks, to reconsider certain procedures and to suggest measure matrix for the coverage of the most critical risks.This analysis makes it possible, through periodic evaluations, to enter a real quality approach, which reinforces the satisfaction of the patients as well as all the actors of the hemodialysis center.

Introduction:In patients undergoing chronic dialysis, several factors appear to influence the occurrence of cardiac abnormalities. The aim of our study was to evaluate the effects of two different methods of renal replacement therapy (chronic haemodialysis (HD) and continuous ambulatory peritoneal dialysis (CAPD)) on left ventricular (LV) diastolic function.Patients and Methods:We enrolled 63 patients: 21 patients on CAPD, and 42 age- and gender-matched patients on HD; 35 patients were men (55.6%). Median of age was 46.4 (35-57) years. The median duration of renal replacement therapy was 3(2-5) years.Results:The two groups (HDvsPD) were similar concerning body mass index, dialysis duration and cardiovascular risk factors. The comparison of echocardiographic parameters showed statistically significant differences between two groups, regarding the presence of calcification, cardiac effusion, severely abnormal left ventricular hypertrophy(LVH) and the ratio of mitral velocity to early diastolic velocity of the mitral annulus (E/e’) >13 (p= 0.001, p= 0.003, p= 0.02, p= 0.004, respectively). In multivariate analysis, an E/e’>13 was higher in PD group ( OR= 5.8, CI [1.3-25.5], p=0.002).Conclusion:The method of dialysis seems to influence LV diastolic function. We observed a higher prevalence of diastolic LV dysfunction in the PD group. Echocardiographic follow up is essential as this could improve the management of cardiovascular complications in dialysis patients.

The prevalence of hypertension, diabetes, obesity, and chronic kidney disease (CKD) in an adult Arabic-Berber population was investigated according to 2012 KDIGO guidelines. A stratified, randomized, representative sample of 10,524 participants was obtained. Weight, height, blood pressure, proteinuria (dipstick), plasma creatinine, estimated glomerular filtration rate, and fasting glycemia were measured. Abnormal results were controlled within 2 weeks; eGFR was retested at 3, 6, and 12 months. The population adjusted prevalences were 16.7% hypertension, 23.2% obesity, 13.8% glycemia, 1.6% for eGFR under 60 ml/min/1.73 m(2) and confirmed proteinuria 1.9% and hematuria 3.4%. Adjusted prevalence of CKD was 5.1%; distribution over KDIGO stages: CKD1: 17.8%; CKD2: 17.2%; CKD3: 52.5% (3A: 40.2%; 3B: 12.3%); CKD4: 4.4%; CKD5: 7.2%. An eGFR distribution within the sex and age categories was constructed using the third percentile as threshold for decreased eGFR. A single threshold (under 60 ml/min/1.73 m(2)) eGFR classifying CKD3-5 leads to "overdiagnosis" of CKD3A in the elderly, overt "underdiagnosis" in younger individuals with eGFR over 60 ml/min/1.73 m(2), below the third percentile, and no proteinuria. By using the KDIGO guidelines in a correct way, "kidney damage" (confirmed proteinuria, hematuria) and the demonstration of chronicity of decreased eGFR

Peritoneal dialysis is a new renal replacement therapy recently introduced in Morocco since 2006. Continuous ambulatory peritoneal dialysis has proven to be as effective as hemodialysis. However, it is associated with several complications. The aim of this study was to evaluate the outcome of complications in patients treated with peritoneal dialysis at our center. The nature of non-infectious complications was noted during follow-up in these patients. Fiftyseven complications were noted among 34 patients between June 2006 and June 2014. Catheter migration was the most common complication (36.8%), followed by obstruction (14%), dialysate leaks (14%), hemorrhagic complications (10.5%) and, finally, hernia (12.2%), catheter perforation (5.2%) and externalization (3.5%).

Resume Objectif Il s’agit de l’etude des correlations histologiques et cliniques de 30 cas d’amylose renale AA diagnostiques entre novembre 2010 et avril 2012. Resultats Les principales etiologies associees a cette amylose etaient representees par les maladies infectieuses chroniques (60 %). Le syndrome nephrotique et l’insuffisance renale ont ete observes dans 94 % et 73 % des cas respectivement. La repartition des depots amyloides : 90 % des patients avaient une forme glomerulaire et 10 % avaient une forme vasculaire. Une reaction inflammatoire etait presente dans 50 % des cas au contact des depots comportant des chaines d’immunoglobulines et/ou des fractions du complement. Conclusion Cette etude confirme la nette predominance de l’amylose AA compliquant les maladies infectieuses chroniques, en particulier la tuberculose. Nos donnees soulignent une relation entre l’aspect morphologique de l’amylose renale AA, sa presentation clinique et son pronostic.

Introduction L’incidence de l’insuffisance renale chronique terminale (IRCT) ne cesse d’augmenter et le recours aux techniques de suppleance renale (TSR) et plus frequent. L’objectif de notre travail est d’evaluer les connaissances des internes et etudiants en medecine sur les TSR. Methodes Definir le niveau de connaissance des etudiants et repondre a leurs besoins en termes de formation medicale. Un questionnaire a ete etabli comportant 28 questions a reponse courte et a choix multiples, evaluant deux items : les donnees en rapport avec les participants et les connaissances sur les differentes techniques de suppleance de l’IRCT : hemodialyse(HD), dialyse peritoneale(DP) et transplantation renale(TR). Le questionnaire est realise sur la plate-forme GOOGLE et publie sur les reseaux sociaux. Resultats obtenus ou attendus Quatre cent soixante questionnaires remplis, l’âge moyen est de 23 ans, 52 % des participants sont des internes de differentes specialites et 38 % des etudiants. Ils connaissent tous le traitement de l’IRCT sans connaitre toutes les modalites. Ces connaissances etaient acquises dans 68 % des reponses grâce aux cours theoriques, 73 % un stage pratique et 9 % par un membre de la famille en dialyse. En hemodialyse les abords sont connus par 60 % des participants, dont 83 % preferent la fistule arterio-veineuse et 1/3 decide de la confectionner avec le debut de la dialyse. Les modalites de la DP sont peu connues. Plus de la moitie ignore comment se deroule une seance de DP et 57 % pensent qu’elle se deroule dans un centre de dialyse sans savoir preciser le rythme. La TR est connue par 92 % des participants, a travers les media dans 42 % des reponses, 35 % s’interrogent sur la liceite du don par la religion et que18 % connaissent les personnes eligibles pour le don d’organes. La meilleure technique de suppleance renale choisie est la TR 92 %. Conclusion A la lumiere de nos resultats nous avons realise une fiche recapitulative des differentes modalites de suppleance de l’IRCT qui repondrait aux besoins et questions des participants en termes de formation.

Introduction La thrombopenie induite par l’heparine(TIH) est une complication severe et rare, associee a un risque accru de thrombose veineuse et/ou arterielle. Methodes Mr Z.D 55 ans, presente une polykystose autosomique dominante parvenue au stade d’insuffisance renale chronique terminale. L’examen clinique a l’admission etait sans particularites ainsi que son hemogramme. La voie d’abord en hemodialyse est un catheter central femoral droit. Le protocole d’anticoagulation du circuit extracorporel est a base d’heparine non fractionnee a dose minimale et efficace. Dix jours plus tard, le patient presente un oeil rouge droit douloureux en rapport avec une occlusion de la veine retinienne, une thrombophlebite profonde du membre inferieur homolateral au catheter, et une thrombopenie isolee (plaquettes a 52000/mm3). Le relais de l’anticoagulation s’est fait par anti vitamine k (AVK). Apres un recul de 22 jours le taux de plaquettes s’est normalise, et la dialyse peritoneale a ete proposee comme technique d’epuration extrarenale. La TIH est un syndrome clinique et biologique induit par des AC de type IgG diriges contre le facteur 4 plaquettaire (F4P) modifie par l’heparine. Ceci induit une activation plaquettaire intense et une initiation de la coagulation avec risque majeur de thrombose veineuse et/ou arterielle. Le diagnostic de TIH doit etre evoque devant une thrombopenie inferieure a 150 000/mm3 et/ou une diminution de la numeration plaquettaire initiale de plus de 40 % chez tout patient traite par heparine ou heparinoide. Resultats obtenus ou attendus Notre patient a manifeste une TIH de type 2 confirmee par la presence en immunochromatographie d’Ac IgG diriges contre le complexe FP4/heparine. La dialyse peritoneale est l’alternative therapeutique pour notre cas. Conclusion La TIH est une complication severe des traitements par l’heparine non fractionnee ou de bas poids moleculaire. Son evolution compliquee principalement d’accident thrombotique, peut etre redoutable et poser des problemes parfois insolubles. Une information doit etre faite au clinicien et un certificat doit etre delivre au patient.

Acute kidney injury (AKI) is a rare but life-threatening complication of pregnancy. The aim of this paper is to study the characteristics of acute AKI in pregnancy and to emphasize on its management modalities in Moroccan hospitals. This is a national prospective study performed over six months from July 1 to December 31 2010 on AKI developing in pregnant patients, both preand post-partum period. Patients with pre-existing kidney disease were excluded from the study. Outcome was considered unfavorable when complete recovery of renal function was not achieved and/or maternal death occurred. Forty-four patients were included in this study. They were 29.6 ± 6 years old and mostly illiterate (70.6%). Most AKI occurred in the post-partum period, with 66% of the cases occurring in those who did not receive antenatal care. The main etiologies were pre-eclampsia (28 cases), hemorrhagic shock (six cases) and septic events (five cases). We noted three cases of acute fatty liver, one case of obstructive kidney injury and one case of lupus nephritis. Hemodialysis was necessary in 17 (38.6%) cases. The outcome was favorable in 29 patients. The maternal mortality rate was 11.4%. Two poor prognostic factors were identified: Age over 38 years and sepsis. AKI is a severe complication of pregnancy in developing countries. Its prevention necessitates the improvement of the sanitary infrastructure and the establishment of the obligatory antenatal care.

Secondary hyperparathyroidism is a common complication in chronic renal failure. The treatment in some cases requires parathyroidectomy. The kinetics of the parathyroid hormone (PTH) levels after surgery helps to evaluate the efficacy of parathyroidectomy. Prospective analysis was made of the kinetics of intact PTH (iPTH) after parathyroidectomy in 10 chronic hemodialysis (HD) patients who had secondary hyperparathyroidism. We determined the levels of iPTH before surgery and its evolution after parathyroidectomy at regular intervals: Day 0, D7, D15, D30 and D90. The mean age of our patients was 40 ± 13 years, with a sex ratio of 1. The mean duration on HD was 122 ± 63 months. The duration of secondary hyperparathyroidism varied from one year to 12 years. All patients had received medical treatment for hyperparathyroidism. The indications for parathyroidectomy included resistance to medical treatment in seven cases, development of brown tumors in two cases and soft tissue calcifications in one case. All patients had radiographic evidence of hyperparathyroidism. The parathyroidectomy was sub-total in all patients, 6/8 in four cases and 7/8 in six cases. The mean iPTH level was 2341 ± 1946 pg/mL before surgery. A sharp drop in this level was noticed on D0, with a median of 92 pg/mL and, thereafter, the levels were 79 pg/mL on D7, 25 pg/mL on D15 and 36 pg/mL after 1 month. At 3 months post-surgery, the mean iPTH level was 302 pg/mL. Histological examination of the resected gland showed parathyroid hyperplasia in all patients. In our series, the efficacy of sub-total parathyroidectomy was satisfactory with rapid normalization of PTH, which is consistent with the literature data. Sub-total parathyroidectomy still has a place in the treatment of secondary hyperparathyroidism in chronic renal failure. Its indications should be limited to cases resistant to medical treatment and, in particular, in cases with occurrence of complications.

Introduction La transplantation renale (TR) est consideree comme le traitement de choix de l’insuffisance renale chronique terminale. Ce travail a pour but de rapporter l’experience du CHU Ibn Sina de Rabat depuis le demarrage de l’activite de greffe renale. Patients/Materiels et methodes Il s’agit d’une etude retrospective incluant 136 transplantes renaux de 1998 a 2016. Nous avons analyse les donnees epidemiologiques, le profil du receveur et du donneur, l’evolution, ainsi que la survie des patients et celle des greffons. Observation/Resultats L’âge moyen des receveurs etait de 34 ± 12 ans avec une sex-ratio a 1,5. La grande majorite des TR (92 %) a ete realisee a partir des donneurs vivants apparentes (DVA), avec une nette predominance des donneurs de sexe feminin, avec une sex-ratio a 0,47. La survie a 1 an, 5 ans et 10 ans des greffons de notre serie, etait respectivement, de l’ordre de 91 %, 87 % et 78 %. La survie globale de nos patients a 1 an etait de 98,5 %, elle est restee relativement stable au fil des annees. Le nombre total de TR reste reduit mais connait une bonne evolution depuis les 5 dernieres annees avec en moyenne 13 TR/an. Le suivi des DV etait tres rassurant, objectivant un DFG > 60 mL/mn et une proteinurie negative pour la totalite des patients. L’activite de prelevement a partir de donneurs en etat de mort encephalique (EME), n’a demarre qu’en 2014 dans notre centre, et represente uniquement 8 % de l’ensemble. Discussion Nos resultats sont satisfaisants et concordent bien avec ceux de la litterature. L’activite de transplantation renale continue a evoluer depuis son demarrage au CHU Ibn Sina de Rabat, grâce a la motivation et l’expertise des equipes multidisciplinaires concernees. Les enjeux et les contraintes rencontres dans notre centre sont differents de ceux des autres pays, et comprennent notamment la penurie des donneurs en EME ainsi que l’absence de generalisation de la couverture medicale. Conclusion La transplantation renale est un projet de societe, qui necessite de conjuguer les efforts et d’engager un debat national.

Introduction L’extraction du sodium en dialyse peritoneale est un element principal pour l’obtention de l’adequation mais surtout de l’equilibre hydrosode. Le but de notre etude est d’evaluer l’extraction sodique entre la dialyse peritoneale continue ambulatoire (DPCA) et la dialyse peritoneale automatisee (DPA) et son impact sur le controle tensionnel. Patients et methodes Il s’agit d’une etude retrospective realisee dans le service de dialyse peritoneale du notre CHU sur une periode de 10 ans (2006–2016) ayant interesse 52 patients. Nous avons dose la natremie, la natriurese, le sodium dialysat et evaluer la fonction renale residuelle (FRR). Nous avons calcule l’elimination net du sodium sur 24 h selon l’equation suivante : M = ViCi − VdCd, Vd est le volume evacue de 24 heures (Uf et diurese) Cd est la concentration en sodium dans le Vd, Vi est la quantite de solution utilisee pendant 24 heures Ci est la concentration du sodium dialysat. Des mesures de pression arterielle au cours des consultations a M0, M3, M6, M9 et M12 ont ete enregistres. Nous avons compare ces parametres entre les patients en DPCA et ceux en DPA. Resultats Parmi les 52 patients en DP, 12 etait en DPA et 40 en DPCA. L’extraction peritoneale du sodium par litre etait plus elevee chez les patients en DPCA qu’en DPA (−70 meq vs −50 meq). L’ultrafiltration nette a ete plus elevee chez les patients en DPA (600 ± 413/j contre 350 ± 380 en DPCA). Nous avons note une prevalence d’HTA plus elevee chez les patients en DPCA (p = 0,030) d’ou la necessite d’introduire un antihypertenseur dans ce groupe. Il n’y avait pas de difference significative sur la FRR, la natremie et la natriurese. Les diuretiques etaient utilises dans 95 % de nos patients et les inhibiteurs de l’enzyme de conversion dans 82 % des cas. L’ultrafiltration nette plus importante est associee a un meilleur controle tensionnel, mais aucune relation significative entre les valeurs de la PA et l’extraction peritoneale du sodium n’a ete retrouvee. Conclusion Le choix de modalite de dialyse peritoneale influence de tres pres le profil tensionnel des patients.

Introduction L’atteinte renale est l’une des manifestations extra-articulaires de la polyarthrite rhumatoide (PR). Elle est habituellement asymptomatique et detectee par des bilans systematiques. Methodes But : analyser les aspects epidemiologiques ; cliniques ;biologiques ; histologiques et evolutifs des manifestations renales au cours de la PR. Etude retrospective portant 15 patients atteints de PR ; elle s’etale sur une periode de 12 ans. Resultats obtenus ou attendus L’âge de nos patients varie entre 20 et 64 ans, avec une moyenne de 47,4 ans. Il existe une predominance feminine, avec une sex-ratio de 2,5. L’âge de debut de la maladie varie entre 19 et 59 ans avec une moyenne de 40,2 ans. Le delai moyen entre le diagnostic de la pathologie rhumatismale et l’atteinte renale de 4,6 ± 2,10 ans. Les anomalies renales observees dans notre etude sont : une proteinurie dans 15 cas dont 9 de type nephrotique, une hematurie microscopique dans 10 cas, et une insuffisance renale dans 5 cas avec une creatinine moyenne a 28,2 mg/l. La biopsie renale est realisee chez 14 patients. Il s’agit d’une amylose dans 8 cas, une lesion glomerulaire minime (LGM) dans 2 cas, une glomerulonephrite extra-capillaire dans 2 cas, d’une glomerulonephrite extra-membraneuse (GEM), et d’une nephropathie a IgA dans 1 cas chacune. Les anti-inflammatoires non steroidiens (AINS) sont utilises chez 5 patients pour une duree moyenne de 48 ± 29 mois, le methotrexate chez 5 patients, l’Ac-anti CD20 (rituximab) chez 2 patients, la salazopirine et leflunomide chez un seul patient. Apres un recul de 56 mois l’ evolution s’est faite vers l’insuffisance renale chronique terminale chez un seul patient, la normalisation de la FR chez 4 patients, un patient est decede, le reste des patients sont perdus de vue. Conclusion L’atteinte renale au cours de la PR conditionne le pronostic. Une exploration renale systematique et reguliere s’impose.