The social relations sex / class / "race" are presented in their French theoretical developments as "consubstantial and coextensive" (Kergoat, 2009). We presume that they enter the school, become involved in the context of the class, influencing the student's confrontation with didactical situations. Previous research in EPS didactics and teacher training has argued for a consideration of sociological factors such as social class (Poggi and Brière, 2014), sex (Cogérino et al., 2006), gender (Couchot-Schiex et al., 2009, 2017). In their continuity, it seems appropriate to continue this analysis of students' actions from the intersectional conceptual anchoring because "any didactic practice is or should be thought according to the social context that constitutes it and that it contributes to shaping" (Blanchet 2009); Contexts produce significant effects on teaching / knowledge appropriation modalities, and practices in turn shape contexts (Brière-Guénoun and Poggi, 2015). This is why, on an experimental basis, in a professionalising and transformative aim, training in the intersectional approach of social relations with teachers from the trainee schools was proposed in order to guide their consideration of certain indicators. sociological studies of students (sex-gender, class, "race") gathered together under the terminology of intersectionality (Crenshaw, 2005) in the didactic and pedagogical work of the teacher in EPS. The CompAS model of Parmentier and Paquay (2002) is used as a grid for analyzing the construction of skills in teaching / learning situations be it between the teacher and the student or between the teacher and the teacher. · Trainee. This model presents ten activities involved in the skills building process. Professional competences are defined as "capacities to mobilize various cognitive resources to cope with particular situations" (Perrenoud, 1997), considering that they mobilize knowledge, know-how, attitudes that can only be expressed in a particular situation. unique, non-reproducible, singular, as would be a teaching activity., Les rapports sociaux sexe/classe/"race" sont présentés dans leurs développements théoriques français comme « consubstantiels et coextensifs» (Kergoat, 2009). Nous présumons qu’ils entrent dans l’école, s’importent dans le contexte de la classe, influençant la confrontation de l’élève aux situations didactiques. Des recherches antérieures en didactique de l’EPS et en formation des enseignant·es ont argumenté pour une prise en considération des facteurs sociologiques tels que la classe sociale (Poggi et Brière, 2014), le sexe (Cogérino et al., 2006), le genre (Couchot-Schiex et al., 2009, 2017). Dans leur continuité, il semble pertinent de poursuivre cette analyse des actions des élèves à partir de l’ancrage conceptuel intersectionnel car « toute pratique didactique est ou devrait être pensée selon le contexte social qui la constitue et qu’elle contribue à façonner » (Blanchet, 2009) ; les contextes produisent des effets notables sur les modalités d’enseignement/appropriation des savoirs et les pratiques façonnent à leur tour les contextes (Brière-Guénoun et Poggi, 2015). C’est pourquoi, à titre expérimental, dans une visée professionnalisante et transformative, une formation à l’approche intersectionnelle des rapports sociaux avec des professeur·es des écoles stagiaires a été proposée dans le but d’orienter leur prise en considération de certains indicateurs sociologiques des élèves (sexe-genre, classe, "race") rassemblés tous ensemble sous la terminologie d’intersectionnalité (Crenshaw, 2005) lors du travail didactique et pédagogique de l’enseignant·e en EPS. Le modèle CompAS de Parmentier et Paquay (2002) est utilisé comme grille d’analyse de la construction des compétences en situations d’enseignement/apprentissage que ce soit entre l’enseignant·e et l’élève ou entre la formatrice et l’enseignant·e stagiaire. Ce modèle présente dix activités participant du processus de construction des compétences. Les compétences professionnelles sont définies comme «des capacités à mobiliser diverses ressources cognitives pour faire face à des situations singulières » (Perrenoud, 1997), considérant ainsi qu'elles mobilisent des savoirs, savoirs faire, attitudes ne pouvant s'exprimer que dans une situation unique, non reproductible, singulière, comme le serait une activité d'enseignement.