Brigitte Gruson, Punwalai Kewara, Le Hénaff Carole, Centre de Recherche sur l'Education, les apprentissages et la didactique (CREAD), Institut universitaire de formation des maîtres - Bretagne (IUFM Bretagne), Université de Brest (UBO)-Université de Brest (UBO)-Université européenne de Bretagne - European University of Brittany (UEB)-Université de Rennes 2 (UR2), Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Institut universitaire de formation des maîtres - Bretagne (IUFM Bretagne), Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES), Centre de Recherche sur l'Education, les apprentissages et la didactique (CREAD EA 3875), Université de Brest (UBO)-Université de Rennes 2 (UR2), Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Institut Brestois des Sciences de l'Homme et de la Société (IBSHS), and Université de Brest (UBO)
International audience; The main aim of this text is to stimulate discussion about the model of game we use to describe the logical structure of the teaching-learning process. After describing the main features of the joint action theory in didactics (JATD) that constitutes our main theoretical framework and a few key-notions borrowed from the foreign language didactics, we will provide a model of two everyday practices or of what we call connoisseurs' practices. In doing so, we will show what sort of source epistemic games are referred to in the teaching and learning of a foreign language, here English. Then, in an upward transpositive move, we will analyse the distance between the epistemic games the students have to master in class to evolve adequately in the situations designed by the teachers and the previously modelized source epistemic games. This chapter will consequently draw on two empirical studies taken from two different corpuses: a bilingual section in a public school located in in central Thailand, a situation implemented in a French primary class and based on a famous novel "Fantastic Mr Fox" by Roald Dahl.; Le principal objectif de cette contribution, qui s'appuie sur une étude approfondie de l'ouvrage " Le sens du savoir " (Sensevy, 2011), vise à mettre en débat la notion de jeu épistémique telle qu'elle a été initialement produite (Ibid. ; Gruson, Forest & Loquet, 2011) et utilisée pour décrire la structure logique du processus d'enseignement-apprentissage en relation avec les pratiques sociales de savoir qui lui donnent sa légitimité. Dans cette perspective, cette contribution s'efforcera, grâce à une analyse critique du " Sens du Savoir ", de poursuivre le travail théorique et empirique en cours. Elle sera l'occasion de : - discuter le travail de description des différents jeux épistémiques en relation avec de nouvelles données empiriques relatives à l'enseignement-apprentissage des langues secondes (Gruson, Kewara & Le Hénaff, 2012) et, ce faisant, d'explorer les aspects génériques et spécifiques de la théorie, - avancer dans la distinction entre le jeu épistémique source, le jeu épistémique tel qu'il se dégage de l'analyse a priori et le jeu épistémique effectif en référence au système stratégique réellement mobilisé par les élèves dans l'action, - approfondir les relations entre l'analyse a priori telle qu'elle a été décrite en didactique des mathématiques (Mercier & Salin, 1988) et l'analyse des jeux épistémiques décrits comme des systèmes stratégiques. - poursuivre le travail de modélisation des jeux épistémiques sous forme de système stratégique tripartite, impliquant la mobilisation de règles définitoires, de règles stratégiques et de stratégies à partir de situations caractéristiques de l'enseignement-apprentissage de l'anglais à l'école primaire.