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Depuis près de vingt ans, les cas de malversation, les conflits d'intérêts et les autres problèmes concernant la mauvaise utilisation de l'argent des contribuables dans le service public sont légion. Dégoûtés par le manque d'éthique de leurs dirigeants, les citoyens sont devenus méfiants. Comment faire face à cette crise de confiance? Est-ce que les stratégies d'institutionnalisation de l'éthique élaborées par les responsables politiques sont adéquates, efficaces et performantes pour socialiser, baliser et surveiller la conduite des agents publics? En présentant les cadres de gestion de l'intégrité et de régulation de divers niveaux de services, les auteurs analysent les différentes démarches gouvernementales en matière d'institutionnalisation de l'éthique. À la croisée de la science politique, de la sociologie et de l'éthique appliquée, leurs travaux scrutent les infrastructures de niveaux fédéral, provincial et municipal, ainsi que les propositions faites par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Ce nouvel outil pédagogique d'enseignement de l'éthique gouvernementale intéressera particulièrement les étudiants de science politique, d'administration publique, de sociologie, d'éthique appliquée et même de philosophie.

This volume features a distinguished, international group of scholars and practitioners who provide a comparative account of ethics regulations across four Western democracies: the United States, the United Kingdom, Canada, and Italy. They situate conflict-of-interest regulations within a broader discourse involving democratic theory; identify the structural, political, economic, and cultural factors that have contributed to the development of these regulations over time; and assess the extent to which these efforts have succeeded or failed across and within different branches and systems of government. Collectively, they provide an invaluable survey of the development, function, and impact of conflict-of-interest regimes in public life.