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A análise dos últimos anos das relações políticas e econômicas entre o Brasil e os países africanos mostra tendência para repetição de um padrão presente ao longo de todo o século XX – curtos períodos de aproximação seguidos por períodos maiores de afastamento. É possível notar que o investimento brasileiro nessas relações tem variado conforme a orientação política adotada, se desenvolvimentista ou neoliberal. O intuito deste artigo é compreender de que forma a adoção de políticas desenvolvimentistas, neoliberais e suas versões do século XXI tem repercutido nas relações entre o Brasil e os países africanos. Partimos do entendimento inicial de que a estabilidade e aprofundamento das relações entre o Brasil e os países africanos são amplamente dependentes da ação estatal, cujas variações de atuação decorrem de algumas limitantes inerentes à posição periférica desses países na economia-mundo e das relações internas travadas dentro desses países. The analysis of recent years of political and economic relations between Brazil and African countries shows a tendency to repeat a pattern present throughout the 20th century – short periods of approximation followed by longer periods of estrangement. It is possible to notice that Brazilian investment in these relations has varied according to the political orientation adopted, whether developmental or neoliberal. The purpose of this article is to understand how the adoption of developmental and neoliberal policies and their versions of the 21st century has affected relations between Brazil and African countries. We start from the initial understanding that the stability and deepening of relations between Brazil and African countries are largely dependent on state action, whose variations in action result from some limitations inherent to the peripheral position of these countries in the world-economy and from the internal relations held within of those countries. L’analyse des relations politiques et économiques entre le Brésil et les pays africains au cours des dernières années montre une tendance à répéter un schéma présent tout au long du vingtième siècle - de courtes périodes de rapprochement suivies de plus longues périodes d’éloignement. L’investissement brésilien dans ces relations a varié en fonction de l’orientation politique adoptée, qu’elle soit développementale ou néolibérale. L’objectif de cet article est de comprendre comment l’adoption de politiques développementalistes et néolibérales et leurs versions du 21e siècle ont affecté les relations entre le Brésil et les pays africains. Nous partons de l’idée que la stabilité et l’approfondissement des relations entre le Brésil et les pays africains dépendent en grande partie de l’action de l’État, dont les variations d’action résultent de certaines contraintes inhérentes à la position périphérique de ces pays dans l’économie mondiale et des relations internes à ces pays.

The main objective of this work is to study the role of governance indicators as determinants of FDI in African countries. It is in this sense that we conducted an analysis of panel data from 44 African countries over a 31-year period (1985-2015) using the generalized least squares method (GLSM). Our estimates show the following: (i) market size (GDP, current US$) has a negative impact on FDI to Africa, (ii) openness to trade has a positive impact on FDI flows, (iii) infrastructure (telephone lines (per 100 persons) have a negative effect on FDI flows to African countries, (iv) official exchange rate (local currency units per US$), average for the period) attracts FDI flows to Africa, (v) the rule of law and the functioning of the state attract ideas to African countries, (vi) the fight against corruption, the quality of regulation and political stability negatively affect ideas in Africa, (viii) the current account balance (% of GDP) positively affects the entry of ideas in Africa., L’objectif principal de ce travail est l’étude de rôle des indicateurs de gouvernance comme déterminants des IDE dans les pays africains. C’est dans ce sens que nous avons effectué une analyse sur les données de panel d’un échantillon de 44 pays africains sur une période de 31ans, du1985au 2015, (un total de 1320 observations), en utilisant la méthode des moindres carrées généralisées (MMCG). Nos estimations montrent ce qui suit:(i) la taille du marché(PIB,$US courants) a un impact négatif sur les IDE vers l'Afrique, (ii) l'ouverture au commerce a un impact positif sur les flux d'IDE, (iii) les infrastructures ( Lignes téléphoniques (pour 100 personnes) ont un effet négatif sur les flux d'IDE vers les pays africains, (iv) Taux de change officiel (unités de devises locales par $US, moyenne pour la période) attire flux d'IDE vers l'Afrique, (v) l’Etat de droit et le fonctionnement de l’Etat attirent des ide vers les pays africains, (vi) la lutte contre la corruption, la qualité de la réglementation et la stabilité politique affectent négativement les IDE en Afrique (viii) la balance des paiements courants (%du PIB) affecte positivement l’entrée des ide en Afrique.

Après l’indépendance de la majorité des pays africains aux alentours de 1960, et après deux décennies de pauvreté et de dérapages économiques, les problèmes de financement demeurant toujours un handicap majeur pour la mise en place de projets générateurs d’emplois et de croissance, la plupart des pays d’Afrique se sont vu contraints de recourir aux programmes d’ajustement structurels du fonds monétaire international (FMI). Certains pays de l’Afrique, après beaucoup de prouesses et en usant de leurs richesses naturelles, ont pu accéder à un niveau de croissance assez élevé. D’autres se sont enlisés dans les mauvaises politiques économiques, et malgré les acquis obtenus au prix d’efforts conséquents et de nombreuses réformes, ces pays n’ont pas pu remonter la pente et faire face à la crise. La solution théorique et pratique consistait en une transformation structurelle bien menée et graduelle. La finalité de ce travail est de mettre en relief quelques bonnes pratiques des économies africaines ayant réussi le cap de la transformation structurelle.

D’importants gains d’augmentation des exportations et de croissance sont attendus de la libéralisation des échanges de services dans les pays africains. La taille et la croissance du secteur tertiaire et l’ampleur des barrières existantes semblent justifier cette attente. Nous analysons les modèles d’équilibre général calculable développés pour mesurer les effets de l’ouverture des marchés de services en Afrique. Nous montrons que les résultats de ces modèles doivent être considérés avec prudence. Plutôt que de préconiser l’harmonisation des réglementations, il peut s’avérer préférable de rechercher des pistes pour accroître la productivité et réduire les coûts dans les services. La réalisation de réformes domestiques s’avère un préalable nécessaire pour éviter que les rentes des monopoles domestiques ne soient transférées à des oligopoles étrangers.

The vision of the role of natural resources in the development process has changed over the last thirty years. The optimistic views of the beginning became more moderate, even pessimistic. This thesis focuses on the role of oil in the political, institutional, and economic performances of African countries, some of which are richly endowed. It revolves around three empirical essays. Chapter 2 focuses on the duration of political regimes in Africa and shows from a duration model that revenues from oil exploitation play an important role. Chapter 3 examines the high indebtedness of oil-producing countries. A collateral effect of oil resources is highlighted, it dominates an instability effect. Chapter 4 includes, in a dynamic computable general equilibrium model, the permanent income hypothesis presented in the literature as the answer to the fiscal management of oil revenues. It concludes that a relevant rule of oil revenues management in African countries should not reduce only the impact of volatility on public finances, but it should also address the development needs of African oilproducing countries., La vision du rôle des ressources naturelles dans le processus de développement a changé ces trente dernières années. La vision optimiste du départ est devenue plus nuancée, voire pessimiste. Cette thèse porte sur le rôle du pétrole dans les performances politicoinstitutionnelles et économiques des pays d'Afrique, dont certains sont richement dotés. Elle s'articule autour de trois essais de nature empirique. Le chapitre 2 s'intéresse à la durée des régimes politiques en Afrique et montre à partir d'un modèle de durée que les revenus tirés de l'exploitation pétrolière y jouent un rôle important. Le chapitre 3 examine l'endettement élevé des pays producteurs de pétrole. Un effet bonne garantie (collatéral) du pétrole est mis en évidence, celui-ci domine un effet instabilité. Le chapitre 4 intègre, dans un modèle d'équilibre général dynamique, l'hypothèse de revenu permanent présentée dans la littérature comme la réponse à la gestion budgétaire des revenus pétroliers. Il conclut qu'une bonne règle de gestion des revenus pétroliers dans les pays africains devrait non seulement permettre de réduire l'impact de la volatilité des cours sur les finances publiques, mais aussi elle devrait permettre de répondre aux importants besoins des pays pétroliers africains.