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Gingival tissue displacement by retraction cords may lead to gingival tissue system break down. It is not exactly known which enzymes and cytokines are involved in the development of gingival recessions but since IL-1β, MMP-8, neutrophil elastase and MRP 8/14 calprotectin are involved in the collagen turnover in periodontal tissues; it is suspected that this pathway may also be involved in the gingival recession formation. The aim of the study was to develop a methodology for the reproducible analysis of neutrophil elastase; MMP-8, MRP8/14 (calprotectin) and IL-1β in µL gingival crevicular fluid (GCF) volumes by using well examined factors such as IL-1β as control values for the interpretation of GCF sampling and its analysis. The intentions was to determine, if these enzymes may be used as markers to predict the occurrence of gingival recessions after soft tissue management. This is provided that the initial concentrations and their concentrations trends during the treatment process are examined and known. The study consisted of 6 appointments in order to asses and follow up on the development of the concentration and change trends over time and to decide, if these enzymes may be used as prognosis markers. The study was carried out on 40 systemically healthy patients. Gingival crevicular fluid samples were obtained from healthy sites of the first incisors and first molars using Periopaper® by a standardized sampling protocol. Neutrophil elastase, IL-1β, MMP-8 and MRP8/14 calprotectin were analyzed using commercial ELISA kit and Bio-Plex Cytokine Assay Kit. MMPs were measured using the Fluorokin MAP Multiplex Human MMP Panel on the Luminex 200 system. All markers were measured in nearly all samples. The obtained results were reproducible for every patient and in accordance with the expected values. The aforementioned markers can be measured simultaneously in infinitesimal volumes of GCF. Hereby the IL-1β did not show the expected changes over time and the neutrophil elastase measurements showed inconsistent results. MMP-8 and MRP8/14 calprotectin both showed a good correlation to the theoretically assumed level of inflammation. The increase after 6 hours was significant for both markers. MRP8/14 (calprotectin) was always found in abundance and was very stable compared to the other markers under examination. The MMP-8 results support the MRP8/14 findings. While neutrophil elastase was not found to be a promising marker for the aim of this trial, calprotectin may be an auspicious biomarker for the prediction and follow-up of inflammatory reaction. While neutrophil elastase was not found to be a promising marker for the aim of this trial, calprotectin may be an auspicious biomarker for the prediction and follow-up of inflammatory reaction.

La parodontite est de plus en plus détectée et traitée chez le chien. Son étiologie est multiple, elle implique principalement neuf bactéries identiques à celles impliquées dans les parodontopathies humaines. Cette étude a pour but d'utiliser les moyens d'étude d'un laboratoire humain pour tester la présence de ces neuf bactéries par PCR en temps réel. Ces quantités bactériennes sont alors mises en relation avec l'intensité des lésions d'ulcération, d'inflammation, de récession et de présence de tartre présentes lors de parodontite.

Les dents, comparables à la partie visible de l'iceberg, sont l'objet de multiples soins etattentions, mais malheureusement il n'en va pas de même du parodonte, leur point d'ancrage etsoutien indispensable. Quoi de plus banal en effet qu'un saignement survenant lors dubrossage quotidien ? Il ne déclenche bien souvent aucune inquiétude ni demande deconsultation. Il s'agit pourtant là d'un des signes cliniques les plus évidents de la « maladieparodontale » (recouvrant en réalité un ensemble de pathologies complexe et multiformedésigné par le terme de « parodontopathies ») qui affecte, à des degrés divers, pratiquement90 % de la population en France dans toutes les tranches d'âge et cause la perte de 30 à 40 %des dents.Si l'étiologie infectieuse des parodontopathies ne fait aucun doute, il est encore difficileaujourd'hui d'attribuer un rôle déterminant à un germe précis en raison de la richesse de laflore buccale et de la complexité des réponses inflammatoires face à l'agression.L'antibiothérapie simple ou composée est donc d'une efficacité limitée elles perspectives d'uneprotection par voie vaccinale classique, encore lointaines. Quels sont actuellement le ou leschoix thérapeutiques et leur prise en charge ?Afin de faire le point sur les modalités de traitements et leur suivi, sur les stratégies deprévention et de prise en charge des maladies parodontales, la Mutuelle générale del'éducation nationale a demandé à l'INSERM de mener une expertise collective. Un groupeinternational pluridisciplinaire, composé d'une vingtaine d'experts, cliniciens, universitaires etchercheurs spécialisés dans les domaines allant de l'immunologie la plus fondamentale àl'économie de la santé, a analysé plus de 2 000 publications de la littérature internationalepertinente des cinq dernières années.Face à ce véritable problème de santé publique deux types de réponse sont possibles: enpriorité, la prévention sous toutes ses formes puis, lorsque la maladie est déclarée, le recours àl'arsenal des thérapeutiques les mieux adaptées aux différentes formes de parodontites et auniveau de destruction du parodonte. Mais il faut souligner que la protection des résultatsacquis au prix des techniques les plus performantes est complètement dépendante d'un étroitpartenariat entre la patient et le spécialiste dans le cadre d'un protocole très élaboré demaintenance, déjà fonctionnel dans certains pays européens. Voici donc les trois maître-motsde la lutte contre ces maladies.