Search

International audience; OBJECTIVE: To study the impact of the organisation of obstetric services on the regionalisation of care for very preterm births. DESIGN: Cohort study. SETTING: Ten European regions covering 490 000 live births. POPULATION: All children born in 2003 between 24 and 31 weeks of gestation. METHOD: The rate of specialised maternity units per 10 000 total births, the proportion of total births in specialised units and the proportion of very preterm births by referral status in specialised units were compared. MAIN OUTCOME MEASURE: Birth in a specialised maternity unit (level III unit or unit with a large neonatal unit (at least 50 annual very preterm admissions). RESULTS: The organisation of obstetric care varied in these regions with respect to the supply of level III units (from 2.3 per 10 000 births in the Portuguese region to 0.2 in the Polish region), their characteristics (annual number of deliveries, 24 hour presence of a trained obstetrician) and the proportion of all births (term and preterm) that occur in these units. The proportion of very preterm births in level III units ranged from 93 to 63% in the regions. Different approaches were used to obtain a high level of regionalisation: high proportions of total deliveries in specialised units, high proportions of in utero transfers or high proportions of high-risk women who were referred to a specialised unit during pregnancy. CONCLUSION: Consensus does not exist on the optimal characteristics of specialised units but regionalisation may be achieved in different models of organisation of obstetric services.

En France, la surveillance de la mortalité maternelle a débuté en 1995 avec le premier « planpérinatalité ».Un Comité national d’experts sur la mortalité maternelle (CNEMM) a été mis en place afind’étudier, par enquête confidentielle, le taux de la mortalité maternelle, ses facteurs de risques etd’évitabilité. Le Comité a également pour mission d’édicter des recommandations auxprofessionnels concernés pour améliorer la situation.En 2001, l’InVS qui a mission de surveiller l’état de santé de la population, est devenu membre dedroit de ce comité.En 2004, la Loi relative à la politique de santé publique a élargi les missions de l’InVS et lui aconfié la responsabilité d’une expérimentation de recueil et d’analyse des événements indésirablesgraves liés aux soins. L’analyse de la mortalité maternelle, qui rentre dans ce cadre a ainsi étéconfiée en 2006 à l’InVS et c’est à ce titre que nous diffusons avec l’Inserm et l’ensemble duCNEMM, les résultats de l’enquête confidentielle concernant la période 1999/2001.Jusqu’alors les travaux du comité étaient fondés sur la base des causes médicales de décèsvalidés par le CépiDC qui est produite avec un certain délai. Ce délai est amplifié par uneprocédure d’enquête rigoureuse mais lourde qui prévoit, pour chaque décès maternel enregistré,que deux assesseurs (un gynécologue-obstétricien et un anesthésiste) se déplacent auprès del’équipe concernée pour recueillir les éléments d’un dossier standardisé important. Ce documentd’enquête revient à l’Inserm qui le rend anonyme et l’adresse au CNEMM, sans possibilité deretour au dossier médical hospitalier. Les experts nationaux analysent chaque dossier et émettentun avis sur la cause de la mort et son évitabilité. L’analyse globale donne lieu à desrecommandations concernant les pratiques.Les résultats présentés concernent les années 1999, 2000 et 2001. Le nombre de mortsmaternelles et le taux d’évitabilité a peu varié par rapport à la période précédente mais l’analysedes causes de décès des facteurs de risques et des pratiques professionnelles est sensiblementdifférente et conforte l’intérêt de poursuivre le travail entrepris depuis dix ans.A la faveur de la certification électronique des causes médicales de décès qui se met en place àpartir de 2007, il sera possible de connaître et d’analyser plus rapidement les décès maternels.C’est pourquoi l’InVS avec le CNEMM et l’Inserm (U149 et CépiDC) se proposent de revoir en2007 le protocole de l’enquête pour en améliorer la réactivité. Les recommandations auxprofessionnels, désormais édictées dans un délai plus court devraient, de ce fait, se révéler plusrapidement opérationnelles.

Study objective: To analyse the relation between preterm birth and working conditions in Europe using common measures of exposure and to test whether employment related risks varied by country of residence. Design: A case-control study in which cases included all consecutive singleton preterm births and controls included one of every ten singleton term births in each participating maternity unit. Data about working conditions were obtained by interview from women after delivery. Setting: Sixteen European countries. Participants: The analysis included 5145 preterm and 7911 term births of which 2369 preterm and 4098 term births were to women employed during pregnancy. Analyses of working conditions were carried out for women working through at least the third month of pregnancy. Main results: Employed women did not have an excess risk of preterm birth. Among working women, a moderate excess risk was observed for women working more than 42 hours a week (OR = 1.33, CI = 1.1 to 1.6), standing more than six hours a day (OR = 1.26, CI = 1.1 to 1.5), and for women with low job satisfaction (OR = 1.27, CI = 1.1 to 1.5). There were stronger links in countries with a lower overall level of perinatal health and a common practice of long prenatal leaves. Conclusion: These findings show that specific working conditions affect the risk of preterm birth. They also suggest employment related risks could be mediated by the social and legislative context.