Dremiere, Pierre-yves, Fiorentini, Loris, Cosimi, Giulio, Leonori, Iole, Sala, Antonello, and Spagnolo, Alessandra
Escapement through the body or under the footrope of the sampling trawl used for the Mediterranean international trawl survey programme (MEDITS) was assessed i) by means of visual observations performed with a towed operating vehicle equipped with a high-sensitivity video camera, and ii) by attaching small bags to the outside of the trawl body and under the footrope. Due to the small size of most of the individuals present in the study area and to the towing speed, fish behaviour in front of the trawl could not be frequently observed. In contrast, their behaviour was easily observed inside the net, especially upstream and inside the codend. Some species, such as horse mackerel (trachurus sp.), showed greater swimming endurance compared with others such as annular seabream (Diplodus annularis). In three fishing trips conducted in different seasons in 1996 and 1997 to obtain data on several species in different areas of the Adriatic, six small net bags were mounted outside the body of the MEDITS trawl to quantify escapement through the trawl belly and under the footrope. Significant escapement of many species occurred in the near-bottom part of the side panels. Norway lobster (Nephrops norvegicus) had the highest rate (64%), mainly represented by small-size individuals. The escapement of greater forkbeard (Phycis blennoides) was also high (53%). For hake (Merluccius merluccius), common pandora (Pagellus erythrinus) and poor cod (Trisopterus minutus capelanus), rates ranged from 10 to 16%..The escapement of red mullet (Mullus barbatus) was very low despite their great abundance. Blue whiting (Micromesistius poutassou) escaped mainly through the mid-height part of the side panel. This great variability of escapement values could affect the proportion rates of the species sampled during a standard survey. Different escape behaviours among size classes were observed for M. poutassou, I: minutus capelanus and P. erythrinus, with smaller individuals tending to escape towards the bottom and larger ones towards the higher parts of the trawl body. In the species where the escape rate was size-dependent, therefore, the size-frequency distributions obtained from the codend catch may not reflect actual size-frequency distributions., L'échappement à travers le corps ou sous le bourrelet du chalut d'échantillonnage utilisé dans le cadre du programme MEDITS a été estimé : i) au moyen d'observations sous-marines faites à partir d'un véhicule remorqué équipé d'une caméra vidéo haute sensibilité, et ii) en fixant des petites poches de filet à l'extérieur du corps du chalut ainsi que sous le bourrelet. La petite taille de la plupart des individus présents sur les fonds de pêche étudiés, ainsi que la vitesse de chalutage, n'ont pas permis d'observer fréquemment le comportement des poissons devant l'entrée du chalut. Leur comportement à l'intérieur du filet a pu, en revanche, être régulièrement observé, notamment dans la poche et les pièces situées en amont de celle-ci. Certaines espèces, comme les chinchards (Trachurus sp.), ont montré une meilleure résistance que d'autres, par exemple le sparaillon (Diplodus annularis), quant à leur capacité de nage vers l'avant à l'intérieur du chalut. Trois campagnes de pêche ont été conduites durant différentes saisons de 1996 et 1997 en vue de récolter des données concernant différentes espèces halieutiques et différentes zones de la mer Adriatique ; durant ces campagnes, six petites poches de filet ont été fixées à l'extérieur du corps du chalut MEDITS en vue de quantifier les phénomènes d'échappement à travers les mailles du corps de ce chalut ainsi que sous son bourrelet. Pour de nombreuses espèces, un échappement significatif est survenu dans la partie basse des faces de côté du chalut. Le plus fort taux d'échappement noté (64 %) concernait Nephrops norvegicus, phénomène principalement lié à la petite taille des individus présents sur la zone. L'échappement des mostelles (Phycis blennoides) a également été élevé (53 %). Les taux d'échappement du merlu (Merluccius merluccius), du pageot (Pagellus eruthrinus) et du capelan (Trisopterus minutus capelanus) ont été compris entre 10 et 16 %. L'échappement du rouget (Mullus barbatus) s'est avéré particulièrement faible, en dépit de la forte abondance de l'espèce sur les zones de pêche. Les fuites de merlan bleu (Micromesistius poutassou) se sont produites principalement vers le milieu de la hauteur des faces latérales du chalut. La variabilité importante des échappements observés peut affecter les valeurs des proportions relatives d'espèces échantillonnées durant une campagne d'évaluation standard. Des comportements d'échappement différents selon la taille ont été notés pour M. poutassou, T. minutus capelanus et P. erythrinus, les plus petits individus tendant à fuir vers le bas et les plus grands vers le haut du corps du chalut. Pour les espèces ayant présenté un échappement lié à la taille, la distribution des fréquences de longueur des individus trouvés dans la poche du chalut peut donc ne pas refléter exactement la distribution réelle des longueurs sur la zone.