Search

Palatial economic archives from various regions — from the Aegean world to Mesopotamia — and from various periods of the Bronze Age, attest to the use by palatial administrations of procedures in which workers were obliged to perform a task, whether craft or agricultural, on behalf of the palace. This article examines the possibility that such a procedure existed also in Ugarit, since a group of administrative texts relating to metals appear comparable to these systems of work-assignments. The material from Ugarit and the conclusions reached allow, then, a comparison with the system of work-assignment attested in the Mycenaean texts and called ta-ra-si-ja. Mycenaean and Ugaritic documentations present typological, structural and chronological analogies, which add to the interest of the comparison., Cet article est le produit du projet « Bureaucracy and Administrative Procedures in the Syrian Kingdom of Ugarit (14th to 12th centuries B.C.) » (FFI2015–67357–P) (MINECO/FEDER, UE), financé par le Ministerio de Economía, Industria y Competitividad au sein du Plan Estatal de Investigación Científica y Técnica y de Innovación (I+D+I) [J.-P.Vita], ainsi que du projet collectif « Palais de l’âge du Bronze en Egée et en Orient » de l’UMR 7041 du CNRS [Fr. Rougemont].

La médecine vétérinaire dans le Proche-Orient antique est peu documentée par nos sources. Outre quelques textes akkadiens, quatre tablettes en langue ougaritique témoignent d’un bref traité vétérinaire en circulation à Ougarit (Ras Shamra) à la fin du deuxième millénaire av. J.-C. Les éditions critiques de Chaim Cohen et Daniel Sivan (1983 revue en 1996), puis de Denis Pardee (1985), accompagnées chacune d’une traduction et d’un commentaire, ont permis une meilleure connaissance de ces textes. Cet article entend donner au lecteur un aperçu de leur contenu et des difficultés méthodologiques soulevées par leur étude. Ancient Near Eastern veterinary medicine is poorly attested in textual sources. In addition to a few Akkadian texts, four Ugaritic tablets contain a brief veterinary treatise copied in Ugarit (Ras Shamra) at the end of the second millenary BC. Two critical editions, with translation et commentary, have been achieved by Chaim Cohen and Daniel Sivan (1983 revised in 1996), then by Denis Pardee (1985). Both have considerably enlightened our knowledge of Ugaritic veterinary texts. This article tends to give an overview of their content and of the methodological issues raised by their study.

International audience

ʿAnatu, une divinité du panthéon d'Ugarit (royaume de l'Âge du Bronze en 'Syrie' actuelle), est citée dans les rituels, hymnes et autres récits narratifs. Dans le mythe "Le Cycle de Baʿlu", elle est dite assoiffée de sang, d'une impétuosité incontrôlable et comparée à l'Ištar mésopotamienne. Cette image caricaturale de ʿAnatu date d'une époque aujourd'hui révolue, époque où la formation et l'analyse étaient pour l'essentiel bibliques : toute représentation féminine non conforme aux dogmes patriarcaux se voyait affubler d'un caractère pour le moins monstrueux. C'est sur ces acquis que se poursuit encore aujourd'hui l'étude de ʿAnatu. Pourtant, sa conduite sur le champ de bataille est comparable à celle des rois mésopotamiens et correspond à s'y méprendre à l'iconographie royale. La problématique philologique des langues sémitiques n'est pas en reste : les traducteurs ne seraient-ils pas influencés par la culture patriarcale qui pousse inconsciemment à favoriser par exemple le choix de l'affixe indicateur du genre féminin, alors qu'il pourrait aussi bien être du genre masculin pluriel : " elle [ʿAnatu] prépare les tables " ou " ils [les hommes du palais] préparent les tables ". Réduire l'image d'une femme au seul caractère servile pour l'étude critique des textes, n'est-ce-pas cloisonner ʿAnatu dans un carcan archaïque qui rend stérile tout débat tant sur l'agency féminine que sur la légitimité - qu'importe le sexe biologique - ? N'est-ce pas déjà biaiser une 'lecture ethno-historique' ?

International audience; Ugarit literary materials in alphabetic cuneiform have been mainly studied by Ugaritologists with a biblical background, their research pursued by their scientific heirs ; de facto their approach is less favorable to an impartial study of power relationships between different entities of opposite biological (as opposed to social) gender.Avoiding the trap of subjective interpretation makes it essential to use as neutral a tool as possible. The inventory of lexemes (IoL) proves to be such a tool for transparency analyses. Among other things it enables to highlight action verbs for each studied entity, be it divine or human, male or female. To determine social sex, the IoL of action verbs has been as unbiased a methodological tool as possible. Its interest is three-fold :1) for a “female”, to distinguish verbs associated to ‘heteronormativity’ or to the ‘performativity’ of sexual gender ; 2) to draw up statistics of action verbs to determine the agency of involving all entities and their influence ; 3) taking into account socio-political context and cultural areas, a semantic and comparative analysis of commonly used Ugaritic verbs will make it possible to analyze the lexical choice of verbs used by entities of social sex ‘man’ or social sex ‘woman’ from a representative corpus from Mari, Ebla, Emar, Nuzi, Ḫatti and Sumerian texts.For example, the IoL of West Semitic goddess ʿAnatu, one of the main protagonists of the Baʿlu Cycle from Ugarit, will be established. Let us consider the verb mḫṣ, “to kill or beat” used six times to describe ʿAnatu’s actions. What are the other verbs used for the same purpose in the same semantic field? In what sociopolitical and cultural context is it used elsewhere in the Ugaritic corpus ? By which biological or social sex?This parallelism will not be limited to the Ugaritic corpus but will be also compared to a list of equivalent action verbs belonging to the same semantic field in Hittite (kuen-), Sumerian (SIG3/RA) and Akkadian (maḫāṣu). The major objective is to determine whether the social sex of ʿAnatu can be determined, and her decisions legitimated, by examining the semantics of the action verbs according to the contexts and culturalareas.

dans V. Matoïan, M. Al-Maqdissi et al., " Rapport préliminaire sur les activités de la Mission archéologique syro-française de Ras Shamra-Ougarit en 2009 et 2010 (69e et 70e campagnes) ", Syria, 90, 2013, p. 439-478; La tablette ougaritique RS 31.043 (=KTU 4.754) ne semble pas être un document juridique, mais plutôt un simple texte économique, sans valeur juridique explicite ; au lieu du mot ypḥ, " témoin ", il faut probablement lire yp˹ʿb˺... : apparemment l'anthroponyme ypʿbʿl, attesté ailleurs dans l'onomastique ougaritaine.

dans V. Matoïan, M. Al-Maqdissi et al., " Rapport préliminaire sur les activités de la Mission archéologique syro-française de Ras Shamra-Ougarit en 2009 et 2010 (69e et 70e campagnes) ", Syria, 90, 2013, p. 439-470; International audience; Plusieurs éléments laissaient penser que certains textes de la 5e campagne de fouilles à Ras Shamra (1933) conservés au Musée pouvaient être de la main du scribe Ṯabʾilu ; parmi ceux-ci se trouvent deux des célèbres textes akkadiens en écriture alphabétique : RS 5.156+ (KTU 1.70) et RS 5.303bis (KTU 1.73).

Colloque international tenu au Collège de France le jeudi 2 décembre 2013 et à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres le vendredi 3 décembre 2010

Dans l'article de V. Matoïan et al., "Rapport préliminaire sur les activités de la mission archéologique syro-française de Ras Shamra-Ougarit en 2009 et 2010 (69e et 70e campagne); International audience

International audience

Plusieurs éléments laissaient penser que certains textes de la 5e campagne de fouilles à Ras Shamra (1933) conservés au Musée pouvaient être de la main du scribe Ṯabʾilu ; parmi ceux-ci se trouvent deux des célèbres textes akkadiens en écriture alphabétique : RS 5.156+ (KTU 1.70) et RS 5.303bis (KTU 1.73).

La tablette ougaritique RS 31.043 (=KTU 4.754) ne semble pas être un document juridique, mais plutôt un simple texte économique, sans valeur juridique explicite ; au lieu du mot ypḥ, " témoin ", il faut probablement lire yp˹ʿb˺... : apparemment l'anthroponyme ypʿbʿl, attesté ailleurs dans l'onomastique ougaritaine.

L’ouvrage d’Arthur Jeffery, The Foreign Vocabulary of the Qur’ān, Baroda, (1938) est le dernier à traiter exhaustivement des emprunts lexicaux coraniques. Ce lexique des 275 mots étrangers du Coran, en dehors des noms propres, reprend des travaux datant d’une époque où les emprunts lexicaux étaient au cœur des préoccupations des orientalistes dans leurs quêtes des origines de l’islam. Tout au long du siècle dernier, cette étude a souffert de la richesse des sources citées. Elle a été vue comme un travail accompli alors que pour l’auteur il s’agissait de rassembler tout ce que la science avait pu produire sur la question. Elle devait servir de point de départ, alors que les recherches se sont arrêtées là. Aujourd’hui, ces travaux sont dépassés, mais ils restent incontournables.Dans cette contribution, nous passons en revue l’ensemble des problèmes posés par ce volume tant au niveau de la liste des emprunts que de l’origine des mots. Les hypothèses d’emprunts répertoriées par A. Jeffery nécessitent d’être révisées et actualisées à plusieurs niveaux : d'une part, en intégrant les connaissances linguistiques nouvelles, notamment dans le domaine de l’ougaritique et de l’épigraphie nordarabique et sudarabique, qui n’en étaient qu’à leurs débuts en 1938, et d'autre part, en les reconsidérant dans leur contexte politique et socioculturel. L’enjeu est important, puisque ces emprunts constituent une trace historique des contacts anciens des populations arabes avec leur environnement. Ils participent à une meilleure compréhension du texte coranique, et plus largement à l'histoire des débuts de la langue arabe.

Les DUMU.LUGAL de facture hittite, louvite et hourrite ont été recherchés principalement dans les documents (textes et sceaux) d’Ougarit, d’Emar et de Boğazköy. Cette étude retrace tout d’abord le contexte historique, archéologique, géographique et épigraphique dans lequel se trouvaient ces DUMU.LUGAL « fils de/du roi ». Ensuite nous présentons un corpus de 23 anthroponymes analysés dans chaque texte et sur chaque sceau. Les transcriptions, translittérations et traductions ont été refaites permettant ainsi de proposer de nouvelles lectures ou certaines corrections. Dans la mesure du possible, les documents ont été datés d’après leur contexte ou des critères paléographiques. Nous étudions ensuite le terme DUMU.LUGAL dans les différentes langues concernées (sumérien, hittite, akkadien, ougaritique, louvite, hourrite et en écriture hiéroglyphique hittito-louvite). Nous analysons les fonctions exercées par ces personnes et enfin comparons les termes TARTENNU, tuhkanti, DUMU.LUGAL et REX.FILIUS. Ces personnes portent en effet différents titres ou fonctions comme scribe, berger, aurige, seigneur/maître du Hatti pour ne citer que ceux-ci. Parmi ces 28 fonctions ou titres, la plupart appartiennent au domaine administratif de la gestion d’un état ou d’une province et au domaine militaire. Leur étude a permis d’établir des équivalences pour certains titres ou fonctions entre le cunéiforme et les hiéroglyphes hittito-louvites ou entre deux langues. Nous avons également comparé et établi l’équivalence des termes TARTENNU (akkadien), tuhkanti (hittite), utryn (ougaritique), PRINCEPS (hiéroglyphe) signifiant le « prince héritier ». Nous signalons l’existence dans un document d’un certain Kupaya qui est MAGNUS.REX.FILIUS que l’on peut comparer en sumérien à DUMU.LUGAL.GAL et qui peut être traduit par « grand fils de/du roi », sorte de responsable des REX.FILIUS ou « fils de grand roi » ? Le terme DUMU.LUGAL se dit MAR ŠARRI en akkadien, bn mlk en ougaritique, se lit REX.FILIUS en écriture hiéroglyphique hittito-louvite. Nous ne connaissons pas l’équivalence en louvite et en hourrite. Néanmoins en hittite comme peut-être en louvite la lecture pourrait être hassant- (participe de has-« ouvrir ») = le « natif , le bien-né ». En fait, hassu- (adjectif substantivé) désigne spécifiquement le chef d’une région en tant qu’il est le natif par excellence. C’est pourquoi nous proposons ce terme hassant- comme lecture hittite probable et peut-être louvite de DUMU.LUGAL. (HORI 3) -- UCL, 2010

Re-edition of the Ugaritic text RS 18.107 (PRU 5 no. 3; KTU 1.88), with a discussion of the place of this document in the corpus of medical texts in Ugaritic language, and of its relationship with other written medical traditions of the Ancient Near East., Réédition du texte ougaritique RS 18.107 (PRU 5 no. 3 ; KTU 1.88), avec discussion de la place de ce document dans le corpus médical en langue ougaritique, et de ses rapports avec d'autres traditions médicales écrites du Proche-Orient ancien.

International audience; In proposing and developing the typology contained in this article, the author attempts to formulate a viable theoretical approach to the interpretation of the corpus of Ugaritic texts which reflects scribal education. The paper is ultimately intended as a contribution to the ongoing project of the Franco-Syrian Mission de Ras Shamra to republish the Ugaritic texts by literary genre and on the basis of renewed systematic collation, and, in this case, to the preparation of a volume devoted to the school texts. The epigraphic portion of the project is nearing completion: over twenty of the Ugaritic school texts conserved in the museums of Syria and France have been copied and collated over the course of four summer-long study seasons, from 2001 to 2005. In moving beyond epigraphy, however, and in the direction of a synthetic overview of the local school curriculum, it quickly became clear that Ugaritologists have little choice but to begin by following in the footsteps of Assyriologists who have already done a good deal of work on this subject. [A proposed typology of the preserved Ugaritic school texts follows]. Conclusions: The Ugaritian attempt to affirm an independent and distinctive local identity through the establishment and maintenance of a written alphabetic tradition can be characterized as structurally calqued from the Mesopotamian tradition, but genuinely local in terms of content. Judging from the very different alphabetic material known from the Iron Age Levant, this attempt at establishing a local written tradition ultimately failed, at least in this particular form. But the fact that such an attempt was even made, and the great originality with which the endeavor was pursued, ensures a privileged place for the scribes of Ugarit in the history of writing.

Article de diffussion de la recherche consacré aux scribes de l'ancien Ougarit et des systèmes de l'écriture dont ils se servaient

Le cursus scolaire en écriture locale suivi par les scribes apprentis d'Ougarit au XIIIe siècle avant J.-C. comptait plusieurs types d'exercices, dont le plus évident sans doute sont les listes de signes. D'après la documentation qui nous est parvenue, une seule liste de signes servait de modèle dans la formation des scribes alphabétisants du royaume : celle qui commence par les signes ʾA, B, G ... – séquence destinée, comme chacun le sait, à connaître une longue histoire à travers le monde. Bien que l'on ne puisse certainement pas affirmer que les scribes d'Ougarit ont inventé l'écriture alphabétique, il est vrai que les plus anciens exemplaires connus jusque-là de l'outil de son enseignement – l'« abécédaire » – proviennent d'Ougarit. Les fouilles de Ras Shamra ont livré en effet non pas seulement quelques-uns, mais tout un corpus d'abécédaires. Parce que les documents de ce corpus sont assez divers – fait inattendu étant donné la simplicité de la structure d'un abécédaire – et parce que leur nombre s'est légèrement accru ces dernières années, il semble approprié de présenter une typologie du corpus entier. Conclusions : Il semble clair que la méthode ougaritaine pour l'apprentissage de l'écriture alphabétique et, de façon plus large, leur tentative de mettre par écrit un patrimoine littéraire proprement levantin et de le transmettre par le moyen d'une écriture locale, ne sortaient pas ex nihilo, mais étaient calquées en grande partie sur le modèle des arts scribaux mésopotamiens, tels qu'ils ont été cultivés au Levant tout au long du IIe millénaire.

volume paru en 2008; International audience; L'état de conservation de la tablette ougaritique RS 16.382, ni désespéré ni parfait, se reflète dans les transcriptions que l'on en a proposées : le sens fondamental du texte n'a jamais été en doute, mais on trouve encore beaucoup de différences d'un spécialiste à l'autre. Chacun de son côté, les deux autres de cet article ont repris l'étude de la tablette en juin 2000 ; ensuite, ils ont conjugué leurs efforts et sont revenus plusieurs fois à l'examen direct de l'objet pour accorder leurs lectures. Les méthodes de la copie étant différentes, chacun propose ici son propre fac-similé du texte en espérant que le lecteur en tirera quelque chose des deux côtés. Les photographies publiées jusqu'ici n'étant pas de qualité suffisante, on en propose aussi une nouvelle série. Cette nouvelle étude épigraphique a permis de résoudre la plupart des questions qui restaient en suspens quant à la bonne lecture de cette tablette, bien que quelques incertitudes demeurent qui sont dues à l'état abîmé des tranches inférieure et supérieure. Mais elle a aussi amené à deux importantes lectures nouvelles : celle du mot ṯlṯt, « (jour) trois », à la ligne 15, et celle de traces du colophon suffisamment importantes pour permettre sa restitution entière.

This article provides a general survey of the extant corpus of letters in the Ugaritic language, and then attempts a typology of the epistolary function of messages within that corpus, using « Speech Act Theory » as developed especially by J. Austin and J. Searle., Cet article présente un aperçu du corpus de textes épistolaires en langue ougaritique, et propose ensuite l'établissement d'une typologie de la fonction épistolaire des messages dans ces lettres, en s'appuyant sur la théorie des « Speech Acts » développée notamment par J. Austin et J. Searle.

The tell of Ras Shamra on the Mediterranean coast of Syria has yielded thousands of cuneiform tablets which shed light on the scribal traditions of ancient Ugarit, a city-state which flourished during the latter part of the Late Bronze Age. This dissertation treats one aspect of the local scribal practice, the letter-writing tradition in the Ugaritic language. The studies presented here contain a description and analysis of the formal characteristics of all currently known Ugaritic letters, not only stereotyped formulas, but also patterned motifs found in the body. Chapters 1-4 treat the major epistolary formulas, building on previous research by incorporating data from unpublished letters, by approaching the formal analysis from the wider perspective of cuneiform letter-writing in Late Bronze West Asia, and by consistently attempting to understand the patterns of formal variation in terms of social vocabulary drawn from the letters themselves. Chapter 5 is a preliminary study of the structural patterns in the body of Ugaritic letters. A dual emphasis on form and function is attempted; the provisional conclusions are intended to complement a more traditional philological approach in the ongoing interpretation of Ugaritic epistolary prose. On a broader level, the Ugaritic letter-writing tradition shows striking formal kinship with the Akkadian and Hittite epistolary traditions of the "Western periphery"; formal similarities with contemporary Mesopotamian traditions are much less pronounced. These parallels suggest that the Ugaritic epistolary tradition was a local manifestation of a common "Amorite" heritage which persisted among the scribal cultures of Hittite Syria. In its contemporary context, however, the Ugaritic tradition should ultimately be considered as independent, since none of the contemporary or anterior traditions is fully parallel. It was a local scribal culture, unique in many respects, and not demonstrably derivative of the traditions of neighboring cultures.

This article adapts portions of the author’s dissertation on Ugaritic epistolography. It includes a brief justification for the renewed study of the corpus of Ugaritic letters, particularly from a structural perspective; discussion of the various criteria on the basis of which the corpus may be defined; and a typological classification of the letters founded on the structure of their introductory formulas as well as the relational terminology employed in the letters themselves. Finally, the picture of the Ugaritic epistolary tradition which emerges from such a typology is evaluated against the wider background of cuneiform letter-writing in Late Bronze West Asia., Hawley Robert. Textes épistolaires ougaritiques. Préliminaires à une nouvelle étude. In: Ougarit au Bronze moyen et au Bronze récent. Actes du colloque international tenu à Lyon en novembre 2001 « Ougarit au IIe millénaire av. J.-C. État des recherches ». Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 2008. pp. 195-225. (Travaux de la Maison de l'Orient et de la Méditerranée, 47)

Travaux du Cercle Linguistique d'Aix-en-Provence (CLAIX), 16.; La Sémitologie, aujourd'hui, actes d'une journée de l'Ecole doctorale de l'Université de Provence, tenue le 29 mai 1997, rassemble douze articles ventilés en six sections. L'accent a été mis volontairement sur trois langues sémitiques anciennes “à problèmes”, auxquelles sont consacrées deux sections : amorrite et eblaïte d'une part, ougaritique d'autre part. Mais les autres langues, objet d'enseignement et/ou de recherches à l'Université de Provence et à l'IREMAM (arabe, hébreu, sudarabique ancien, éthiopien) ne sont pas pour autant oubliées : les quatre autres sections leur sont consacrées, soit par domaine, soit par thème, sous forme de questions (qu'est-ce qu'une langue sémitique ?), au travers de problèmes particuliers (la racine et son utilisation) ou encore de bilans.